Anamary et ses Secrets Interdits
Volume 1 –
Ana Maria da Miguel Saavedra & Patrice De Bruyne
Fascinés par ce jeu cruel qu’ils transforment en voyage cérébral, les fervents du sadomasochisme s’adonnent sans honte à des rituels où la souffrance doit apporter plus de plaisir que de douleur…
Me voilou…
Je crois que cela ne me réussit pas de faire la teuf presque tous les soirs.
Je me sens toute flagada et toute nulle !
Oui, nulle !
J’ai l’impression que je ne suis bonne à rien, que tout va mal et que je suis une grosse conne.
Aucun de mes projets n’aboutit et ceux qui se réalisent tournent à la catastrophe…
C’est de ma faute ou c’est seulement un peu de malchance ?
Je ne dois pas me laisser abattre, mais parfois, je vois tout en noir.
Je suis capable d’un tas de choses, je suis bosseuse, motivée, dévouée et tout et tout, mais je crois que je manque de piston.
Ca doit être ça, en fait.
Comment fait-on pour être pistonnée ?
Une fois qu’un mec m’a sautée, il n’a plus envie que je reste dans ses pattes.
Je pense qu’il faut séduire avant tout.
Ce n’est pas toujours évident car ils sont, soit trop entreprenant, soit trop sur la défensive.
Qu’est ce que c’est compliqué tout ça !
Ca devrait être plus cool, du genre : « Tu veux mon cul ? Vi ! Et bien donne-moi tel job et je te fais monter au septième ciel ! Danke ! »…
Ce serait tellement plus simple.
Malheureusement, je connais plein de gens qui ne pourraient pas assumer.
Ils sont tous trop lâches et faux-culs !
Ouais, là , j’ai un peu la haine.
Ca se voit ?
En plus, je suis crevée et il n’est que 19h.
C’est la fiesta qui me chamboule dans mes heures de sommeil.
Il faut que je calme le jeu.
Ce soir, pas de mec, pas de boîte de nuit.
Pas de dîner…
Mon lit et mon bouquin.
Je lis Proust, c’est peut-être pour ça que je n’ai pas le moral.
Ca m’endort l’esprit…
C’est plutôt reposant comme lecture mais finalement cela ne m’apporte strictement rien.
Si je lis ça, c’est juste pour savoir de quoi ça parle…
Je crois pourtant que j’ai assez lu Proust, je vais prendre un autre bouquin…
Hier soir, des mecs m’ont conseillé de lire Sade.
Ca tombe bien, je viens de commander trois livres de cet auteur.
Ca va encore me donner des idées cochonnes.
Je suis vraiment perverse au fond.
Je sais déjà que de lire des trucs un peu salaces et extrêmes, ça va m’exciter.
Au moins, je suis honnête avec moi-même.
Hier par exemple, je m’étais rendue dans une boum d’ados, limite boutonneux mais se croyant des intellos bien éduqués qui peuvent se taper toutes les nanas du monde.
Beaucoup d’entre eux prenaient un air complètement blasé en me voyant nue, comme s’ils avaient déjà tout vécu à 20 balais !
Mais revenez sur terre les mecs !
La vie, c’est déjà être sincère avec soi-même.
Il ne faut pas se faire des films et se prendre pour des personnes que l’on n’est pas !
Moi, je suis tellement nature comme nana, que beaucoup pensent que je joue un jeu.
Il n’y a pourtant pas plus franche et naturelle que moi !
Je n’ai rien à prouver à personne !
Surtout rien à cacher.
Ce n’est apparemment pas le cas de tout le monde !
Entre les mecs qui baissent les yeux quand je leur serre la main et ceux qui m’embrassent presque sur la bouche, il y a sûrement un juste milieu à trouver.
Il faut être soi-même, avec ses défauts, ses vices, ses faiblesses…
C’est là qu’une nana est la plus séduisante.
Il est vrai qu’il faut déjà s’être trouvée et savoir qui on est.
C’est pas gagné ! !
Mais certaines y arrivent.
Moi, par exemple, je sais à peu prêt qui je suis en ce moment.
Bon, je continue sur cette soirée d’hier.
Je me suis complètement lâchée. J’étais même bien « grâââve ».
Une première fois, je suis partie avec un couple, mais la nana était complètement coincée.
Elle m’a brouté le minou pendant une demi-heure, c’était lassant à la fin car elle ne se laissait pratiquement pas toucher.
On a fait une pause, puis je me suis mise à danser très sensuellement avec un super petit mec…
On s’est frotté, embrassé, caressé, j’étais sur un nuage, j’avais bu plein de vodka ! !…
Tout à coup, il m’a pris par la main et m’a emmenée dans le « baisodrome ».
On s’est sauté dessus car ce « collé-serré » nous avait bien chauffés.
Je l’ai sucé comme si je n’avais pas vu de bite depuis des mois !
Il m’a même dit que je devrais donner des cours !
Je vais y penser.
Très drôle !
Il a joui, j’ai joui, et on est reparti danser…
Ensuite, je ne sais pas quelle mouche nous a piqués, l’excitation s’est fait sentir à nouveau et on y est retourné.
C’était à la limite de la boulimie !
Il n’avait rien d’exceptionnel, pourtant.
Mais il était doux et surtout je lui faisais un effet bœuf et ça, ça me met dans tous mes états…
On s’est éclaté à trois jusqu’à la fermeture et le responsable a été obligé de venir nous chercher pour nous informer qu’il était l’heure…
J’en ai encore des étincelles dans la tête !
Il faut que j’arrête de faire la fête, cela ne me réussit pas…
Je suis encore rentrée à 6h30 du mat, je n’arrive pas à être opérationnelle la nuit et le jour !
J’ai plein de copains qui « teasent » tous les soirs et qui bossent comme des malades la journée.
Mais comment font-ils ?
Peut-être qu’ils boivent moins que moi…
C’est ça, il faut que je freine un peu la vodka.
En plus, après, j’ai des spots plein la gueule !
Demain, je dois appeler le boss d’une grosse boîte que j’ai rencontré la semaine dernière, il m’a dit que je manquais de technique, que j’étais très intéressante et que je ne devais pas laisser tomber.
Ca m’a vraiment flattée.
Il m’a même dit que j’avais beaucoup de personnalité et que j’étais bandante…
Mais dans le sens…; une putain de bonne femme, quoi !
C’est vachement bon pour mon moral de m’entendre dire de telles choses.
Alors, il a parlé de moi à un ami et je vais avoir une promo.
C’est génial, non ?
Je n’osais même pas en rêver…
Demain, je vais chez ma meilleure amie, Vanessa, je ne l’ai pas vue depuis la semaine dernière et on va avoir plein d’histoires à se raconter.
Quand on est toutes les deux, on est complètement hystériques !
On a fait les cent coups comme quand on avait dix huit ans…
Bon, je reconnais que Vanessa c’est une bombe !
En tout cas, c’est un super week-end en perspective…
C’est grâce à ma cure de magnésium et à mon petit régime qui commence à faire effet.
C’est vrai, je sors plus volontiers le soir, je me sens plus sexy, j’ai envie de bien m’habiller ; tant pis pour mon porte-monnaie.
D’ailleurs, je suis allée à une soirée flamenco avec des amis, j’avais les larmes aux yeux.
C’était dans une sorte de chapiteau, il y avait trois frères gitans qui chantaient, deux guitaristes, un percussionniste, une choriste et la danseuse de Flamenco.
Quelle force, quel éclat, quelle sensualité, quelle maîtrise.
C’était très, très fort à vivre.
Je ne me lassais pas de regarder les pieds de la danseuse et les doigts des guitaristes qui étaient en parfaite symbiose.
J’ai appris ensuite que c’était de l’improvisation.
La danseuse,Macarena de son prénom, est entrée en transe lorsqu’elle m’a vue, les jambes écartées et sans petite culotte…
C’est elle qui a alors mené la musique, elle est arrivée près de moi en frappant plus fort du talon pour que les guitares jouent plus vite !
Et paf !
D’un coup elle m’a embrassée sauvagement en déchirant mon chemisier.
Elle m’a enlevée ensuite ma jupe et j’étais là, nue, mouillant terriblement, et ça se voyait.
Elle m’a enfoncée ses doigts devant tout le monde en criant ; Olé !
Oh, mais c’est nul de raconter tout ça.
Le Flamenco, ça se vit, c’est tout.
Encore, un truc qui m’a frappé : Macarena aimait taper dans ses mains et à un moment donné, ses mains ne claquaient plus, elle a donc tapé sur mes cuisses, une fois, deux fois, trois fois.
Ca ne faisait pas un joli bruit sec, alors elle a continué à taper sur mes fesses jusqu’à ce que ses mains produisent le son qu’elle attendait.
Elle a fait ça avec une telle violence que je me suis demandée à cet instant si elle aimait toujours la violence.
Une fille qui est capable de me frapper les cuisses aussi fort à multiples reprises doit forcément apprécier si c’est quelqu’un d’autre qui s’occupe d’elle.
Je m’imaginais bien, moi, la fesser à son tour et lui faire de jolies marques rouges sur ses fesses musclées. L’idée de la dominer m’a effleuré le clito (oups !), l’esprit.
Le fait qu’elle soit si dominatrice dans son comportement m’a donné envie de la dominer à mon tour.
Bon, c’est un peu trop psy mon histoire, non ?
En fait, c’est bizarre, mais il n’y a plus que ça qui marche.
Les trucs banals, c’est de la rigolade, ça me laisse complètement indifférente.
Le cul, pour moi, c’est tellement naturel, comme manger, boire et dormir.
Pour entrer dans le domaine du fantasme et pour m’exciter, j’ai besoin de situations très spéciales, de petites choses bien cochonnes et bien salaces.
Non, faut pas que je dise ça, sinon, tous les mecs vont me fuir, je leur fais déjà assez peur comme ça.
Oui, oui, je fais peur aux hommes.
Ils ont l’impression que je suis une vaginale insatiable qui a besoin qu’on la besogne pendant des heures sans arrêt.
Non !
Je suis anale aussi, et clitoridienne, la totale quoi Vi !.
J’aime les choses perverses, je crois que je ferais mieux de baiser un peu plus.
J’ai un peu du mal avec les mecs en ce moment ; quand ils sont trop directs, ça me fait peur, mais s’ils ne font pas le premier pas, aïe, aïe, aïe, ça prend des plombes à se faire.
C’est quand même étrange, moi qui ai vécu des plans cul incroyables ; peut-être que j’en ai trop vécu, ou que j’ai eu des expériences trop fortes.
Je crois que c’est ça !
Mais il va falloir que je m’y remette, j’en rêve la nuit.
Parfois, je revis ma première pipe ou les nombreux cunnilingus que j’ai « reçu ».
Parfois, cela me fais jouir en dormant, c’est très spécial de jouir sans se toucher ; on se demande si c’est vrai ou pas.
Mais quand on se sent toute mouillée entre les cuisses, on n’a plus de doute.
Je crois que ma vie sexuelle a été à son paroxysme, il y a deux ans lorsque j’échangeais des é-mails avec des inconnus et des inconnues, j’avais vraiment envie de coucher trois fois par jours et nuits.
Mais avant de revivre des sensations aussi fortes et incroyables, j’ai eu le temps de me taper la terre entière.
Un jour, je raconterai comment deux mecs et deux nanas ont été assez amoureux, attentionnés, excités et tellement plein d’imagination et de subtilité, pour me faire monter au 7e ciel.
Parfois, il m’arrivait de jouir neuf ou dix fois dans la même nuit et de faire l’amour durant quinze heures de suite.
Après cela, j’étais une loque, j’en faisais presque des hypoglycémies.
Mais avant, j’étais excitée comment jamais, une vraie chienne en chaleur, prête à tous les délires, même les plus extrêmes, à toutes les humiliations.
Moi qui suis plutôt considérée comme une dominatrice, je n’étais plus qu’une chatte bouillonnante et gémissante.
Ca m’excite quand j’écris des mots crus comme ça…
Après, j’ai été chercher mon petit vibro-copain…
J’ai joui en 40 secondes devant l’ordinateur.
Trop rapide.
Mais c’était bon quand même.
Enfin, j’écris ce soir, ça me déstresse un peu.
En effet, demain je déjeune avec des gens importants, des femmes, en plus.
C’est elles qui me jugent.
Je le sais, je suis bien placée.
En fait, je dois leur présenter un rapport sur l’évolution des plantations de café en Colombie.
En attendant, demain midi, je dois me rendre au briefing.
J’ai l’impression d’être chiante aujourd’hui, non ?
Je ne tiens plus en place ! ! !
Je suis une vraie puce et j’ai l’impression que tout autour de moi est au ralenti ! ! !
Je craque ! ! !
Heureusement, je me tripote un peu, ça me calme.
Ouais, je sais, c’est un peu direct mais je suis comme ça après tout ! !
Je ne vais pas mentir tout de même.
Il m’arrive quelquefois en rentrant du travail que je mets mes mains entre mes jambes pour les réchauffer et j’ai des idées tordues qui me viennent à l’esprit.
Des exemples ?
Huh !
Un homme et une femme qui s’occuperaient de mon petit abricot pendant que je ferais une gâterie à un autre homme et à une autre femme.
Je me vois aussi les yeux bandés et les mains attachées avec deux ou trois partenaires qui me font pleins de trucs cochons.
C’est du pur fantasme, ce n’est pas un rêve, ça n’a ni queue ni tête (enfin si).
Et là, je me caresse très doucement et je repousse le moment de la jouissance pour que ce ne soit pas trop rapide car toute seule c’est assez efficace, je dirais.
En fait, la masturbation ne remplace pas une vraie relation amoureuse mais je crois que c’est un plus.
Je me fais plaisir comme si je grignotais un morceau de chocolat.
Après je me sens détendue et je me rendors. Il m’arrive de recommencer deux ou trois fois dans la journée ; dans mon bain, sous la douche (et avec le pommeau, c’est banal, mais bon), sur le dos, sur le ventre.
Ca dépend de mon fantasme du moment.
En tout cas, c’est très doux et très agréable, c’est une sensation unique car je suis la donneuse et la réceptrice.
Je n’ai pas à guider mon partenaire et à m’occuper de lui.
En fait, c’est très narcissique, la branlette ! ! !
Je ne sais pas si c’est la même chose chez les mecs.
Je ne crois pas qu’ils voient ça comme un plaisir qu’ils se donnent mais c’est plutôt un besoin à satisfaire.
Peut-être que je me trompe.
C’est un peu perso, non ?
Oh, après deux coupes de champ’ dans le nez, je devrais y arriver.
Du coup, ça m’a un peu titillé tout ça.
Je crois que je vais aller me coucher de bonne heure ce soir.
J’en ai un peu marre d’écrire des touts et des riens, surtout des riens d’ailleurs…
Je vais essayer de rattraper le coup.
J’en ai rêvé cette nuit.
Enfin, je sais pas si j’ai rêvé mais il y avait trois mecs…
Plutôt cochon comme rêve…
Moi et trois mecs.
D’habitude, je fantasme sur le triolisme mais là c’était du quadriolisme…
C’est trop comme les sensations sont décuplées dans les rêves…
Je jouissais pendant des minutes entières et c’était hyper puissant.
Pourtant, j’ai déjà vécu des trips super torrides presque aussi fous.
J’avais un copain et un amant qui sont arrivés à un tel degré de complicité qu’ils me faisaient passer des nuits de folie ; on commençait vers 2 ou 3 heures du mat’, le temps de se mettre en condition, de parler de cul, on se racontait plein de fantasmes sans tabous, on buvait un verre ou deux (ou trois…) et puis mon « amant » commençait à me caresser pendant que mon homme de l’époque regardait et ça partait en live…
Il nous regardait pendant un moment et après il venait participer.
On a tout fait ou presque…
J’ai connu les joies de la sodomie bien sûr, j’adore, je suis très anale, mais aussi de la double pénétration, de la double vaginale et finalement le SM avec des jeux d’une perversion…
Waouhhhhhhhh !
Ce qui était génial, c’est que cette aventure a duré plusieurs mois et on était très complices tout en se respectant énormément.
J’avais une vraie tendresse pour mon « amant » et j’était follement amoureuse de mon mec qui m’offrait quelque chose de super fort.
Je souhaite à toute femme de connaître une telle extase.
Même à tous les hommes, je leur souhaite de connaître un jour un, une ou des partenaires qui leur apportent un tel plaisir.
C’est dommage que ce soit si tabou, l’amour à plusieurs.
Peut-être que si c’était pas tabou, ce ne serait pas aussi bon…
En tout cas, ce rêve m’a vachement excitée et depuis que je me suis levée ce matin, des images de cul m’apparaissent dans la tête.
Je suis une vraie obsédée, non ?
Du coup, je me suis caressée.
J’étais bien, il faisait chaud, j’étais allongée et détendue et j’ai eu envie.
Ca a duré trente…allez quarante secondes…
J’étais vraiment chaude.
J’ai presque honte, Vi !
Huh !…
Bon fini les histoires de cul.
Je dois aller me faire un petit truc à manger.
Bisous.
Me revoilou…
Je crois que je n’ai pas encore écris de mon nouveau job complémentaire.
Je suis animatrice d’un club…
En fait, ces gens m’ont contactée car ils voulaient organiser tous les mois une animation et avoir une égérie.
Hier, c’était l’inauguration et cela s’est passé à merveille.
Il paraît qu’à Londres, les gens branchés ne sortent plus en boite de nuit mais font la fête dans les sex shops !
Pourquoi pas ?
En tout cas, je suis assez fière de moi, même si la semaine dernière j’étais plutôt paniquée…
J’avais l’impression que je n’avais rien fait, que ce n’était pas prêt et que seulement trois clampins allaient se pointer et repartir dans les dix minutes…
Le patron du club me demandait combien j’attendais de monde ; deux cents, trois cents personnes ?
Combien de bouteilles de champagne fallait-il prévoir ?
Combien de toasts ?
Fallait-il faire des badges ?
Des cacahuètes ?
Des chaises ?
Pas de chaises ?
Du Whisky ?
Pas de Whisky ?
Enfin, c’est plutôt positif tout ça, car les gens trouvent que je suis en pleine forme.
Tant mieux car moi, je craque, j’ai besoin de vacances…
Et quand on vit comme moi, il est primordial de se faire des week-end prolongés et des petites escapades ; un séjour de deux semaines au Mexique par exemple…
Je crois qu’il ne faut pas rêver…
Les gang-bang de ces dernières semaines m’ont réellement épuisée.
C’est un véritable traumatisme de devoir attendre de jouir !
En plus, mon pote Packard-Bell (mon ordinateur fixe) est tombé malade (virus…) et j’ai dû passer deux jours à formater mon disque dur…
Génial, non ?
En clair, je suis restée presque une semaine dans le bordel et sans ordinateur, sans internet…
C’est horrible, je suis une « Ultra-mode(r)n life’ victim »…
Du côté cul, c’est toujours dingue !
Je trouve quand même que je suis un peu stressée…
Je devrais me lâcher un peu.
Non, je crois que je vais aller dîner au coin de ma rue.
Le patron est super craquant et il y a un petit truc entre nous….
J’en ai bien besoin car en ce moment je vis dans un tourbillon de boulot et je continue à devenir de plus en plus cinglée.
J’espère que j’ai encore quelques années devant moi avant d’être complètement débile…
Ouais, je sais, je suis toujours en train de me plaindre.
Quand j’étais petite fille, j’avais hâte de devenir adulte car je pensais que les « grands » étaient parfaits dans une vie passionnante et pleine de fantaisie…
En fait, c’est vrai qu’on s’amuse bien mais on a de sacrés impératifs.
Et plus on veut s’éclater, plus on a de gros impératifs !
A moins d’être née princesse ou de gagner au loto…
Il faudrait déjà jouer pour remporter la super cagnotte.
Il y a une semaine, un lundi soir, je me suis tapée cinq feuilletons de « Sexe and the city » en mangeant de la glace.
J’ai un peu honte, mais je dois assumer.
C’est pire de culpabiliser, ça reste encore plus sur les hanches…
Quand je ne baise pas, alors je bouffe !
Je crois que je devrais uniquement baiser, c’est plus sain…
Remarque, il paraît que je n’ai rien à faire à part m’allonger…
Non !
Moi je suis plutôt du genre active.
Et puis, il faut supporter les bla bla au bureau, les questions idiotes..
J’ai l’impression de répondre au téléphone rose parfois.
Les hommes ne semblent pas vraiment comprendre le comportement des êtres du sexe opposé.
Le problème c’est que je suis persuadée que la gente féminine, elle-même n’est pas vraiment au courant !
Merde !
Il y a un problème !
Qui sait comment fonctionne un être humain de sexe féminin ?
Je crois que nous sommes tellement perfectionnistes et à la fois très sensibles que le bonheur est difficile à trouver pour nous les filles.
Quand je dis que nous sommes sensibles, je ne veux pas dire que nous sommes contrariées à la moindre connerie mais que nous ressentons de façon très vive toutes les vibrations qui nous entourent, et cela beaucoup plus que les hommes.
Par exemple, c’est pour cette raison que les nanas ont souvent chaud, puis que subitement elles cherchent une veste car elles sont frigorifiées…
On m’a parfois dit que j’étais lunatique, mais je suis très très sensible…
C’est tout !
Pour que les relations entre hommes et femmes soient encore plus compliquées, il a fallu que les mecs soient des êtres extrêmement égoïstes et puérils.
Mais qui a bien pu espérer qu’une alchimie puisse naître entre deux choses aussi différentes et incompatibles.
On va me dire qu’on se complète.
Même pas !
On n’arrive même pas à se compléter !
Parce que les hommes ne font attention qu’à eux et n’opèrent absolument aucun changement dans leur personnalité.
Il suffirait qu’un tout petit effort du mâle vienne s’ajouter à la montagne de concessions que font les femelles pour que cela fonctionne.
Peut-être sommes-nous sur la même planète, seulement pour procréer.
Je n’en sais rien et plus je vieillis, moins je comprends.
Je pense que je ne suis pas la seule dans cette situation.
Je crois que tout le monde est paumé.
En tout cas ça me réconforte de penser cela…
Bon, après deux carreaux de chocolat noir (aux amandes) et un thé bien chaud, je reviens m’asseoir .
Je bosse pour le site web www.SecretsInterdits.com et pour le bouquin du même nom que Patrice De Bruyne va éditer et pour lesquels il m’a proposé d’écrire.
C’est super !
Enfin, il faut de la nouveauté dans la vie.
Tant que je suis bien dans mon corps et que les hommes bandent sur moi, ça va.
Mais cela ne durera pas « Ad vitam aeternam ».
Je me souviens de mes premières jouissances, c’est comme si c’était hier.
La toute première fois, je suis partie avec Vanessa dans un train de nuit pour Montpellier.
On avait rien dormi, on était tellement excitées.
On se demandait si on ne faisait pas une grosse connerie mais comme on était ensemble, on était rassurées…
Ensuite, les jouissances et orgasmes se sont enchaînés car j’étais très « douée » ; en fait, j’étais souple et surtout j’encaissais…
J’excitais bien Vanessa pour éviter les pannes ; je ne demandais jamais qu’on arrète même si je crevais de soif et je ne râlais jamais.
Une vraie petite fille modèle.
Il faut dire que je prenais bien mon pied.
A cette époque-là, j’étais toujours à moitié nue.
Au moindre prétexte, je me déshabillais.
Je crois que c’est ce qu’on appelle une exhibitionniste.
Je le suis toujours mais à un degré moindre.
Aujourd’hui, je préfère la finesse ; un décolleté indécent, une toute petite jupe…
Pfffffffffff !
J’adore toujours autant me dépoiler mais je sais que mon enveloppe charnelle (c’est beau, hein ?) va vieillir et qu’un jour je ne pourrai plus la montrer.
Tout ça pour dire que c’est très agréable aussi de séduire avec sa matière grise et que c’est tout ce qui me restera dans … cinq, dix, quinze ans ?
J’en sais rien, moi, mais aurai-je encore l’énergie d’aller à la salle de sport trois fois par semaine ?
Et si je veux des enfants, mon corps va changer !
Non, allez, j’arrête de paniquer ; ma reconversion se fait doucement mais sûrement et je ne vais pas me transformer en vieille sorcière tout de suite.
Excuse, je me suis un peu emballée mais à qui d’autre pourrais-je écrire tout ça ?
Les hommes sont des animaux grégaires…
Je suis très morose aujourd’hui.
En fait, je crois que je me sens très seule sans Vanessa, quelques jours sans elle, sans son corps, ça me manque d’attendre de lui raconter plein de trucs de fille et partager des fous-rires de nénettes.
Parler maquillage, fringues, lingerie.
Ma meilleure amie, Vanessa, habite Montpellier, à mille kilomètres de Madrid Très Cantos ou j’ai un appartement.
Mon père, un ancien pâtron pêcheur, ma mère et ma petite soeur sont restés à Cadix, et c’est tout.
Il n’y a personne d’autre avec qui je peux me lâcher complètement.
Si, j’ai bien quelques copains et aussi des relations de travail mais c’est pas pareil.
J’oserais jamais dire à quelqu’un d’autre qu’à mon journal intime que je suis seule.
C’est vrai, tout le monde pense que j’ai plein d’amis et d’amies et que je sort tous les soirs en boîte de nuit.
Je suis plutôt une solitaire (même une sauvage parfois) et mes proches me manquent tellement…
Ca me fait du bien d’écrire.
En fait, c’est comme si j’allais voir un psy…
Sauf que je suis sur une chaise au lieu d’être dans un canapé.
Bon, assez pleuré ! !
Maintenant, il faut voir les choses en face, je n’ai aucune raison de me plaindre.
Je suis en bonne santé, ma famille aussi ; j’ai tous les jours à manger dans mon assiette, un toit pour dormir, plein de choses à faire pour m’amuser, un métier tout à fait original et imprévisible et je jouis plusieurs fois par jour et nuit….
C’est pas génial, ça ?
Ca se contrôle pas, le blues.
En tout cas, maintenant ça va mieux, j’avais juste besoin d’écrire.
D’ailleurs, quelquefois, je parle même toute seule.
Je suis pas folle au moins ?
Non.
Je crois que ça arrive à tout le monde, non ?
Voilà que ça recommence.
Bon, je ferais mieux d’aller au sport cela me détendra.
On dit que le mieux est l’ennemi du bien…
Je suis d’accord mais comment faire pour améliorer les choses si on n’essaie pas ?
Et quand on essaie, on se plante.
C’est con, quand même.
Enfin !
Bon !
Ahhhhh !
Le web !
J’ai voulu installer un autre serveur pour internet lorsque je suis allée en Italie avec mon portable et tout a “buggé“.
Et oui, le serveur français que j’ai et qui est censé marcher partout dans le monde me donnait des boutons tellement il était long.
J’ai été obligée de payer quinze euros pour qu’on m’efface toutes mes informations et que mon ordinateur portable fonctionne à nouveau normalement.
Du coup, j’ai perdu ce que j’avais écrit sur les italiens !
Et j’ai pas vraiment l’inspiration pour le récrire.
On verra une autre fois.
Enfin, j’ai plein de choses à raconter, car il m’est arrivé un truc plutôt sympa et excitant à Rome.
Après un congrès de revendeurs/grossistes en chocolats, je suis allée danser dans un club sympa et comme d’habitude j’essayais de bien allumer mecs et nanas en les regardant dans les yeux.
Ensuite, un couple dans la trentaine est arrivé devant moi et s’est mis à danser, et peu à peu ils se sont deshabillés jusqu’à être à poil devant moi.
Le mec avait une érection de folie ; bien dure et droite.
En plus, il n’a pas débandé de toute la chanson (c’est la durée du « collé-serré »).
J’ai versé sur son sexe les glaçons d’un verre qui trainait sur une table, il a gardé le sourire et son érection.
Ca n’a pas l’air très exceptionnel comme ça, mais c’est assez inhabituel.
Je veux bien que le garçon se mette à bandouiller un peu mais pas à ce point là.
C’était presque gênant, je ne savais pas quoi faire.
Et puis, sa copine s’est collée contre moi en me déshabilant, oui, totalement, après quelques minutes j’étais totalement nue, excitée comme pas possible.
La fille n’arrétait pas de me caresser partout.
Puis elle s’est positionnée derrière moi, m’a attaché les mains avec une paire de menottes et m’a forcée à écarter les jambes en grand écart avec ses jambes à elle !
So exciting !
Son mec, souriant est arrivé comme un boulet de canon, le sexe en l’air, est resté deux secondes devant moi pendant que sa copine lui agrippait le pénis et le guidait dans mon sexe…
Dingue…
Je me suis retouvée en sueur, nue et allongée sur la piste de danse.
Après avoir joui, le sperme du mec me dégoulinant entre les cuisses, à quatre pattes j’ai du chercher tout mes vètements…
Depuis ce soir-là, je crois que je suis atteinte de neurasthénie…
Le sexe dingue me manque !
Un coup je suis super heureuse et la minute d’après je pleure toutes les larmes de mon corps.
Je vois la vie en rose et en un clin d’œil, j’ai l’impression que toutes les choses les plus horribles peuvent m’arriver…
C’est très difficile de me supporter pour moi-même déjà, alors imaginer les gens qui m’entourent.
Que doivent-ils penser ?
Je ne me dévoile pas vraiment à toutes les personnes de mon entourage mais mes proches, eux, doivent me prendre pour une folle.
Je dois dire qu’en ce moment, je suis dans la quatrième dimension ; je me retrouve dans des situations trop différentes les unes des autres…
Le matin je me fais des plaisirs masturbatoires, peu avant midi c’est le grand boulot des chocolats et du n’café international (ne pas oublier le briefing et la présentation), et le soir re-jouissances multiples.
Même durant le boulot, je m’absente de temps en temps dans la salle de photocopie ou dans les toilettes pour jouir avec une petite téléphoniste.
Une blonde qui parvient a me mettre sa main complète dans le vagin et à me caresser l’utérus, c’est bon à s’évanouir.
Elle me plonge dans un état second.
Et puis, chacune de retour dans nos bureaux, elle fait semblant de me passer des communications et me raconte des trucs délirant en se masturbant sous le bureau.
Il y a deux semaines, elle portait des boules de geisha et venait me montrer la ficelle qu’elle laissait affleurer de sa mini jupe…
Insoutenabble.
Huh !.
Ce sont des journées de folles.
Je dois jongler entre les coups de fils importants, m’occuper de mon corps, ne pas perdre la boule, quoiqu’il est trop tard…
Je crois que j’ai vraiment perdu la boule, isn’t !
Secrétaire le jour et libidineuse le soir, perverse le week-end !
Its’nt !
Je compense en me faisant mes propres plaisirs.
