1948 Pick-Up Truck CEO…
Il y a des moments dans la vie où il faut muer, changer d’objectif ou mourir…, entre êtres humains de tous bords il y a la passion qui consume tout et l’amour chiant…, dans les déviances mécaniques c’est pareil en pire…
Je vise ici les “ceusses” qui vivent la passion des bagnoles…, avec son lot d’entremetteurs proposant tout et rien sous rémunération avec l’aide des démons qui consument tout…, poussant les ahuris à hurler leur envie de marcher drogués en ville la nuit, en provoquant mille incendies après avoir pillé et volé !
C’est un manège désarticulé, à bout de souffle que notre monde, dans lequel se vautrent les âmes qui rampent difficilement avant de crever la gueule ouverte, leur colonne vertébrale tentant de faire des nœuds.
C’est beau dans la laideur, froid comme la mort, c’est tout…, pas plus…, c’est une complainte, “LA” comptine que tout ceux (celles) qui ont connu une situation pareille se prennent dans la gueule sans vraiment d’explication…
Tout ça va juste te parler, à toi, mon ¨Popu”…, comme à tes potes, même si c’est diffèrent pour tout le monde : les nuits dures, les trous noirs, la chair floutée qui transpire la drogue et le cul…, l’afghane, l’horreur, les sorties en boites de nuits qui finissent plus mal que des courses de stock-car !
Tu cherches à en finir, non parce que tu n’aimes plus, non parce que tu ne veux plus, mais juste parce que tu ne peux plus…, faut faire des choix, le plus facile étant de tout balancer sans prévenir et s’abstenir de lire et/ou d’écouter les mecs qui s’ouvrent le ventre pour exposer leurs trippes…, en hurlant parfois, en pleurant souvent, en souriant surtout.
Et voilà qu’au hasard, se pointe un Pick-Up dans ta timeline Facebook, l’est magnifique, en vert très vert, style pomme verte, avec un petit coté surréaliste triste, cette histoire pourrait être chantée par Rihanna ou Celine Dion, ça passerait vert-crème avec des nappes hachant ta colonne vertébrale en papillote, et te donnant envie de mâter Titanic après une murge de deux jours.
Les conneries font pleurer dans les chaumières, c’est bien et cool, en ce cas ce n’en est pas vraiment une, la cabine/carrosserie d’un camion léger de 1948 a été adaptée sur un châssis Ford 1950… histoire de créer un look étrange de camion raccourci qu’on conduit en hauteur…, le moteur a été échangé contre un V8 350ci, couplé à une transmission automatique Phoenix à 5 vitesses…, la direction à crémaillère et l’assistance de conduite viennent d’une 1989 Mustang.
C’est pas pire mieux qu’avant, sauf que c’est une nana sortie de nulle-part qui a déboulé en suite de mon intérêt pour “la chose”..., le genre de Harpie capable de détruire mes œuvres à coup de talons, comme elle faisait dans la gueule de son ex…, les femmes d’une vie, il y en a la pelle, sorties de nulle part, salement énervées, et qui susurrent des insultes à n’en plus finir…., mais c’est beau, c’est putain de beau…., quasi grandiose, limite !
Cette histoire pourrait être un “Bitch Better Have My Money”, mais vu que c’est sorti à l’arrache ça fera à peine dix mille max référencement, dans 5 mous…, pourtant, la voix, mi pute mi amoureuse, qui t’ensorcèle, te file la trique et te fait rêver que tu te retrouves à poil en te baladant avec l’amour de ta life dans un strip club…, acceptant de te prendre des baffes dans la gueule avec le sourire.., même si l’ex de la demoiselle se fait pourrir comme une merde devant l’entrée non stop, on ne va pas se plaindre puisque j’ai eu la chance de sortir seul dans le noir… !