Queer Machine Mustang Fastback’65 4.000cv
Emprunté à l’anglais, le terme “Queer” signifie “Etrange”, “Bizarre” ou encore “Peu commun”. Il a longtemps été utilisé de manière péjorative, mais il est aujourd’hui fièrement arboré par celles et ceux qui souhaitent s’émanciper des normes “Cisgenres” et “Hétérosexuelles” maintenant largement répandues dans la société. Waouwwww ! Voici donc une “Queer Psychanalyse Clinique”, elle est mineure mais avec déconstruction du genre… Historiquement utilisé comme une insulte homophobe, le terme “Queer” a été réinvesti par la communauté “LGBTQ+” en tant que terme inclusif englobant une diversité d’identités sexuelles et de genres qui dénotent par rapport aux normes traditionnelles. Il est très compliqué de définir le terme “Queer” car il renvoie justement à une multiplicité d’identités, de formes de relation, de discriminations, de théories et de luttes. Être “Queer” va au-delà de l’identité ou de l’orientation sexuelle. L’idée est d’embrasser librement une identité fluide et non conforme aux normes imposée par la “Cisidentité” (le fait que notre genre corresponde à celui que l’on nous a assigné à la naissance) et “l’hétérosexualité” (le fait d’être attiré par des personnes de sexe ou de genre opposé au sien).
Et cela comprend aussi une importante dimension militante et politique. Pour résumer, c’est un acte de résistance face aux catégorisations binaires et rigides imposées par la société. C’est une célébration de la diversité et une affirmation de l’individualité ! De là à considérer les Hot Rod’s et Street-Machine’s ainsi que les Muscle-Car’s comme étant “Queer”, est un pas au bord du gouffre qui n’avait pas (encore) été matérialisé… Il est un fait que pour les amatatateurs et amatatatrices de bagnoles anciennes ET de SupersCars, HyperCars et autres, incluant par besoin psychotype toutes les bagnoles “sportives” tels les Hot Rod’s et Kustom-Car’s, les Van’s et Chopper’s ainsi que les Street Machine’s et Muscle Car’s, sont d’un autre genre que les Bugatti’s d’époques révolues et autres vieilleries souvent fumantes, pas souvent authentiques mais généralement bidouillées, ne survivant que comme des “Pots de fleurs d’expositions de vieilleries” (comme Rétromobile en est la Mecque) dans des autocongratulations épiques relayées par des pigistes voire des cancrelats plumitifs sectaires écrivant des textes sirupeux et laudatifs qui sont considérés comme des “Zécrits-Saints” servant de références…
Ils tentent même de justifier les doublettes de châssis, cartes d’immatriculation et reconstructions neuves comme étant la voie vers le Paradis… La réalité est toute autre, c’est un milieu ou les pires escrocs sont en quêtes d’imbéciles pédants et ou les faux sont la norme généralisée… Je n’ose imaginer qu’on puisse “restaurer la momie d’un Pharaon d’Egypte” comme on le fait des Bugatti et Ferrari reconstruites plus belles que neuves d’époque. Bref N°1, c’est un milieu aussi pourri que la Politique (ou se côtoient les mêmes pédants) mais fonctionne comme une soupape de vapeurs nocives… Et Bref N°2, je souligne que les Hot Rod’s, Street Machine’s, Kustom’s Cars tant décriés des défenseurs des anciennes (dont la majorité sont refaites) sont de faits et causes, des Queer’s automobiles… La réaction/érection du public face à un Hot Rod V8 avec compresseur ou devant la Mustang de 4.000cv de cet article, est la même que devant une extraordinaire beauté sulfureuse refaite de partouze, créant la subjugation totale, les yeux exorbités, l’érection démentielle et pour pluche tard une masturbation des neurones en parcourant ce website unique qu’est www.ChromesFlammes.com …
Qu’en est-il de cette Mustang ? Mike Martyn a passé la majeure partie de sa vie au volant. Qu’il s’agisse de paver les routes de l’Ohio avec son entreprise, MJM Trucking, ou de construire la Ford Mustang Fastback 1965 de ses rêves, cet entrepreneur de 59 ans sait comment maintenir son marteau-piqueur à fond… En grandissant, il a été aux petits soins par son père et ses amis qui ont tous contribué à éveiller son intérêt pour les automobiles déviantes. Sa première conduite – une Volkswagen Coccinelle de 1968 refroidie par air sans chauffage – ne servait à rien d’autre que de se geler les fesses en hiver, et il l’échangea rapidement contre sa première Mustang coupé de 1965. “C’est comme ça que je suis tombé amoureux des Mustangs”, se rappela Martyn de son adolescence. “Depuis ce jour-là, j’en ai eu un après l’autre”. En 1985, Martyn a acheté sa première Mustang Fastback de 1965 et l’a complètement transformée au cours des 20 années suivantes. Passer de 15,50 secondes sur le quart de mile au début à une voiture tubulaire complète capable de tracer 8,60 secondes avec un V8 Ford atmo de 514ci avec une boîte manuelle Liberty sans embrayage à 5 rapports venant d’un camion était assurément amusant…