Le Self-Bondage est entré dans ma vie sexuelle de maîtresse façon et je ne sais plus m’en passer.
Tout a commencé il y a trois mois.
Une admiratrice anonyme m’a proposée un scénario.
Quelque chose de spécial qui m’a de suite beaucoup amusée.
<< Chère Anamary, je te sais jouisseuse, un peu sado, parfois maso, très jouisseuse de toi-même, je sais aussi que tu aimes te faire peur dans des situations sexuelles compliquées, aussi je vais te proposer quelque chose de très simple mais néanmoins diablement efficace pour te faire planer. Le self-bondage. Tu vas jouir dans l’émotion, comme moi ma choutte, tu penseras à moi lorsque tu seras en sueur et que tu hoquèteras de spasmes de jouissances sans savoir si tu arriveras à te libérer. Peut-être que non. C’est ça le challenge, que tu oses le faire sans savoir si tu t’en sortira. Moi je jouis déjà rien qu’à t’imaginer ! Ce que je vais te proposer est un de mes ligotages préférés et il m’est toujours très difficile d’arriver jusqu’au bout sans jouir… On verra s’il te fait le même effet. Je vais t’apprendre à distance à avoir des goûts semblables aux miens, tu devrais y trouver ton bonheur. Va savoir si tu y arrives si nous ne pourrions le faire ensemble, la première réussissant à se détacher empéchant l’autre de finir de se détacher, et cela pour une très longue période ! Tu dois disposer de quelques cordes et d’un moyen de t’entraver les poignets au moyen d’une serrure ou d’un cadenas (menottes, bracelets, chaînes, …). Tu dois déposer la clef de tes bracelets à environ 5 mètres de ton lit, sur le sol. Tu te ligoteras les jambes l’une contre l’autre aussi solidement que possible (chevilles, genoux, cuisses), j’aime bien personnellement ajouter à cela un ligotage des orteils, mais comme c’est une de mes lubies, je te laisse libre de choisir la tienne. Tu attacheras ensuite une corde au pied de ton lit et l’autre bout de celle-ci entre tes chevilles. Tu ajusteras alors la longueur de cette corde de façon à ce que lorsqu’elle sera tendue et que toi même tu seras tout étirée à plat ventre sur le sol, il te resteras encore entre 50cms et 1 mètre entre ta tête et la clef. Pour parcourir cette dernière distance, tu devras tirer sur tes chevilles pour déplacer ton lit… (Vérifie auparavant que c’est possible et qu’il y aura bien la place pour que ton lit puisse se déplacer de cette distance). Après tout cela, tu t’attacheras une courte corde sur elle-même (en cercle). Cette corde devra passer autour de ta taille dans ton dos, puis passer devant entre tes cuisses et remonter vers l’arrière. La longueur de cette corde devra être telle que la boucle passant entre tes cuisses ne remonte pas plus haut que le bas de tes fesses (prends garde à positionner les noeuds dans ton dos). La boucle émergeant sous tes fesses servira à faire passer la chaîne connectant tes menottes ou bracelets et servira à t’empêcher de remonter tes bras vers le haut. Quelques détails à rajouter et ce sera presque prêt : Si tu as un bâillon, mets-le. Pour améliorer le ligotage des bras, j’aime bien placer autour de mon buste une ou deux ceintures de cuir (ça pourrait être des cordes aussi). Tu devras ensuite faire passer tes bras dans ces ceintures, ce qui les maintiendra plaquées contre ton dos et cela te donnera un délicieux sentiment d’immobilisation. Mais avant de faire ça, tu te banderas les yeux solidement car tu vas devoir retrouver la clef à l’aveugle… Lorsque tout sera prêt tu te coucheras à plat-ventre au pied de ton lit, tu passeras tes bras dans les ceintures (il te faudra un peu te contorsionner pour y arriver), tu trouveras à tâton la boucle de corde émergeant d’entre tes cuisses, sous tes fesses, puis tu passeras la chaîne de tes bracelets dedans et…, tu refermeras le cadenas. Tu seras ainsi ma prisonnière à distance ! Il ne te restera plus qu’à ramper sur le sol jusqu’à la clef… Tu verras, c’est fabuleux ! Lorsque je m’amuse comme cela, seule le soir ou devant mon amante, le must c’est de me ligoter la base des seins, je suis sure que ça te rendra ce scénario encore plus intéressant, essaie si tu l’oses ! Et dis-moi ensuite sur Messenger/Internet ce que ça t’a fait, veinarde ! J’attends avec impatience le récit de ton aventure. Bises Carla/Ibiza >>
Well, voici le rapport d’exécution de ce scénario qui m’a procurée quelques frayeurs, fait perdre quelques litres de sueur, et m’a finalement donnée beaucoup de plaisir.
Il est long, mais j’ai vécu hier une expérience forte et j’écris les choses comme elles sont venues.
Après avoir pensé toute la journée à ce scénario, je n’ai pu m’empêcher, en fin de journée, de commencer quelques préparatifs, afin que tout soit prêt, plus tard dans la soirée.
Au moment de commencer, j’ai fait quelques essais de me libérer de mes menottes les mains dans le dos, c’était excitant.
Je n’ai pu m’empécher de me déshabiller complètement et de le refaire en me regardant dans un grand miroir.
Me voir me contorsionner totalement nue m’a émoustillée et j’ai joui comme une damnée.
Well, merci, déjà !
Ne disposant pas de suffisamment d’espace dans ma chambre, j’ai choisi d’effectuer un autre essai dans ma salle de séjour, en ligotant mes chevilles et en liant l’autre extrémité à un canapé deux places.
J’étais nue à ce moment là (ce détail a son importance), je me suis étendue à plat-ventre sur le sol, en maintenant mes mains dans mon dos, et j’ai pu vérifier d’une part que j’arrivais à me déplacer et d’autre part qu’en fléchissant mes jambes, je parvenais à déplacer le canapé.
A part le contact froid du carrelage qui m’a choqué au début, pas de difficulté particulière.
J’ai ensuite repéré la corde qu’il faudrait utiliser, et l’endroit ou il faudrait déposer la clé des menottes, de manière à ce qu’il me faille déplacer le canapé de plus d’un mètre une fois la corde tendue.
J’ai ensuite cherché une ceinture, et repéré le trou qu’il fallait utiliser afin de pouvoir y passer mes bras à l’intérieur, de manière à ce qu’ils soient plaqués contre mon dos.
J’ai ensuite laissé sur le canapé mes différentes cordes, cette ceinture, mes menottes en métal, mon baillon boule, et de quoi me bander les yeux : deux rondelles de coton style “Demak’up” à placer sur mes yeux, et un masque de repos noir, comme j’en utilise parfois dans les avions.
Tout était prêt, et la simple vue de ces ustensiles semblant attendre la suite me procurait déjà une certaine excitation.
Bien plus tard, le moment de commencer arriva.
Après avoir tout revisualisé à de nombreuses reprises dans mes pensées, depuis la lecture de ce scénario jusqu’à la situation dans laquelle j’allais me placer, j’ai voulu me vêtir comme les héroines de mes photos de bondage préférées.
Ce scénario ne précisait rien à ce sujet…
J’ai donc pris cette liberté.
Bien que cela ne soit pas vraiment de saison, j’ai passé une guépière noire, des bas noirs à coutures, mes souliers noirs les plus hauts (12 cm), et enfin des gants noirs longs.
Outre le coté esthétique, ces gants qui montent presque jusqu’à mes épaules ont l’avantage de protéger mes poignets des menottes.
Je suis allée placer la clé des menottes à l’endroit prévu, puis j’ai noué la longue corde à un pied du canapé, après avoir vérifié que rien ne gênerait le déplacement.
J’ai ensuite ligoté étroitement mes chevilles avec une longue corde, de manière à pouvoir effectuer une velture, puis je l’ai fait passer sous les talons de mes escarpins, les maintenant ainsi à mes pieds.
J’ai ensuite ligoté mes genoux en les serrant au dessous puis au dessus à l’aide d’une unique longue corde.
Pour finir avec mes jambes, une dernière corde servant plus à accentuer la sensation de pression qu’à m’entraver, à été serrée en haut de mes cuisses, juste au dessus de mes bas, par dessus les jarretelles.
J’ai ensuite noué l’extrémité de la longue corde reliée au canapé à celle ligotant mes chevilles.
Je me suis ensuite appliquée à trouver la bonne longueur de la corde qui allait être nouée en boucle pour passer autour de ma taille, puis entre mes jambes, de manière à ce que la boucle dépasse de peu entre mes fesses.
Il m’a fallu quatre tentatives, qui de plus ont été laborieuses, pour trouver la bonne longueur, car la corde qui me serrait le haut des cuisses me gênait beaucoup pour passer la boucle entre mes jambes.
Mais je n’ai pas voulu la défaire, et j’ai finalement réussi à la placer correctement.
Puis, j’ai passé la ceinture autour de ma taille.
J’ai ensuite serré le baillon boule derrière ma nuque.
A ce moment là, il ne restait plus qu’à me bander les yeux et passer les menottes dans mon dos.
J’ai longuement regardé les clés, sur le sol au fond de la pièce, et me suis imaginée en train de ramper jusque là-bas.
Mes jambes serrées par les cordes, et la boule dans ma bouche, me procuraient déjà une excitation étonnament intense.
J’étais déjà toute mouillée…
Its’nt !
J’ai placé le masque sur mes yeux, puis glissé par dessous les rondelles de coton sur mes paupières fermées.
En essayant d’ouvrir les yeux j’ai pu vérifier que l’aveuglement était total.
J’ai glissé mes bras dans mon dos sous la ceinture, avec quelque difficulté, puis j’ai trouvé les menottes à taton sur le canapé.
J’ai ensuite du bout du doigt repéré de quel coté était le trou de serrure de chaque bracelet (ce qui n’est pas évident avec les gants), et verrouillé le premier sur mon poignet gauche, le trou du coté de mes mains.
Ensuite, j’ai cherché avec ma main droite l’extrémité de la boucle de corde entre mes fesses, et j’y ai passé le bracelet droit.
Quelques secondes de réflexion, puis je l’ai verrouillé sur mon poignet.
Je ne sais comment l’exprimer, mais rien que ce deuxième clic, alors que j’étais encore assise sur le canapé, m’a fait avancer d’un pas dans l’excitation…
Cette fois, j’y étais vraiment…
J’ai alors réalisé que j’avais oubliée de m’occuper de mes seins.
Non pas en les ligotant à la base, comme Carla l’avait suggérée, car la guépière m’en aurait empêchée, mais j’avais imaginée dans la journée de placer une corde au dessus, dessous, puis en la croisant, de manière classique.
Mais il était trop tard à présent.
Pas très grave, puisque j’étais quand même très étroitement ligotée.
Il me restait, avant de commencer mon “voyage“, à m’allonger à plat ventre au sol, ce qui était loin d’être un jeu d’enfant avec les talons, les jambes liées étroitement, et les mains dans le dos.
Je me suis accroupie, et le reste du mouvement a du ressembler plus à une chute qu’à quelque chose de contrôlé.
J’ai pu ensuite m’étendre complètement.
J’ai dans un premier temps pu constater l’efficacité de mes liens.
La position dans laquelle je me trouvais m’excitait de plus en plus, mes bras maintenus par la ceinture, la boucle de corde et les menottes étaient vraiment collés à mon dos.
Et si je tirais sur mes bras, je sentais la pression de la corde entre mes jambes excitant mon clito…
Et la première frayeur !!!
Quand j’ai commencé à vouloir avancer, j’ai réalisé que mes souliers à haut talons n’avaient aucune adhérence sur le carrelage !
Lors de mon essai de la fin de journée, j’étais nue, je pouvais plier mes orteils et pousser sur mes pieds afin d’avancer.
Mais là, ces chaussures pointues, dans lesquelles mes orteils n’allaient pas jusqu’au point, et à la semelle de cuir lisse, glissaient complètement sur le sol.
Avant d’aviser, une pensée m’a traversée l’esprit, quelquechose comme ; “Tu voulais du bondage, cette fois tu y es, ma grande…”
Et à la peur s’est mêlée une sensation qui ne devait pas être loin de l’orgasme.
Pourtant, je n’en étais qu’au début…
Well !
La corde sous les talons m’enpêchait d’enlever les chaussures, ce qui est fou car je n’avais pas du tout prévu ça, et je l’avais mise là plus par habitude, ou pour imiter certains clichés, que par réelle utilité.
J’ai eu envie de dénouer mes chevilles, mais mes mains étaient tellement plaquées à mes fesses que je pouvais à peine toucher les cordes du bout des doigts, même en pliant les jambes à fond.
Certainement pas les défaire.
Quelques autres tentatives ne m’ont pas vue avancer d’un pouce.
J’ai donc changé de stratégie.
En roulant sur le coté, j’ai vu que je pouvais m’appuyer sur mon épaule dénudée, plier un peu mes jambes, puis effectuer un sursaut pour placer mon épaule quelques centimètres plus loin.
Après quelques minutes (je crois) d’efforts, le constat était le suivant : la progression était plus lente et plus laborieuse que dans mes prévisions, l’effort que je faisais pour chaque sursaut me faisait déjà transpirer abondamment surtout avec les bas, guépière etc, mon souffle s’était accéléré et je salivais encore plus que d’habitude derrière mon baillon et surtout, je commençais à avoir mal à la hanche.
Je m’accordais donc un peu de repos à plat ventre.
J’en profitais pour réaliser que prise par l’excitation, je n’avais absolument aucune idée de l’heure de début du scénario.
Dommage, car j’aurais aimé confronter la durée réelle et celle ressentie.
J’ai repris ensuite ma progression, sans problème particulier, si ce n’est ceux cités ci-dessus, qui ont causé plusieurs pauses.
Enfin, j’ai senti mes chevilles retenues par la corde tendue.
J’étais totalement en nage, et il me semblait que je luttais ainsi depuis au moins une bonne heure.
Je me suis accordée une dernière pause à plat ventre, puis j’ai plié mes jambes pour tirer à moi le canapé.
Et là, deuxième grosse frayeur, car au lieu de le sentir venir à moi, j’ai reculé en glissant sur le sol !!!
Après avoir progressé à nouveau sur le coté, deuxième tentative, et même sanction.
En fait, je faisais les frais de mes pulsions fétichistes : lors de mes essais, j’étais nue, et mon corps adhérait au carrelage.
Mais là, mes bas et ma guépière glissaient sur le sol !
Et mon poids ne suffisait plus pour hisser le canapé.
Quelle imprudente !
J’ai senti un frisson monter, fait de panique et d’excitation, j’étais là, en sueur sur le carrelage, prisonnière, et j’ai jouie comme je l’avais rarement fait dans mes expériences sexuelles.
Une fois calmée, et mon souffle repris, la solution est venue, comme précédemment, de mes épaules : en me plaçant sur le coté, je pouvais appuyer sur mon épaule dénudée, alors qu’à plat-ventre ce n’était pas le cas.
Et ainsi, en forçant progressivement pour plier mes jambes, j’ai senti que j’arrivais à déplacer le canapé.
Ce n’était pas parfait, je glissais encore un peu, mais ça marchait.
Probablement à cause de l’adhérence de mon épaule sur le carrelage.
J’ai effectuée comme ça plusieurs tractions, avant de reprendre ma progresion.
Puis j’ai avancée, en rampant sur le coté, jusqu’à ce que la corde soit à nouveau tendue.
Je n’avais senti ni la clé, ni le tabouret placé sur le côté, qui devait me servir de repère.
Je devais donc à nouveau tirer un peu le canapé.
Mais une dernière difficulté m’attendait : j’ai senti d’un coup le canapé se bloquer.
Je savais qu’aucun objet n’entravait sa progression, j’avais vérifié.
J’ai compris alors qu’un de ses pieds devait buter sur un join du carrelage.
Mais quelques efforts supplémentaires m’ont permis de débloquer la situation.
Enfin, mon épaule à touché le tabouret repère, et quelques centimètres plus loin, j’ai pu mettre la joue sur la clé.
J’étais exténuée, mais heureuse, car je redoutais une dernière difficulté surprise dans la recherche de la clé.
Quelques dizaines de centimètres de mou suppléntaire gagnés dans la corde, et j’ai pu hisser mes fesses, donc mes mains, au niveau de la clé.
En me mettant sur le côté, j’ai pu les saisir sans trop tatonner.
Mais ultime, mais non des moindres, difficulté : impossible d’accéder à la serrure des menottes.
La boucle jouait parfaitement son rôle, en maintenant mes mains vers le bas.
Mais surtout, je crois qu’à force de ramper, la ceinture était descendue au maximum sur mon bassin, et appuyait de plus en plus fort sur mes poignets, et les plaquant contre moi.
Ce qui me donnait très peu de liberté pour plier mes mains et accéder à la serrure.
Cette dernière montée d’adrénaline, ainsi que la pression de la corde entre mes jambes quand je tirais dessus, m’a conduite au septième ciel une deuxième fois…
Puis j’ai repris mes contorsions, et du batailler pendant une éternité.
Mes doigts, et mes poignets me faisaient mal.
J’ai du mettre en fait une vingtaine de minutes, je pense, avant de me libérer.
Trempée, exténuée, mais rassurée.
J’ai glissé le bras libre sous la ceinture, et arraché mon bandeau.
Puis débouclé la ceinture, et ramené mon autre bras avant de le libérer de sa paire de menottes pendante.
Enfin, j’ai enlevé le baillon qui me faisait mal à la machoire, un filet de salive s’en échappant.
Je suis restée là un moment, à récupérer, les jambes toujours ligotées.
J’étais trempée.
Même mes bas étaient trempés sur mes jambes.
Quelques minutes plus tard, j’ai oté les gants, et fini de me libérer, puis me suis débarassée de mes dessous humides.
Après une bonne douche méritée, je suis allée me coucher sur mon lit ; la remémoration de cette expérience m’a conduit tout naturellement à me caresser de mes mains libres cette fois, d’où… une dernière montée de plaisir.
J’écris ce rapport ce soir, je n’en ai pas eu la force hier soir.
Je suis par contre pressée de faire partager cette expérience extraordinaire.
Le sujet du bondage et de la contrainte m’a toujours intriguée…
Je me suis toujours vue jouissant des heures attachée et bâillonnée.
La pensée de perdre la liberté à travers un bondage me procure des frissons sur tout mon corps.
Si seulement je pouvais trouver la personne qui pourrait partager avec moi ce plaisir…
Je cherche, je scrute.
Ce ne peut être un homme qui ne penserait qu’à me pénétrer, non, ce doit être une femme, une perverse comme moi qui aimerait jouer.
Ce doit être plus qu’une amie, plus qu’une amante, car être attachée nue, excitante, écartelée, ouverte de partout en tenue de soumise ou de style Pony-Girl, c’est être pieds et poings liés à sa merci.
Well, je joui en écrivant tout cela.
En attente, j’ai trouvé une alternative avec Jennifer que je connais depuis plus de 4 ans, mais nous ne sommes vraiment devenues des amies proches qu’après que je me sois installée à Paris en bord de Seine sur la péniche que j’ai pu m’acheter grâce à mon super job dans la multinationale du chocolat ou je suis secrétaire de direction.
Jennifer travaille comme infirmière en salle d’opération dans un hôpital Parisien, notre rapprochement était inévitable, amical et sexuel, car, aussi perverses sexuellement l’une que l’autre.
Nous déjeunons souvent ensemble et nous amusons de temps en temps de jeux sexuels.
Particulièrement quelques gang-bang’s.
Un peu garçonne pour l’instant, même avec ses cheveux mi-longs et ses tenues sport, Jennifer est discrète et m’accorde toujours une attention réservée à mes épanchements occasionnels.
Sa curiosité pour toutes sortes de choses et son intelligence, font d’elle une compagnie extrêmement agréable, assez pour maintenir une distance entre nous sans empêcher une réelle connivence.
Un soir, je l’ai invitée à dîner dans un grand restaurant et, après un repas aussi succulent qu’arrosé, je lui ai déclarée que je venais de m’initier au self-bondage.
Le repas, l’alcool lui avaient rosi les joues et sa respiration devint un peu haletante.
“J’ai besoin de quelqu’un qui me serve de garde-fou… Ou de garde-folle“, lui dis-je en riant un peu…
Elle me regarda avec amusement.
Alors je me suis jetée à l’eau.
Après lui avoir fait jurer de n’en parler à personne, je lui ai racontée mon étonnante vie secrète.
Comment je m’attachais moi-même et m’imposait des épreuves bizarres qui me procuraient beaucoup de plaisir ; “Pour moi, jusqu’à cet instant, j’avais toujours associé les liens et les parures de cuir ou de latex à des déguisements que seul quelques perverses pouvaient considérer comme des accessoires fonctionnels“…
Je ne lui en parlais pas comme d’une passion dont j’aurais été victime, mais plutôt comme d’un sport dans lequel j’avais à cœur d’exceller.
“C’est d’accord ! Je veux bien te servir de garde folle” m’a t’elle dit en souriant, “seulement il faudra me préciser ce que tu attends de moi” …
“Oh tu sais, le plus important est que tu sois au courant de mes pratiques, j’ai récupérée autant de pièces d’équipement pour le bondage que j’ai pu trouver, cordes, sparadraps, menottes de pouces, menottes de poignets et de chevilles, barres d’écartement, harnais, guépierre, cuissardes, etc. Cela est devenu un défi à voir le nombre de possibilités d’attaches et de bâillonnage sur moi-même et toujours en me libérant sans aide. Je suis peu à peu devenue une accro du bondage, c’est-à-dire du self-bondage. Je te donnerais un double des clés de chez moi et, quand je me programmerai une séance un peu risquée, je t’indiquerai l’heure limite. Si je ne t’appelle pas avant, alors tu devras venir me délivrer“…
Elle n’avait pas imaginé que je veuille qu’elle prenne une part active à mes jeux solitaires, en tout cas pas à ce stade de nos relations.
“Nous ferons comme tu voudras“, me répondit-elle doucement, “mais je pourrais sûrement t’aider d’une manière plus concrète, devenir ton entraîneuse en quelque sorte“…
“Oui…enfin tu sais…, je suis généralement nue… et il m’arrive de jouir très fort“… lui sussurai-je en souriant de manière perverse…
“Je n’en perdrai pas la vue“, me répondit-elle en passant sa langue entre ses lèvres…
“Tu sais Jennifer” lui dis-je, “j’ai une certaine particularité dont les filles qui flirtent avec moi se sont souvent moquées ; quand je mouille, je ne sais pas à quoi ça tient, mais j’ai une odeur plus forte que la plupart des filles“…
Lorsque quelques jours plus tard Jennifer m’offrit deux paires de menottes à une soirée lingerie à laquelle nous nous étions rendues, elle me dit de les utiliser en pensant à elle, car c’étaient des menottes spéciales.
Quand je suis revenue à la péniche, la curiosité a été la plus forte.
Je me suis entièrement déshabillée devant le grand miroir de ma chambre, je suis allée déposer les clefs sur la table basse d’entrée, puis je suis revenue, je me suis assise sur le plancher, j’ai fixé la première paire de menottes à mes chevilles et j’ai fixé la seconde paire de menottes à mes mains dans le dos.
J’ai immédiatement et réellement aimé l’impression d’impuissance et ce qui était le plus excitant était que je m’étais fait cela à moi-même…
Je me suis ensuite amusée à ramper sur le sol jusqu’à la table basse dans l’entrée, jouissant comme une folle de sentir le bout de mes seins et mon pubis effleurer le plancher…
Arrivée dans l’entrée, j’ai réussi à agripper les clés puis je me suis évertuée à tâtons d’ouvrir les menottes.
Rien à faire.
Après une heure d’efforts, me contorsionnant en tous sens, en transpiration, mouillée, jouissant d’une certaine panique, j’ai réalisée que Jennifer était bien la jeune femme perverse que je cherchais…
Jennifer n’avait pas mentie en me disant que c’étaient des menottes spéciales, la garce m’avait donné des clefs qui ne les ouvraient pas…
Je suis resté attachée plus de deux heures avant de voir Jennifer arriver.
La gââârce !!!
Elle m’a narguée, m’a observée, m’a touchée partout, pinçant mes tétons, enfoncant ses longs doigts dans mes orifices, titillant mon clitoris jusqu’à ce qu’il devienne douloureux..
J’ai joui cent fois et j’ai vécue au moins deux orgasmes violents qui m’ont laissée pantelante et ruisselante, le coeur au bord de l’explosion, à deux doigts de l’évanouissement.
Et elle, hautaine, est restée totalement habillée.
Ce fut délicieux.
Well…
Le principal problème avec le self-bondage, est qu’une fois que je suis attachée et bâillonnée, le plaisir part peu à peu, à moins que je trouve un moyen de me stimuler.
Oui, il y a toujours ce frisson d’être ligotée, bâillonnée et seule…, n’étant réellement pas certaine de me libérer sans une aide extérieure, mais il manque ce sentiment d’humiliation mélée d’excitation intense qu’une autre jeune femme me “découvre” dans une position des plus humiliantes, mais toutefois terriblement érotique.
Maintenant, je sais que Jennifer sera ma partenaire privilégiée, elle pourra toujours me trouver complètement nue, harnachée, entravée, attachée et bâillonnée, à sa merci, livrée à son bon vouloir.
Bondage…
Le bondage et spécialement le self-bondage sont très excitants quand je suis contrainte.
Surtout que je ne peux pas sortir des liens ou m’en débarrasser à cause des entraves, cette excitation devient jouissance grâce à un gode qui ne peut plus sortir, grâce à des pinces à tétons que je ne peut pas enlever et grâce à d’autres petites choses sur moi pour améliorer la sensation d’impuissance, un vibrateur électrique dans le vagin, un fin tube à vide sur mon clitoris (comme une grosse seringue sans aiguille qui sert à aspirer), mais je cherche toujours plus….
L’autre aspect du bondage qui est très excitant est qu’on ne peut pas prévoir tout ce qui arrive ou peut arriver.
Cette anticipation était la principale chose qu’il me manquait depuis un moment dans mon plaisir du self-bondage.
Récemment, il se trouvait que je cherchais des idées dans des sites internet de bondage.
J’avais reçu quelques scénarios excitants que je me suis empressée de réaliser et d’en faire rapport sur ma section Secrets de Secretaires dans www.SecretsInterdits.com
Mais je voulais encore plus.
Un message a retenu mon attention.
Ça parlait des lavements.
Je n’avais jamais tenté les «sports aquatiques» dans mes plaisirs sexuels, mais je pensais que je pouvais utiliser le lavement comme un stimulant au self-bondage.
L’article montrait une ravissante jeune femme avec ses mains attachées derrière le dos, jambes liées ensemble par les chevilles, et sa bouche bâillonnée avec un bâillon-boule, recevant un lavement d’une autre jeune femme habillée comme une infirmière.
Well…
Jennifer est infirmière, int’st !!!
Après avoir lu cette histoire, et vu l’expression d’appréhension et d’incertitude sur la figure de la fille attachée recevant le lavement, je commençais à fantasmer et penser que si j’étais étroitement attachée et bâillonnée et que j’allais recevoir un lavement que je ne pourrais pas arrêter, puis que je serais forcée de retenir ce lavement pendant un certain temps durant lequel j’apprécierais les plus délicats détails du bondage, l’humiliation de la lumière, l’absence érotique de confort, etc…, je serais projetée dans le Sub-Space !
C’est comme être attachée et chatouillée, on ne peut pas contrôler cela, c’est une vraie torture.
Etant donné que je ne pouvais pas me chatouiller quand je m’attachais, je pensais que je pouvais essayer de me donner moi-même un lavement.
L’idée que j’avais pour cette aventure était de m’attacher, de me donner un lavement, et puis de me libérer de mon bondage sans faire de saleté sur le sol.
L’organisation de cette aventure prit deux semaines et ce dernier week-end j’étais prête à faire un essai.
Le challenge que je voulais remporter sur moi-même était d’être capable de me donner un lavement.
Quelques instants après m’être totalement attachée et puis être capable de me libérer après que le lavement ait eu lieu.
Je voulais aussi un bondage tel, qu’une fois attachée, il n’y ait pas de retour possible.
J’allais recevoir un lavement comme cela uniquement, et je voulais être forcée de le garder jusqu’à ce que je me sois libérée.
Pour faire un self-bondage excitant et jouissif, il faut un moyen de rendre l’impression de contrainte plus que réelle.
Pour y arriver, je congèle en général la clef des menottes, qui vont me rendre prisonnière, dans un bloc de glace.
Parfois je n’utilise pas des menottes en acier mais des bracelets en cuir verrouillés par un ou deux cadenas. Lorsque les bracelets de poignets sont fermés, sans la clef, ils ne peuvent pas s’enlever.
La clef qui est figée dans le cube de glace peut aussi être utilisée pour débloquer un assortiment de menottes ou de menottes de pouces que j’utilise parfois pour mes bondages.
Habituellement je place le cube de glace, contenant la clef figée, dans un endroit que je peux atteindre et j’accroche la clef, dans le bloc de glace, au plafond.
Quand la glace fond, la clef tombe sur le sol et je peux alors me libérer.
Si je me suis attachée sur un lit ou une chaise ou si je me suis suspendue, j’attache une ficelle à la clef.
J’attache l’autre bout de la ficelle à un autre crochet au plafond à la verticale de l’endroit où je suis attachée.
Dans ce cas lorsque la glace fond, la clef va descendre en se balançant autour de l’endroit où je peux l’attraper.
Ceci me permet des possibilités infinies d’entraves.
En variant la taille du cube de glace, je peux changer la durée passée dans le bondage.
J’allais donc utiliser cette technique de la clef figée dans la glace, également dans cette situation, et j’allais aussi utiliser la méthode de la glace pour contrôler le délai avant de recevoir le lavement.
J’ai démarrée l’aventure dans la nuit de vendredi par la congélation de la clef de mes bracelets de poignets, dans le congélateur qui est dans la chambre d’hôtes.
Cette chambre d’hôtes a un lit, une baignoire, et la télévision.
J’ai placé aussi dans la pièce tout mon équipement de bondage que j’aurais à utiliser et les vêtements spéciaux que j’ai sélectionné pour ce jour de plaisirs.
En plus de la clef, j’ai congelé également un bout de ficelle dans un plateau séparé.
J’expliquerai le pourquoi un peu plus tard dans ce récit.
J’étais si excitée par cette nouvelle aventure que je dormis entravée par des menottes et des bracelets de jambes toute la nuit.
Le samedi matin, l’eau avait gelé et tout était prêt.
Vers treize heures, samedi après-midi, je décidais de commencer mon plaisir.
La première chose que je fis fut d’écrire une courte lettre expliquant où étaient toutes les clefs qui devaient être utilisées pour me libérer, ce qu’elles ouvraient et la raison pour laquelle j’étais dans la chambre d’hôte complètement attachée et bâillonnée.
