TVR/Las Vegas Paranoïdes 2025
Diverses TVR ayant plus de 25 ans d’usage sont rachetées au prix de la ferraille au pays de la perfide Albion qu’est l’Angleterre, reconditionnées à en paraître neuve et vendue entre 100.000 et 150.000$ aux USA à Las Vegas, la ville de tous les vices et excès fondée par des gangsters et des escrocs… Les deux se marient façon transgenre ce qui nous est imposé en Franchouille aux plus hauts niveaux, mais bien développé (des ventes qui sont en érections constantes aux USA, à Las Végas, une cité charmante comme une catin-putain, surtout à cette période actuelle de l’année qui débute avec le Sema Show où sont exposés des milliers de véhicules modifiés et de pièces y permettant. Las Vegas explosera ensuite aux fêtes transitionnelles d’une année à l’autre. Ce sont trois mois de délires qui attirent les touristes de pacotilles, un vivier d’excentricités et de putasseries sexuelles et financières relayées par la presse qui y fait ses choux gras. L’endroit est 99% artificiel y compris les palmiers et plantes de plus en plus plastiques pour éviter de précipiter le manque d’eau devenu chronique… Il suffit de sortir quelques kilomètres du centre-ville pour apercevoir des centaines et centaines de sans-abri le long des routes qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les banques alimentaires. Même la classe moyenne n’arrive plus à s’en sortir. Aujourd’hui, le coût de la vie est devenu très élevé et l’immobilier s’effondre fortement impacté des 30 à 40 % des logements qui sont vides ne trouvant plus preneurs. Beaucoup d’américains ne peuvent plus se permettre d’acheter et se contentent de louer. Décrite comme étant la capitale mondiale du divertissement, Las Vegs attire entre 35 et 45 millions de joueurs et de visiteurs chaque année dont 87% d’entre eux affirment qu’ils jouent durant leur séjour. C’est notoire, les casinos de la ville offrent évidemment une immense variété de jeux de sexe et de hasard, tels que les machines à sous, le poker, la roulette, le blackjack et bien d’autres. Ses établissements de jeu emblématique se trouvent souvent sur le Strip, une célèbre section du Las Vegas Boulevard, où sont érigés de nombreux hôtels, casinos, centres commerciaux et autres attractions. Pour citer quelques établissements célèbres de Las Vegas, parmi les casinos les plus connus de la ville figurent le Bellagio. Cette structure à 36 étages pour plus de 75m de hauteur est très prisée pour ses jeux, mais aussi pour ses fontaines dansantes et son atmosphère luxueuse. Quant à son parc de jeux, il est tout simplement vertigineux avec ses 2.700 machines à sous et ses 200 jeux de tables. Le Ceasars Palace est un autre établissement emblématique de Vegas, avec son thème romain et ses spectacles de renommée mondiale. S’étendant sur 1.718m², il compte pas moins de 1.800 machines à sous et 110 jeux de table. Enfin, sous son style hollywoodien, le MGM Grand offre lui aussi un gigantesque complexe de loisirs, avec galerie marchandes, restaurants, activités, et tout ce dont un visiteur puisse rêver sans oublier une vaste collection de jeux et de jackpots prometteurs. Bref, Las Vegas abrite près de 1.200 établissements disposant d’une licence de jeu. Avec environ 200.000 machines à sous, sans compter les jeux de tables. Ce n’est donc pas pour rien qu’on la longtemps considérée comme la capitale des jeux d’argent. Derrière ses fastes et ses paillettes, Las Vegas a pourtant un impact significatif sur l’environnement. C’est la rançon qu’elle paye en raison du boom de son industrie du tourisme et du jeu, d’autant plus que la ville est située dans une région désertique. Ainsi, sa consommation excessive d’eau pèse vraiment sur l’environnement. Souvent ouverts 24h/7, les grands hôtels-casinos utilisent d’énormes quantités d’eau pour entretenir leur jardin luxuriant, leur piscine et leur fontaine. Ce qui aggrave les défis liés à la conservation des ressources naturelles. L’empreinte carbone de Las Vegas est aussi très préoccupante. Comme la ville accueille des millions de touristes chaque année, cela entraîne une augmentation remarquable des émissions de gaz à effet de serre. Les chiffres sont alarmants, car on y observe 450 tonnes métriques d’émissions de CO2 chaque jour. Cela est dû évidemment aux voyages en voiture, en avion et en bus. A cela s’ajoute la quantité inestimable d’énergie pour alimenter les machines à sous, mais aussi les établissements, les éclairages et les systèmes de climatisation en général. Il y a divers métiers étranges à Las Vegas, des dompteurs de lion, des sosies d’Elvis Presley, des prêtres spécialisés dans le mariage-minute. Mais il y a aussi des chercheurs officiels de fuite d’eau de caniveau qui circulent le regard rivé sur la chaussée. Dès qu’ils voient de l’eau s’écouler sur le