Bobby Rahal Toyota 2000 GT 1967 /995.000$
En début 1972, j’allais avoir 23 ans en mai, je venais de terminer mes études d’architecture l’année précédente et éditais déjà (depuis un an) des magazines au niveau européen, dont HOME (magazine de décoration et architecture) ainsi que des journaux commerciaux “Toutes-boites” dans le Nord de la France et en Belgique Francophone…
Je m’étais acheté une Morgan 4/4 1971 neuve auprès de fameux Jacques Elleboudt concessionnaire en association avec le garage Stamet et je suis allé au salon de l’auto de Bruxelles pour acquérir une Panther J72 rouge intérieur blanc, tout en lorgnant sur une Toyota 2000GT neuve car rescapée invendue depuis sa sortie d’usine en 1967, qui se voulait toujours concurrencer la Jaguar TypeE…
L’une/l’autre étaient exposées comme témoignages d’une époque révolue, à vendre au rabais au delà de fin de parcours de vie avant renouveau qui se faisait attendre… Elles étaient toutes exposées à 20 mètres les unes des autres… J’ai hésité et ai acheté la Panther J72 rouge millésimée 1972 avec la rare option pare-brise rabattable… 54 ans plus tard en janvier 2026, je ne possède plus aucune des voitures citées.
Je vais (j’espère ne pas décéder d’ici-là presqu’en même temps que mon amour de Cocker Blacky qu’on soigne d’un cancer de la peau) fêter mes 77 ans le 16 mai 2026 (mon année limite pour lire les albums Tintin et Milou)… et je publie ICI cet article sur une même Toyota 2000GT 1967 que j’évoque ci-avant, mais d’un autre châssis (n°10128), qui est l’une des 351 produites en quatre ans et qui a été initialement vendue au Mozambique…
Elle a ensuite été acquise par un collectionneur sud-africain en 1979, puis a fait un passage aux États-Unis en 1986 avant d’être rachetée par l’importateur Toyota Costaricien, chez qui elle est restée pendant les 28 années suivantes. Une restauration a été effectuée par “Restauraciones Clásicas” au Costa Rica entre 2013 et 2014, avant que la voiture ne soit achetée par Bobby Rahal.
Il a commandé une nouvelle et meilleure remise en état garantie “Concours 100%”, sans regarder aux coûts… Bobby Rahal, est une légende automobile car triple champion CART aux USA ou il possède une concession automobile. Il a présenté cette Toyota 2000GT au Concours d’Élégance d’Amelia Island 2024. Arborant une robe rouge solaire sur un intérieur en vinyle noir, cette MF10 étant propulsée par son six cylindres en ligne DOHC de 1.988 cm³ d’origine.
Il était alimenté par trois carburateurs Mikuni-Solex et équipée d’une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, d’un différentiel à glissement limité, de freins à disque assistés, d’une suspension indépendante aux quatre roues et de jantes en alliage de magnésium de 15po. Elle était accompagnée de ces documents originaux ainsi que de plusieurs albums photos relatifs à sa restauration accompagné des factures des entretiens ultérieurs.
Y figuraient également des souvenirs divers, dont celui du Concours d’Élégance d’Amelia Island 2024, ainsi que d’une immatriculation de Pennsylvanie au nom de la concession automobile de Bobby Rahal… La voiture a frolé le million de US$ à 995.000 $ plus frais et taxes et autres… Fruit d’une collaboration entre Toyota et Yamaha, la 2000GT fut à l’origine présentée sous forme de prototype au Salon de l’automobile de Tokyo en 1965.
C’était avant d’entrer en production en février 1967. Fabriquée 100% “à la main” dans l’usine Yamaha d’Itawa, elle arborait une carrosserie dessinée par Satoru Nozaki de Toyota. Avec son toit profilé culminant à moins de 117 cm, la 2000GT était également équipée de phares escamotables, de feux de route intégrés au capot, de rétroviseurs d’aile de type obus et de panneaux à persiennes de chaque côté du capot.