Ensuite je mis la lettre dans une enveloppe et la plaçais sur la table basse de l’entrée après avoir inscrit dessus le nom de mon amie Jennifer.
Puis je l’ai appelée et lui ai demandée de venir me voir à vingt-deux heures ce soir, lui précisant que je lui laisserai un mot sur la table de l’entrée (elle a maintenant sa propre clef de chez moi).
La vraie raison pour laquelle j’appelai Jennifer était que c’était la plus grande aventure que je n’avais jamais réalisée avec le self-bondage.
Je ne voulais pas prendre de risque.
Le self-bondage est déjà un risque en soi.
Si un problème quelconque survenait avec les clefs ou la glace, au moins je savais que je pourrais être secourue plus tard dans la soirée.
J’avais aussi ce fantasme de mon amie Jennifer me trouvant complètement nue, harnachée, attachée et bâillonnée.
Ce serait extrêmement embarrassant, auto-humiliant et jouissif…
Int’st !!!
J’ai fermé à clef la porte d’entrée de la péniche (Jennifer en avait un double), j’ai placée un double de la clef de la chambre d’hôtes avec le mot récapitulatif de l’endroit ou se trouvaient les diverses clefs et leur utilité… et j’ai placé le tout dans une enveloppe…
Elle était libellée au nom de Jennifer.
Puis je suis allée m’enfermer dans la chambre d’hôtes ou je me suis entièrement déshabillée…
En plus d’apprécier les habits en cuir, j’ai récemment commencé à acquérir quelques habits en latex.
J’aime l’impression de restriction que le latex me donne.
Aujourd’hui, pour ce self-bondage, j’ai sélectionné un collant-body noir sans manche en latex qui est ouvert à l’entre-jambes.
Ce collant est légèrement baleiné autour de la taille, avec des ouvertures pour mes seins et est zippé par-devant.
Comme je mettais le collant, l’impression de restriction commençait à me rendre très excitée.
J’ai placée soigneusement mes seins dans les ouvertures…
Ces ouvertures étaient un peu plus petites que la taille de mes attributs mammaires et le latex pressait la base de mes seins les forçant à rester droits, tout en durcissant les mamelons.
Puis j’ai zippé le collant.
Le lourd latex enserrant ma taille me donnait une allure excitante.
Ce collant a une caractéristique spéciale en plus de l’absence de manche.
En haut du collant il y a un petit fermoir en caoutchouc qui permet de maintenir le zip en place.
Une fois que le collant est enfilé, zippé et bloqué, le seul moyen de l’ôter est de le découper.
Au prix du collant en latex, le couper n’est pas une solution.
Depuis longtemps j’ai donc mis en place un petit cadenas entre le zip et le fermoir.
Cela rend le collant réutilisable.
J’ai placé la clef du cadenas pour le collant dans le tiroir gauche de mon bureau.
S’enfermer dans mes vêtements est un autre petit jeu de bondage que je joue toujours avec moi-même.
Je me bloque dans un tas de vêtements divers et érotiquement provoquant que je ne peux pas retirer tant que je ne peux pas récupérer la clef.
Par exemple, j’ai verrouillé une paire de talons hauts sur mes pieds pendant tout un week-end.
Je suis allée travailler un lundi avec un corset bloqué autour de ma taille, corset serré très fort qui était en place depuis le vendredi soir.
J’ai même été plus loin en mettant une paire de gants très longs en cuir remontant aux épaules qui avaient une petite chaîne attachée aux extrémités.
Ces petites chaînes étaient reliées à un petit collier en cuir attaché et verrouillé autour de mon cou.
Je ne pouvais retirer les gants qu’en enlevant le collier.
Une fois je me suis même expédié une lettre contenant les clefs d’un tas de cadenas qui étaient utilisés pour verrouiller mes talons hauts, mon corset et mes gants, tous en même temps.
J’ai ensuite tout cadenassé…
La poste mis deux jours pour me délivrer cette lettre.
Bref, en plus du collant en latex, j’ai mis une paire de bas en latex et une longue paire de cuissardes en cuir avec des talons hauts de 14cms.
Les cuissardes à talons très haut rendent la marche difficile et limitée…
C’était la raison de mon choix.
A l’intérieur de ma botte gauche, sous mes orteils, j’ai scotchée les trois clefs permettant de déverrouiller le bâillon-boule-harnais de tête, que j’allais utiliser pour me réduire au silence.
Sans ces trois clefs le bâillon et le harnais ne pouvaient pas être enlevés.
J’avais choisie un collant sans entre-jambes car j’avais l’intention de porter une ceinture de chasteté en acier inoxydable.
Cette ceinture a une lanière de 8cms de large, renforcée par une pièce d’acier inoxydable que seule une scie à métaux pourrait sectionner.
Elle passe autour de la taille et une lanière de 3cms de large, également renforcée par une pièce d’acier inoxydable, passe entre les jambes.
Les deux lanières sont verrouillées devant et se fixent par un gros cadenas à l’arrière.
Attaché à la lanière qui passe entre les jambes il y a un gode électrique à vibrations, en caoutchouc souple, destiné à me pénétrer profondément.
Un peu plus bas est fixé un plug spécial perçé de part en part et c’est par là que la canule de lavement sera fixée.
Une fois le plug enfonçé dans mon anus et mon sphincter resserré sur la partie étranglée de ce plug…
Une fois le gode électrique à vibration enfoncé dans mon vagin, une fois le cadenas arrière verrouillé, il sera impossible d’oter le plug et le gode…
La ceinture de chasteté étant inviolable.
Well !!!
Excitant, int’st !!!
J’ai placé la clef de cet important cadenas à une chaînette fixée autour de mon cou.
Puis, j’ai verrouillé un jeu d’anneaux en cuir à la hauteur de mes chevilles sur les cuissardes.
J’ai attaché ensuite les anneaux ensemble avec une barre d’écartement d’un mètre, ouvrant largement mes jambes et restreignant tous les mouvements.
J’ai ensuite fixé un autre jeu d’anneaux en cuir autour de mes cuisses, juste au dessus des cuissardes, et y ai fixé une seconde barre d’écartement de 26cms, m’empéchant définitivement de serrer mes cuisses et laissant mon sexe béant…
J’avais préalablement scotchée les clefs des 4 cadenas fixant les anneaux en cuir aux barres d’écatement, sous ma boite aux lettres devant l’entrée de la péniche.
Par conséquent, je devrais attendre que la nuit tombe avant de pouvoir trottiner dehors jusqu’à la boite aux lettres et récupérer la clef de mes anneaux de chevilles et de cuisses pour pouvoir revenir dans ma péniche et terminer de me libérer.
Je devrais attendre que la nuit tombe pour ne pas être vue, nue, écartelée, complètement attachée, bâillonnée, et habillée telle que j’étais.
On n’aurait pas pu faire plus compliqué !
Avec les anneaux de chevilles verrouillés, les bottes ne pouvaient pas être retirées, et par conséquent, étant obligée de clopiner dans ces bottes à talons très hauts (14cms) toute la journée, bottes dans l’une desquelles j’avais scotché la clef du harnais-baillon de bouche, j’étais contrainte de rester bâillonnée.
J’étais maintenant prête.
Après un bon godemiché enfoncé, je trouve qu’un bon bâillon est la part la plus sensuelle du bondage.
J’ai pris le bâillon-boule et le harnais de tête, j’ai placé la boule rouge en caoutchouc entre mes lèvres et j’ai tiré les lanières autour de ma tête.
J’ai fixé les lanières très tendues sous mes cheveux dans la nuque.
La boule est de taille moyenne pour qu’elle remplisse complètement ma bouche.
Puis j’ai tiré les lanières de tête sur ma tête et je les ai attachées aussi dans la nuque.
Finalement j’ai fixée la lanière de menton sous mon menton forçant ma bouche à se refermer sur la boule.
J’étais maintenant bâillonnée très solidement.
Je ne pouvais émettre que des très petits sons avec ma bouche, sons qui n’étaient pas interprétatifs.
Ensuite, j’ai pris les trois petits cadenas et je les ai placé chacun sur une attache de mon bâillon.
Une fois que ces cadenas furent en place, le bâillon et le harnais ne pouvaient plus s’enlever sans leurs trois clefs.
Les 3 clefs de mon bâillon-harnais sont à l’intérieur de ma botte gauche bloquée par mon pied, mes deux jambes étant bloquées dans les bottes-cuissardes par les anneaux de chevilles dont les clefs sont dehors devant la péniche sous la boîte aux lettres.
Le grand cube qui contient les deux clefs de mes anneaux de poignets avait été suspendu au début de mon self-bondage à un crochet au plafond.
Ces deux clefs sont attachées à une ficelle calibrée.
Le cube est disposé de telle façon que lorsque la glace fondra, la clef se balancera en descendant vers l’endroit où mes mains se situeront et je devrai essayer de les saisir avec mes mains dans le dos, je pourrai alors me libérer.
L’autre cube, celui contenant une ficelle déjà figée dans le congélateur, avait également déjà été accroché au plafond.
A un bout de la ficelle, j’avais attachée un poids.
A l’autre bout j’avais attachée une pince à linge en bois.
La pince à linge pinçait le tuyau de lavement et retenait l’eau.
Cependant, quand la glace fondrait, le poids tomberait, la force du poids en tombant dégagerait la pince à linge du tuyau et l’eau de mon lavement commencerait à s’écouler.
Il n’y aurait aucun moyen d’arrêter l’eau sans repincer le tuyau.
Si je me ligotais de telle façon que je ne puisse pas saisir le tuyau, je subirais ce lavement.
J’étais maintenant prête à commencer l’étape finale de mon bondage.
J’avais préparé un magnétoscope avec environ cinq heures de films sur le bondage.
J’avais réglé le timer pour qu’il démarre vingt minutes après que je me sois attachée.
Le sac de lavement avec de l’eau très chaude était déjà en place.
L’eau très chaude était utilisée parce qu’il faudrait un certain temps avant que la glace fonde et je ne voulais pas avoir un lavement froid.
J’étais là, debout, bondagée en tous sens, les seins pointés, les jambes écartées…
J’ai connectée le tuyau qui sortait du dessous de la ceinture de chasteté au sac.
J’avais suspendue le sac d’eau au plafond à environ 2,50 m du sol afin de donner à l’eau une pression suffisante pour ce lavement.
Puis j’ai pinçé le tuyau, j’ai attaché la pince à linge et j’ai enlevé le bouchon qui retenait l’eau.
Il n’y avait pas de fuite.
Si la pince à linge était retirée, l’eau commencerait à s’écouler.
J’ai jetée un dernier coup d’œil autour de moi dans la chambre d’hôtes pour être sûre que tout était en place, je ne voulais pas avoir de surprise lorsque je serai définitivement attachée.
Je m’étais assurée plus tôt que la pièce était fermée et que les stores étaient tirés.
J’avais placé une clef de la porte de la chambre d’hôtes dans l’enveloppe que mon amie pourrait trouver en cas d’urgence.
<< Jenny…
– La clef de cadenas pour le zip/fermoir est dans le tiroir gauche de mon bureau…
– Les 3 clefs de cadenas pour le harnais-baillon-boule sont à l’intérieur au fond de ma botte gauche…
– La clef de cadenas pour la ceinture de chasteté (à l’effet inversé) est accrochée à la chaînette autour de mon cou…
– Les 4 clefs des 4 cadenas fixant les anneaux de chevilles et cuisses sont scotchées sous ma boîte aux lettres devant la péniche…
– La clef de la chambre d’hôtes est ici dans l’enveloppe…
Kissssssss… Ton Anamary toute excitée ! >>
Je me mis difficilement à la place où j’allais me tenir pour le reste de mon bondage.
Avancer avec des barres d’écartement est très difficile.
J’ai pensé que j’aurais peut-être beaucoup de mal pour aller dehors ainsi attachée, chercher les clefs libératrices parce que je devais traverser la coupée d’entrée, la planche en fait, qui reliait ma péniche à la terre ferme, mais cela m’a excitée, j’ai sentie que je mouillais, l’aventure commençait….
J’avais attaché deux crochets sur le plancher espacés d’environ 1,3 m.
Je m’accroupis à demi entre ces deux crochets, avec difficulté à cause des barres d’écartement, ensuite je pris tour-à-tour les deux lanières en cuir qui y passaient en boucle et les attachais chacune à l’extrémité de la barre d’écartement fixée aux chevilles.
Je pris ensuite le collier en cuir de 8cm de large qui pendait, attaché par une chaîne au plafond et le fixais autour de mon cou.
Le collier maintenait ma tête droite et ne me permettait que de très petits mouvements.
Un jeu d’anneaux de poignets en cuir étaient attachés au dos de mon collier par une chaîne de 23cm.
La longueur de la chaîne était telle que quand mes mains seraient bloquées dans ces anneaux, elles seraient maintenues au milieu de mon dos.
Je serais alors incapable d’attraper le gode ou le tuyau et donc de stopper le lavement.
J’ai passé la ceinture de chasteté autour de ma taille.
J’ai inséré le plug (au travers duquel pénétrait le tuyau du lavement) dans mon anus préalablement lubrifié avec soin, puis je me suis glissé le godemiché à vibrations dont le bout me caressait méchamment le col de l’utérus.
Puis j’ai tendu très serrée la lanière d’entre-jambes, la verrouillant en place à l’arrière avec le cadenas.
Je ne pouvais pas l’enlever sans la clef.
Cette clef était fixée à une chaînette autour de mon cou.
J’ai jeté un dernier regard aux réglages pour être sûre que lorsque la glace retenant la clef des anneaux de poignets fondrait, elle descendrait en se balançant au bon endroit.
J’avais réalisé ce système de nombreuses fois auparavant, et je savais qu’il fonctionnait correctement.
J’étais maintenant presque complètement prête à conclure.
J’ai fixé avec précaution le tuyau de lavement.
Je me suis assurée que le tuyau ne pourrait pas se déboîter quelle que soit la manière avec laquelle je lutterai.
Puis j’ai pris deux pinces à tétons et en ai placé une sur chaque mamelon durci.
Mes seins étaient devenus hypersensibles à cause des trous trop petits pour eux dans le latex.
Le collant avait forcé mes tétons à saillir, obligeant mes mamelons à rester en érection.
Lorsque les pinces furent appliquées, j’ai d’abord ressentie une morsure acérée, mais après quelques instants, la morsure fit place à une douleur érotique.
Attaché à chaque pince, il y avait un ressort de 15cms avec un petit poids au bout.
Chaque mouvement, aussi minime soit-il, était transmis par le ressort au poids, augmentant la stimulation de mes tétons et de ma poitrine.
J’ai alors pris un jeu de longs gants en cuir remontant jusqu’aux coudes et je les ai enfilé sur chaque bras.
Je trouvais que les gants ajoutaient une difficulté dans les tentatives de déverrouillage des mes anneaux de poignets.
Les gants en cuir rendent quelquefois très difficile la localisation de la serrure.
Cela demanderait beaucoup de patience.
Une dernière chose à ajouter et j’étais prête pour le grand moment.
Pour m’empêcher de fléchir mon corps vers l’arrière et avoir la possibilité d’arracher le tuyau de lavement, j’avais attaché un crochet supplémentaire au plafond à la verticale de l’endroit où j’étais ligotée.
A ce crochet, j’avais attaché une lanière en cuir ajustable qui pendait sur ma tête.
J’ai attaché cette lanière sur l’anneau au sommet de mon harnais de tête et j’ai ajustée la lanière pour que mon corps soit maintenu parfaitement vertical.
C’était maintenant le moment de vérité.
Lentement j’ai passé mes mains derrière moi et les ai placées dans les anneaux de poignets qui étaient attachés à mon collier.
Avant de les verrouiller j’ai tenté de me tourner pour voir si j’avais mal ajusté mes entraves de bondage.
J’ai voulu aussi voir si rien n’allait me causer une gêne majeure ou une irritation.
Une fois que j’ai été satisfaite de mes liens, j’ai pris une profonde respiration et j’ai verrouillée les anneaux de poignets.
J’avais passé le point de non-retour.
Même si je l’avais voulue, je ne pouvais plus maintenant revenir en arrière…
Je ne suis pas revenue en arrière…
Jennifer est venue…
A peine dix minutes après que je m’étais attachée les poignets…
La gâââârce !!!
Elle était vraiment perverse, elle allait tout chambouler mon plan.
Elle s’est installée face à moi et m’a regardée.
Elle a tendu sa main, m’a caressée les tétons, puis elle a remonté vers ma bouche et en chemin, elle a arrachée la clef qui était fixée à la chaînette autour de mon cou…
Puis elle a glissée cette clef entre la boule-bâillon du harnais de tête et mes lèvres pour me la faire avaler…
En une fraction de seconde j’ai sentie le danger…
“Pas cette clef, c’est elle qui permet d’ouvrir la ceinture de chasteté…Si je l’avale, elle ne pourra plus sortir puisque la ceinture de chasteté maintient un plug en place !!!“…
Mais Jennifer n’entendait rien, seuls des bruits étouffés sortaient de ma bouche entravée par la boule-bâillon.
J’étais terrifiée !!!
Je me suis débattue, mais je m’étais trop bien attachée…
En souriant, Jennifer a forcée cette clef entre la boule que j’avais en bouche et mes dents et lèvres…
Puis elle a pincé mes narines…
J’ai continuée de me débattre, cherchant ma respiration et soudain, l’horreur…
Jennifer a remis mon harnais bien en place tandis que j’ai sentie la clé libératrice descendre dans mes intestins…
J’étais totalement prisonnière !
Mon anus était rempli du gode, lui même solidement fixé par la ceinture de chasteté…
J’étais prisonnière de moi-même !!!
Debout, nue, harnachée, écartelée, liée de partout…
Je me suis alors aperçue avec effroi que je serais totalement incapable de me libérer selon le scénario que j’avais préparée…
Seule Jennifer pourrait me délivrer.
J’ai encore crié, j’ai hurlé, mais la boule, le bâillon, le harnais de tête ne laissaient pas le moindre son sortir.
Impeccable, dans sa tenue d’infirmière, Jennifer s’est approchée, une énorme seringue en main et m’a dit ; “Je vais te faire une injection d’eau saline dans les seins puis dans tes lèvres vaginales, tu vas sentir le gonflement… Tes seins sont déjà prêts à exploser, il vont augmenter d’au moins la moitié…, tu aimes ça, hein, salope, trop tard maintenant ma chérie, tu rêvais de nouvelles expériences ? Tu vas être servie“…
Le supplice à duré jusqu’aux petites heures du lundi matin, j’étais en nage, exténuée, sans aucun moyen de me libérer, à chaque mouvement je jouissais et Jennifer s’en amusait en se masturbant… et parfois en ajoutant quelques autres éléments à ma situation…
Les orties par exemple dont elle m’a frotté le corps, ses ongles dont elle m’a labouré le dessous des seins qui avaient presque doublés de volume et qui, maintenant pendouillaient lamentablement, leur peau ainsi que les tétons outrageusement étirés… et ses mains qui touchaient tous mes points sensibles, sans relâche. J’ai évidement été incapable d’éviter le lavement et toute aussi incapable de le rejeter avec le plug dans l’anus.
Le plus humiliant serait de récupérer la clé du cadenas de la ceinture de chasteté car tout l’ordre de ma libération était chamboulé….
Jennifer décida de me laisser telle quelle, elle poussa le vice jusqu’à aller chercher toutes les clefs (sauf celle de la ceinture de chasteté pour les raisons que vous connaissez)…
Elle alla les ranger dans le tiroir gauche de mon bureau…
La gââââârce !!!
Imaginez la scène !!!
Finalement, lundi matin, vers 10 heures, Jennifer fit venir un serrurier…
Quel spectacle, surtout lorsqu’il réussit à briser le cadenas de la ceinture de chasteté…
Ce fut une totale extase…
Folies…
L’idée de m’attacher toute seule et de ne pas pouvoir me détacher durant un temps aussi long que possible m’excite prodigieusement.
Je sais maintenant à quel point c’est facile de jouir par le fait d’être attachée…
C’est même tellement facile que chaque soir je m’amuse avec les menottes.
Je me dois toutefois de veiller à ne pas refaire les mêmes choses.
Je prévois soigneusement le déroulement de chacune de mes séances, et quelles soient toujours différentes des précédentes.
C’est un défi que je me lance chaque fois à moi-même.
Je commence même à prendre des risques en m’auto-attachant entièrement seule, sans clé de secours, sans prévenir Jennifer qui est ma sauvegarde libératoire.
Etre ainsi totalement attachée, sachant que seul l’ordinateur est programmé pour me permettre de me détacher, me rend folle de jouissance.
Aujourd’hui, je m’envole encore !
J’aime de plus en plus utiliser le portique que j’ai fait installer chez moi, dans ma péniche, pour me suspendre complètement.
Il y a longtemps aussi que je ne me suis pas immobilisée sans mon corset de métal, mais pour ce que j’imagine, je dois pouvoir me plier et me contorsionner et ce corset m’en empècherait.
Pourtant, ce corset ajoute énormément à mon excitation.
Me sentir si serrée, quasi immobilisée avec mes seins gonflés vers l’avant, sentir jusqu’au souffle du plus petit courant d’air sur mes tétons érigés, me plonge dans un état second.
Totalement immobilisée, mon esprit imagine alors toutes sortes de scénarios et j’en arrive à jouir sans même me toucher, rien qu’en bougeant mon corps prisonnier.
Je vais ici simplement enfiler un corset souple en dentelles.
Je vérifie une dernière fois le programme de l’ordinateur qui va commander les poulies et l’appareillage électrique, puis je mets mes longues bottes.
Comme j’aurai peu à marcher, je peux les serrer autant que je le désire…
Après, j’enfile mes longs gants de chevreau, et je passe à mes poignets et à mes chevilles, par dessus les gants et les bottes, de larges bracelets molletonnés munis chacun de deux grosses attaches nickelées.
Ensuite les « délicatesses ».
Ce sont les seuls accessoires câblés pour aujourd’hui, mais uniquement pour que l’ordinateur puisse gérer leurs vibrations, pour qu’ils ne risquent pas de glisser et de sortir quand j’aurai les jambes écartées.
Je les maintiens en place avec un string en cuir que j’ai confectionné tout exprès.
Je serre mon collier pour qu’il fasse office de tuteur plus que de contrainte et me force à maintenir la tête dans l’axe de mon corps.
J’installe le bâillon gonflable dans ma bouche puis je mets le masque de cuir.
En fait c’est un véritable casque qui me tient le crâne d’une façon rigide.
Un orifice placé à la base du nez permet de respirer mais la valve du bâillon passe par un orifice ajusté à l’emplacement des lèvres.
Après avoir fermé les sangles latérales, je gonfle le bâillon : ma langue se trouve écrasée et ma bouche obstruée.
Tout est prêt pour la dernière phase.
Je lance le programme et je viens me placer au milieu du portique.
Je fixe d’abord les câbles d’acier aux bracelets de mes chevilles et de mes poignets et enfin, après un dernier coup d’œil autour de moi, je ferme les œillères de mon casque.
Maintenant je suis bâillonnée, aveuglée, nue, au milieu de ce grand cube de poutrelles métalliques.
Quelques minutes plus tard les câbles commencent à s’enrouler rapidement et je les accompagne en écartant les jambes et en levant les bras.
Les paramètres du programme tiennent compte de ma taille, y compris de la hauteur de mes hauts-talons.
Les câbles ralentissent dès que je suis en position et qu’ils sont tendus.
L’attente ne dure pas.
Les câbles commencent à me soulever les bras, à les étirer d’une manière inexorable.
Bientôt je ne touche plus le sol que de la pointe des orteils puis tout le poids de mon corps s’exerce sur mes poignets et se communique à mes épaules.
Comme mes bras sont écartés, j’oscille peu, et d’autant moins que les câbles de mes chevilles se tendent en maintenant les jambes ouvertes.
Pour m’habituer plus rapidement à cette nouvelle position, je me tortille un peu, je crispe les muscles de mes membres, je durcis le ventre, je tire sur mes liens.
Huit moteurs électriques synchronisés et pilotés par l’ordinateur répondent à chacun de mes mouvements, à chacune de mes contractions, en m’écartelant davantage.
En deux ou trois minutes j’ai atteint la position d’équilibre.
Suspendue à mi-chemin entre sol et plafond, je ne peux plus bouger, sinon un peu la tête de quelques centimètres.
A quoi cela me servirait il ?
Je suis immobilisée, aveugle, écartelée et bâillonnée…
La seule activité musculaire que je peux exercer consiste à contracter ma vulve et mon anus autour des délicatesses d’acier qui m’empalent.
Il m’a fallu des heures pour incorporer des commandes aléatoires dans le programme de l’ordinateur.
Ainsi je n’ai aucune idée du moment où les vibrations vont se déclencher.
Je ne sais pas si elles surviendront devant ou derrière, ensemble ou distinctement, ni quelle sera leur intensité respective.
Plus encore, le système de suspension est conçu pour me soulever dans presque toutes les directions tout en me maintenant écartelée sans que je puisse prévoir les déplacements.
Enfermée dans mes liens et réduite à l’obscurité, je peux me concentrer sur chaque sensation.
Je n’ai qu’à attendre, à rester suspendue dans l’espace et le temps…
Un chatouillement me taquine le ventre, une vibration d’abord presque imperceptible qui s’accroît peu à peu et me fait suinter.
Puis, d’un seul coup, émanant du cône derrière, un frisson trépidant vient bouleverser la montée de ma jouissance.
En même temps, mes jambes sont tirées vers l’avant et mes bras vers l’arrière.
Lentement, je bascule, l’entrejambe martelée.
C’est presque trop fort.
Le poids de mon corps se porte sur mes cuisses, se répercute dans mon ventre.
La pointe d’acier s’endort, la barre devant moi vibre sur un rythme inattendu qui m’émeut toujours davantage.
Je ne sais pas combien de temps ça va durer.
Le système ne me laisse jamais plus de quelques minutes la tête en bas, mais il peut me redresser, me tendre horizontalement, me pendre à nouveau par les pieds…
Sans le string-harnais qui les maintient en place, j’aurai projeté depuis longtemps les délicatesses hors de moi à cause des spasmes qui m’animent et m’engluent.
Soudain, plus rien.
Plus de vibrations.
Je bouge un peu, je force sur les cordes…
Rien !
Je tremble, j’ai programmé l’ordinateur pour qu’après deux heures le système détend les cordages et me fait ainsi revenir au sol avec suffisement de mou pour que je puisse lentement me détacher.
Mais ici…
RIEN !
Je suis aveuglée, je ne sais pas me rendre compte de ce qui se passe au delà de moi, au delà de mon corps, au delà de mon masque.
Je suis toujours écartelée et dans l’incapacité de bouger, d’enlever ne fusse qu’une des attaches de mes bras et jambes, d’oter mon masque et le baillon.
Je commence à étouffer.
Tout cela me plonge dans un état inconnu fait de craintes, de peurs, d’angoisses et j’ai un orgasme violent qui me tend en tous sens mais qui me fait étouffer d’avantage.
J’essaie de crier, rien.
Rien…
Rien…
Rien…
L’angoisse !
Alors que je navigue dans un autre monde, après un temps interminable, des heures et des heures, soudain, je sens le plug vibrer dans mon anus, puis le gode, tandis que les poulies déroulent les cordages, et je sens le sol sous mes mains… puis sous mon dos…
Le sol !
Juste assez pour que mes bras puissent être détendus.
En une fraction de seconde, je sais que c’est ma seule et ultime chance de survivre.
Dans un effort désespéré, ma main droite effectue un arc de cercle en direction de mon poignet gauche et mes doigts s’évertuent à débloquer le bracelet.
Je sens que je repars vers le haut, et au moment ou les cordages tirent à nouveau mes bras et jambes, je parviens à oter le bracelet.
Ma main et mon bras gauche sont libres.
L’ordinateur durant ce temps recommence le programme et je sens à nouveau les vibrations aléatoires m’envahir.
Je cherche désespérement les lanières qui maintiennent le casque en place, j’arrache le baillon, je tire le casque, je suis en nage…
« Alors ma choutte, tu as sentie le souffle de la grande Dame en noir avec sa faux, passer sur ton corps… Je t’ai vue jouir comme jamais. Tu prends de plus en plus de risques. Je n’ai pu m’empécher d’enlever la prise »…
Jennifer…
La gââââârce !
Lorsque la machine me redescend, il s’est écoulé plus de six heures et je reste chancelante sur le sol durant toute une heure encore, épuisée de jouissance.
Le bondage, quelques conseils…
De l’anglais to bond, ligoter, est une pratique sexuelle qui consiste à se ligoter ou à contraindre d’une manière ou d’une autre son ou sa partenaire.
Cette forme particulière de sexualité s’apparente au sado-masochisme bien que la notion de dominant(e)-dominé(e) ne soit pas une condition nécessaire à cette pratique.
Le bondage consiste à contraindre le corps en tout ou partie, à l’aide de cordes, de chaînes ou de tout autre ustensile apte à excercer une emprise sur la partie du corps concernée.
L’immobilisation n’est pas nécessairement le but.
On parlera ainsi de bondage des seins, du buste, de la taille, des parties sexuelles, et ainsi de suite.
Si le bondage est une relation de confiance entre un(e) soumis(e) et un(e) maître(sse) ou la responsabilité et la vie du soumis sont entre ses mains, l’auto-bondage est une relation de confiance en soi-même, particulièrement en ce que l’on a imaginé pour pouvoir se libérer…
C’est cet aspect que j’ai oublié en faisant trop confiance en l’ordinateur.
J’avais tout prévue, sauf une panne électrique ou un débranchement…
Plusieurs décès accidentels liés au bondage sont recensés tous les ans parce que leurs adeptes négliges quelques règles élémentaires de sécurité…
Il ne faut jamais perdre de vue les règles de sécurité élémentaires suivantes :
Si on pratique en petit groupe, il ne faut jamais laisser une personne ligotée ou enchaînée, seule, sans surveillance.
Si on pratique en solitaire, comme moi, un certain nombre de règles supplémentaires sont nécessaires…
-Ne pas se passer de corde autour du cou, les risques d’étranglement sont beaucoup trop grands…
-Il faut conservez un moyen de défaire les cordes rapidement, ciseaux, couteau, et/ou nœuds rapides, notamment au niveau du thorax, et des articulations (poignets et chevilles), pour éviter les garrots…
-Il faut prévenir les risques de chute, et d’étranglement, être immobilisé(e) en faisant une chute en arrière (avec sa chaise, par exemple) et on risque de se rompre le cou…
-Les “suspensions” demandent beaucoup de maîtrise.