goudron, ils remontent à la source et filment le tuyau d’arrosage qui fuit ou le robinet de jardin mal fermé pour que le département des eaux puisse tracer une amende amende quatre-vingts dollars qui doublera de façon exponentielle à chaque ruissellement. Las Vegas s’amuse de tout, sauf du manque d’eau. Assis sur un trône en bois sculpté, dans son bureau truffé de jetons de poker à son effigie et de photos de célébrités, le maire, Oscar Goodman, minimise tous les problèmes. Cet ancien avocat de la mafia, qui a joué son propre rôle dans le film “Casino”, de Martin Scorsese a été réélu pour la troisième fois avec 83 % des voix, tente de plaisanter : “Patriiice, tant qu’il restera du whisky…” ! Mais que l’eau vienne à manquer, la fête sera vite terminée. Vu du ciel, on comprend vite le problème. La ville est située au coeur du Mojave, le plus sec des quatre déserts nord-américains. Il tombe ici 114 millimètres de pluie par an, moins qu’à Tombouctou (160 millimètres), au Mali. La célèbre Vallée de la Mort ne se trouve qu’à deux heures de route. Et sur le Strip, cette avenue où les casinos pullulent, la température dépasse régulièrement les 40 °C entre juin et octobre Les quarante millions de touristes qui viennent (3,6 jours en moyenne) s’en aperçoivent à peine. Dans les hôtels, les magasins et les salles de jeu, l’air conditionné tourne à fond. Sur les trottoirs, au bord des piscines et dans les jardins, des diffuseurs de vapeur d’eau humidifient les visiteurs, comme on rafraîchit des salades dans un supermarché. Jusqu’alors, Vegas la gourmande avait toujours trouvé une solution pour pouvoir boire jusqu’à plus soif. En 1905, quand “Les Prairies” (c’est ce que signifie “las vegas”, en espagnol) ont vu arriver le chemin de fer, deux sources rendaient possible l’installation des premiers arrivants. Rapidement, l’exploitation du fleuve Colorado a pris le relais. Les précipitations sur les montagnes Rocheuses alimentent ce cours d’eau qui traverse ensuite les terres sèches du sud-ouest américain avant de se jeter dans le Pacifique. Sur son trajet, le Colorado irrigue sept Etats (Arizona, Californie, Colorado, Nevada, Nouveau-Mexique, Wyoming, Utah). En 1922, les représentants de ces territoires se sont partagé les eaux du fleuve. A cette date, le Nevada ne comptait que 77.000 habitants et reçut donc une faible allocation : 2 % du total. Les jeux étaient faits. Mais, aujourd’hui, rien ne va plus. En cause, l’énorme accroissement démographique. Dans les années 1950, l’agglomération de Las Vegas (Clark County) comptait 48.000 habitants, attirés par la légalisation des jeux de hasard, les nombreux emplois offerts par l’armée et la construction du grand barrage sur le Colorado, le Hoover Dam. Dans les années 1970, ils étaient 270.000. En 2000, 1,375 million, soit deux habitants du Nevada sur trois ! En 2008, on flirtait avec les deux millions. En 2025 les 3 millions sont dépassés… Même si, depuis, le soufflé s’est arrêté de gonfler en raison de la crise économique, le problème de l’eau, lui, est resté criant. La ville, aussi curieux que cela paraisse, demeure limitée par le fameux quota de 2 % datant de 1922, qu’elle prélève dans le lac Mead, une étendue artificielle créée par la construction du barrage hydroélectrique Hoover sur le fleuve Colorado. Il est vrai que l’argent que rapportent les maisons de jeux pour le comté (10,77 milliards $) vaut bien quelques jets d’eau dispersés dans la nature…La sécheresse autour de Las Vegas pourrait bien changer la donne. En raison de moindres précipitations, le fleuve Colorado a perdu un tiers de son débit. Le niveau du lac Mead baisse. Les roches portent d’ailleurs les stigmates de cette diminution, comme des rides sur une baignoire. De nouvelles îles apparaissent sur cette surface plus grande que le lac Léman. Près d’Overton, la ville fantôme de Saint Tomas, engloutie par la création du lac en 1938, est réapparue en 2002. Le futur s’annonce sec. Tout au long de l’histoire humaine, pas une civilisation n’a survécu après avoir épuisé ses ressources naturelles, c’est le cas de l’île de Pâques, dont les forêts furent dévastées par des habitants de plus en plus nombreux, c’est le cas de la civilisation maya, qui épuisa les sols du Yucatan, c’est le cas des Vikings qui confrontés au petit âge glaciaire n’ont pas su adapter leur agriculture. Dans ce bazar, le SEMA continue de faire le plein. C’est également à Vegas que TVR Garage a ouvert une salle d’exposition pour ses voitures de sport TVR restaurées. Le coté Albion pervers est ici caractérisé parce que TVR ne vend pas d’automobiles neuves sorties d’usine, mais des “comme neuve” totalement reconditionnées/reconstruites afin de contourner les obligations règlementaires aux USA… Ce n’est pas de l’escroquerie organisée en bande