Hot DREAM…
Si vous êtes rapide à débrouiller les mots et phrases formant des textes dont l’ensemble constitue ce Web-Site, vous avez deviné correctement qu’au fond de tout ce bazar, c’est moi, en personne, n’ayant même pas encore atteint 80 ans, qui crée et réalise quasiment tout… Outre cette super fonction d’éditeur, le rôle pour lequel je suis connu dans le monde entier est d’être déjanté/écrivain de surcroit incontrôlable et politiquement-incorrect… Yeahhh ! Alors comment vais-je assumer la continuation de ces rôles en tant que senior-retraité sachant qu’aucune probabilité n’est certaine ! En grandissant, je suis devenu furtif, j’observais beaucoup en furtivité, je continue, ce qui camoufle mes endormissements qui sont la conséquence d’un ras-le-bol durable d’à peu près tout… Dès que j’ai atteint un âge de raisonnement, j’ai compris que tout du monde comportait un potentiel comique qui aide à ne pas abandonner…
Je tente donc de m’imaginer en un nonagénaire pour conclure l’affaire d’une vie. Pendant les pauses-nuits, je me prophétise en méconnaissable pour la plupart des gens survivants subissant diverses frictions gériatriques espérant pouvoir en terminer… Mais, dans les divers addendum improvisés spontanés de deux minutes en milieu de nuit, j’entre dans une véritable bagarre temporelle “à la vieille personne”, avec réutilisation, dans ma tête, des attaques, coups, chutes et luttes, subies/réalisées au ralenti. En tapotant le lendemain ce qui me reste en mémoire au clavier d’ordinateur, je crée une sorte d’authenticité relative, je suis toutefois contraint de revenir en arrière sur certaines choses, en tenant compte d’une inéluctable détérioration physique m’amenant à devenir un traînant, un traîne-pieds, un vacillant dont le temps qui me reste fait que les origamis sont bannis de mes possibilités.
J’ai d’ailleurs parfois du mal à suivre les conversations de groupe, d’autant que j’ai toujours été sourd aux conneries, quoique je ne me plains pas du calme et de la sérénité que cela engendre. Je ne renverse toutefois pas encore (quoique) les tables, mais je deviens impatient. Les superficialités sont les seules que je ne partage pas de et avec mes internautes/lecteurs/lectrices… En faits, à l’intérieur de mon moi-profond, je suis aussi indifférent que possible à tout, ne m’estimant pas être une reliques oubliée… Je comprends tout ça, vraiment, même si je fais encore des apparitions quasi “Christiques” dans divers shows que je critique systématiquement tant je les déteste… J’ai beau me gratter la tête et les couilles, pour me raisonner, je n’arrive pas à être faux-cul… C’est frustrant de ne pas se sentir diminué dans le monde, physiquement et socialement. Je reçois aussi des invitations à des événements et des dons. C’est cool…
Toutefois, je pressens que les dons financiers pourraient devenir des dons d’organes… Les dons d’orgasmes se raréfiant… Mais, je refuse les contreparties comme c’est d’usage en Ukraine, dont je déteste absolument tout, la langue, les pifs, les méthodes et autres procédés maffieux, de plus les voyages me fatiguent tellement que je dois dire non, non et non… Presque toutes les visites que des gens veulent me faire subir, doivent avoir lieu sans moi, loin de moi. Je deviens asocial… De plus, les événements récents et en cours rendent n’importe qui aigre et sombre… J’ai dû subir trop de saloperies, mêmes amicales, y compris les pires de toutes histoires, presque chaque jour, n’importe qui d’autre serait tombé dans le coté sombre de l’angoisse face au chaos et surtout à la cruauté infligée au monde entier par ceux et celles qui détiennent le pouvoir qui s’avèrent des reliques poussiéreuses, qui devraient être anéanties.
Donc oui, je suppose qu’à certains moments, et même souvent, je deviens vieux grincheux qui crie sur la télé qui n’en peut de diffuser des stupidités. Mais ce n’est pas l’essence de mon-moi-profond ni de personne d’autre non plus… Personne n’est originellement un vieux grincheux au fond de lui. Personne n’est génétiquement malheureux. Non… On le devient… Quelles que soient nos circonstances actuelles, nous avons pourtant toutes et tous la capacité d’avoir une vie joyeuse et pleine de sens. J’en suis arrivé à mon âge (76 ans), en grande partie parce que j’ai obstinément refusé de céder aux mauvaises choses de la vie : échecs et défaites, pertes personnelles, solitude et amertume, douleurs physiques et émotionnelles du vieillissement. Ces choses sont réelles, mais je ne les ai pas laissées me définir. Parce que, à mon avis, faire cela reviendrait à jeter l’éponge sur la vie elle-même. Au lieu de cela, je positive tout…
Pendant la grande majorité de mes années passées, j’ai été dans ce que je ne peux décrire que comme une étreinte complète d’ours avec l’expérience de la vie. En résumé, les choses qui ont rendu ma vie joyeuse et épanouissante sont assez simples : la romance, faire ce que j’aime, et beaucoup de rires. Peu importe mon humeur, peu importe ma douleur, une bonne petite blague remontera mon moral. Et plus je ris, plus je suis élevant, si j’ai de la chance, peut-être que ça me mènera tout droit dans les airs ! Bref… Pour les 95% encore en vie, voici un Hot Rod qui détournera l’attention… Un bon vieux Ford V-8 de 460ci. Ce n’est qu’au début de la quarantaine que son rêve à lui est devenu réalité par un gain en million à la loterie. Quoique vivant en Australie qui est un grand continent volé aux aborigènes qui ont été génocidés par les colons Anglais, il a pris contact avec Garret’s Rod Shop à Columbus, dans l’Ohio aux USA.
La directive était que ce soit un Hot Rod “Right and drive” (volant à droite pour circuler à gauche)… La base de la canne de rêve de Ron était un châssis TCI. La suspension avant se composant de bras de suspension supérieur et inférieur TCI Mustang II avec une paire d’amortisseurs hélicoïdaux Carerra. Une deuxième paire de Carerras suspend l’arrière de la Ford 9 pouces. Pour obtenir traction et style, un ensemble de roues American Torque Thrust II de 15 pouces en aluminium poli est consommé en caoutchouc BF Goodrich à l’avant et Coker Firestone à l’arrière. Un certain Bill Lemon a usiné et assemblé le moteur Ford 460ci équipé d’un compresseur BDS 8-71 et d’une paire de carburateurs Holley en 700 cfm. Pour compléter le look Hot Rod des années’60, une paire de collecteurs Sanderson se fondent dans des collecteurs puis dans l’échappement de 3pouces et les silencieux Flowmaster.
La saisie des vitesses se fait avec une transmission manuelle à cinq vitesses Tremec. Une carrosserie de Coupé Ford New Age Motorsports 1932 en acier a été montée dans le style highboy (au-dessus des rails du châssis). Le châssis, la carrosserie et la calandre ont été peints par Chris Hayes à l’aide de House of Kolor Tangelo Orange. L’intérieur a été cousu-main (et machine) par Mark Davis et Bob Mosher de Portage Trim. Le tout a couté environ 80.000 US$ plus frais d’expédition vers l’Australie qui a exigé des taxes portant la dépense à 100.000 US$… C’est toujours cool de voir un rêve de longue date se réaliser et ce d’autant plus grâce à un ticket (15$) de loterie gagnant. Les trois décennies d’espoir et de rêve de Ron ont porté leurs fruits… Tout ceci écrit (tapoté) et les photos intégrées, je fonce dormir (il est 3h36) en ce lundi matin 8 décembre 2025. @ pluche…

























