Les putes de l’info et de la désinfo…
Je vous en cause souvent de ces putes de l’info et de la désinfo, en matière automobile, de mode-Fashion et autres affaires consuméristes… les “grands reporters journalistes” n’existent quasi plus, ils ont été remplacés par des journaleux-pigistes au Smic, eux-mêmes sont peu à peu remplacés par des petites mains branleuses sous-payées et exploitées (les baisables enculables sont privilégiées) qui bénéficient en prime d’une sorte de reconnaissance gratuite via des invitations à des présentations débiles dans des shows grotesques… Ces pauvres choses sont issues des réseaux sociaux et manœuvrées par les “ceusses” des relations-presse de l’industrie ad-hoc pour débiter des âneries et informer “la masse des gnous” des pires nullités, le but étant de vendre un max !Depuis un certain temps, même eux et elles sont écarté(e)s car il/elle en est qui se mettent à penser et réfléchir…Maintenant, toutes les âneries, conneries sont générées par des robots…Vous croyez lire des textes écrits par des humains, vous croyez répondre à des humains, en réalité ce sont des robots…

“Chaque année, le métier de journaliste devient plus médiocre, plus flexible, suscite plus de défiance, soulève plus de vindictes. Chaque année, la presse française est un peu moins libre. Moins éthique. Donc mon métier se meurt”… a déclaré Olivier Goujon, auteur du livre Ces cons de journalistes (éditions Max Milo).
Les journalistes, perçus jadis comme les hérauts de la liberté d’expression, sont présentement en crise. Face au primat de l’urgence, les journalistes de la précarité trop passionnés doivent pouvoir délivrer, en un temps restreint, une information avec originalité et très peu de moyens pour un maigre salaire. Travailler dans l’urgence, quitte à ne plus avoir le temps de vérifier la véracité d’une information, a drastiquement changé la profession, condamnée à user de tous les ressorts possibles pour attirer l’attention du lecteur et se démarquer de la masse, quitte à rédiger des “articles clickbait” (pute à clics). Alors que le journalisme doit se réinventer et réaffirmer sa légitimité, il fait face à un autre obstacle de taille, les robots journalistes.
Un robot journaliste est un logiciel permettant de créer automatiquement des contenus textes Le Monde peut ainsi produire automatiquement 30.000 articles… La production d’articles, automatisée par des robots journalistes, permet de favoriser sur le web le référencement naturel (SEO) auprès des moteurs de recherche de type Google dans une logique de longue traîne et d’augmenter les pages vues et les revenus publicitaires. Certains robots journalistes sont spécialisés dans la traduction et permettent ainsi de traduire et décliner automatiquement des articles de presse dans un grand nombre de pays.
À l’occasion du scrutin municipal du 28 juin, la start-up Syllabs, spécialisée dans la rédaction automatisée de textes, dame le pion à son challenger LabSense. La première compte Ouest-France parmi ses actionnaires, l’autre est proche de TF1. Ces outils ont le vent en poupe.Au-delà de l’élection de plus de 4 800 maires, la soirée du second tour des municipales ce 28 juin devrait consacrer la victoire de Syllabs sur son challenger LabSense, deux sociétés spécialisées dans la rédaction automatisée de textes. La première, cofondée en 2006 par l’expert en intelligence artificielle Claude de Loupy et la linguiste Helena Blancafort,a réussi à convaincre une quinzaine de médias de franchir le pas.
Parmi les clients de Syllabs, on trouve les titres de l’éditeur régional Ebra (Crédit mutuel), deux publications de La nouvelle République ainsi que le réseau radio France Bleu (Radio France), Sud-Ouest ou encore Ouest-France et Actu.fr pour le groupe Sipa/Ouest-France.
Face à Syllabs, le challenger LabSense a convaincu une dizaine de titres, dont 20 Minutes. La société dirigée par Guillaume Desombre propose des tarifs compétitifs – moins de 1 € par contenu médias – mais reste discrète sur le nom de ses clients, plusieurs ne souhaitant visiblement pas être associés à ce que certains appellent du “robot journalisme”. LabSense affiche toutefois comme références Webedia, M6 Web et Infopro digital. Les revenus issus des médias représentent environ la moitié du chiffre d’affaires de Syllabs et près d’un tiers pour LabSense.

Les deux compétiteurs, devraient s’affronter sur d’autres terrains, chacun doté de ses soutiens. Syllabs s’appuie sur Mediacontact, le fonds d’investissement de Sipa/Ouest-France, qui avait participé à une levée de fonds de 2 millions € aux côtés de BNP Paribas développement et de l’accélérateur breton West Web Valley. Le directeur des services numériques du groupe régional, Fabrice Bazard, siège à son conseil d’administration.
LabSense s’était rapproché pour sa part de TF1 avec qui il avait débuté une collaboration à la rentrée 2019 pour sa chaîne d’informations LCI. La start-up fournissait notamment de la data autour de bulletins météo localisés. La Une est allée plus loin en accueillant en novembre la société cofondée par l’entrepreneur Edouard de Ménibus et rachetée en 2018 par le discret Groupe Pratique (Pratique.fr, Bricoleurdudimanche.com…) au sein de la quatrième promotion de son MediaLab installé à Station F.
LabSense, qui propose ses services en treize langues, travaille aussi avec l’éditeur belge Rossel (La Voix du Nord…), ex-client de Syllabs, pour développer des contenus multilingues. Les deux start-ups visent l’export : Belgique, Suisse, Espagne et Italie pour LabSense, tandis que Syllabs affirme avoir reçu des sollicitations du Canada, de l’Ukraine, de la Malaisie et de la Suisse, par exemple. Elles s’affrontent aussi sur des thématiques comme l’immobilier, l’e-commerce ou le tourisme. Syllabs fait par exemple appel au consultant spécialisé en immobilier Jérôme Armand ainsi qu’à l’ancien DGA de Webedia Sylvain Bodin en tant que conseiller start-up.
Maintenant, les robots-journaleux n’ont ni siège ni bureau dans les entreprises de presse. Ils ne prennent pas la parole dans les conférences de rédaction. Ce sont des algorithmes, des programmes automatiques conçus pour obtenir et délivrer un résultat, Les lecteurs ne les repèrent pas ! Ils interviennent pourtant à tous les niveaux de la production journalistique : sélection des informations, hiérarchisation, écriture, et même conversation avec les lecteurs. Leur irruption dans l’univers de l’information est sans doute la plus considérable révolution du journalisme à l’ère numérique. Et elle ne fait que commencer.Un Robot-journaleux-algorithme est une ligne éditoriale, intégrée à une équation mathématique, un bout de code qui dit ce que l’audience veut voir, et trouve les éléments qui vont maintenir les lecteurs sur un site, en les encourageant à cliquer sur des contenus et des publicités.
Avec www.GatsbyOnline.com vous disposez encore de textes qui ne sont pas écrits par des robots…