-Attention aux nœuds coulants ! Il faut toujours utiliser des nœuds qui ne glissent pas, et éviter les nœuds dits “queue de cochon“, qui glissent (le nœud des lacets de chaussures), lui préférer le nœud plat.
-Les séances de longue durée, les suspensions, et les pratiques particulières où le soumis ou soi-même en cas de self-bondage n’est plus en mesure de communiquer, comportent des risques importants.
Bien souvent, les photos, vidéos et histoires que l’on peut trouver sur le web, sont choisis en fonction de leur impact, et/ou leur esthétique, elles ne peuvent dans bien des cas être reproduites simplement, et/ou sans risques.
Les personnes qui trouvent érotique de se faire ligoter ou de se ligoter elles-mêmes, le trouvent pour différentes raisons, pour ma part, le self-bondage est devenu une pratique incontournable : Je vis de la sorte, une libération de mes inhibitions et responsabilités, dans la mesure où, ligotée, harnachée, entravée de partout mais ayant toutefois confiée les clés de ma situation à Jennifer avec parfois un scénario qu’elle-seule peut déchiffrer, je vis l’angoisse que quelque chose puisse perturber mon plan.
C’est délicieusement pervers pour moi même.
J’aime aussi la sensation physique de la contrainte, les sensations, la pression de la corde, l’impossibilité de lutter contre la contrainte malgré mes efforts musculaires.
Très rarement la brûlure ou la douleur engendrée par le frottement ou la morsure de la corde m’excitent, mais parfois, entièrement nue, la corde qui passe entre ma vulve et mes lèvres vaginales, frottant mon clitoris, me procurent des orgasmes intenses.
Well !
Mes aventures en bondage ne sont pas prètes de se terminer…
Secrets de secrétaires…
Jennifer étant partie à Venise pour le carnaval, me laissant seule toute la semaine à Paris, je me suis réfugiée dans ma péniche en bords de Seine.
Lundi soir j’ai décidée de prendre quelques photos de moi-même en bondage pour illustrer ma section Secrets de Secretaires dans le site le plus sulfureux du web ; www.SecretsInterdits.com
L’appareil-photo et le flash étaient placés sur un trépied et le câble souple de 6m de l’obturateur à distance en forme de poire, était connecté sur l’appareil et positionné sur le sol où je me trouvais.
Mon équipement de self-bondage était classique, un ensemble de lanières en cuir autour de ma taille et de mes seins, une paire de bottines avec des talons-hauts de 10 centimètres, une gaine de bras à fixer par derrière et reliée par une sangle à mes chevilles, un gode en forme de pénis externe, avec deux “bourses” en forme de boules de métal avec des piques, gode fixé aux lanières de ma taille et des boules de Geisha que je voulais utiliser dans l’anus.
La position pour la première photo serait le “hog-tie“, une de mes positions favorites.
Commençant par les chevilles, j’ai attaché mes jambes au-dessous et au-dessus de mes genoux et de mes cuisses.
Pour rendre cela un peu plus restrictif, j’ai fixé mes chevilles au bas de la gaine de bras.
Attachés de cette manière, mes bras me forcaient à me cambrer en arrière, faisant pointer exagérement mes seins.
J’étais comme un grand paquet.
J’ai ensérré mes seins et fixé les lanières autour de ma taille, serrées de sorte que mes bras pouvaient juste être passés dans la gaine auto-serrante, mais avant de faire cela j’ai étiré ma mâchoire avec un bâillon-boule étroitement noué derrière mon cou.
Ensuite j’ai enfoncé lentement les boules de Geisha que j’ai reliées à mes chevilles puis je me suis auto-pénétrée le gode.
La touche finale était de fixer mes bras et poignets dans la gaine de cuir…
Quand j’eus passé mes deux bras et tiré contre les chevilles, cela me sembla très sécurisé.
Parce que le cuir donnait un peu de jeu, et que j’avais laissé les liens de gaine un peu lâches, je pouvais “travailler“, je pensais dès-lors pouvoir libérer mes mains avec un peu d’effort quand je voudrais sortir de mon bondage.
Je devais toutefois être prudente parce que j’étais seule sans sauvetage possible, ce qui m’excitait d’avantage.
J’avais hâte d’être liée et d’en jouir.
Comme sauvegarde il me fallait donc absolument un couteau que je pouvais atteindre, cependant, imaginant que tout se passerait sans problème j’ai été négligente !
Sentir les boules en acier munies de piques balotter contre mes cuisses en même temps que le long pénis qui oscillait de haut en bas m’a fait comme entrer en transe, j’étais en transpiration, haletante.
Je me suis laissée rouler sur le sol et de me sentir retenue latéralement par le gode pénis et ses boules, j’ai eu un violent orgasme suivi de multiples spasmes de jouissance, me laissant pantelante et comme ivre sur le sol.
Ma poitrine, artificiellement gonflée et pointée en avant, faisant ériger mes tétons, m’a rendue hystérique en frottant le sol.
Après avoir pris quelques images et m’être laissée aller à jouir plusieurs fois en rampant et en me tournant sur le plancher, je décidai de me libérer en glissant mes mains hors de la gaine.
Cela ne me prit pas longtemps pour me rendre compte que j’étais coincée.
Deux boucles me bloquaient entre la bosse de mes poignets et mes mains.
N’ayant jamais utilisé seule cette gaine, je ne m’étais pas rendu compte qu’intérieurement elle ne glissait pas et n’était pas extensible.
Après toute ma lutte afin de me mettre en position pour les photos, la sangle des chevilles avait tiré sur la boucle de bout de gaine qui était devenue très serrée.
Avec les lanières maintenant mes bras serrés contre mon dos, il n’y avait aucun moyen de me libérer.
Je commençai à me tordre, à lutter et à m’agiter, mais aucune des sangles ne se desserra, même un peu.
Après ce qui me sembla comme une éternité mais qui n’était seulement que quelques minutes, j’étais trempée de sueur et toujours attachée très étroitement.
Le seul mouvement que je pouvais faire était de me plier à la taille et de rouler un peu.
Lentement, je commençai à réaliser ma situation : portant un bâillon efficace et très serré à travers lequel je pouvais seulement gémir il m’était impossible d’appeler à l’aide, de toute façon la péniche est éloignée de tout, il n’y a personne alentours et Jennifer ne serait pas ici avant au moins une semaine, quand à mes collègues de bureau, elles ne savaient même pas où je me trouvais.
La panique et la crainte remplissaient mon esprit par flots entiers et la lutte était inutile.
Les sangles semblaient devenir de plus en plus serrées et le plancher de plus en plus dur !
Tout commençait à me faire mal.
Je frottai le bâillon-boule contre le sol essayant de l’expulser de ma bouche, mais cela ne m’aida pas ; ma mâchoire me fit simplement un peu plus mal.
Les couteaux de la cuisine demandaient un long et lointain chemin, avec la traversée d’une porte, et étaient situés dans un tiroir en hauteur.
Il n’y avait aucune possibilité de les récupérer.
J’envisageai de faire tomber la télévision, espérant que la chute casserait le tube et que je pourrais ensuite utiliser les bouts de verre pour couper mes liens et me libérer.
C’était la seule chance de sortir de ce qui me semblait être des lanières toujours de plus en plus serrées, mais la télé était allumée pour que je visionne un film Bdsm durant mon self-bondage et j’eus peur d’être électrocutée.
Alors je me rappelai que dans la poche de mon jean’s il y avait un petit canif qui servait de porte-clefs.
Le jeans se trouvait sur une chaise à environ 3 mètres de distance.
Avec les lanières retenant mes chevilles, les sangles supplémentaires maintenant mes bras serrés contre mon dos et mes poignets solidement fixés à mes chevilles, 3 mètres étaient un très très long chemin.
Mais maintenant avec un certain espoir et un but, la panique commença à diminuer.
Enfin me tortillant comme un ver jusqu’à l’arrière de la chaise, je tirai les pattes du pantalon vers le sol.
Horreur supplémentaire, la gaine enserrait aussi mes mains comme des mouffles en cuir…
Sans l’aide de mes doigts, en serrant maladroitement mes mains, j’ai commençé à fouiller dans les poches, mais avec mes doigts commençant à avoir des fourmis et travaillant derrière mon dos, cela allait très lentement.
Je ne trouvai aucun canif, le porte-clefs n’était pas là.
Il devait être sur la tablette dans l’entrée.
Après avoir fouillé les poches trois fois supplémentaires le sentiment d’impuissance et la panique recommencèrent de nouveau à m’envahir.
Je commençai vraiment à réfléchir rapidement.
Qu’est-ce qui était sur le sol pour proche du sol et que je pouvais attraper pour couper mes liens et me libérer ?
L’idée de faire tomber la télévision m’effrayait toujours parce qu’elle était allumée et que je ne pouvais pas être sûre qu’elle n’atterrisse pas sur moi, et si c’était le cas, elle ne se casserait pas, ou si elle se cassait je serais electrocutée.
Mon seul espoir était d’arriver au tiroir de la cuisine, mais pour faire cela quelques cordes devaient être enlevées.
Après ce qui me sembla comme le meilleur effort que je pouvais rassembler, j’arrivai à faire glisser la sangle qui entourait et maintenait mes chevilles et mes cuisses serrées ensemble, en l’accrochant sur le coin de l’armature du lit.
En roulant et en m’agitant tout en serrant mes chevilles aussi serrées que possible contre mes cuisses, je glissais finalement cette lanière au-dessus de mes genoux.
Ce n’était pas beaucoup, mais ce petit morceau de liberté était merveilleux.
Avec ce mouvement additionnel disponible, ma tête contre le côté du lit et en luttant beaucoup, je fus capable de me mettre à genou.
Dans cette position je pouvais trottiner sur les 10 mètres vers la cuisine, pousser la porte en position ouverte pendant que j’avançai, accrocher la lanière du bâillon-boule à la poignée du tiroir aux couteaux et tirer ce tiroir pour qu’il tombe avec son contenu sur le plancher.
Les 10 mètres ressemblaient au dernier tiers du Marathon de New-York mais c’était mon seul espoir de me libérer.
Il fallait que j’agisse vite parce que je n’avais plus de sensation dans ma main gauche.
Avant de débuter mon long voyage je jetai un dernier regard derrière moi au pantalon sur le sol.
Il était là…
LE CANIF porte-clefs était à côté de mon jean’s.
Il avait dû tomber hors de la poche lorsque j’avais tiré le pantalon vers le sol, mais comme je m’étais tortillée en arrière jusqu’aux poches, le canif-porte-clefs était hors de ma vue.
Je m’en suis approchée en sautillant.
Cela faisait bouger le gode-pénis de bas en haut contre mon clitoris pendant que les boules venaient me heurter partout avec leurs pointes.
Je me suis écroulée en gémissant d’orgasmes et en roulant sur le sol.
Le gode-pénis m’est alors entrée au plus profond, me faisant pousser un cri étouffé par le baillon-boule.
Je devais être déchirée, pensais-je en m’évanouissant.
Après un très long moment, revenue à moi, j’ai réalisée que je devais agir rapidement.
Ma vie en dépendait…
Ce fut très difficile d’ouvrir le canif sans aucune sensation dans mes mains, heureusement que je suis parvenue à le glisser à l’intérieur du bout de la gaine de bras ou il restait fixé grâce aux clefs.
Mais je ne me souviens pas de tout et quelques dizaines de minutes après, j’étais LIBRE, endolorie, épuisée, et très très soulagée.
Depuis ce temps je fais beaucoup plus attention lorsque je me mets en position de self-bondage, mais je doit admettre que cela fut une expérience très passionnante.
Une fois que ce fut terminé, je réalisai que j’avais expérimenté le degré ultime dans l’impuissance : être attachée sans aucune possibilité de me libérer.
Tout mon plan de bondage électronique est sous contrôle…
Il m’a fallu un peu plus de deux mois pour reprogrammer l’ordinateur, revérifier les connexions, les micro-switches, inventer d’autres sécurités.
Jennifer me dit souvent que j’ai trop de volonté dans mes désirs de jouissaces sexuelles, que je désire aller parfois beaucoup trop loin, que je suis capable du pire.
Elle sait ce que je fais actuellement et cette fois elle a peur pour moi.
Mais elle a compris que je ne changerai plus.
Grâce à elle, peut être.
Malgré elle, plus probablement.
Depuis deux mois, depuis qu’elle m’a piégée en stoppant l’ordinateur de ma machine à jouissance, chaque jour, j’ai consacré plusieurs heures à le perfectionner, puis je me suis attelé à la préparation de ce week end.
Sans parler d’essais de toutes sortes….
Plaisir, souffrance, tension, patience et impatience…..
C’est maintenant.
Outre les dispositifs électriques, électroniques et le programme qui les gère, j’ai recalculé les distances, rechronométré chaque phase, reconstruit des instruments adaptés, remodifié les outils existants.
Le décor et la machinerie sont prêts.
L’organisatrice que j’ai été durant tout ce temps de préparation peut se retirer et faire place l’actrice que je vais devenir…
La spectatrice, Jennifer, est déjà en place.
Elle m’observe, me scrute en détail…
Elle me caresse du regard, et entre en pensée partout dans mes orifices.
Je suis l’actrice, l’organisatrice et la co-spectatrice.
Le bourreau et la victime.
Les entraves et la liberté.
J’ai hâte de commencer, je voudrais déjà être à la phase suivante.
Mais le plaisir de ralentir le temps commence à fonctionner.
Ceux et celles qui me côtoient chaque jour trouvent que depuis quelques semaines je ne suis plus assez coquette.
La plupart de mes collègues passent maintenant beaucoup plus de temps que moi chez le coiffeur et à l’institut de beauté sans parler des magasins.
C’est vrai que cette nouvelle expérience de self-bondage électronique m’a pris la tête à un point tel que j’en jouis sans même me toucher, rien qu’à la pensée de ce que je me prépare.
Mais aujourd’hui je prends mon temps, je me pomponne, je me fais belle pour moi même et aussi pour aguicher Jennifer encore plus que nécessaire !
Well !
Isn’nt !!
Je me lave les cheveux, plonge dans un bain brûlant, puis je m’épile les sourcils, les jambes, les aisselles, le pubis.
J’ai presque envie de me raser la tête.
Une sorte de folie d’extase.
Le temps n’est pas encore venu.
Au sortir de l’eau, légèrement frissonnante, je me roule une serviette en turban sur la tête et je commence à me vernir les ongles des pieds et des mains.
D’un rouge sombre comme du sang séché mais scintillant comme le rubis.
Je poudre mon visage, de la racine des cheveux jusqu’à la base du cou, de talc parfaitement blanc.
Je poursuis vers les seins et la continuité est parfaite, c’est que je vais enfiler une combinaison totale en latex et il faut que ma peau soit poudrée.
Pour mon plaisir de parfaire, je me maquille, surtout du fard autour des yeux, pas seulement sur les paupières mais tout autour des orbites, avec un léger dégradé vers les tempes.Je dessine ensuite le pourtour au crayon, d’un noir gras épais et luisant.
Puis les cils.
Mon rouge à lèvre scintille aussi.
Je lui fais suivre ma bouche, et je le cerne d’un mince trait noir.
J’en enduis les pointes de mes seins en suivant l’aréole.
Le miroir de ma table de maquillage me renvoie l’image que je désirais.
Fantôme, goule ou vampire diraient certains.
En tout cas bizarre.
Je préfère Cat’Woman, la monte en l’air, chatte de son état.
Je me lève et me place devant le miroir.
Satisfaite, je me tourne vers le lit sur lequel j’ai déposé avec méthode chaque accessoire de ma tenue.
Il faut commencer par les bottes en latex car je dois me plier pour les enfiler avec la même tension de bas en haut.
Les talons mesurent seize centimètres.
Ils me donnent une démarche superbe et j’y suis habituée.
Lorsqu’elles sont bien serrées, elles m’étreignent les jambes depuis la cheville jusque tout en haut des cuisses.
La tension de mes mollets croit tellement que si je les conservais trop longtemps pour marcher, mes jambes se paralyseraient toutes.
La cambrure qu’elles m’imposent me projette le pubis en avant, sans indécence véritable, juste avec un petit rien d’insolence qui me fait rire.
J’y ajuste ensuite autour des chevilles des anneaux d’acier avec des pointes acérées, anneaux que je relie entre eux avec un tendeur qui va servir d’écarteur.
Je sens une jouissance lorsque je manoeuvre le tendeur et que je sens mes jambes prisonnières.
Après les bottes, je me place les délicatesses.
Le soleil les a tiédies.
Leur acier nickelé scintille.
Je les ai achetées il y a trois mois mais j’ai encore du mal à m’introduire celle que j’appelle la pointe, un cône au sommet arrondi et dont le diamètre au plus large dépasse sept centimètres.
Trois gouttes de gelée facilitent la tâche et, après un travail de deux à trois minutes, mon sphincter se referme sur la base étroite.
J’ai soudé les fils électriques sous le sabot qui empêche la pointe de s’enfoncer d’elle même dans mes intestins.
C’est que ce “cône” est aussi un extraordinaire stimulateur électrique.
L’autre délicatesse est un gode vibrant en forme de barre bosselée dont les renflements sont tous identiques, il mesure environ 30 centimètres…
Ce gode ressemble plus à certaines poignées de vélo qu’aux habituels godemichés réalistes avec gland et veines.
Ceux ci satisfont sans doute le plaisir des yeux, mais ce n’est pas mon objectif.
Puisqu’il s’agit d’un artifice, je me soucie seulement de l’effet obtenu.
Cette forme bosselée est celle qui me procure le plus de plaisir.
Je me l’enfonce avec volupté et je sens le gode partir tout au fond contre mon utérus alors qu’environ 10 centimètres restent à l’extérieur…
Well !!
Ca va être délectable.
Je sens mon sexe s’emplir de cyprine.
Le moindre geste et je jouis, non, c’est trop tôt, je dois terminer mon harnachement.
Les fils électriques pendent maintenant entre mes jambes, et les prises tapent contre mes bottes avec un bruit mat.
Je place alors l’énôôôôôme ceinture de chasteté en métal, une invention démente, qui fixe bien en place le “cône” et le gode.
Je glisse lentement l’embout du gode vibrant qui restait à l’extérieur de moi, dans une sorte de tube en entonnoir fixé sur le dessous de la ceinture, pièce qui continue en forme d’un tuyau d’acier flexible.
Cela me donne la sensation d’avoir un sexe énorme.
Je teste ce jouet en faisant quelques pas et je sens le gode bouger en fonction des flexions du tuyau d’acier…
Fantastique !
Je referme ensuite la partie avant sur l’arrière de la ceinture par l’entre-cuisses avec deux lanières de cuir que je serre au maximum en faisant attention de ne pas m’écorcher bras et mains sur les pointes métalliques qui dépassent de chaque coté.
Je me bondage fermement les seins, je les sens comme exploser en avant.
Mes tétons sont érigés en attente d’une caresse ou d’une morsure qui ne vient pas.
Lorsque les pointes sont bien dures et tendues, je les enserre dans de petits étaux que je visse soigneusement pour obtenir une pression identique de chaque coté.
De ces bijoux là aussi pendent des fils électriques.
Ensuite j’enfile le bustier-corset en latex muni de baleines qui me cambre de partout, me donnant une taille de guèpe, il me recouvre toute la hauteur de mon ventre, emprisonne mes seins, et recouvre mes clavicules jusqu’au dessous du menton.
La sangle de serrage se trouve derrière mon cou.
A l’avant dernier trou je ne peux plus faire le moindre mouvement de la tête.
Je n’utilise qu’exceptionnellement le dernier pour l’exercice et jamais lorsque j’ai les mains immobilisées à cause des risques de suffocation.
Aujourd’hui, je laisse les deux derniers trous et glisse l’ardillon dans le troisième.
Je suis ainsi contrainte de conserver une posture rigoureuse mais, s’il le fallait, je serais capable de tourner la tête…
Vient enfin l’instant du masque-casque qui me couvre entièrement la tête.
Je me suis entraînée à le lacer par l’arrière le plus étroitement possible et, bien sur je ferme en finale les crochets qui le relie au bustier-corset.
Je retiens ma respiration quelques instant pour le plaisir de suffoquer.
Je fixe ensuite le baillon ouvert, un tuyau de caoutchouc de 10 cms qui passe dans ma bouche, m’empéche de fermer ma machoire.
Il se subdivise sur l’avant en deux tuyaux plus petit qui sont reliés à une minuscule bouteille contenant un gaz destiné à décupler mes fonctions sexuelles.
Deux tiges nickelées, dont l’écartement se règle à l’aide de vis papillon, me font un mors étrange qui me pince la langue et la tirera avec une rigueur prédéterminée…
Je fixe alors les barres destinées à me bloquer les bras.
D’abord une ceinture d’acier à fermeture/serrage à cliquets sur laquelle deux tendeurs sont fixés.
Ils sont destinés à se cliquer sur les anneaux des bras.
Il me restera ensuite à fixer le tout après que j’aurais enfilé les longs gants de latex qui se fixeront sur les cotés de la ceinture.
C’est un dispositif original bien qu’assez simple.
Je ne pense pas le faire breveter car je doute qu’il y ait aujourd’hui un véritable marché pour un tel appareil.
Quatre paires de crochets tendent les bras.
Quand la tension atteint le maximum supportable avec les deux crochets supérieurs, la paire de crochets inférieurs maintient automatiquement la tension obtenue et serre davantage si je le désire.
Quand je reviens vers le grand miroir, je peux sentir l’odeur sourde de mon excitation.
Raide, serrée, contrainte, emplie de mes délicatesses, je déambule dans la chambre pendant quelques minutes avant de commencer à m’agacer d’attendre LE grand orgasme.
Il ne me reste plus qu’à me rendre dans mon laboratoire sexuel.
A petits pas prudents qui me comblent d’appréhension, telle la prêtresse bizarre d’une religion dont je suis également la modeste dévote et la dea ex-machina.
Dans le couloir je suis submergée par le parfum de mon énervement et j’ai l’impression que mon ventre va se liquéfier.
Une musique électronique, répétitive, très lente, couvre le bourdonnement de l’ordinateur.
Le programme est déjà chargé.
Il suffit maintenant à Jennifer de raccorder les fils électriques qui pendouillent autour de ma combinaison et d’entrer les heures auxquelles elle désire que ma fête commence et se termine.
Il lui faut un quart d’heure pour finir de tout mettre en place et ne pas être surprise par quelques détails imprévus…
Au centre de la pièce, je trottine jusqu’à un support triangulaire.
Jennifer ajuste les sangles sur les crochets de ma combinaison.
Mes pieds atteignent juste le sol, j’ai du mal d’assurer mon équilibre.
Jennifer branche chacun des fils qui sortent de mes parures et les branche aux prises de ma machinerie électronique dans l’ordre que je lui ai indiqué lors des éssais.
Différentes couleurs les classent par catégories et, de plus, chacune porte un numéro pour qu’il n’y ait aucun risque d’erreur.
Des cordes, des poulies pendent d’une grande armature métallique qui est fixée au plafond en bois.
Jennifer attache mes chevilles à de larges sangles de cuir, puis fixe la pince de ma langue à des mousquetons spéciaux, reliés à une corde, et mes bras à des bracelets également encordés.
Un premier bip de l’ordinateur signale le début du programme.
Durant deux minutes toutes les entraves se tendent assez vite, mais seulement pour assurer la tension.
Elles ne font que soulever mes membres sans les étirer et, si je résiste, le mouvement s’interrompt.
Cela me permet de mieux m’accoutumer à ma position.
Ensuite le programme prend tout en charge.
Mes jambes se soulèvent, s’écartent vers l’avant, mes bras se tendent derrière mon dos, ma langue tirée vers le plafond me contraint à cabrer la tête en arrière.
Je ne suis pas encore suspendue.
Le poids de mon corps s’exerce sur la poutre et me tient fermement prisonnière de mes liens et de ma combinaison.
Je suis tendue, crispée, mais ma posture n’est pas douloureuse.
Du moins au début.
Soudain, je m’élève, je suis suspendue, je ne sens plus mon corps, c’est comme si je volais.
Jennifer en profite pour appuyer ses mains sur quelques zones sensibles ce qui me fait pousser un cri étouffé de frayeur…
Elle triture le tuyau qui sort du bas de ma ceinture d’acier, le tourne de gauche et de droite…
Je sens en mon ventre le gode qui suit le mouvement, en sus des vibrations électriques.
Je ne sais rien faire, je suis fermement attachée, écartelée, je suis à la fois mon propre jouet et celui de Jennifer.
Je transpire, une angoisse m’étreint…
Jennifer déclenche alors l’ouverture du gaz et je me sens partir vers le sub-space…
Les premiers effets électriques ressemblent à des démangeaisons, surtout ceux des seins.
Il m’a fallu des mois pour trouver les réglages les plus excitants.
Je ne sens certains courants que par leurs résultats, comme ceux qui me contractent les muscles à l’intérieur des cuisses.
Celui de la langue me procure un léger chatouillis et me fait saliver d’abondance.
Dans l’anus et le vagin, par contre c’est indescriptible.
Les décharges proprement dites arrivent d’abord selon le même tempo en des endroits donnés.
Leur intensité augmente très progressivement.
Commence ensuite un train de décharges au rythme lent et régulier mais dont la situation est aléatoire.
Je peux prévoir l’arrivée de la décharge suivante, mais j’ignore si elle va m’atteindre un orteil, la langue, l’anus, la pointe d’un sein, l’intérieur d’une cuisse ou tel doigt, le clitoris…
Et bien sur, elles sont de plus en plus violentes.
J’évite de boire avant de telles séances, et la pièce de bondage que j’ai installé dans l’ancienne chambre d’hôtes de ma péniche est aérée pour atténuer ma transpiration.
Malgré cela, je ne tarde pas à être moite de la tête au pied et à exhaler des effluves de chatte en chaleur ce qui excite Jennifer que je vois se masturber de me voir atteinte de sousbressauts.
Mon corps se cambre, revient en tension avant, puis de tend en tension arrière…
A chaque fois j’ai l’impression de me décomposer.
Je jouis parfois très vite dans ces moments, tellement que, si j’ai une continuité d’orgasmes, je pourrais tomber évanouie alors que la machinerie continue…
C’est cela que je n’ai pas encore explorée.
J’ai limité la durée du programme à une demi heure.
Les orgasmes se succèdent à une telle rapidité que je suppose que je pourrais mourir de plaisir si Jennifer m’abandonnait trop longtemps à cette machinerie.
Une demie-heure plus tard, alors que je suis prise de spasmes orgasmiques, mon corps étant secoué de hoquets musculaires correspondant chaque fois à un mini orgasme, Jennifer me fait un grand sourire et modifie le calculateur…
“Une demie heure de plus ma chérie” !
Non !!!!
Je suis moite, des flash incessants éclatent dans ma tête, je sens mon bas-ventre qui se contracte puis se détend sans cesse, ce qui entraine un effet fontaine de ma cyprine qui innonde tout l’intérieur du bas de ma combinaison.
Je ne sais combien de temps j’arrive à être consciente, mais en une fois, mon corps se cambre en arrière et je perd connaissance en poussant un hurlement…
Après ce genre de séance, je n’ai pas de trop d’une journée entière pour récupérer.
Heureusement, il me reste le week end pour me soulager des tensions et des courbatures que cela me provoque et pour me reposer de toute la fatigue…
Jennifer et moi, formons maintenant un couple fantastique en matière de bondage…
Nous préparons ensemble, par é-mail et par téléphone, des scénarios de bondage et d’auto-bondage ou elle arrive un certain temps après que je me suis attachée.
Me retrouver face à elle, totalement nue, harnachée, impuissante, me plonge de plus en plus dans l’extase à chaque fois.
Jennifer parvient toujours à me surprendre en modifiant radicalement ce que nous avions imaginées, ce que j’avais imaginée en fait, car elle me manipule sexuellement à sa guise.
Well, c’est une vraie gâââârce !
Mais il a suffit d’une petite erreur de ma part pour qu’elle me domine totalement.
Jennifer, comme à son habitude lorsque je viens chez elle dans le quartier de la Défense à Paris, m’attire dans sa chambre de torture et attache chacun de mes membres à un coin du lit…, c’est ce qu’elle a fait hier soir, mais la lanière qui entravait ma main droite a finit par lâcher, me permettant de me libérer…
Hasard rare.
Occasion unique, que je ne comptais pas laisser passer.
Pour commencer, une inspection de sa chambre s’imposait.
Un placard plein de tenues différentes…, très bien.
J’ai passé une robe courte en vinyle noir et ai gardé mes cuissardes.
Simple et efficace.
La commode maintenant, j’y ai trouvé tout ce qui permettait de passer une soirée attachante.
Parfait.
Une paire de menottes.
Un bâillon boule.
Un masque de cuir.
Un collier et sa laisse.
Quelques lanières de cuir.
Chère Jennifer, comme tu es ordonnée…
Tiens, il y avait même un petit coffret contenant tout ce qu’il fallait pour « titiller » ma proie.
Un large godemichet en latex mou et un plug.
Je les ai pris.
Maintenant le piège…
Je suis descendu discrètement dans le salon, et j’ai allumé la télé ( elle penserait sans doute que l’orage l’aurait allumée…), puis je me suis cachée derrière l’embrasure de la porte, ainsi elle me tournerait le dos en entrant .
Déjà une lumière s’allumait, ses pas dans l’escalier, la porte s’est ouverte, elle était là, inconsciente du danger, sublime et élancée dans un long déshabillé de soie noire…
Sa surprise fut telle qu’elle n’opposa aucune résistance quand je saisis ses poignets et l’ai menottée dans le dos, elle me regardait, intriguée et complètement étonnée …
Quel délice, ses yeux qui s’élargissaient d’angoisse tandis que je forcait la large boule de latex dans sa bouche…
Elle gémissait, elle tentait de crier, mais rien n’arrêta l’inexorable intrusion… et c’est très serré que je fermais le lien de cuir qui la maintenait.
Collier autour du cou, humiliant, non ?
Je me délectais de la colère qui passais dans ses yeux… avant de les aveugler d’un strict masque de cuir…
Maintenant, direction le temps des plaisirs, c’est fière comme tout et sans ménagement, que je la tirais vers la chambre que j’occupais il y a un instant.
Je l’ai jettée sur le lit, elle y trébucha et s’y coucha de tout son long, le visage enfoui dans l’oreiller …
La position m’inspirait, et j’ai tôt fait d’attacher chaque cheville à un bord du lit…, en écartant bien ses jambes, voilà, comme ça …
Je me retint de prendre une cravache pendue au mur pour mieux lui rougir les fesses ..
Mais ce soir, nous allions jouer la partie à ma manière …
Pour commencer, je l’ai déshabillée complètement (le déshabillé est un saran qui s’ôte sans difficulté), puis je lui ai passé un corset de cuir trouvé dans son placard que j’ai serré si fort que la respiration lui manquait.