La carrosserie de cet exemplaire a lors de sa restauration “concours 100%” a été séparée de son châssis en acier en forme de X avant d’être repeinte en rouge solaire lors de sa restauration au Costa Rica. Les pare-chocs, l’entourage de la calandre et autres éléments chromés ont été envoyés à “The Finishing Touch” à Chicago (Illinois) pour un rechromage.
Des réparations et des travaux de peinture supplémentaires ont été effectués sur le capot, le hayon, l’aile avant droite, les panneaux latéraux et le côté gauche du tablier en 2015 par “Paulerspury Coachworks” au Royaume-Uni. Les jantes en alliage de magnésium sont fixées par des écrous papillon chromés et chaussées de pneus Vredestein Sprint Classic 165HR15, tandis qu’une roue de secours identique, logée dans le coffre, est équipée d’un pneu Dunlop.
Le système de freinage a été entièrement révisé en 2015 par “Classic Performance Engineering” à Bicester, au Royaume-Uni : les étriers ont été refaits, les disques remis à neuf et le servofrein remplacé. Des ressorts Eibach et des amortisseurs Öhlins ont également été installés en 2015, et la crémaillère de direction a été révisée. Le poste de conduite à droite est garni de vinyle noir avec des inserts de sièges en maille.
La moquette assortie recouvre le plancher et le coffre. Des inserts en placage de bois ornent le tableau de bord et la console centrale. Parmi les autres équipements, on trouve un pommeau de levier de vitesses en bois, un levier de frein à main en forme de “L” intégré au tableau de bord, des ceintures de sécurité noires à trois points, une boîte à gants verrouillable et un compartiment de rangement derrière les sièges.
Le volant à jante en bois, assorti à son moyeu, est placé devant un compteur de vitesse gradué jusqu’à 250 km/h et un compte-tours dont la zone rouge est à 7.000 tr/min. Le compteur kilométrique à cinq chiffres affiche 78.000 kilomètres (environ 48.000 miles). À gauche du conducteur, des indicateurs surveillent le niveau de carburant, la pression d’huile, la température d’huile, la température du liquide de refroidissement et l’ampérage.
Ils sont positionnés au-dessus d’une radio AM à boutons poussoirs. L’équipement Jeco comprend une horloge standard et un chronomètre de rallye à double face avec boutons marche/arrêt et remise à zéro. Le six cylindres en ligne 3M de 1.988 cm³ est doté d’un bloc en fonte et d’une culasse en aluminium conçue par Yamaha, intégrant un double arbre à cames en tête et des chambres de combustion hémisphériques.
L’alimentation est assurée par trois carburateurs Mikuni-Solex 40 PHH, révisés en 2015. Cette révision comprenait également la remise en état des arbres à cames, le calage des soupapes et l’installation d’une pompe à essence Facet. La puissance est transmise aux roues arrière par une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports entièrement synchronisée et un différentiel à glissement limité, tous deux révisés en 2015.
Le volant moteur, l’embrayage, la butée d’embrayage et le maître-cylindre d’embrayage ont également été remplacés à cette occasion, et les arbres de transmission ont été remis à neuf pendant le séjour de la voiture au Costa Rica. Des photos de la rénovation effectuée par “Restauraciones Clásicas” entre 2013 et 2014 sont incluses dans la vente qui a été conclue à 995.000$ plus frais, taxes et divers…
Voilà… Cet article de 1.157 mots nécessitant 6 minutes de lecture, sachez-le uniquement si vous êtes abonnés et que la totalité du texte et photos vous est donc accessible à 100% ne me permettra pas de cloturer 2025 avec 5.000 articles publiées car celui-ci est “seulement” le 4.924 ième… Il reste possible si je survis à tout… d’atteindre 5.000 articles pour mon anniversaire du 16 mai 2025… Ce qui n’est qu’un challenge inutile et stupide… Pfffffffffff !










