Il a gagné presque toutes les courses, de la NMRA et NMCA True Street, mais voulait courir en Limited Drag Radial. Peu de temps après la vente, Martyn tomba sur le rêve de tout passionné : une véritable Mustang Fastback de 1965 cachée dans une grange. “Elle avait commencé comme une voiture à 3 vitesses et 6 cylindres. Je l’ai achetée à une vieille dame dont le mari est décédé, et la voiture était restée posée, recouverte d’une couverture, avec des chaises et une balançoire empilée dessus, depuis 30 ans” m’a t’il expliqué .Après avoir sorti la Mustang rouillée, loin d’être parfaite, de sous les déchets, Martyn s’est mis au travail. Construit sur un châssis RJ Race Cars 25.2 SFI avec l’aide de Terry Buza, Martyn a réalisé lui-même une grande partie du travail. Le moteur est un Big Block Ford de 567ci (acheté au regretté Keith Szabo) construit autour d’un bloc en aluminium C&C Motorsports. À l’intérieur, les bielles et pistons Bill Miller reposent sur un vilebrequin Bryant, tandis que des culasses Pro-Filer Performance avec composants de distribution T&D ornent chaque rangée de cylindres. Martyn a ajouté deux turbos HPT F5 88 mm. Le moteur est soutenu par une transmission Turbo 400 à deux vitesses de Virginia Speed Racing…
Il y a aussi un convertisseur de couple de Bubba Rafferty et Logan Sigman de 501 Performance/Perfect Converter Company. Ensuite, la puissance est transférée au pont/différentiel arrière Merillat 9po de chez Mark Williams, via un arbre de transmission en fibre de carbone de chez Precision Shaft Technologies… À l’arrière, les amortisseurs Precision Racing Suspension maintiennent les éléments ancrés, et Bill Lutz ainsi que Kenny Lutz ont aidé aux réglages : “J’ai moi-même fait la plomberie de la voiture, et je fais aussi tourner un système de carburant Waterman avec des injecteurs FuelTech, des freins TBM, des capteurs d’amortisseurs Lowdoller, beaucoup de capteurs Rife, et plein de pièces Motion Raceworks”...Équipée de jantes RC Components et de pneus radiaux Mickey Thompson 295 drag homologués pour la LDR, la voiture est contrôlée par un système de gestion moteur Haltech Nexus R5, réglé par Kyle Dobbins et Paul Nadeau. Fin 2024, après près d’une décennie de travail acharné, Martyn a enfin pu présenter son œuvre d’art terminée, qu’il a justement nommée “Joconde”. Martyn a remporté la 58e édition annuelle de l’Auto-Rama I-X Motorisé à Piston de l’International Show Car Association à Cleveland…
Non seulement il a décroché la première place, mais il a aussi été honoré comme étant “Exceptionnel”... Pffffffff ! Peu de temps après, Martyn s’est dirigé pour la première fois sur la piste avec son Fastback. En courant à West Salem, Ohio, Dragway 42 dans la Small Tire Wars Series du circuit, en version LDR, il s’est immédiatement retrouvé dans le cercle des vainqueurs : “J’ai gagné quatre des six dernières courses, deux en 2024 et deux en 2025”. Entre les saisons, Al Roth a rafraîchi le moteur, et Martyn est également passé d’un système essence “intercoolé” à une configuration méthanol sans intercooler. “Plus ça va vite, plus c’est facile à conduire. Ça descend toujours jusqu’à Broadway”. Étant donné que les pilotes ont tous voté pour ne pas afficher les temps lors des courses de compétition, Martyn reste discret sur le fait de partager les détails de son propre record personnel, bien que les lecteurs mathématiques puissent probablement deviner ce dont sa Mustang est capable. “Nous devons peser 3 080 livres, le moteur produit 4.000 chevaux et 2 750 livres-pieds de couple sur le banc, et roule jusqu’à 187 mph avec seulement 37 livres de suralimentation”…
Avec sa femme depuis 26 ans, Jody, et leurs trois fils et une fille, la famille a toujours joué un rôle majeur dans tout ce que Martyn entreprend. “Tant qu’il y a de la nourriture sur la table et un toit sur la tête, Jody se fiche de combien je dépense pour la voiture”, rit-il. Leur fils aîné, Connor, aide à gérer l’entreprise familiale, tandis que le plus jeune, Chase, est le bras droit de Martyn. Après tant d’années de travail et d’innombrables heures passées au garage, la Ford Mustang Fastback 1965 de Martyn, baptisée “Mona Lisa”, est l’antithèse du cauchemar enflammé qu’il a affronté autrefois, c’est un rêve devenu réalité, une réalisation à vie, féroce et impeccable, à parts égales puissance et cœur. Voilà, l’article est au bout du bout, plus rien d’autre à tapoter/éjaculer pour vous faire bander comme des beaufs en manque de la sortie du dernier “La vie de l’Auto” et autres publications d’autos anciennes qui peu à peu disparaissent… Dame ! tel maître, tel valet… Quand les chefs donnent l’exemple, les larbins peuvent bien avoir des goûts pas honnêtes. Ah ! tout fout le camp en France, décidément !Ici, c’est le moment psychologique, il faut actionner la générosité des visiteurs… ABONNEZ-VOUS…

