Très excitant…
Une lanière de cuir joignant ses coudes achèva son bondage la rendant encore plus sensuelle sa position.
Tant d’envie me traversaient la tête, enlever son bâillon, puis m’agenouiller devant elle, saisir ses cheveux et lui jouer les amours saphiques ?
Tentant, très tentant …
Mais il vallait mieux qu’elle connaisse ce que j’endure pour elle.
J’ai passé des gants de latex, puis j’ai déposé sur mon index une larme de lubrifiant, j’ai caressé ensuite longuement son anus…, elle a frémit…, j’ai caressé le bas de ses reins, embrassé ses fesses, tandis que je continuait ma besogne…, le plug est rentré sans peine, entraînement ou détente…, mystère.
Encore un peu de liquide gras et je me suis fait plus indiscrète tandis que j’enduisais ses grandes lèvres…, un doigt, puis un autre se firent alors plus pénétrants…, pour son plus grand plaisir, si j’en crois ce que j’ai ressentie…
Puis, centimètre par centimètre, j’ai mis le phallus de latex en position.
Entrée, sortie, entrée, sortie…, ma main libre jouait de son clitoris qui devint dur à son contact.
Elle gémit, elle frémit…, sa salive assombrit la soie rouge du lit et je m’amusais comme une folle à la faire languir…, longtemps…, délicatement…
Puis sa respiration s’est emballée, elle tremblait de tout son corps tandis que je jouais du plug et du gode selon des rythmes inavouables…
Et elle jouit, elle explosa de désir et de joie…, la sueur perlait sur sa peau tandis qu’elle se détendait.
Non sans avoir fixé à demeure les deux petits visiteurs, je l’ai laissée ainsi, sur le ventre, écartelée…, taraudée par les vibrations aléatoires du phallus artificiel qu’elle avfait elle même trafiqué…, orgasmes multiples à répétition en perspective…
Puis je lui ai commis un affront bien agréable, je me suis couchée dans la chambre voisine et je me suis assoupie, souriante…
Et lorsqu’une main plaquée contre ma bouche m’a réveillée, je me suis souvenue que, moi aussi, j’aurais du vérifier ses liens…
Huh !
L’usine…
Notre dernière aventure, Jennifer et moi, m’a fait de nouveau frémir.
Nous avons découvert ensemble, une vieille usine abandonnée au milieu de nulle part.
Loin de tout, sans aucun accès si ce n’est un chemin qui semble être un cul de sac et sur lequel nul ne s’aventure jamais, loin de la vue de la route nationale qui passe derrière un bois, l’endroit idéal pour pratiquer de l’auto-bondage en pleine nature mais avec cette ambiance glauque d’usine désafectée qui fait penser à certains donjons qui crèent la peur…, un must, car nous ne voulions pas être dérangées.
Ce fut délices de découvrir cet endroit et d’imaginer ensemble ce que nous pourrions y faire.
Après nous être assurées que personne n’y venait jamais en restant toutes deux plusieurs jours et soirées à flirter.
Nous avons décidé de nous y mitonner un scénario grandiose en double self-bondage.
J’ai immédiatement senti que j’aimerais m’attacher moi-même dans cette vieille usine pour sentir l’air lourd d’angoisses sur mon corps, pour sentir les grands espaces tout autour de moi pendant que j’étais dans mon propre petit espace de liens, cela m’excitait d’avance ainsi que le danger qui en découlerait.
Il y avait, malgré l’aspect désert de ce lieu, une possibilité d’être découverte totalement nue et attachée…
Je crois que c’était ce frisson que j’ai appréciée le plus…
Jennifer et moi, avons commençé cette session vendredi vers midi après avoir caché ma BMW cabriolet bleue dans les bois et en revenant à pied pendant 600 mètres le long d’une vieille route boueuse, vers la vieille usine déserte.
C’était la seule construction à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Pour débuter, nous avons déchargé le plus petit de nos deux sacs d’équipement de bondage sur le sol poussiéreux de la salle des machines de l’usine et nous avons commençé à nous préparer pour un après-midi de self-bondage.
Après nous être totalement déshabillées, nous avons placé tous nos vêtements dans ce sac et je l’ai caché dans un coin d’une des salles derrière une vieille et immense machine totalement noire.
J’y ai placé, à coté, les différentes clefs des cadenas et menottes de notre self-bondage commun, ainsi que le deuxième sac, le plus grand, contenant un équipement complet de Pony-girl, comprenant un harnais de tête, un corset en cuir avec des lanières, des cuissardes avec des talons de 14cms, des gants noirs remontant jusqu’aux épaules et une large ceinture permettant d’y fixer une lanière en cuir de 3cms de large destinée à bloquer un plug “queue de cheval” et un gode vibrant fonctionnant jusqu’à trois heures sur batteries.
Complètement nue, je suis revenue vers la pile d’instruments étalés sur le sol.
Je me suis assuré que les 20 mètres entre cet endroit et celui ou nous allions nous attacher étaient accessibles en rampant par terre.
Je me suis couchée le dos au sol sur les dalles de pierre.
La poussière s’est envolée lorsque mon corps est entré en contact avec le sol.
Je me suis fixé une barre d’écartement entre les chevilles, barre d’un mètre maintenue à celles-ci par des sangles en cuir fermées chacune par un cadenas.
Jennifer s’est placé debout derrière moi, me regardant, de sorte qu’en écartant mes bras vers l’arrière, mes mains pouvaient toucher ses chevilles…
Elle s’est alors fixée aux chevilles une barre d’écartement semblable à la mienne.
Mmmm !
Ca semblait bon, je pouvais sentir mon corps tout entier commencer à réagir, une chaude et agréable sensation irriguait mes veines.
Puis j’ai attaché chacun de mes poignets à chacune de ses chevilles avec des menottes.
Jennifer s’est alors accroupie, a rampé sur mon corps et s’est attachée pareillement les poignets à mes chevilles avec d’autres menottes.
Nous avions chacune nos bouches, nos langues, à l’exact endroit névralgique de chacune…
Se retrouver ainsi totalement nues, attachées l’une à l’autre en croix nous a poussées l’une l’autre dans des délices insoupçonnés.
Après moultes jouissances, nous étions en transpiration malgré la fraîcheur de l’air.
La température basse nous faisait maintenant peur.
Il nous fallait ramper en quète des clefs avant la tombée de la nuit… imaginez la scène…
Pas moyen de ramper sur le flanc à cause des barres d’écartement, et pas moyen de nous retourner…
Après une heure d’efforts, exténuées, nous avons réellement pris peur, nous ne parvenions pas à bouger…
Ce jeu m’excitait, je n’avais pas voulu faire d’essais préalables, la jouissance ultime, le grand orgasme devait venir, selon moi, de la peur réelle de ne pouvoir nous détacher.
Et c’était le cas…
Jennifer, elle toujours si superbe, et dont je ne voyais que le petit sexe rose emplit de cyprine, était en nage, elle tremblait même, de froid et de crainte…
“Ana, espèce de dingue” me cria t’elle, “avec tes lubies sexuelles nous sommes coincées, on ne bouge pas d’un centimètre et je commence à avoir vachement peur“…
“C’est le jeu ma chérie, il faut faire marcher ses neurones… Attends, j’ai une idée… Je plie mes bras et tu suis le mouvement avec tes jambes et en même temps tu plies tes jambes et je suis le mouvement avec mes bras“…lui ais-je répondue…
Et nous avons avançé de 10 cms…
Victoire !
Alors, lentement, nous avons refait ce mouvement une centaine de fois, et à chaque fois, ma bouche léchait son sexe et à chaque fois sa bouche léchait mon sexe.
Dans les deux derniers mètres, nous étions en nage malgré le froid, je ne pouvais m’empêcher toutefois de lui titiller le clito avec ma langue tandis qu’elle se débattait sans pouvoir m’en empécher.
Délicieux…
Arrivées derrière la machine noire, nous avons enfin vu les deux sacs et les clefs salvatrices.
Les prendre ne fut pas trop complexe sauf qu’il y avait 4 clefs de cadenas et 4 clefs de menottes à se partager et il fallait trouver quelles étaient les bonnes…
Il était 16h30, nous avions joui comme deux folles, nous nous sentions plus ou moins protégées dans la petite salle derrière la machine…
“Et maintenant, je vais être ta Pony girl !” dis-je à Jennifer…
“Je vais m’harnacher ici et le jeu consistera à visiter l’usine puis à aller jusqu’à la BMW en plein milieu des champs, en parralèle du chemin boueux jusqu’au début de la forêt ou se trouve la BMW“…
Je me suis plaçé solidement le bâillon-boule dans ma bouche, il faisait partie intégrante d’un nouveau harnais de tête que j’avais acheté récemment.
Le propriétaire du magasin m’avait fait une démonstration en me le passant, et cela m’avait envoyé des fourmillements sur la peau lorsqu’il m’avait touchée.
Quand il eut fixé les lanières, je fondis lorsqu’il le sécurisa sur ma tête, “S’il vous plaît faites de moi votre esclave“… pensais-je alors que mon corps devenait chaud, me tenant debout là dans le magasin avec le bâillon-boule dans la bouche.
Faisant pénétrer la grosse boule dans ma bouche, j’ai commençé à fixer les lanières en place derrière ma tête avec les lanières de harnais courant tout autour de celle-ci et sous mon menton, cela était parfaitement serré et verrouillé en place avec un petit cadenas sur l’arrière.
J’ai ensuite enfilé mes longues cuissardes avec les talons de 14 cms…
Je savais que j’allais souffrir, donc jouir, de devoir marcher et courir ainsi dans des chemins creux, dans les champs et sur le sol irrégulier de l’usine, les seins pendouillants en tous sens, les mains gantées de haut et attachées dans le dos…
Well !!!
J’ai alors enroulé le corset en cuir autour de moi et Jennifer l’a laçé au plus fort ce qui a fait gonfler mes seins qui dépassaient.
Elle m’a ensuite fixée un collier en acier inoxydable auquel était fixé une longue laisse.
Puis elle m’a préparée l’anus avec une huile douce et m’a placée un plug avec une queue de cheval.
Sentir ces poils rugueux sur l’arrière de mes cuisses et mon anus enserrant ce plug en son milieu plus étroit pour l’empécher de ressortir ou de continuer plus profond, m’a survoltée.
Je me suis ensuite lentement enfoncée un gode vibrant dans le vagin puis j’ai bloqué plug et gode avec la lanière de ceinture que Jennifer a fixée à l’arrière de celle-ci avec un cadenas.
J’ai alors verrouillé étroitement un anneau en acier autour de mon poignet gauche et un autre autour de mon poignet droit, anneaux réliés entre-eux par une petite barre d’acier de 10cms.
Tout ce qu’il me restait à faire maintenant était de mettre le gode vibrant en marche et de placer un cadenas dans leurs crochets pour réunir et vérouiller ensemble les anneaux de poignets.
Des sensations délicieuses m’ont alors envahie.
Les vibrations du gode et la sensation de toutes les lanières qui étaient fixées avec des cadenas, m’ôtant toute possibilité de me détacher, m’ont fait immédiatement jouir…
J’ai alors plaçé mes mains derrière mon dos et j’ai fermé les cadenas des deux anneaux.
Maintenant complètement impuissante, je ne pouvais rien faire d’autre que de rester là, attachée, et me réjouir de mon harnachement de Pony-girl.
C’est alors qu’un coup de fouet claqua contre mes fesses…
Jennifer, quelle gâââârce !!!
Elle s’était rhabillée d’une petite jupette en cuir noir et de chaussures laçées à talons hauts et m’astiquait avec un petit fouet…
“Hue cocotte” me dit-elle en souriant avec perversité, “tu vas trotter autour de la machine en levant les genoux, je veux voir tes seins bouger et te voir jouir des sensations du gode et du plug qui vont s’entrechoquer en vibrant dans tes fondements“…
Et je me suis exécuté, “trottant” en levant mes genoux le plus haut possible.
Mes mains attachées dans mon dos rendaient ma démarche très jouissive, à chaque pas, à chaque petit saut, mes seins bougeaient en tous sens… et mon bas-ventre vibrait…
“Stop” me dit Jennifer…
Elle vint alors vers moi, me soupesa un sein, léchant simultanément le téton, puis y fixa une pince…
Elle fit de même à mon autre sein puis relia les pinces avec une petite chaînette…
“Hue cocotte, encore un tour de manège“… me cria t’elle…
Mon sexe devenait très chaud et la cyprine recommençait à couler le long de mes jambes, nous étions à des kilomètres de nulle part…
Théoriquement personne ne pouvait me voir et entendre, sauf si….
J’ai re-joui immédiatement dans cette angoisse, de la cyprine coulait abondamment sur mes cuisses.
J’eu un hoquet de jouissance, un puissant orgasme me fit presque chanceller…
Jennifer s’en aperçu et son sourire pervers me fit peur…
Mon esprit s’est glaçé lorsque j’ai senti que Jennifer me culbutait sur le sol en arrière…
Etait-ce un fantasme devenant réalité ou un cauchemar ?
Elle m’a laissée allongée et attachée là, me disant que je serais maintenant son esclave, utilisée pour son seul bon plaisir parce qu’elle avait voulu mon corps la première fois qu’elle avait posé ses yeux sur moi.
Puis elle a glissé des cordes à nœud coulant autour de chacune de mes chevilles au dessus du cuir de mes cuissardes et les a tiré très serrées, les autres bouts étant attachés à des crochets qui sortaient de terre autour de la vieille machine noire.
Puis elle me fit asseoir et m’enleva les anneaux de mes poignets, me renversa brutalement vers l’arrière sur le sol et maintint mes bras au-dessus de ma tête où elle avait placé deux cordes à nœud coulant supplémentaires pour bloquer mes bras contre deux autres crochets au-delà de ma tête.
J’étais maintenant attachée en croix sur le sol poussiéreux et elle a commençée à tendre les cordes étirant mon corps toujours harnaché, portant toujours le bâillon et le harnais de tête qui étaient verrouillés.
Le plug et le gode vibrant étaient maintenus définitivement en place par la lanière de ceinture étroitement serrée.
Totalement exposée à son regard et incapable de me libérer, j’étais allongée là alors qu’elle commençait à faire courir ses mains sur mes formes disponibles.
J’étais incapable de bouger lorsque ses mains continuaient à explorer toutes les parties de mon corps, j’étais ouverte à ses attouchements.
Elle avait accès à mon être tout entier.
Sa langue a commençé alors à lécher mes tétons toujours vérouillés par les pinces et alors qu’elle était en train de les sucer les faisant venir en érection, son souffle et la pression de ses lèvres sur eux déclencha en moi une nouvelle excitation sexuelle.
Je ne pouvais pas résister…
L’intensité de mon bondage et cette sensation d’impuissance, obligeaient mon corps à réagir et il commençait à me trahir alors que mon sexe devenait moite, émettant de délicieuses ondes de choc à travers tout mon corps.
Ma respiration est devenue plus rapide alors qu’elle continuait à explorer mon corps attaché.
Les ondes de plaisir commençaient à déferler.
“Pas simple de vraiment te faire jouir avec mes doigts et ma langue… avec ta ceinture et tes accessoires, mais tu aimes les complications, hein ma choutte ? Mais tu vas rester ainsi, tu te feras jouir seule en bougeant, et crois-moi, je vais te faire bouger“…
J’étais perdue dans ce moment, mon esprit ne sachant pas s’il fallait me débattre par jeu ou continuer avec les sensations merveilleuses que sa langue me procurait, m’amenant au bord de l’orgasme.
Je ne pouvais croire ce qui m’arrivait, ici je gisais ligotée, maintenue captive par Jennifer qui avait une fois de plus changé le scénario que nous avions imaginées, j’étais comme kidnappée par elle.
Quel destin inconnu m’attendait, et mon corps réagissait comme si cela n’était pas arrivé.
Comme si cela était normal, mon corps s’amusait à chaque minute des touches de sa langue.
Puis elle m’a laissée, se contentant de voir le résultat sur moi du gode vibrant faisant son travail !!!
J’étais moite, de temps à autre un flash d’orgasme me faisait me cambrer, érigeant mes seins, surtout les tétons en pointe tandis que mes jambes tremblaient…
Plus tard, bien plus tard, lorsque les piles du gode vibrant étaient presque usées, elle est revenue sur mon corps attaché et m’a utilisée de nouveau mais cette fois elle a soulevé seulement sa jupette en cuir, elle est montée sur mon corps, elle a progressée vers mon visage et elle a pris son plaisir sans remplir le mien en frottant son clitoris contre la boule de mon harnais…
La gâââârce !!!
Après quoi, elle a détaché mes jambes et a mis une chaînette d’entrave autour de chacune de mes chevilles, toujours au dessus des cuissardes, me permettant de faire des petits pas mais pas de courir.
Ensuite elle a détachée mes bras mais les a rattachés derrière moi en verouillant chacun de mes poignets dans les anneaux .
Puis elle m’a aidée à me relever.
Il commençait à faire froid et la nuit tombait, j’avais commencé à entendre les animaux de la nuit lançant leurs appels dans le bois.
Jennifer m’a alors rattachée de la même façon, verrouillant mes membres avec les mêmes cadenas, j’étais sa Pony-girl…
“Hue cocotte, direction le bois et la BMW, dépèche-toi, la nuit tombe et il va faire froid “…
Je me suis mise à trotter, Jennifer me suivait en tenant fermement la longue laisse.
Je montais mes genoux bien haut, mes seins bougeaient en tous sens.
A chaque ballotement je sentais la morsure des pinces s’incruster plus profondément dans mes tétons.
Le bâillon-boule et le harnais en place me faisaient abondamment saliver, je sentais que ça coulait le long de mon menton…
Je sentais aussi que je mouillais abondamment, le gode faisait son effet, le plug aussi, et lui c’était l’extase.
Je sentais au fond de moi le bout du gode et le bout du plug qui se touchaient entre mes peaux, tous les 2 pas, le bout du gode heurtait mon utérus, et à chaque fois c’était un flash d’orgasme, une chaleur m’envahissait, je sentais la cyprine couler…
A chaque fois je continuais en salivant de plus belle, et un peu plus loin, deux pas de plus, je sentais à nouveau les chocs entre le plug et le gode…
Et encore, et encore, entre le gode et mon utérus, ce qui me faisait encore un flash d’orgasme, encore, encore, encore…
Arrivée à l’entrée du bois, j’avais parcouru 600 mètres, soit près de mille pas donc 500 chocs d’orgasmes… J’étais comme dans l’espace, je ne trottais plus, je volais, je n’étais plus moi même, mon bas-ventre se contractait et se recontractait sans cesse me procurant des orgasmes à répétition…
Et soudain, un choc plus fort, une contraction, et simultanément une des pinces à sauté de mon téton gauche…
Waouwwwww…
J’ai eu un flash encore plus fort, j’ai senti mon sexe en feu, comme exploser, tout est devenu noir, puis blanc, puis rouge puis blanc et noir…et rien et tout, et rien en noir… .
Jennifer m’a dit le lendemain, samedi, qu’elle avait eu beaucoup de mal à me trainer jusqu’à la voiture, et, qu’heureusement, je n’étais tombée évanouïe qu’à 5 mètres à peine de la BMW…
Elle m’a dit qu’elle avait toutefois attendu que je revienne dans un état second ou je me suis relevée, pour me porter et me poser toute harnachée et moite sur le siège passager…
Elle m’a dit qu’elle avait attendu parce que j’étais tombée dans un champ d’orties et que j’en avais tout le corps rouge de démangeaisons, surtout les seins, le sexe et l’entre fesse parce qu’elle y avait incrustée quelques feuilles d’orties….
Elle m’a dit qu’elle était ensuite revenue à la péniche.
Elle a osé conduire ma BMW, toutes deux quasi nues, toujours avec nos habits de cuir.
Jennifer m’a dit que j’ai titubé jusque dans la chambre d’hôtes (que j’avais transformée en salle de bondage).
Elle m’a dit que j’étais tellement excitante qu’elle avait décidée de me laisser harnachée en Pony-girl bondagée et de m’allonger sur le sol.
Elle m’a dit qu’elle est restée là, devant moi, à se masturber de me voir me tortiller jusqu’au soir, et elle m’a dit qu’elle s’est beaucoup réjouie de me voir dans ce confinement clos, ligotée et impuissante.
Elle a pensé que je devrais inclure une troisième “amie” dans mes prochaines sessions de bondage.
Elle m’a dit, vers 20 heures, qu’elle devait partir, que les clefs étaient derrière la porte qu’elle ne la fermait pas à clef et qu’avant que je ne réussisse à me libérer, elle serait déjà très loin, en attente d’un autre appel au secours de ma part….
Je suis restée là allongée dans mes liens, dans ma tenue de Pony-girl, jusqu’à ce qu’elle parte, puis j’ai commençé à re-tortiller mon corps étroitement ligoté, sur le sol, pour ramper vers la porte derrière laquelle Jennifer m’avait dit qu’elle déposait les clefs libératrices.
Cela me prit un long moment pour atteindre cette foutue porte, et encore plus pour arriver à l’ouvrir…
Les clefs n’étaient pas là.
Jennifer avait déposée une feuille sur le sol, un billet-doux, ou était écrit ; “Désolée ma choutte, j’ai scotchée tes précieuses clefs sous ta boîte aux lettres devant ta péniche… Tu vas devoir encore attendre le milieu de la nuit pour ramper au dehors afin de te délivrer, n’aie crainte, j’ai laissée la planche de coupée en place… Essaye de ne pas tomber à l’eau en la traversant…. Bisous ma chérie… Jennifer “…
J’ai du attendre minuit…
Après encore environ une trentaine de minutes de reptation dans le noir, sentant sans cesse le plug et le gode se toucher entre mes peaux et en jouissant d’orgasmes insoutenables, j’ai trouvé des clefs et j’ai commençée à essayer de retirer mon bondage…
J’avais toujours mes cuissardes et mon corset solidement laçé derrière mon dos, ainsi que la ceinture cadenassée à l’arrière qui maintenait le plug et le gode en place…
Le harnais baillon-boule aussi !
Et Jennifer ne m’avait pas laissée les bonnes clefs, juste un autre mot ; “Je viendrais avec les vraies clefs demain, dimanche, vers 22 heures, jouis bien cette fin de nuit et tout le dimanche ma chérie…” …
Je me suis alors dit que je n’avais pas fini de jouir…
Je suis ensuite restée là pendant une heure, dehors, allongée sur le dos, avec mes cuissardes, le corset, et le plug et le gode dans mes fondements, maintenus en place par cette foutue lanière cadenassée à la ceinture !
Et cela sans bouger !
J’avais crainte que l’entrechoquement du plug et du gode dans mes entrailles m’amène à de nouveaux orgasmes si violents que je tomberais encore évanouie avant de rentrer à l’abri dans ma péniche…
Je restais là sans bouger, même quand je me suis réveillée pendant la nuit, car je ne voulais pas qu’un mouvement de ma part réveille mes sens.
Le lendemain matin j’ouvris les yeux et je vis un homme qui me regardait allongée là, il s’est levé et m’a attrapé pour me poser debout.
Il m’a hissé sur la coupée menant à ma péniche et m’a lançée dans l’eau toujours bondagée en Pony-Girl, ligotée par mes poignets fermement maintenus contre ma taille et mes jambes dans l’entrave de corde.
L’eau était froide et je paniquai lorsqu’elle recouvrit ma tête.
Il m’a regardé, j’ai cru mourir noyée, mais il a sauté rapidement dans l’eau derrière moi et m’a tiré ma tête hors de l’eau.
Il a ensuite joué avec moi, me laissant couler pour me reprendre, me prendre et me reprendre.
Je croyais mourir, je suffoquais !
Il me sortit de l’eau disant que j’avais maintenant besoin d’être suspendue pour sécher.
Il a lancé une corde autour d’une branche, en a attaché un bout autour des bras fixés dans mon dos et m’a hissé.
Mes jambes ont quitté le sol alors qu’il continuait à tirer sur la corde et il m’a laissé pendue à deux mètres au-dessus du sol.
J’étais ainsi exposée face à ma péniche, n’importe qui pouvait passer et me voir, c’était humiliant et excitant, mais j’avais peur.
Il s’est assit là pour me regarder me balancer dans la brise.
Je commencait à souffrir de la douleur causée par les cordes mordant ma peau à cause de la suspension.
Je tentais d’éviter autant que possible de bouger pour diminuer le stress.
Mais mon corps était toujours balancé par le vent.
Après environ une trentaine de minutes il me descendit sur le sol.
Puis il me poussa par terre et me mit sur le dos dans la poussière.
Harnachée dans ma tenue de Pony-Girl, attachée étroitement dans cette position, je ne pouvais pas bouger.
Il sortit son sexe et vint le frotter contre mon visage, sur mes seins, y posant son membre durcit, grognant de plaisir en se masturbant.
« Saloperie de harnachement, je ne sais pas te pénétrer à mon goût avec ta ceinture de chasteté, je vais t’emmener dans un donjon ou on pourra faire à notre idée »…
Ensuite il s’est relevé et m’a amené sur le pont de ma péniche. Il a commençé à coudre une corde fermant un filet autour de mon corps, me maintenant étroitement dans son étreinte.
Il a fermé complètement le filet autour de mon corps et a tiré plus étroitement la corde qui tenait les côtés ensemble accentuant la pression sur mes chairs.
Ma peau s’est gonflée à toutes les petites ouvertures du filet.
Il m’a laissée fermement ligotée, balançant légèrement au rythme de l’eau…
Je restai là me demandant ce qui arriverait ensuite, ce qu’il pourrait bien me faire ?
Il avait dit « NOUS »…
Je me suis finalement assoupie allongée et ficelée là comme un saucisson.
Plus tard dans l’après-midi il est revenu, j’étais toujours fermement ligotée avec le harnachement de Pony-Girl, le bâillon et la ceinture de chasteté qui maintenait toujours le plug et le gode.
Il m’a remis dans le sac-filet, et m’a reposé, toujours dans le sac.
Je suis restée donc là, me tortillant dans le sac, me réjouissant de ce confinement clos et pensant que je devrais inclure un sac dans mes prochaines sessions de bondage.
Je commencais toutefois à avoir très très peur lorsqu’il m’a fait une piqure qui m’a rendue toute paralysée, je ne sentais plus mes jambes, mes bras, rien…
Je suis tombée dans le noir, j’étais hallucinée, je vivais le pire cauchemar de ma vie…
Je suis brutalement soulevée dans les airs.
Je retombe sur l’épaule d’un autre gaillard qui vient d’arriver et qui m’a l’air très ami-ami avec l’autre qui a joué avec mon corps.
Il me porte comme un simple baluchon.
Il fait quelques pas puis me jette dans le coffre d’une camionnette blanche.
Je pleure comme une Madeleine et sombre dans le désespoir.
Je viens de comprendre avec horreur que c’est un enlèvement.
Pendant que la camionnette roule à vive allure, dans mes pensées, défilent les affiches des disparus, que l’on voit plaquées sur les murs par les familles désespérées.
Puis la colère me prend, je me sens prête à tuer à la moindre occasion.
Jennifer, ou es-tu ?
Viens à mon secours !
La camionnette s’arrête après plus d’une heure de route.
Une couverture est jetée sur moi puis on m’en entoure totalement.
Ils prennent, semble t-il, des précautions pour me dissimuler.
Nous devons être en ville.
Lorsqu’ils me sortent pour me porter sur l’épaule de l’un d’entre eux, la poigne s’est effectuée sur les menottes qui me scient les poignets.
Mes cris sont mal étouffés par le bâillon, « Ta gueule Anamary ! »…
Un coup est porté violemment sur ma tête, sonnée et résignée, je ne bouge plus et me tais.
Pendant le trajet, mes oreilles captent de la musique.
Il me semble reconnaître un style de musique chantée.
Les voix puis les applaudissements que j’entends me confirment que nous devons être dans une sorte d’opéra.
Pourquoi enlever une fille harnachée en Pony-Girl pour l’emmener dans un opéra ?
Dans l’escalier, ma tête heurte un mur.
La couverture a amorti le choc, mais le coup était violent.
On me dépose à terre sans précaution et on tire sur la couverture.
Je roule sur le sol froid et rugueux.
Des mains vigoureuses me saisissent et me relèvent.
Une baffe magistrale me fait vaciller, on me récupère avant que je ne m’écroule.
Toujours harnachée, on m’attache jambes largement écartées.
Mes chevilles sont liées à des anneaux.
Désespérée et pétrifiée de peur, je fonds en larmes.
Ils parlent entre eux et me laissent tranquille un petit moment.
Je teste les liens mais ils résistent.
Je vois avec effroi un grand black arriver avec une émorme pince coupante avec laquelle il cisaille ma ceinture de chasteté.
Le plug en queue de cheval et le gode me sont enlevés avec brutalité.
Des mains tripotent sans vergogne ma poitrine, pincent mes tétons.
Une main descend jusqu’à ma vulve maintenant libérée et fouille mon intimité.
Je sens monter en moi un mélange explosif fait de honte, de peur et d’agressivité extrême qui me permettrait de tuer.
Je suis dans une cave aménagée comme une salle de torture pendant l’inquisition.
Des chaînes, un palan à cordes, un chevalet et bien d’autres outils dont je ne connais pas l’usage, meublent ce lieu de démence.
Devant moi, un homme d’une cinquantaine d’années me regarde.
Son regard est teinté de cruauté et son sourire bestial.
Il s’empare de mes seins et les malaxe puis, triture mes tétons.
En me souriant, il les pince violemment et tire dessus en faisant des ronds comme s’il voulait les rallonger.
J’adore que l’on martyrise mes petits tétons, mais l’instant n’est pas au plaisir, ce connard me fait mal et s’en délecte.
L’homme abandonne mes seins et fixe solidement mes coudes et mes bras avec de larges sangle de cuir.
Je suis comme crucifiée et les jambes écartées, ouverte et totalement exposée !
Il se recule puis se dirige vers une chaîne accrochée au mur.
Lorsqu’il se met à tirer dessus, mon corps monte vers le plafond.
Intégralement nue et bâillonnée, je tourne un instant, suspendue les bras et jambes en croix.
Il s’approche de moi avec un sourire pervers…: « Je sais à tes lectures que tu aimes être soumise. Ici tu vas être servie ! »
Je réalise soudain, qu’ils ont lu quelques articles et diverses photos BDSM que j’ai placée sur le site www.SecretsInterdits.com …
Je suis glacée d’effroi !
Cette pensée m’horrifie. Ils m’ont enlevée et savent que j’ai des fantasmes BDSM !