criminelle, mais c’est en limite… En 2023, Andi Hughes et Gavin Bristow ont fondé TVR Garage en Arizona en tant que guichet unique pour l’importation, la vente et l’entretien des voitures de performance inhabituelles de Blackpool, en Angleterre. La même année, TVR Garage a été officiellement lancé à l’occasion de la Monterey Car Week. Étant donné que de nombreuses TVR des années 1990 et 2000 n’ont jamais été (officiellement) proposées aux États-Unis, TVR Garage se spécialise dans les modèles âgés d’au moins 25 ans, ce qui leur permet d’être importés aux USA. L’une d’entre elles, une Tuscan S 2001 avec un I6 de 4,0 litres “Speed Six” de 390 chevaux, est récemment apparue sur Jay Leno’s Garage. TVR Garage s’est en cette suite associé au spécialiste des marques de sport et de luxe CarWiz pour ouvrir une salle d’exposition près du Strip de Las Vegas. M’ouaissss… Vous ne vous rendrez surement pas à l’ex salle de musculation pour Gay’s devenue salle d’exposition de TVR Garage, ou est exposée une Tuscan restaurée qui attend un acquéreur depuis 6 mois. Vous pouvez même faire un essai routier dans la zone de conservation nationale de Red Rock Canyon, dans l’esprit de Las Vegas, nous parions que vous apprécierez l’expérience… Lorsque vous pensez à un petit constructeur automobile, vous imaginez probablement un design distinctif (pour le meilleur ou pour le pire), un méli-mélo de composants de différents fabricants et une ergonomie originale. Il y a de fortes chances que le moteur d’un constructeur automobile à volume plus élevé vous vienne également à l’esprit. Après tout, le développement, les tests, la certification et la construction d’un moteur nécessitent le genre d’argent que les petites entreprises n’ont tout simplement pas. Mais comme le montre l’expérience de Jay Leno dans la TVR Tuscan S 2001 à conduite à droite de la vidéo ‘et des photos), au moins une petite entreprise britannique a réussi construit sa propre “chose” : un I6 de 4,0 litres avec deux arbres à cames, quatre soupapes par cylindre, une inclinaison de huit degrés et un système de lubrification à carter sec. Le moteur Speed Six de la Tuscan S produit 390 chevaux et 310 lb-pi de couple, qui sont acheminés par une boîte de vitesses manuelle à cinq vitesses BorgWarner T-5. Ces chiffres de puissance semblent apprivoisés aujourd’hui, mais ils sont effectivement plus élevés si l’on considère que le Tuscan S a une carrosserie en fibre de verre et ne pèse pas lourd. Un autre chiffre impressionnant est le nombre de modèles Tuscan S actuellement aux États-Unis : UN…
Jay Leno a souligné que la carrosserie craque et cliquete et que le placement des pédales semble surnaturel. La Tuscan S est si étrange que Leno lui fait l’un des plus grands compliments qu’un homme avec une collection comme la sienne puisse offrir : Shiiiiiiit… En tant que Français, je ne puis apprécier quoi que ce soit de la perfide Albion et ne puis pardonner le bûcher de Jeanne d’Arc (1429), Azincourt (1415) Trafalgar (1805), Waterloo (1815) et Dunkerque (1940)… l’humiliation finale étant la réception du Roi Charles à Paris par Macron… La carrosserie et le châssis ont été séparés et le châssis a été dépouillé de tous les écrous et boulons et de tous ses composants. Il a ensuite été soulagé des arêtes vives (ce qui n’est pas bon pour l’adhérence du revêtement en poudre). Le châssis a ensuite été grenaillé avant d’être revêtu d’un revêtement en poudre dans sa couleur RAL d’origine selon la norme BS *****. Ce processus était d’une spécification et d’une norme beaucoup plus élevées que celles utilisées lors de la fabrication initiale de la voiture. Les triangles de suspension, les montants arrière et les supports généraux ont également été traités de la même manière. Tous les articles passivés en or ont été décapés et recouverts pour s’assurer que leur nouvelle finition d’usine d’origine a été rétablie. Le châssis et ses composants de suspension ont ensuite été réassemblés à l’aide de nouvelles bagues “métallastiques” avec des modifications de la rondelle de butée, des maillons de descente ARB améliorés, des joints à rotule et des embouts de tige de chenille, etc. Les derniers amortisseurs Bilstein Sport et les ressorts Eibach à taux progressif ont été installés. La crémaillère de direction a également été reconstruite par Kiley Clinton Engineering (le meilleur du secteur) avec des modifications de signature pour une fiabilité améliorée. Les défauts des premiers moteurs Speed Six dès que quittant l’usine en 2005 ont amené à des solutions plus ou moins perfides. Chaque TVR ne valant plus grand chose sur le marché Britannique est rachetée pour le même “pas grand chose” et soumis à une reconstruction permettant à une TVR de presque 25 ans de réapparaitre comme “pseudo-neuve”… Perfide Albion…