Il plonge sa main dans sa poche et en ressort des énormes pinces à seins réglables…: « Regarde, je t’ai même amené des jouets, mais j’en ai d’autres bien plus amusants. Je te les ferai découvrir. Tu sais, il me tarde depuis longtemps de voir si tu aimes autant que ça la baise SM ! »
Suspendue, mains et coudes liés à la barre, j’exhibe involontairement ma poitrine à cause de la cambrure.
L’homme goûte le spectacle et caresse doucement du bout des doigts mes tétons saillants.
Je ferme les yeux un instant comme pour échapper à l’horreur !
Saisissant mon sein droit, il en fait rouler la pointe entre ses doigts et la tire.
Avec minutie, il y referme la pince et tourne la molette, qui immanquablement, compresse mon téton.
La douleur vient progressivement, mais ce dingue ne s’arrête pas de serrer.
Je commence à gémir et à ruer dans mes liens mais rien n’y fait.
Il s’amuse de ma douleur.
Il fait ensuite la même chose avec mon téton gauche, qu’il écrase sauvagement avec la pince.
Il fouille dans un sac et s’approche de moi avec son sourire pervers qui me glace le sang.
« On va rallonger tes tétines, puis jouer à mon jeu préféré : le question réponse ! »
Deux boules d’acier noires reliées à un crochet sont posées aux pinces qui écrasent mes tétons en feu.
« Trois, deux, un lâchez »…..
Ses mains lâchent les poids qui tombent.
Le crochet qui les retient à mes pinces à seins joue son rôle et tire brusquement sur mes tétons.
Une douleur violente traverse ma poitrine.
Je gémis les dents plantées dans le bâillon, les yeux fortement fermés.
Je souffle par le nez comme une perdue.
J’essaie tant bien que mal de gérer la douleur et de retrouver une respiration normale.
Il joue un instant à faire balancer les poids.
ll m’abandonne un instant, se dirige vers un mur chargé d’accessoires et y décroche une cravache.
En revenant il me lance : « Nous avons quelques comptes à régler tous les deux, Anamary. Pour les apurer, je te propose mon jeu des questions réponses. A chaque mauvaise réponse la cravache, à chaque bonne réponse une caresse ou un accessoire pour ton plaisir. Que penses-tu de ma proposition ? »…
« HHHHUUUUMMMM »
« A oui, j’oubliais, le bâillon te gêne ! C’est vrai que tu le portes mal. Tu baves lamentablement. Je vais te le retirer ».
Il passe derrière moi, caresse mes fesses et fait descendre son doigt dans mon sillon fessier.
Sa main se pose en cuillère sur mon bas ventre offert et un de ses doigts force mon intimité.
Ses attouchements me donnent la chair de poule.
Quand il se décide enfin à retirer mon bâillon, je fais bouger mes mâchoires toutes endolories.
Je contiens difficilement les insultes qui brûlent mes lèvres à cause de sa cravache qui me fait horriblement peur.
« Je vois avec plaisir que tu as perdu de ta superbe ! Première question : que signifie BDSM ? » « Bondage et sado maso »…
J’ai crié la réponse !
Il laisse la cravache glisser le long de ma colonne vertébrale, jusqu’aux creux des reins.
La pointe continue son chemin, et s’enfonce dans le sillon de mes fesses.
Un sifflement puis une cuisante douleur sur mes fesses me font bondir dans mes liens.
« Faux ! BDSM est un acronyme qui en renferme lui-même trois autres : BD, DS et SM… Le premier signifie Bondage Discipline, le second Domination Soumission et le dernier est Sado-Maso ».
Un autre coup tombe, il est bien plus fort que le premier.
Je bondis sous la brûlure…
« Autre question : combien d’argent y a t’il sur ton compte en banque ? »…
« Je suis fauchée, je dois avoir environ 500 euros d’avance ! »…
Quatre coups s’abattent sur mes fesses.
La douleur est particulièrement cuisante, je dois avoir des boursouflures et mes fesses doivent êtres en sang.
« Faux ! Tu as 260.000 euros en compte courant et 580.000 euros sur ton compte épargne, ça rapporte le BDSM sur Internet, hein, avoue… Plus que ton boulot de secrétaire de direction »…
« Comment pouvez-vous savoir de combien je dispose ? »…
« Ta gueule Anamary, c’est moi qui pose les questions ! Si tu veux sortir d’ici vivante et entière, tu vas devoir me donner accès à tes comptes…Connais-tu le tribunal de l’inquisition ? »…
« C’était un redoutable tribunal institué par la papauté pour lutter contre l’hérésie aux environs du 12ème siècle. La torture était souvent employée pour faire avouer et dire ce que l’inquisition avait décidé. La religion et la peur de Satan ont été ainsi utilisé pour manipuler les foules au profit de l’église »…
« Ta réponse est juste, mais ce n’est pas celle que j’attendais. Par é-mail tu m’as répondue que mes histoires BDSM dont ma meilleure « l’inquisition » était du barbarisme pas du SM. Que cette histoire était pitoyable ! »…
Je réalise soudain que ce fou est un abonné du site BDSM www.SecretsInterdits.com et que les histoires qu’il m’envoyait par é-mail ne tenaient pas debout.
Les détails étaient très précis, mais ses histoires lamentables.
Je réagis aussitôt par instinct de survie.
« En fait, j’ai bien aimé vos histoires, mais je ne pouvais pas les diffuser sur le site. Il faut avoir votre maîtrise du SM pour comprendre le sens des mots que vous avez utilisé. Je les ai gardées sur mon disque dur et je les ai relues plusieurs fois »….
« Faux ! Ton firewall est minable. J’ai examiné et fouillé ton PC de chez moi plusieurs fois, elle n’y est plus. Tu m’as catalogué comme fou et m’as bloqué l’accès à ton forum des Secrets de secrétaires ! »
« Comment pouvez-vous penser cela ? C’est faux, j’aime bien les histoires SM et les vôtres étaient géniales »…
« Tu es une salope de la pire espèce ! Tu as dénaturé mes récits. Puisque tu dis sur ton site aimer le SM, je vais t’en donner. Je vais te permettre d’atteindre le nirvana sous la cravache puisque tu as écrit que tu jouis parfois sous le martinet ! »…
Il fait tourner mon corps grâce au dispositif de suspension.
Je suis terrassée par la peur.
Il se recule puis entreprend de me cravacher comme un malade.
Il frappe sans discontinuer.
Je crie à chaque coup, mes yeux se remplissent de larmes.
Mon dos, mes fesses, mes cuisses, mes seins sont en feu.
Ce fou frappe pour faire mal, ce n’est pas du SM c’est de la torture.
Je le supplie, m’excuse, implore mais il n’en a que faire et continue de s’acharner sur moi.
Je vais mourir c’est sûr !
La douleur me fait perdre connaissance.
Quand je me réveille, je suis dans une posture pénible.
Une large sangle passée autour de ma taille, tire mon dos vers le plafond.
Il a attaché mes jambes repliées à mes poignets.
Ainsi suspendue, je ressemble à une grenouille.
Chaque mouvement déclenche les pires douleurs dans mon ventre et mes membres.
Mes cuisses et mes fesses me brûlent affreusement.
La porte s’ouvre, il entre accompagné d’un homme masqué.
Un sentiment de honte et d’horreur bloque ma gorge un instant.
Il me regarde en souriant et dit à l’homme masqué ; « Comme tu peux le constater, la célèbre Anamary est maintenant ma soumise. Elle sera superbe pour le spectacle d’après-demain. On se la fait à deux avant le spectacle final ? »…
« Oui c’est une idée, d’autant qu’elle a un beau cul et que tu as besoin de moi ! »
« A toi l’honneur ! »…
Ils vont me violer !
Je sens mon estomac se resserrer et j’en éprouve une peur physique.
L’homme masqué ouvre la braguette de son pantalon et exhibe devant mon visage une bite énorme au gland violacé.
Il frotte sa verge contre mon visage et m’ordonne de le sucer.
Je ne desserre pas les dents !
Une main s’abat sur mes fesses puis une véritable volée de claques.
Je crie de surprise et rue dans mes liens, mais plus je me débats, plus je m’épuise. Mes cris et mes supplications n’atténuent en rien son ardeur à me frapper.
D’une main, il soulève ma tête par mes cheveux et de l’autre pose la lame d’un couteau sur ma gorge.
« Si tu mors, je t’égorge ! »
J’ouvre aussitôt la bouche à sa queue qui sent l’urine.
Il s’engouffre jusqu’au fond de ma gorge.
En le suçant, je ne peux m’empêcher de pleurer.
« Elle est chiante à bramer comme ça, je vais me la farcir »…
Il s’arrache de ma bouche et passe derrière moi.
Il tâtonne de son gland entre les lèvres de mon sexe offert, trouve l’entrée et s’y enfonce de toute sa longueur.
Je crie de douleur, de honte et de rage.
Ainsi suspendue par le dos, je peux voir qu’il se plante fermement sur ses pieds entre mes bras et mes jambes attachées.
Ses mains se posent sur mes hanches et s’y agrippent.
Il entreprend un martèlement sauvage de mon ventre qui me fait ahaner.
L’homme qui m’a fouettée, prend fermement mes oreilles et guide ma bouche vers son sexe bandé.
L’odeur est forte et repoussante mais à quoi bon résister.
D’un coup de rein provocateur, il investit ma bouche de sa queue.
Mes papilles gustatives sensibles, sont choquées par le goût salé et poivré de pisse et de sperme.
Mon estomac se contracte, je hoquète, je vais vomir.
« Si tu vomis, je te massacre ! »…
La peur me fait réagir, je ravale la gorgée qui vient et le suce à nouveau.
C’est horrible.
Suspendue, forcée par la bouche et violée, je me balance au gré de leurs assauts.
Ils semblent s’en amuser et se renvoient mon corps.
Entre leurs mains je ne suis plus qu’un jouet et rien ne pourra réfréner leurs ardeurs sauvages et bestiales.
Quand je pense que j’ai souvent fantasmé sur ce qu’il m’arrive aujourd’hui et que j’en avais éprouvé du plaisir !
L’homme qui me baise se retire et présente son gland contre ma rosette.
Je crie en tentant de résister à la pression atroce qui s’exerce sur mon anus.
Mes hurlements et mes plaintes, n’ont d’autres résultats que de redoubler l’ardeur de mon violeur.
Il me force à petits coups, sous l’assaut répété, mes sphincters s’écartent pour le laisser passer malgré moi. Bien que je sois une adepte de la sodomie, la douleur est violente.
Mains agrippées à mes hanches, il prend mon cul sans ménagement.
Mon anus se décontracte un peu.
Je sens ses couilles cogner contre ma vulve.
A chaque mouvement, je laisse échapper un « Ah ! » de douleur, étouffé par la queue qui comble ma bouche.
Il se régale de mes cris et me lime de plus en plus gaillardement.
Il s’empare de mes seins et les malaxe comme un malade.
Après mes seins, c’est à mon sexe qu’il s’attaque.
Ses mains frottent habilement mes lèvres puis mon clitoris.
Jamais je n’ai été ainsi touchée, palpée et massée.
Je commence à gémir car ses plongées deviennent de plus en plus fortes, profondes et violentes.
Le rythme de sa main qui frotte mon clitoris augmente.
Cette caresse et ses vas-et vient durent longtemps.
J’ai honte de moi car j’ai peur de jouir.
Soudain, la queue dans ma bouche tressaute et lâche des jets de sperme.
Son propriétaire l’enfonce au fond de ma gorge et me tire les cheveux comme un malade.
Je suis écœurée et mon estomac réagit.
Je salive et en fais couler le plus possible.
La position et sa force m’obligent à en avaler.
Mon violeur accélère encore ses mouvements, mon anus s’échauffe de ses assauts.
Je sais qu’il va jouir.
Des hurlements de fauve résonnent dans la salle.
Il se retire sans précaution, se rhabille et sort en me laissant avec mon tortionnaire.
« Dis-donc la pouffiasse, il me semble que tu as aimé te faire casser le cul hein ? »…
Je décide de tenter le tout pour le tout et de le séduire.
« Oui je me suis éclatée de vos grosses queues sauvages. Détache-moi et je te ferai voir que j’ai encore envie de baiser, mais cette sangle me coupe en deux. Baise-moi à quatre pattes comme une chienne que je suis ! »…
« C’est ça oui ! Prends-moi pour un con ! Je vais plutôt t’installer pour la nuit et nous étudierons demain cette charmante proposition »….
Il va chercher un bâillon et une cagoule et revient vers moi.
« Ouvre la bouche ! »…
« Non s’il te plait pas le bâillon ! Je ne vais pas pouvoir dormir de la nuit tant il est gros et me fait mal aux mâchoires »…
La seule vraie réponse que j’obtiens, c’est une grande gifle qui m’assomme presque, tant elle est violente.
« Ouvre ta gueule pouffiasse ! »…
Je résiste et refuse de desserrer les dents.
Son regard se teinte soudain d’une cruauté qui me fait froid dans le dos.
« Ne fais pas l’idiote, sinon je vais devenir méchant ! »
J’abdique et desserre les dents.
Ma bouche est rapidement comblée par la balle en caoutchouc, la lanière de cuir est serrée sans ménagement.
Il m’enfile ensuite une cagoule qui m’aveugle totalement, ajuste mon nez dans l’encoche percée prévue à cet effet et l’attache derrière ma tête.
Après m’avoir descendue et décrochée, par crainte de recevoir un autre coup de pied, c’est avec d’infimes précautions qu’il s’occupe de mes jambes.
Il me passe des menottes de chevilles et de poignets avant de retirer les liens en place.
A petits pas, à cause des menottes des chevilles, je suis dirigée dans la salle.
Mon dos est plaqué contre un mur froid.
Il passe autour de mes bras, au-dessous des menottes, de larges liens qui enveloppent tout mes avant-bras.
Cet homme a vraiment peur de moi.
J’enrage car mes projets de fuites s’amenuisent.
Mes mains sont étirées vers le haut, mettant ainsi ma poitrine totalement à découvert.
Pendant un instant, je l’entends qui s’affaire dans la salle.
Je suis morte de peur.
Quand il revient, il passe autour de mes chevilles de larges liens puis remonte mes jambes et attache les liens aux même points que mes bras.
Je me retrouve dans une position hautement impudique.
Le dos contre le mur, les bras et les jambes relevées au-dessus de ma tête.
Mon intimité et mes orifices sont totalement exposés et ouverts à toutes les agressions.
Quelque chose de gros, rond et froid tourne et dilate mon vagin.
Je me sens envahie par une grosse boule, qui s’enfonce dans mon ventre.
Cela doit être un plug !
J’entends une femme parler…: « Pourquoi fais-tu ça ? »…
« Après demain, je la récupère, je ne veux pas que son cul éclate, alors je la prépare »…
« Tu sais que c’est une connerie ? »…
« Oui, mais celle-là je me la garde ! »…
« C’est une grosse connerie ! »…
« Si tu veux bosser ici, apprends à fermer ta gueule ! »
« Ok Boss, ok ! »…
Une autre plug recouvert de lubrifiant tourne et dilate mon petit cul.
Celui-là doit être énorme car il bute contre les parois de mes fesses.
Des mains viennent en renfort et m’écartent un peu plus.
Ils me travaillent un moment, je crie sous ma cagoule mais ils continuent et se moquent de ma douleur.
A force de pressions et de rotations, mes sphincters largement distendus, la laissent passer.
Percluse de douleurs, je me sens envahie par une grosse boule, qui me déchire l’anus.
Une drôle de sensation irradie au creux de mes reins et de mon ventre.
Je me sens totalement remplie et distendue.
Je transpire sous la cagoule.
Une corde est posée autour de ma taille puis sur les objets qui comblent mes orifices, leurs interdisant ainsi, toute tentative de rejet.
La porte claque.
Il n’y a plus de bruit.
Ils ont du partir.
Combien de temps vais-je rester ainsi attachée ?
Que va t’il m’arriver, qu’est-ce qui m’attend ?
Vais-je mourir ?
Le fait qu’il ait dit : « Celle-là je me la garde ! » me rassure et m’affole en même temps.
N’est-il pas préférable de mourir plutôt que de le subir une vie entière dans d’atroces situations humiliantes et douloureuses ?
Les larmes montent à mes yeux.
J’essaye de lutter pour garder mon calme, pour mesurer calmement la situation et trouver une solution.
Je ne suis plus qu’une femme prisonnière dans un lieu infâme et promise à une déchéance qui ne pourra être que difficile, forcément douloureuse et dégradante.
Mais, car il y a un mais !
Je suis vivante.
Peut-être ai-je une chance de m’échapper.
Je m’accroche à cet espoir de liberté, qui sera sans nul doute difficile à obtenir.
Combien de temps s’écoule au juste avant que je sombre, je ne saurai le dire.
Dans cette odieuse position et les orifices comblés, je finis malgré tout par sombrer dans un sommeil tumultueux où mon passé de secrétaire, mes plaisirs SM et ma condition actuelle se bousculent dans mes rêves.
Aussi bizarrement que cela puisse paraître, j’appréhende l’avenir et le sollicite en même temps.
Le fait que mes orifices soient comblés et que j’ai quasiment joui pendant qu’ils me violaient, me traumatise et me rassure.
Je dois être en train de sombrer dans le syndrome de la victime qui devient consentante.
J’ai peur, je déraille, je perds les pédales !
Au milieu de la nuit je suis réveillée par mon anus qui pousse en vain et une envie d’uriner monumentale.
Après quoi j’ai libéré honteusement ma vessie.
Le temps s’écoule avec une lenteur exaspérante.
Je sombre à nouveau.
Je sursaute et me réveille.
On me touche et me manipule.
Que veulent-ils ?
Quelle heure est-il ?
J’ai perdu toute notion du temps.
Quelqu’un tire les plugs qui trônent en moi, ils collent à mes parois intimes, j’ai l’impression que mes orifices se déchirent.
Il entreprend de le faire tourner, ce qui m’arrache un cri de douleur étouffé par mon bâillon et la cagoule.
Ils finissent par sortir de moi, mais cette libération douloureuse ne se fait pas sans honte.
Mon cul est largement ouvert et je suis incapable de retenir le contenu de mes intestins.
Je me vide totalement.
Je suis morte de honte.
C’est complètement fou, il m’a battue, violée, et pourtant, j’ai honte devant celui qui ne peut être que mon bourreau !
A l’aide de ce que je suppose un gant, il lave mes orifices ouverts puis y passe une crème froide qui m’apaise un peu.
Jamais je n’ai été aussi humiliée.
Quand on retire ma cagoule, la lumière m’aveugle un instant.
Il se plaque contre mon entre-jambes, son pantalon frotte mes fesses.
Ses doigts détachent le bâillon qui libère enfin mes mâchoires douloureuses.
Il se plaque contre moi et m’embrasse.
Je suis dégoûtée mais lui rends son baiser baveux.
Nos langues jouent un instant ensemble.
J’ai envie de vomir.
Il ouvre à toute vitesse son pantalon qui tombe à ses pieds et guide son sexe entre mes lèvres intimes.
Il me pénètre doucement et commence des mouvements de va et vient.
Je me laisse aller à râler quand il saisit mes tétons et les fait rouler entre ses doigts.
Mon corps commence à être torturé par le désir.
Mais ses râles m’avertissent de l’imminence de l’explosion.
Il saisit ma nuque et tire ma tête à lui quand il s’abandonne en moi.
Il m’embrasse avec une rage passionnelle.
Il se retire et remonte son pantalon.
Il retourne à la table et récupère les plugs et le bâillon que j’accepte sans rechigner même si je sais qu’il va me faire souffrir.
Il prend un des plugs posés sur mon ventre, plonge sa main dans sa poche pour en sortir un tube de vaseline.
Il en couvre le plug d’une quantité exagérée et avec précaution me l’enfile dans le sexe.
Puis, il prend le deuxième plug, achève le tube de vaseline et entreprend de me l’enfoncer dans le fondement.
Je gémis de douleur malgré ma stratégie.
« Je sais que tu ne comprends pas pourquoi je fais cela, mais fais-moi confiance. Je n’ai plus le choix et bientôt tu me remercieras ! »…
Avec d’infimes précautions, il parvient à le faire entrer dans mon cul douloureux et en même temps dépose des baisers sur mon visage comme pour se faire pardonner.
Ce mec est totalement fou !
Que me réserve les jours prochains ?
Il passe une cordelette autour de ma taille puis dans mes fentes sur les plugs pour m’en interdire tout rejet.
Il se retire en m’adressant des baisers à distance et ferme la porte à clé.
La lumière s’éteint.
Dans le noir mes pensées se bousculent.
Est-il préférable de mourir ou de supporter l’enfer plusieurs jours ?
Il me cache quelque chose mais quoi ?
Je réalise soudain que je ne connais toujours pas son vrai nom !
L’attente est horriblement longue et difficile.
Mon anus, naturellement et sans commande de ma part, pousse le plug en vain.
La sensation est horrible.
Je m’endors par moments, et me réveille dans mes liens avec le cul qui pousse.
Ce n’est pas un cauchemar, j’ai mal partout et je suis bien en enfer.
Soudain, la lumière s’allume et la porte s’ouvre.
Il entre dans la pièce avec une jeune femme nue et menottée mains dans le dos.
« Je t’ai amené une copine, vous allez pouvoir vous amuser ensemble »…
Lorsqu’elle me voit attachée, bâillonnée et les orifices comblés, elle s’affole et tente de se sauver.
Il l’empoigne par les cheveux et sans ménagement la couche sur un chevalet et la bloque par une sangle de cuir.
Ses fesses sont largement exposées.
Elle crie des « Non, non, ne me faites pas de mal » en essayant de le repousser de ses jambes encore libres.
Rapidement ses chevilles sont attrapées et sanglées aux pieds du chevalet.
Il ouvre son pantalon et sort son sexe bandé.
Les mains menottées tentent de le repousser, faible rempart inutile qui ne durera qu’un instant.
Sans se soucier des pleurs de la jeune femme, il les lui écarte fermement, se positionne et s’enfonce brutalement en elle.
La jeune femme pousse un hurlement qui le fait rire.
« Crie salope, j’aime ça ! »…
Accrochée à mes liens, je vois avec horreur cette jeune femme qui n’est plus que le jouet de ce monstre que rien n’arrêtera.
D’une main il tient les poignets menottés et de l’autre s’amuse à lui claquer les fesses en limant son petit cul de plus en plus vite.
Elle crie sans discontinuer, sous les assauts qui labourent son ventre.
Sa tête et ses longs cheveux blonds tournent dans tous les sens.
Agrippé à ses hanches, il donne maintenant de grands coups de reins, son ventre qui claque contre les fesses résonne dans la pièce.
Soudain, il s’enfonce profondément en elle et jouit en criant son plaisir.
La jeune femme pleure toujours, il semble agacé et lui crie : « Dans un moment tu vas pleurer pour de bonnes raisons ! »…
Il se retire et, sans même se réajuster avec le sexe toujours à l’air, se dirige vers le mur où il décroche une cravache.
Quand il se rapproche d’elle, dans la position où elle se trouve, elle ne peut pas voir venir le coup.
Elle bondit dans ses liens en hurlant.
Il frappe méthodiquement. Les fesses de la jeune femme rougissent rapidement et les marques des coups commencent à apparaître..
Cette situation semble plaire à notre tortionnaire qui se remet à bander.
Il se présente devant le visage de la jeune femme et s’amuse à la gifler de son sexe.
« Tu vas sucer la bitte qui t’a honorée. Saches, que s’il te prend l’envie de me mordre, je te pends par les seins et te cravache au sang. Compris salope ? Ouvre la bouche et appliques-toi ! »…
Toujours en larmes, elle le laisse prendre la bouche, mais ne semble pas savoir quoi faire.
Il l’attrape par les cheveux et force la tête de la jeune femme à faire des mouvements.
« Si tu ne t’appliques pas, tu vas goûter à ma cravache ! »
La jeune femme essaie de faire de son mieux, mais les mouvements de sa tête me semblent plus de principe que d’une véritable fellation.
Au bout d’un moment, agacé, il se retire et lui donne une paire de gifles.
« Il va falloir t’éduquer, tu es lamentable ! »…
Il se rhabille et la détache.
D’une main ferme, il la prend par les cheveux pour la guider contre un mur où des anneaux et bracelets sont posés.
Complètement anéantie, elle se laisse attacher les bras et les jambes en croix sans résistance, le dos contre les pierres.
Il sort et éteint la lumière.
Dans le noir de la pièce, résonnent les sanglots et les reniflements de la jeune femme.
L’horreur de cette pensée, bloque ma gorge et fait monter les larmes à mes yeux.
Tard dans la journée, on me retire mes plugs, on nous détache puis on nous menotte les poignets.
Des chaînes sont passées à nos chevilles.
Nous marchons tant bien que mal dans un sombre et sinistre couloir aux murs de pierres.
On nous pousse dans une cellule froide, meublée de deux couchettes et d’une table où deux sandwichs et une bouteille nous attendent.
Je vois dans un coin un pot de fer pour nos besoins.
Il dépose une bassine du savon et un gant et nous conseille de nous laver un peu à cause des odeurs nauséabondes qui émanent de nous.
J’éprouve beaucoup de difficulté, à taire les mots qui me viennent.
Lorsque la porte se referme, je tente de consoler la jeune femme et de parler avec elle.
Son premier geste et de se protéger, puis prenant conscience que je suis également prisonnière, elle se jette dans mes bras.
A l’aide du gant, je lave son visage, ses cuisses et son ventre.
Elle ne réagit pas et se laisse faire, comme absente.
Lorsque la lumière s’éteint, elle me rejoint sur ma couchette et se blotti contre moi.
Entre deux sanglots, elle m’explique qu’elle s’était laissée embarquer dans une soirée débile avec des jeux de rôle.
Complètement ivre, elle y a joué le jeu d’une sorcière pendant l’inquisition.
Les bourreaux l’ont attachée et ont mimé quelques flagellations puis un viol.
L’alcool et les liens ont excité ses sens.
Lorsqu’elle a été libérée, elle s’est laisser aller à embrasser son faux bourreau pendant qu’un autre homme la caressait, puis il l’a enfermée dans une cellule pour qu’elle décuve en attendant un jeu réel.
On lui a fait boire quelque chose, elle s’est endormie et s’est retrouvée ici.
Elle m’apprend qu’elle s’appelle Julie.
Cherchant un peu de réconfort dans cet océan de folie, le contact de nos corps nus et chauds nous apaise, sans aucune gêne.
Blotties l’une contre l’autre, nous finissons par nous endormir.
La lumière s’allume et me réveille.
La porte qui s’ouvre brusquement me fait sursauter.
Un homme grand et gros, d’une quarantaine d’année, entre.
Il s’assoit sur le bord de la couchette de Julie et caresse son corps nu.
Elle tente de repousser sa main en disant « Non, arrêtez » mais se prend une gifle monumentale.
Il sort de sa poche une paire de menottes qu’il ferme sur celles de mes chevilles et celles de mes poignets.
« Va coucher chienne ! »…
Je me morfonds de dégoût et d’angoisse.
Cela fait un moment que je suis couchée et pliée en deux par les trois paires de menottes.
Mes muscles affreusement tendus par la position pliée, appellent à se détendre.
Je réfléchis et me demande qu’elles sont mes chances réelles de m’en sortir.
Personne ne s’inquiètera de mon absence avant un fort long moment.
Je fonds en larmes et sombre dans la déprime.
La porte s’ouvre, un homme entre les bras chargés de liens.
Il passe autour de mon cou un large collier de cuir muni d’anneaux, il accroche une laisse à mon collier et me tire pour que je descende de ma couchette.
« Je ne peux pas marcher avec ses menottes ! »…
« Marche à quatre pattes, la salle n’est pas loin ! »…
Morte de honte, je marche à quatre pattes sur le ciment rugueux du couloir.
Je suis donc tirée et accompagnée comme une chienne lorsque nous entrons dans la salle des horreurs.
Il passe une corde qui pend du plafond, à un des anneaux de mon collier et retire les menottes qui lient mes jambes à mes bras.
Il tire sur la corde et je me relève pour ne pas être étouffée.
Il continue de tirer sur la corde.
Je suis quasiment pendue et sur la pointe des pieds quand il s’arrête.
Un autre homme, vêtu d’une drôle de tenue s’approche de moi.
« Je suis greffier. Vous avez été jugée. Je vous lire la sentence. Vous êtes condamnée à 50 coups de martinet et à être forcée quatre fois »….
Mon tortionnaire quitte la pièce sous les éclats de rires des hommes qui, dès qu’il est parti, se mettent à tourner autour de moi en me touchant et me pinçant de toutes parts.
Mes mains sont encore menottées sur mon devant, je tente de me protéger quand ils essaient de me pincer les seins.
« On nous a dit que tu étais maso »…
Ils vont au mur du matériel de torture et reviennent avec des martinets.
L’un d’eux présente devant ma bouche, un instrument aux longues lanières de cuir noir, muni d’un manche sculpté, aux traits d’un pénis.
« Suce chienne lubrique, puisque tu aimes ça ! »…
Devant mon refus de sucer, le greffier frappe durement mes fesses pour m’encourager à obéir.
Comme je résiste, il s’acharne.
Sous la violence de ses coups mon corps est projeté en avant.
« Attend un instant, je reviens ! »…
Le greffier va au mur des instruments et revient avec une barre d’écartement qu’il fixe à une de mes chevilles.
Puis, avec un gros trousseau de clés cherche celle qui libérera les menottes de mes chevilles.
Lorsqu’il la trouve, mes jambes sont écartées et fixées grandes ouvertes.
Ils réajustent et reprennent jeu pervers.
Lorsque les lanières qui sont passées entre mes jambes heurtent mes petites lèvres avec une violence extrême, je ne peux m’empêcher de hurler.
Le manche entre soudain dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge.
« Vingt-cinq coups pour moi, vingt-cinq coups pour toi et nous ne sommes pas à quelques coups près, continue ! »…
L’homme s’accroupit entre mes jambes.
Il fouille mon sexe de ses doigts et m’enfile la pointe du gode du martinet dans le ventre.
« Vas-y ! »…
Le coup que je reçois est particulièrement violent.
Mon corps se projette en avant et s’empale sur le manche.
Le greffier semble s’en amuser.
Soudain, il le retire et plonge ses doigts dans mes orifices.
Les coups reprennent.
Plus je me tords de douleur plus je m’empale sur les doigts de la main qui me fouille.
A un moment, les coups s’emballent, je me tortille de douleur dans tous les sens et en même temps sur les doigts qui se logent complètement en moi.
Les coups s’arrêtent enfin.
Mes fesses sont en feu et mon ventre me semble rempli par la main qui bouge.
Ils me dépendent et m’étalent sur une table.
Les hommes retirent mes menottes et attachent mes bras par-dessous avec une corde.
Mes jambes sont ouvertes et tendues par une corde reliée aux pieds supérieurs de la table.
La façon dont je suis entravée ne me permet plus de mouvement pour protéger ma féminité offerte à leur convoitise.
Les mains avides me palpent, caressent ma fente et malaxent ma poitrine.
« On la fait chanter ? », propose mon tortionnaire !
« Oui, si vous voulez, mais il ne faut pas oublier la sentence », répond le greffier.
« Ce n’est pas incompatible »…
Les quatre hommes qui entourent la table, ouvrent leur pantalon et sortent leur sexe presque simultanément.
La curée commence aussitôt.
Deux d’entre eux s’emparent d’un de mes seins et commencent à les sucer et en mordiller les tétons.
L’un d’eux masturbe même sauvagement mon clitoris.
Un troisième me pénètre et me laboure comme un malade.
Le quatrième enjambe mon visage et pose son sexe sur ma bouche.
Comme ma tête en en arrière à moitié dans le vide ses couilles se posent sur mes yeux !
Au bout de quelques minutes, les multiples stimulations commencent à me faire effet.
J’ai honte de me l’avouer mais je commence à aimer les sensations qui me traversent.
Je me sens toute chaude, toute dôle.
Je sens un plaisir fébrile envahir tout son corps.
Je me mets à gémir de plus en plus fort et à onduler…
Ils échangent de place et la curée continue.
Je commence à ressentir un très sérieux trouble, créé par cette si étrange situation et des caresses multiples.
Le sexe qui me laboure me procure un plaisir qui monte au creux de mes reins, alors que mes fesses me brûlent encore.
L’un deux lance :« Elle devient une salope et prend son pied à se faire violer »…
Ils éclatent de rire et changent encore de place.
Toute honte bue, je ne me refuse plus au plaisir et m’abandonne aux assauts et aux caresses.
Je commence à aimer cette situation si malsaine, si perverse que je trouve bon le sexe que je déguste.
Je jouis et ahane de plaisir sous les coups de butoir.
Ils changent encore.
L’homme qui va me prendre préfère mon petit trou.
Il écarte mes fesses d’une main et s’y enfonce brutalement.
Il me fait mal mais, si mon tortionnaire n’avait pas préparé mon fondement avec ses plugs, la douleur aurait été atroce.
« Ben merde alors ! Son cul est aussi souple qu’une chatte ! »…
« Allez, terminons la sentence car nous sommes attendus ! »…
L’homme qui m’encule essaye de me faire crier en me chevauchant comme un fou.
Les yeux fermés, une queue dans la bouche et les seins caressés ou pincés, je m’abandonne à l’extase que me procure son piston infernal.
Le sexe que j’ai en bouche tressaute et lâche sa liqueur généreuse.
Je tousse, en avalant.
Un filet de sperme s’écoule sur ma joue.
Lorsqu’il se recule, les deux autres s’approchent de ma tête en se branlant puis éjaculent sur mon visage en poussant de petits cris.
Mon violeur s’acharne encore et me prend de plus en plus vite.
Je continue d’ahaner la bouche ouverte.
Un des hommes se met à pisser sur mon visage.
Je clos ma bouche mais il est trop tard.
Son urine est passée entre mes lèvres.
Je crache et salive pour m’en débarrasser.
J’entends quelqu’un dire : « Si tu la gardes, il faudra lui apprendre à boire ! »…
J’ai peur de comprendre le sens de cette phrase.
L’homme qui viole mon cul se libère enfin et jouit plaqué contre moi.
Je peux sentir ses testicules qui tressautent sur mes fesses.
Ils m’abandonnent enfin, se rhabillent et sortent en fermant la porte à clé.
J’attends allongée sur la table, les orifices en feu, recouverte d’urine et de sperme, que l’on vienne me libérer.
Lorsque je me remémore l’enfer que je viens de vivre, je m’avoue que j’ai découvert bien malgré moi un plaisir inconnu jusqu’à ce jour.
Comment ai-je pu jouir alors qu’ils me violaient ?
Comment est-ce possible ?
Suis-je réellement maso ou suis-je droguée ?
Ce mot résonne soudain en moi.
Mon regard se porte sur la bouteille.
Je m’en saisis, l’ouvre et porte le boulot à mon nez.
L’eau ne sent rien de particulier et a la couleur de l’eau.
C’est une simple bouteille de Vittel mais je ne me souviens pas l’avoir ouverte.
Soudain, la lumière s’éteint.
Je referme la bouteille la pose et me couche pour m’accorder un peu de repos en réfléchissant sur mes interrogations.
Des larmes mouillent mes yeux.
Je sombre.
Dans mes cauchemars, des tas d’images effrayantes passent dans ma tête.
Je me réveille en sueur, puis, je me reprends et m’impose de rester forte pour survivre quelque en soit le prix.
La faible lumière s’allume, je ne sais pas depuis combien de temps je dors, mais il me semble que j’ai fais une longue sieste.
La porte s’ouvre et j’entends : « Comme va ma petite princesse ? »…
« J’ai connu mieux ! »…
Il est vêtu d’un costume de type moyenâgeux.
Ce mec est complètement fou.
Il vit dans une autre époque.
Il me tend un verre remplit d’un liquide coloré.
« Tiens, je t’ai apporté des vitamines, tu vas en avoir besoin cette nuit ! »…
Devant mes réticences, il comprend mes inquiétudes et éclate de rire.
« Mais non ma puce, ce n’est pas une drogue ou un poison, ce ne sont que des vitamines ! »…
Lorsque le verre est vide, il m’informe sur la suite des évènements.
« Je vais te préparer pour ce soir, mais avant, je vais te faire visiter mon antre et t’instruire sur une époque. Viens »…
Il me tend la main en souriant.
Je la saisis, il m’aide à me lever et me guide dans les couloirs sombres et sinistres que je commence à connaître.
Je le suis la tête penchée de résignation et de honte.
La peur vrille mon ventre car il ne peut que m’emmener vers d’autres horreurs.
Lorsque nous entrons dans la grande salle où j’ai été battue et violée plusieurs fois, mon cœur s’emballe.
Il saisit sur la table un drôle d’accessoire métallique en forme de masque et se lance dans une longue explication.
« C’est un carcan de tête type masque d’oiseau avec une collerette de cou. C’était l’un des supplices-roi en matière de peines infamantes. Les condamnés devaient porter le carcan durant une longue période et rester ainsi exposés au public. Normalement, le condamné était conduit à pied, les deux mains liées en devant et attachés au cul de la charrette de l’exécuteur des basses oeuvres, jusqu’à un poteau planté dans la place publique. Ce carcan a été aboli en1832 ! Essayes-le ! »…
« Je n’ai pas envie, il me fait peur ! »…
Comme mes pieds et mes mains sont encore menottés, je préfère accéder naturellement à sa demande plutôt que de résister inutilement.
Un peu tremblante, je saisis l’accessoire et y enfonce mon visage, m’assurant de pouvoir ajuster mon nez dans les deux minuscules trous prévus pour pouvoir respirer.
Avec précaution il referme la partie mobile sur l’arrière de ma tête puis le large cerclage de fer froid autour de mon cou.
Je peux à peine bouger la tête et commence à suffoquer.
Il passe devant moi et fait de grands gestes que j’aperçois par deux minuscules fentes.
Il me traite de sorcière et semble s’amuser comme un fou.
Lorsque je m’approche à petits pas, il passe derrière-moi et ouvre les serrures.
« Oh ! Nous avons un problème ! Il y en a une qui s’est cassée en position fermée. Je n’ai pas d’ouvre-boîte je crois que tu vas être obligée de le garder »…
Je crie « Non » dans le masque et y porte les mains pour essayer de le retirer.
Les parties métalliques s’ouvrent quasiment toutes seules.
Il rigole bêtement de ma peur.
« C’était pour rire, je n’avais pas mis de cadenas ! Viens, on continue la visite »….
Il ouvre une grande armoire et me lance fier de lui : « Pour constituer cette collection, j’ai mis plus de vingt ans ! Regarde mes jolis bâillons. Celui-là ressemble à ceux de l’époque. Il est constitué d’une boule de bois et le maintien est fait de sangles de cuir qui enveloppent bien la tête par-dessus, par les cotés et par-dessous. A l’époque on l’appelait muselière, je trouve ce terme plus approprié. Il y avait aussi la poire d’angoisse. Elle était métallique. Introduite dans la bouche, les mâchoires de fer pouvaient s’ouvrir et bloquer la langue et les mâchoires. Elles étouffaient les cris des suppliciées qui pouvaient troubler les juges. Aujourd’hui, il en existe des gonflables »….
Il attrape un instrument de bois et de fer et me sourit.
« C’est le premier étau que j’ai trouvé. Il y en avait de toutes formes et pour tout usage. Ces instruments étaient surtout utilisés pour la question. On interrogeait les suppliciées en écrasant lentement certaines parties du corps. Avec cet outil les hommes et les femmes avouaient tout et n’importe quoi pourvu que l’on arrête d’écraser le membre qui y était emprisonné. Tu me dis que tu m’aimes naturellement ou je te le pose sur un de tes jolis petits petons ? »…
Ce mec est complètement taré, il est jouissif de me présenter ses instruments de torture et d’étaler son savoir en la matière.
Il serait bien capable de les utiliser sur moi rien que pour me faire voir qu’il sait s’en servir.
Je n’arrive pas à prononcer ce qu’il me demande.
Je fais aussitôt « Oui » de la tête.
Il attrape d’énormes pinces que je prends bêtement pour des pinces que l’on utilise dans les cheminées.
« J’ai aussi une paire de pinces. Celle-là sont des pinces grandeur nature. Elles servaient à décharner les victimes et non pas à exciter tes petits tétons comme aujourd’hui »…
Lorsqu’il les approche de ma poitrine, tétanisée par la peur je suis incapable de bouger.
Les mâchoires se referment sur mon sein et l’écrasent un peu.
Il les fait tourner en serrant, je me mets à gémir ma douleur.
Il les desserre aussitôt et me dit : « Je te laisse imaginer les horribles souffrances. Parfois elles étaient rougies au feu avant d’être utilisées sur les condamnées. Viens voir la suite ! »…
Nous nous déplaçons vers un chevalet recouvert d’une poutre de cuir et muni d’anneaux sur les pieds.
« Le chevalet était une véritable machine de mort. En fait, ce que nous appelons aujourd’hui chevalet est plutôt une sorte de tréteau aménagé. Le chevalet à l’époque ressemblait à une table de torture avec ou sans dispositifs d’étirements. On ne descendait pas vivant du chevalet, d’autant qu’on flagellait la suppliciée, on la brûlait parfois ou on labourait au même moment les corps des condamnées avec des crochets de fer. Il est l’instrument dont tous les bourreaux d’Europe connurent la pratique jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, son application était si rapide qu’un Duc d’Oxeter ordonna de fabriquer un chevalet démontable en 1477. Cela te plait ? »…
« Je t’avoue que même si j’ai un site Internet sur le SM, voir ces instruments me fait un peu peur »…
« Viens voir mon pal ! »…
Je le suis à petits pas.
Il tire de derrière le décor, un gros trépied surmonté d’un cylindre conique qui ressemble à un plug géant.
Je suis horrifiée…
J’ai même un horrible préssentiment de ce que ce dingue mijote.
« Le pal va me permettre de te préparer pour le spectacle. A l’époque, il était pointu et long. En s’empalant, la suppliciée se perforait les entrailles. La pointe déchirait tout sur son passage et sortait bien souvent à travers son ventre. Il fallait un certain temps pour mourir. Avance ! »…
« J’ai peur ! »…
Devant mes réticences, il insiste mais avec une voix plus dure.
Un frémissement parcourt mon dos.
C’est le moment ou jamais.
Un frisson d’angoisse haineuse me fait frémir.
Une vieille dame vient d’entrer, toute de noir vétue…
« Oui Mike, mais va doucement avec elle ! »…
« Bien sur Maîtresse Nicole, mais nous avons convenu de nous venger de son site web qui nous a ridiculisé, de plus je vais l’obliger à nous donner l’accès de ses comptes bancaires »…
Ces noms me font un choc, Mike le chevalier du web, le plus imbécile des crétins, un Master d’opérette, et elle, la fumeuse Maîtresse Nicole qui publie sur le web des photos de gamines pubères obligées sous la torture de pratiquer des cunnilingus !
« Bande de pervers » leur ais-je alors lançé.
« Les mots que tu viens d’utiliser charment mes oreilles. Je vais user de toute ma douceur pour te préparer sans douleur, mais il faudra que Maîtresse Nicole m’aide. Avance sur le pal ! »…
Il retourne à son armoire, y prend quelque chose et revient vers moi accompagné de Maîtresse Nicole.
Je me sens prête à tout pour sortir de cet enfer.
Je m’avance donc comme de mon propre chef sur le pal.
Quand je suis dessus, mes mains écartent les lèvres de mon sexe et je m’empale un peu pour mimer un acte sexuel pervers.
« Tu vois, elle est maso. Je te l’avais bien dit ! »…
« Avec l’agressivité qui couve en elle, j’en doute ! »…
« Elle a un des meilleurs sites-web BDSM, mais elle a osé nous contrer et dévoiller nos pratiques, je lui ai fait essayer tous mes accessoires, elle s’est éclatée. Ce soir, il y a beaucoup de monde dans l’Opéra du diable. Excuses-moi, mais je veux bien couvrir ta folie si je prends mes précautions. Tu lui as fais boire le produit ? »…
« Pas encore, Maîtresse Nicole ! »…
« Alors fais-le devant moi, Mike ! »…
Il sort de sa poche une fiole qu’il me tend !
Je suis piégée et je n’ai aucune échappatoire.
Je saisis la fiole, l’ouvre et la porte à ma bouche.
Ma tête est soudainement chaude, mes membres se mettent à trembler.
Mon bourreau attache mes chevilles au trépied et recouvre le pal de vaseline.
Puis il insinue ses doigts entre mes fesses pour en enduire mon fondement.
Je comprends alors que je vais être empalée par le cul.
Je tremble comme une feuille, mais ne résiste pas.
Il actionne le système du pal qui commence à monter entre mes fesses.
Mon bourreau étudie mes réactions.
La maîtresse Nicole écarte mes fesses et continue tandis que son âme damnée de Mike actionne le mécanisme.
Je sens la pointe du cylindre pousser.
Je me tortille un peu pour me placer afin que cela soit bien en place.
Mon ennemi, me regarde en faisant un mouvement de tête d’exaspération ou d’incompréhension.
Le pal, force mes sphincters qui s’ouvrent lentement.
La pointe m’écarte sans trop de douleur grâce à la vaseline.
Lentement, il remonte en moi et me distant.
Je commence à avoir mal.
Je lui demande d’arrêter un instant.
Il me laisse un instant et part chercher quelque chose.
Il revient avec un truc fait de sangles et d’anneaux et de deux cordes.
Il serre sur mon corps un harnais, puis ferme des sangles entre mes jambes.
Il attache dans mon dos une corde à des anneaux puis la passe au dessus d’une barre et la fixe à un anneau entre mes seins.
« C’est au cas ou tu tomberais ! Si tu tombes quand tu es empalée, tu pourrais te déchirer »….
Ces propos ne me rassurent pas du tout, et quand il détache mes poignets pour les mettre dans mon dos et les rattacher, la peur vrille mon ventre.
Il caresse ma poitrine puis me dit qu’il doit continuer sa tâche pour mon bien.
Cela fait plusieurs fois qu’il me le répète mais je ne comprends toujours pas pourquoi mon cul doit être distendu pour mon bien.
Cette inconnue m’affole de plus en plus.
Il continue de faire monter le pal mais mon fondement douloureux refuse de s’ouvrir.
Je suis maintenant à califourchon sur le pal, qui me soulève encore.
Mes pieds ne touchent plus le sol et mon cul est comme en feu.
Il s’agenouille devant moi et me lance : « Je vais t’aider ».
Sa bouche se pose sur mon sexe qu’il embrasse et lèche pendant que ses mains ouvrent encore mes fesses.
La douleur dans mon anus devient lancinante.
Je me mets à trembler.
Il se relève, se plaque contre moi et m’embrasse tendrement en caressant mes cheveux.
« Au plus tu t’empaleras, moins tu souffriras ! Je dois partir, je te laisse la lumière »…
Puis il m’embrasse encore et s’en va comme à regret en éteignant la lumière.
Le temps passe lentement.
Pourquoi chercher absolument à me dilater le cul.
Quelque chose me dit que je vais connaître l’horreur absolue.
Les bras et les épaules courbaturés, les jambes tremblantes, l’anus douloureux, je sens mes dernières forces m’abandonner.
La pointe de mes pieds vient de toucher le sol, le pal est enfoncé jusqu’au bout…
Je me sens drôle et ma tête me semble lourde.
Si le harnais ne me retenait pas, je m’écroulerai.
La drogue doit commencer à faire ses effets.
Je me réveille sur mon pal pendant que mon bourreau fixe autour de ma taille une très large ceinture munie d’anneaux et de bracelets.
Je me sens bizarre, ma tête tourne à cause de la drogue qu’ils m’ont fait boire.
Il actionne le pal qui redescend lentement et sort de mon anus.
Je sens qu’il passe une crème froide dans mon cul grand ouvert.
Quand il retire les menottes de mes poignets, mes bras passent autour de son cou et s’y accrochent.
Je tiens debout avec difficulté.
Il me passe une robe de bure et m’aide à enfiler mes bras dans les manches.
Je me surprends à poser ma tête dans le creux de son épaule.
Je m’écroule à ses pieds, mes mains ouvrent sa braguette et sortent son sexe que je prends avec délice entre mes lèvres.
Je le suce avec passion mais au lieu de se laisser aller à cette fellation, il attache mes cheveux très hauts au-dessus de ma tête.
Il m’aide de nouveau pour que je me relève, je titube.
Avec des ciseaux, il découpe le coté de la robe de bure et passe des bracelets à mes poignets qu’il attache aux anneaux qui sont sur les côtés de la ceinture.
Quand il découpe le dos de la robe, je m’affale.
Ma tête tombe, mes genoux chutent durement sur le sol.
Je lui dis de me prendre que j’ai envie de lui que je veux être sa chose…
Flottant sur mon nuage je me dis que je suis folle.
Au lieu de me faire l’amour, il me soulève et me guide dans la salle puis hors de la pièce.
Il me porte plus que je ne marche, dans un sinistre escalier de pierres puis un souterrain tout aussi sordide.
Nous prenons un ascenseur.
Lorsque la porte s’ouvre, des gens en habits moyenâgeux déambulent dans des coulisses encombrées de décors et d’accessoires en tout genre et d’un pilori.
Lorsque nous entrons sur la scène, les décors représentent le parvis de Notre-Dame et des instruments de torture sont posés à même le sol devant le portail central.
Un câble est accroché à ma ceinture par la déchirure de ma robe.
Ses mains posent la cage métallique qui contient un bâillon de bois autour de ma tête.
J’ai l’impression d’être au Moyen-âge tant par les décors, les costumes et les accessoires.
Quelque chose m’échappe.
Le câble se tend, mon corps et attiré vers le haut.
Je tournoie dans les airs pendant qu’il me monte vers la charpente.
Au bout d’un temps, je retrouve peu à peu mes esprits et m’affole.
Des chants graves en latin résonnent dans l’opéra du diable, la scène s’illumine et des applaudissements crépitent.
Je suis descendue par le câble, le public que je vois à peine à cause des lumières lance un grand « Ah ! ».
Lorsque mes pieds touchent le sol, je chancelle de peur et d’humiliation.
Julie, est emmenée dans une cage portée par deux hommes en habits de moines.
Deux gardes me forcent à m’agenouiller devant un prêtre en chasuble qui tient une grande croix d’argent dans les mains.
Ils me retirent le bâillon.
A ces côtes, un greffier déroule un parchemin et entreprend de dire le nom de mon site-web www.SecretsInterdits.com et de le décrire comme un instrument de Satan d’une voix monocorde.
« Le tribunal l’a condamnée pour sorcellerie sexuelle et pour s’être opposée aux pratiques de Mike et de Maîtresse Nicole ici présents. Elle sera dévêtue pour être violée par Satan en personne et elle recevra cinquante coups de fouet. Elle sera ensuite attachée au poteau pour y être étouffée avec une chaîne de fer. Que dieux ait pitié de son âme ! Bourreau exécute la sentence ! »…
L’angoisse me cloue un instant, puis je crie et hurle des « Non ! Non ! Je vous en supplie ne faites pas ça, pitié »…, mais ils restent de marbre.
Les chants reprennent tandis que deux gardes me traînent vers un chevalet où ils me déposent sans douceur.
Ils évitent mes ruades de désespoir.
Je suis très vite enchaînée couchée sur le chevalet, le visage presque face à la foule qui est là pour assister à un spectacle morbide.
Ils vont assister avec plaisir à mon horrible supplice et écouter mes cris de souffrance.
Un opéra du diable d’un autre monde !
L’arrivée du bourreau sur la scène arrache de nouvelles clameurs de joie à la foule en délire.
C’était donc vrai !
Dans l’attente de ce qu’il va m’arriver mon cœur bat la chamade et ma gorge se noue d’appréhension.
Ma robe de bure est remontée mettant ainsi mes fesses et mon sexe en exposition.
Lorsque le bourreau avance jusque qu’à moi, je peux entendre clairement les quolibets des spectateurs.
Certains commentaires grivois font hurler les autres de rires.
Julie est sortie de sa cage.
Complètement droguée, elle titube plus qu’elle ne marche.
Avec horreur, je la vois qui s’agenouille sous le bourreau.
Elle caresse son sexe puis le prend en bouche.
Un sexe énorme, au moins 10 cms de diamètre et environ 35 cms de long !!!!
Dans la salle, le silence est lourd, un cri d’outre-tombe résonne soudain.
De chaque côté de mon chevalet des cubes de bois sont poussés.
Julie est arrachée au sexe bandé du bourreau puis ramenée dans sa cage.
Le moment fatidique approche.
Je pleure de désespoir et de peur.
Je vais sûrement être déchirée et estropiée voire même mourir d’une hémorragie provoquée par l’éclatement de mon cul et de mes viscères.
Le bourreau guide son sexe vers moi, je plonge instantanément dans l’horreur la plus absolue et me mets à hurler.
Le public applaudit.
Je sens avec effroi le bourreau qui guide son sexe monstrueux dans ma raie fessière.
Lorsqu’il heurte mon anus je hurle et rue dans les liens de toutes mes forces.
Perdant tout contrôle je me mets à trembler, pleure et crie à rompre mes cordes vocales.
Son sexe monstrueux commence à forcer mes sphincters.
J’ai l’impression que mon anus va se déchirer tant la dilatation est importante.
La douleur irradie de mes sphincters dans tout mon corps.
Je me tords de douleurs et convulse mais soudain, à ma grande surprise, ce phallus dur comme du bois enfonce mon petit orifice.
Je sens mon cul rempli du membre titanesque.
Il me semble impossible que j’ai pu accueillir un engin d’une telle taille !
Je comprends pourquoi on m’a préparée avec des plugs et le pal.
Mes sphincters ont cédé sous la poussée.
Mais le va et vient sauvage entre les fesses m’arrache un long cri.
Sous la douleur, je pousse mon corps vers l’avant, mais ne peux me dérober car je suis totalement maintenue par les liens.
Je hurle de douleur et d’humiliation.
Les gens que je vois au premier rang sont fascinés et se masturbent.
Au bout d’un moment, la douleur devient tolérable.
Les dents plantées dans mes lèvres, je subis cet acte sexuel contre nature devant un public qui s’en réjouit.
Je gémis doucement, en buvant ma honte d’être ainsi donnée en pâture et en spectacle.
Le bourreau s’excite de plus en plus, ses va et vient deviennent plus rapides.
Soudain, il sort de mon fondement et continue de s’exciter contre mes fesses.
Le bourreau guide à nouveau son sexe et d’une poussée vigoureuse, son pénis titanesque est de nouveau au fond de mon cul dilaté.
J’ai réussi à taire ma douleur mais je transpire de toutes les pores de ma peau.
Il jouit et m’inonde complètement.
Son sperme s’écoule de mon cul.
Il fait encore quelques mouvements et se retire.
La salle se lève pour applaudir.
Quand le calme revient, les chants grégoriens reprennent tandis que deux gardes me détachent et me traînent vers une estrade.
Mes poignets sont liés par une corde qui pend d’une potence.
Le bourreau la tend si fort que mes bras sont tirés très haut et je ne repose bientôt plus au sol que par la pointe des pieds.
La position qu’il impose, fait ressortir mes fesses par la cambrure de mes reins.
Du sperme coule à l’intérieur de mes cuisses.
De nouveau le greffier lit au public la sentence qui me condamne au fouet.
Le bourreau s’approche et prend son temps.
L’attente volontaire qu’il impose décuplera le plaisir du public qui attend avec impatience de m’entendre hurler sous le fouet.
Un sifflement perce le silence, le cuir s’abat sur mes fesses, je sursaute sous la violence du coup de fouet.
La douleur est si violente que ma respiration s’est arrêtée.
Le trait de feu continue d’enflammer mes fesses.
Je me mets à hurler et la foule applaudit !
Le bourreau arme son bras et continue avec méthode.
Chaque fois, mon corps bondit sous la violence du coup.
Des ondes douloureuses irradient dans ses nerfs, qui les véhiculent partout en moi puis dans ma tête.
Je vais m’évanouir.
La foule applaudit chaque fois que les lanières du lourd fouet claquent sur moi.
Je vais mourir, mon cœur va lâcher.
Dans ma tête ma vie défile comme dans un kaléidoscope.
Je sors soudain de ma torpeur à cause des cris et de la foule qui se sauve.
Les gens se bousculent et courent.
Certains tombent et sont piétinés.
Mon tortionnaire monte sur l’estrade, me détache de la potence et me dépose sur le sol.
Il attache le câble à ma ceinture, enferme mes poignets dans les bracelets, me pose un bâillon et fait des signes désespérés.
Le câble se tend, mon corps et de nouveau attiré vers le haut.
Je tournoie dans les airs pendant qu’il me monte vers la charpente.
D’en haut, je vois des hommes en uniforme qui courent dans tous les sens.
Toutes les lumières s’allument.
De mon plafond sombre, je vois des hommes menottés et accompagnés rudement ainsi que des pompiers. Heureuse, j’essaie d’attirer l’attention sur moi, mais mon bâillon ne laisse s’échapper que des gémissements.
Mes ruades n’ont pour effet que de me faire tourner au bout du câble.
Merde !
Merde !
Merde !
Au bout d’un long moment, l’opéra du diable se vide et les lumières s’éteignent.
Le noir m’enveloppe dans mon désespoir.
Mon corps n’est plus que douleurs.
C’est la nuit la plus difficile de ma vie, elle est alternée de sommeil, de douleurs et de crises désespoir, de larmes.
Je suis prise d’une envie d’uriner, sans vergogne je me laisse aller.
Mon urine qui tombe sur la scène résonne à peine dans l’opéra du diable.
Après cet assouvissement tout naturel, sauf pour le lieu, je sombre dans un sommeil comateux.
Des bruits et des voix me réveillent.
J’ouvre les yeux, pour retrouver la charpente sombre.
J’ai mal partout.
Les muscles de mes mâchoires ne sont plus que des crampes et mon dos qui porte le poids de mon corps, me fait horriblement souffrir.
En bas, je peux apercevoir des hommes en costumes et des hommes en salopette.
La scène a été débarrassée des instruments de torture.
Mes gémissements sont toujours sans effet.
Je vais mourir de faim et de soif !
Merde ?
La voilà la solution !
Je me mets à pousser comme une malade.
Avec l’énergie du désespoir, je pise et vide mes entrailles.
Mes sphincters douloureux laissent facilement passer mes déjections qui tombent sur la scène.
Quelqu’un se met à crier.
Je vois que les regards se portent vers moi, vont-ils me voir dans la pénombre ?
Les gens s’écartent, continuent de regarder vers moi.
Au bout d’un moment, quelqu’un braque une lampe vers le plafond.
Lorsque la lumière m’atteint, je fonds en larme de soulagement.
Quelqu’un se met à courir.
Rapidement, le câble me redescend.
Je suis nue, le cul merdeux mais heureuse au possible.
Dès que mes pieds touchent le sol, les hommes m’attrapent et me couchent sur la scène.
Ils me libèrent des bracelets et de la ceinture avec précaution.
Je tombe évanouie…
Un homme s’approche et pose une couverture sur mon corps.
Mes bras passent autour de son cou et le serrent comme si je m’accrochai à la vie.
Je sens mon énergie me quitter, je m’accroche mais malgré tout je m’enfonce.
Je n’arrive plus à garder les yeux ouverts, je suis en train de mourir.
J’ouvre les yeux et constate que je suis sur un lit dans une chambre d’hôpital.
Une infirmière assise à côté de moi sonne aussitôt.
Elle me sourit.
Nous sommes rapidement rejoint par un médecin.
Il me parle et me pose des questions.
Il me demande mon nom, si j’ai de la famille, si je désire quelque chose.
Je n’arrive pas à parler, mais à l’aide de mes mains, je leur fais comprendre que j’ai soif.
Ils me donnent à boire.
Je m’étouffe et tousse.
Le médecin me rassure et me dit que je n’ai aucune lésion grave, mais que je vais avoir besoin d’un soutien psychologique.
Il se retire et donne des consignes à l’infirmière.
Ils m’apportent à manger mais je n’ai pas faim.
Je dors enfin libre de tous liens.
Lorsque le psychologue vient me voir, je n’arrive toujours pas à parler.
C’est comme si le son ne voulait pas sortir de ma bouche.
Au bout d’un long moment il me dit : « Mademoiselle, puisque vous ne pouvez pas parler, je vais donc le faire à votre place. Sachez que votre cas en terme d’incapacité à parler, n’est pas irréversible et que c’est souvent le cas pour les personnes qui ont vécu un traumatisme. Vous êtes jeune, belle et en bonne santé. Dans quelques temps, votre corps ne portera aucune trace de ce que vous avez vécu. Voilà qui est rassurant non ? »…
Je fais signe « Oui » de la tête et tends la main vers lui.
Il la prend avec douceur et me sourit.
« Pour vous faire rire, je vais vous raconter une anecdote. Comme vous vous en doutez, la presse étale le scandale de la jeune femme harnachée comme une jeune jument, évanouïe sur les bords de Seine devant sa péniche, mais votre nom n’y apparaîtra pas »…
Je fais un signe de la tête et serre sa main, pourtant dans mon cerveau tout tourne, il m’a parlé d’une jeune femme retrouvée harnachée devant sa péniche sur les bords de Seine…
Mais alors, cette affaire de l’Opéra du diable, le Mike, la Maîtresse Nicole, les tortures, le Pal, le bourreau au sexe de 35cms… !!
J’ai cauchemardé…
Une des facettes du BDSM, c’est le jeu jouissif et rocambolesque des fantasmes les plus refoulés.
C’est paradoxalement en quittant la retranscription fidèle des évènements du réel qu’on finit par s’en approcher le plus, ce qui réserve toujours des surprises, particulièrement lorsqu’on psychanalyse nos schizophrénies sexuelles…
Tortures…
L’immense pièce rassemblait en un seul lieu tous les ustensiles élaborés par la cruauté imaginative d’un demi-millénaire de débordements sadiques.
Magnifique et gracieuse, Claire pénétra dénudée dans l’antre maléfique.
Haut perchés, ses seins fermes et vaniteux décochaient leur arrogance aux experts mystifiés par tant de distinction.
Son sexe épuré couronnait somptueusement la perspective que j’avais sur le galbe de ses jambes élancées.
Orgueilleusement cambrée, elle s’avançait innocente vers l’atroce expérimentation qu’elle ne pouvait apercevoir sous son loup de cuir.
Il m’était interdit de lui adresser la parole ou même de la toucher.
J’en avais fait la promesse.
Mon irrésistible besoin de l’étreindre fut stoppé in extremis par les gardiens.
J’étais proche du parjure…
Claire était maintenue debout le dos appuyé contre une antique et rugueuse croix de St André.
Des domestiques s’empressaient de cercler au fil de fer ses membres écartelés.
Les spires serrées s’étalaient des chevilles aux plis inguinaux en un laçage pénétrant.
Ses bras furent pareillement ligaturés.
Quelqu’un me demanda à l’oreille si ma complaisante amie pouvait supporter une contrainte plus importante.
– Connaissant l’amplitude et la durée de la punition à administrer, je vous conseille d’immobiliser son ventre plat avec cette ceinture cloutée pour l’empêcher de trop remuer son pubis et de se démettre une vertèbre.
Claire réagissait comme espéré en humectant abondamment le carrelage du donjon.
– Nous allons commencer l’expérience, décida Lorenza.
Un murmure d’agrément s’échappa de la gorge nouée de la prisonnière comme pour marquer son approbation.
Un carcan cintré garni de petits aiguillons assiégea la pulpeuse poitrine.
Comme pour faciliter le travail de ses bourreaux, Claire bombait le torse comme pour mieux présenter ses seins veloutés à la morsure.
Deux domestiques resserrèrent graduellement les écrous.
La presse maléfique broyait inexorablement le délicieux buste érigé.
Les délicates mamelles luttaient à armes inégales contre la pénétration des pointes émoussées.
La respiration de Claire se précipitait.
Imperturbablement, les valets refermaient le carcan.
La novice serrait les dents mais n’abdiquait pas.
Un coulée soutenue fuyait son vagin expansé.
Méluzine, surexcitée engagea deux doigts dans la source filante.
La crucifiée dans un râle renforça sa cambrure en présentant sublimement ses tétons mortifiés.
Lorenza en profita pour s’emparer des mamelons érectiles à travers les petites fenêtres aménagées dans le carcan.
Claire grimaça sous le poids de la pince barbare que Lorenza amarrait sans ménagement aux bouts vulnérables.
– La pérennité de nos investigations est basé sur l’absence d’orgasme, hurla Méluzine ! Mesure tes attouchements, Lorenza et poursuivons sereinement l’expérimentation !
La poitrine de Claire n’avait jamais été besognée de la sorte, elle découvrait des sensations nouvelles à chaque tour d’écrou.
La molette arrivait presque en butée.
Maintenant, les exécuteurs refermaient obstinément la presse avec une paire de solides clés plates.
La suppliciée, héroïque, réclama un bâillon pour étouffer ses cris pitoyables.
Lorenza passa une large sangle de cuir sur sa bouche et la bloqua au dernier trou derrière son support de tête.
Méluzine en profita pour resserrer la ceinture abdominale à picots et l’empêcher de la sorte de contracter son abdomen à la recherche du plaisir.
Claire était ainsi intégralement immobilisée sur la croix médiévale.
Elle était en nage ce qui exaltait encore plus son hâle flamboyant.
Offrande parfaite, la novice savourait ce flot de perceptions enivrantes malgré la frustration avérée de ne pas avoir la capacité de jouir.
Quelqu’un distribua une vingtaine de stylets effilés à l’assistance.
–Vous avez carte blanche pour éperonner la détenue. Elle ne sera libérée de ses entraves que dans une heure.
Cette seule parole engendra un frisson solennel.
L’honneur me revenait de choisir mon morceau de viande à attendrir.
Une envie irrésistible me fit préférer son clitoris.
A chaque piqûre du malfaisant poinçon, son charmant bouton répondait par une érection redoublée tandis que la captive exprimait un complainte étouffée par le bâillon.
Le succulent bouton était devenu la seule partie mobile du corps entravé.
La pénitente déconcertée accusait explicitement chaque attouchement d’une exclamation suraigüe que ne parvenait pas à étouffer son bâillon.
Les participants prodiguaient sans retenue leurs sévices sur l’intégralité du corps si réactif de la gémissante nymphette.
Après une demi-heure de ce régime épicé et quelques prises de sang, il fut jugé qu’elle avait fait preuve d’une résistance admirable et suffisante pour affronter dans deux jours le Grand Sacrifice.
Une coulée de cyprine poissait ces longues cuisses marquées par les spires de fils de fer.
Ses jambes ne la portaient plus.
Ses mains cherchaient en vain à soulager la boule de feu qui lui nouait son ventre.
Une table ancestrale horizontale accueillit la créature sacrifiée, un astucieux mécanisme permettait d’étirer Claire attachée par les chevilles et les poignets, un court répit lui fut accordé pendant que Méluzine procédait à sa toilette.
Claire, débarrassée de son bâillon articula ses premiers mots…
– J’ai cru défaillir dix fois. Je viens d’éprouver une extase immatérielle indéfinissable.Mon clitoris assailli par une aiguille indiscrète répercutait en éventail dans mon ventre un régal de pulsations savoureuses. Quelle est la virtuose qui distille et cadence si bien la meurtrissure pour me déclencher semblable délire ?
– Son taux naturel de lulybérine doit être au sommet, décréta Quelqu’un. Le moment crucial est venu d’observer ses réactions à une petite dose de l’hormone de synthèse. Actionnez les treuils mécaniques pour mettre notre gibier en extension maximale !
L’antique mécanisme se mit en branle et étira la divine proie avec un grincement à glacer le sang.
– Jennifer, titillez donc ce pistil orgueilleux qui semble prodiguer tant de joie à Claire !
Claire se cabra sans mot dire.
Elle venait de comprendre ma participation active dans son tourment.
Le clitoris saillant, affranchi de sa coiffe faisait une cible idéale pour embraser les sens de l’opprimée.
La main droite équipée d’un gantelet hérissé de micro pointes, je parvins assez rapidement à raviver son organe rénitent par mes attouchements dirigés.
Claire accompagnait de ses tressautements la manœuvre sadique, ses gémissements continus encourageaient mon entreprise.
A son grand désarroi, je retardais au maximum son orgasme imminent.
Emportés dans une folle sarabande, les anneaux dorés de sa vulve s’entrechoquaient dans un joyeux cliquetis.
Un spasme violent contracta toute sa noble musculature.
Une giclée inaugurale de cyprine se fraya un chemin en dépliant ses nymphes accolées.
Des vagissements atroces escortaient chaque nouvelle salve orgasmique.
Les chaînes d’élongation se tendaient à se rompre.
La table trépida sur ses fondements tant la belle forcenée se démenait en éjaculant son plaisir.
Claire était aux anges, répondant à chaque assaut par une violente projection de fluide vaginal.
Les éclaboussures tièdes inondaient ses jambes avantageuses.
Durant plus de dix minutes, des orgasmes en rafale dévastèrent mon ondine.
Une euphorie communicative gagna les participantes.
Le test ultime était parfaitement éloquent.
Un ouragan jouissif était l’issue inéluctable d’une prise fut-elle parcimonieuse de lulybérine.
Cette fiole contenait de la nitroglycérine.
Quelqu’un ne regretterait certainement pas son investissement.
Claire construite comme un canon (Quelqu’un prétendait que c’était un obusier) ne pouvait qu’exploser avec la dynamite qu’on lui avait administrée.
Sans perdre un instant, Lorenza se mit à pincer les tétons de Claire en les faisant rouler de plus en plus effrontément.
Ses cris perçants se transformaient progressivement en gémissements suggestifs.
Lorenza s’empara d’un plug antédiluvien qu’elle lubrifia vicieusement de sa salive et vissa sans ménagement le pénis archaïque sur sa pastille étroite.
Un relâchement sphinctérien coupable lui remplit le rectum dans un coït contre nature.
Ses sécrétions intimes lui maculaient les cuisses.
Lorenza lui martela alors vigoureusement les fesses avec la ceinture de sa robe pendant que Méluzine lui fustigeait à son tour le torse avec une planchette oubliée dans un recoin de la pièce.
Méluzine reprit la première sa contenance après avoir libéré à satiété sa jalousie sur le postérieur cramoisi de Claire.
Quelqu’un s’employait à déverrouiller le carcan quand Lorenza, de sa langue chaude, envahit la bouche de Claire pour l’enlacer dans un interminable baiser.
Sa chair frémissait sous les cajoleries, un éclat irréel faisait chatoyer la peau bistre de Claire.
La gazelle succulente fut allongée sur une imposante table métallique à rallonges.
D’épaisses pièces d’acier la soudèrent au socle inconfortable, une parabole à l’utilité indéterminée surplombait le divan.
Une fois les jambes et les bras boulonnés en croix, Méluzine lui enserra la taille avec un corset contraignant tressé de fils de cuivre destinés à assurer une bonne captation magnétique.
Lorenza resta seule au chevet de l’héroïne en lui câlinant affectueusement les zones érogènes.
– Nous avons besoin de connaître tes sensations, Claire. C’est la seule façon d’adapter la puissance du générateur à la stimulation que nous estimons pouvoir t’appliquer.
Quelqu’un détailla la procédure.
– Claire est équipée depuis deux jours de récepteurs implantés dans le vagin et le long de son sacrum. Une agrafe clitoridienne rétracte son capuchon et possède les même caractéristiques physiques que les implants. L’alliage révolutionnaire est capable de transformer le champ magnétique en énergie électrique semblable au courant qui circule habituellement dans les fibres nerveuses sensitives. La puissance du champ devrait déterminer la qualité et l’intensité de la sensation ressentie par Claire. Claire épinglée sur son piédestal épanchait abondamment sa liqueur intime.
Quelqu’un savait trouver les mots justes qui la feraient fantasmer.
– Contrairement à la stimulation électrique, il n’y a pas d’accoutumance à l’agitation neurologique du champ magnétique. En un mot, plus l’intensité et la durée d’application s’éternise, plus l’effet sera savoureux ou déplaisant. Le plaisir féminin naissant d’une saturation de la conduction neurologique du plexus sacré, notre appareillage enchâssé dans certains endroits ciblés doit faire découvrir à notre collaboratrice toute une palette d’émotions largement inexplorées à ce jour. Pour cet essai inaugural, la candidate disposera d’un modulateur sensible à la pression dans sa main droite. Elle pourra de la sorte rechercher à son gré les seuils douloureux ou jouissifs. Contact !
Dans un silence recueilli, Claire pressa la manette.
Un moniteur montrait en graphique la progression en intensité et fréquence de la sollicitation.
La soumise faisait part de ses impressions à Lorenza qui annotait tous les détails marquants.
Un premier palier enfla son clitoris qui prit la taille d’une pulpe de doigt.
Le dégorgement vaginal s’amplifia alors que les petites lèvres turgescentes émergaient.
Son regard devint vitreux tandis que ses jolies cuisses se mirent à fibriller.
Les avant-goûts de la béatitude animaient maintenant la sublime créature.
Une infime pression supplémentaire libéra tous ses tabous.
Claire, ancrée sur son piédestal gagnait le septième ciel sous la tornade magnétique.
Le vibro-masseur technologique interne ravageait la jouisseuse.
Sa mignonne entaille déchargeait des giclées torrides sur fond sonore de râles inintelligibles.
Quelqu’un s’empara du modulateur.
– Je vais vous dévoiler un bref aperçu des possibilités du « magnétron » Sur cette commande portative, il est possible d’induire des jouissances dix fois supérieures. N’oubliez pas que la source stimulante est implantée dans son vagin. Un coffret d’accessoires est d’ailleurs disponible en option si vous souhaitez investiguer d’autres régions anatomiques sensibles.
Joignant le geste à la parole, Quelqu’un modifia le programmateur.
Claire, saccagée par les jouissances répétées reçut de plein fouet les rafales pernicieuses.
L’embrasement de son sexe la cueillit par surprise.
Agitée de secousses cloniques, son corps basané frétillait dans ses liens.
Ses seins sursautaient au rythme de ses rugissements d’agonisante.
Le divertissement était d’une intensité outrancière.
Claire, infatigable, avait pris la mesure de son épreuve et manifestait les signes initiaux d’une délectation inconséquente.
Quelqu’un, avisé, interrompit indélicatement sa besogne en signalant que le tableau de commande permettait de diversifier à l’infini les jouissances masturbatoires.
Claire, épave brutalisée, fut déboulonnée de son support et remise entre les mains du staff paramédical que Quelqu’un avait fait venir pour une révision et un grand entretien…
En passant devant Lorenza et Méluzine, elle trouva la force de les toiser en leur débitant une tirade d’injures en espagnol retenue de ses vacances andalouses passées avec moi il y a plusieurs mois….
Je crois bien qu’elle ne comprenait pas exactement la portée de tous ses mots qui étaient manifestement une offense.
Quelqu’un dit alors que c’était à mon tour…
– Prenez Anamary et amusez-vous-en…
Le jacuzzi à bonne température m’insuffla une énergie nouvelle.
Une onction orientale savamment appliquée raviva mon éclat.
Quelle soirée !
Quelle orgie !
Lorenza me noua les cheveux en chignon et m’entoura le cou d’une minerve de cuir rigide.
Elle me passa des bottes de peau fine s’arrêtant au-dessus du genou.
Un soutien sans bonnet me cerclait étroitement la poitrine la présentant comme sur un plateau.
Une nuisette noire en satin ajouré me taquinait à peine le pubis.
Elle malaxa sans vergogne mes seins compacts me soustrayant des feulements inconvenants.
– Elle a l’air d’aimer ça la jolie Anamary !
Je sentais ma cyprine dégouliner sur mes cuisses dorées.
– Tu vas très bientôt perdre de ta superbe et supplier qu’on abrège tes souffrances.
Une poussée d’adrénaline me fouetta quand Méluzine, sa complice réfugiée entre mes jambes, fit passer un écarteur pesant dans mes anneaux intimes.
Elle me gratifia d’une volée de tapes qui firent clapoter ma longue entaille humide.
– Ne trouvez-vous pas qu’Anamary a un beau cul pour le dressage ?
Elle me fustigea les fesses de sa cravache au risque de me marquer.
– Je vous le dis, Anamary est une détraquée qui a toujours aimé se faire tripatouiller. Voyez avec quelle suffisance elle vous jette ses nichons enflés en pâture. Corrigez sévèrement cette esclave qui ne pense qu’a séduire tous les étalons avec sa chatte impubère et ses guiboles prétentieuses. Profitez de l’aubaine, vous n’aurez pas tous les jours une telle perfection à désosser.
Ses propos orduriers alimentaient une sourde excitation qui ouvrait les vannes de mon sexe dégagé.
Suspendue par les poignets à la voûte, l’écarteur vulvaire fut enchaîné au sol pour renforcer le contact.
Mes jambes gainées de cuir furent ligotées sur des pans de mur opposés pour faciliter au maximum l’accès de mes morceaux les plus sensibles.
Lorenza m’étira cruellement les mamelons pour planter symétriquement une dizaine d’aiguilles d’un centimètre à leur base.
La situation devenait si intense que mon corps, écartelé comme une grenouille se mit à frissonner irrépressiblement.
– Elle est vraiment trop sexy la jolie caille, ajouta Lorenza en sondant la raie de mes fesses. N’avez-vous rien dans votre mallette pour gâter son petit orifice ?
Un nommé Miguel vissa un gode conique impressionnant sur un vérin hydraulique.
Lorenza en pleine crise de jubilation sadique exigea de diriger la manœuvre.
Installé dans l’entre-fesse, le pénis du curieux métal s’enfonça au gré des pompages de ma rivale dans mon trou le plus étroit.
Empalée toujours plus largement, ma cambrure s’affirmait encore plus effrontément.
Ma fleur d’amour béante projetée en avant donnait des idées subversives aux derniers inactifs.
A mon insu, la parabole démoniaque était dressée dans mon dos.
Une secousse inédite traversa mon hypogastre en irradiant vers mon rectum et mes tétons.
Mes aréoles enflées faisaient sautiller leur pointes démesurées.
La sale besogne débutait.
Mon anus écarquillé cherchait sa jouissance en essayant de concasser le pal par ses puissantes contractures.
Ma caverne vaginale dépliée crachait sa bave peut-être par solidarité avec son voisin anal.
– Tiens, tu jouis par-là aussi !
L’exercice est excellent pour tonifier tes sphincters.
– Laissez-la mariner un quart d’heure à ce niveau, nous avons encore une demi-journée pour l’épuiser !
Mon gros grain rose raidi proposait à Lorenza une proie facile.
– Tu es entre de bonnes mains, petite dévergondée. C’est l’instant de laisser la place aux professionnels.
J’éprouvais une folle envie de jouir dans cette tempête magnétique.
Hélas, Lorenza et Méluzine n’avaient pas effectué le déplacement pour me donner du bien-être.
Je n’échapperai manifestement pas à la damnation du magnétron.
Après quelques minutes de ce régime épicé, j’étais en nage, incapable d’atteindre l’orgasme mais avec tous les sens en éveil et le sexe hypersensible.
Mes cuisses brutalisées avec rigueur avaient préparé mes organes pour un déflagration inéluctable.
Le sommet était en vue mais le magnétron stabilisé sur de faibles intensités se contentait pour l’instant de recharger mes glandes.
Quelqu’un, devant moi, notait toutes mes réactions.
Le magnétron augmenta son émission.
La cadence des décharges me fit pousser mes premiers braillements.
Mon squelette se raidit sous la bordée faisant saillir mes muscles luisants.
Lorenza en profita pour actionner le poussoir hydraulique me remplissant intégralement le rectum avec le machiavélique suppositoire.
Lorenza haussait inexorablement la cadence du bombardement.
Il était devenu impossible de lutter contre l’escalade ininterrompue.
Ma carcasse contracturée m’interdisait le moindre mouvement.
Méluzine insinua un gode dans mon entaille entrebâillée jusqu’à buter sur mon col utérin.
Ballottée comme un roseau, j’agonisais de souffrances pénétrantes.
Lorenza était émerveillée.
– Comme tu es pathétique ! Même sous les pires coups de boutoirs, tu ne perds pas une once de ton exquise fraîcheur. La torture magnifie encore ta beauté écœurante.
Ma carcasse pleine de fièvre se tortillait pantelante au bout de ses chaînes.
La technique rudimentaire du gode électrique avait fait ses preuves.
Ne comptant plus mes ruades, Méluzine m’assénait des chocs hallucinants dans la matrice et sur les seins.
J’étais anéantie, ivre de souffrances, totalement abandonnée.
Lorenza jubilait.
– N’arrête surtout pas Méluzine ! Tu vois bien que cela lui plait !
La séance s’éternisa.
Pour un court répit dans mon supplice, j’aurais avoué n’importe quoi.
Loin des fastes de la surface, tout l’assortiment des fréquences me fut administré sans réserve dans la cave insonorisée.
Après avoir bien joui de leur victime, Lorenza et Méluzine débranchèrent leur dispositif.
Une à une, les aiguilles furent arrachées de ma poitrine.
Quand ce fut le tour du pieu rectal, Lorenza s’étonna de mes réactions encore vives.
Elle ne comprenait pas pourquoi Méluzine avait délaissé un clitoris aussi savoureux et exigea de pouvoir assouvir sa vengeance sur l’organe dressé.
Quelqu’un, souhaitant rester dans ses grâces lui tendit une valisette contenant le nécessaire du parfait inquisiteur.
La pulpeuse Lorenza tenait enfin sa revanche, elle ne supportait pas que j’avais été l’amante de Quelqu’un….
Si elle savait que je l’étais encore, je crois qu’elle aurait fait pire…
De son index, elle agaça mon pistil qui retrouva rapidement de sa superbe.
Des râles gutturaux avant-coureurs excitèrent ses effleurements.
Elle s’enquit précisément auprès de Quelqu’un de l’usage de toutes ces pincettes biscornues puis commença à tarauder le cœur de ma sensualité.
Pendant l’heure qui suivit, elle se plut à agacer mon bouton tonique.
– Il est génial ton clito, il ondule en rythme à chaque compression.
Tous les daviers y passèrent, aggravant mes sécrétions vaginales et pompant mes dernières forces.
Elle s’acharnait sur ma cible succulente comme un tailleur de diamant sur sa pierre brute.
– Alors, Anamary, tu aimes quand je comprime ton bouchon élastique ? Dis-moi que ça te plait !
Mes vociférations expirantes ne lui rapportaient que ma réprobation.
La vipère n’en avait cure et resserrait inlassablement ses tenailles jusqu’à l’obtention d’un hurlement déchirant.
Une fois rassasiée, elle autorisa deux esclaves à prendre possession de ma dépouille dépendue.
Dans l’impossibilité de marcher, ils me prirent sous les bras pour remonter les étages.
Parvenus au seuil de ma chambre, ils m’abandonnèrent décomposée sur la carpette.
Malgré mon harassement, j’étais dans un état de tension sexuelle extrême après plusieurs heures d’orgasmes refoulés.
Je fus confiée à la surveillance d’un chirurgien en mal de confidences qui me détailla son peu glorieux parcours professionnel.
Il avait été radié de l’Ordre des Médecins et chassé de son pays pour divers faits déviants commis dans l’exercice de sa profession.
Le personnage était caricatural.
Un visage taillé à la serpe rigidifié par une moustache à la Dali.
Il se prétendait innovateur en chirurgie plastique mais méprisé par ses Confrères trop conformistes.
Ajouté à un profond mépris pour la gente féminine, mon nouveau médecin ne m’inspirait pas vraiment confiance.
Il m’expliqua qu’il allait me placer le même appareillage qu’à Claire, et que son audace chirurgicale viendrait à mon secours pour permettre la mise en œuvre de jouissances extraordinaires.
Une demi-heure plus tard, j’étais ancrée à l’horizontale sur une Croix de St André, bras et jambes maintenus par de gros bracelets métalliques boulonnés dans le chêne.
Des frissons d’appréhension me parcouraient l’échine.
Le chirurgien me délesta du frêle morceau de tissu, seul défenseur de ma fierté.
L’artiste évalua ma statue de chair crucifiée et admit dans un français très approximatif que j’étais « une magnifique splendeur de contours »
Après avoir longuement tâté mon buste, il déplia mes replis intimes.
Pour la première fois son regard s’illumina.
Il s’extasiait de mes réactions tandis que ses mains réveillaient mes plus bas instincts.
– Minou mouillé veut dire femelle débridée…
Au bout de cinq minutes, il m’avait mise en complète détresse sexuelle.
Mes halètements remplissaient toute la pièce.
Ma cyprine lui engluait les mains.
Mon corps aspirait à l’agression.
Le diabolique praticien découvrit avec fascination mon clitoris érigé.
Il l’humecta de mes sécrétions et le flatta méticuleusement.
Le plaisir montait résolument dans mes veines.
La bête infâme s’était à nouveau emparée de mes entrailles.
Il sortit une fine aiguille sertie d’un fil microscopique et entreprit de me dégager le capuchon du clitoris.
Il planta son dard plusieurs fois et resserra la base comme l’on tire sur les cordons d’une bourse.
Je m’épanchais profusément hurlant mes cris de plaisir et de douleur à chaque pénétration de sa bienfaisante aiguille.
Mon bourgeon s’érigeait sans défense, énorme comme la pulpe d’un doigt.
La ligature à sa base le contraignait à une démonstration forcée d’un désir perpétuel.
Le machiavélique médecin enroula mes grandes lèvres sur une baguette et reprit son invisible suture.
Mes lèvres s’étaient éclipsées mettant quasiment à nu mon orifice vaginal trempé.
Il entreprit de me doigter l’anus avec de la graisse d’oie.
Cette nouvelle sensation obscène me procura un nouvel orgasme.
Giclant des salves de cyprine dans un concert de cris rauques, mon anus avalait un à un ses doigts.
– Je n’en crois pas mes yeux, tu es une femme fontaine capable de jouir sous la torture. Lorenza et Méluzine vont encore s’acharner sur pareille merveille.
Il me taraudait insatiablement le fondement en se délectant de mes décharges opalines.
– Puisque tu apprécies tant, nous allons t’empaler, je vais te faire disposer sans tarder sur un pal. Nous verrons si son calibre produira encore pareille cascade de plaisir.
Un pal graisseux se dressait menaçant dans un espace découvert et surélevé.
La pointe émoussée devait avoir près de huit centimètres de section.
Un arrêt horizontal autorisait une pénétration approchant les soixante centimètres.
Une poutre d’où chutait une corde surplombait le pénis maléfique.
Quelqu’un, mal camouflé, s’apprêtait à filmer ma représentation.
Devant l’auditoire au grand complet, Lorenza ordonna sans délai l’exécution.
Quatre bras vigoureux me hissèrent à l’aplomb du gode moyenâgeux.
Mon rectum copieusement assoupli par le médecin dévora le phallus dans une descente exquise durant les vingt premiers centimètres, dévoilant fastueusement ma vulve ruisselante.
Mes poignets ligotés étaient reliés à la poutre par un cordage me permettant un coulissement maîtrisable sur le pieu.
Mes jambes ballantes s’égayaient dans des oscillations avantageuses accentuant l’éclat de ma musculature longiligne.
Mon pubis projeté vers l’assistance tendait à l’excès mon pistil démesuré et racoleur.
Une chaleur infâme m’inonda le bas ventre.
Ma bouche vaginale exprima sans prévenir un orgasme fulgurant.
Des jaillissements torrides qui n’étaient plus freinés par l’obturation de mes lèvres éclaboussèrent Lorenza et Méluzine déconcertées.
Mes vagissements pitoyables attisaient assurément leurs pulsions agressives.
– Cette Anamary empalée est d’une rare sensualité, s’exclama spontanément Lorenza.
Pour éviter un embrochage outrancier, je glissais sur le piquet à la force de mes bras faiblissants, baignée dans la lumière des feux de bois.
Cette pénétration anale cadencée me nourrissait d’une jouissance sordide que Lorenza et Méluzine entretenaient par le massage de mon bourgeon charnu et la pénétration de ma fente d’amour.
Sevrées depuis trop longtemps, elles recevaient en cadeau une créature de rêve, brûlante de désir et jouissant comme une forcenée sur son pal, moi !
Lorenza me manipulait les seins tandis que Méluzine s’activait sur mes cuisses.
Elles se servaient de mes jambes pour me faire exécuter des rotations sur le piquet envahissant.
Dans ma position misérable avec mon clitoris assailli de caresses, les jets incontrôlés de cyprine libérés par ma vulve enroulée marquaient le périmètre au gré des mes circonvolutions.
L’aliénation collective les gagnait, elles qui percevaient dans mes éjaculations extravagantes une preuve indiscutable de jouissance exacerbée.
Après deux heures d’une joute héroïque, je fus enfin dissociée de la colonne.
Effondrée sur la table d’opération, le médecin entreprit de me libérer des sutures abjectes.
Ma toilette achevée, on m’accorda une nuit de récupération.
Mon sommeil fut peuplé de cauchemars horribles.
Pourquoi me faisait-elles subir ces outrances ?
Quelle fourberie ourdissaient-elles encore ?
Quelqu’un, j’ai peur, tu me manques !
Au petit matin, Lorenza m’arracha à mes rêves.
Elle était accompagnée de Méluzine et d’une autre femme qui semblait très contrariée.
Lorenza me lança un justaucorps blanc un peu juste d’ailleurs pour mon corps.
Elle semblait y tenir beaucoup…
Elle le portait le jour de ses dix ans pour son examen au conservatoire de danse.
J’enfilai prudemment le précieux body.
Je devais être moins indécente dévêtue.
Mon sexe transperçait l’entrejambe, mes seins débordaient outrageusement de l’échancrure, dardant leurs mamelons à travers le lycra.
Ma silhouette était probablement encore plus affriolante ainsi fagotée.
– Tu vas être soumise à la question, sermonna Lorenza.
– Ton comportement sur le pal avait des relents démoniaques. Je dois te poser les « sept questions sacrées » pour établir la vérité sur les rapports sexuels que tu as eu avec “mon” Quelqu’un.
– Je suis prête à répondre sexuellement à votre interrogatoire, lui rétorquai-je en la toisant de mes seins hérissés.
Mes tétons jaillirent, splendides, jeunes et gonflés, d’une sensualité offensante.
Le body trop étriqué refusait obstinément la garde de mes joyaux.
Ce coup du sort irrita fortement Lorenza qui me fixa deux pinces sur mes tétons, puis y fixa une chaînette avec laquelle elle me tira en avant, toute nue jusqu’au dehors pour un ultime supplice.
Un chevalet horizontal m’attendait dans la cour du château de Quelqu’un qui jouxtait une ferme attenante à la propriété.
Ce « cheval » était une machine de bois comportant un tronc de bonne section supporté par quatre pattes de deux mètres disposées en V pour lui assurer une bonne assise au sol.
Je fus hissée et déposée à plat ventre sur le rondin, mes seins retombant de part et d’autre de la bûche.
Mes bras et jambes furent distendues à l’excès et ligotés aux pattes du canasson.
Lorenza se chargea en personne de m’apposer les sept liens sacrés.
Les sept premiers tours de corde unirent solidement ma taille à la souche.
Ensuite, elle cercla pareillement sept fois mes poignets et mes chevilles.
Le cordage de chanvre solidarisa la racine de mes cuisses avec les pattes arrière du chevalet découvrant ma raie et ma vulve entrouverte.
Mon attachement à ce pur-sang était devenu subitement inconditionnel.
Pour rien au monde je ne l’aurais abandonné !
Le soleil était déjà haut et diffusait sa bienfaisante chaleur.
J’étais parée pour répondre au questionnaire pourvu qu’il ne soit pas écrit.
Hélas, Lorenza me passa une muselière pour couper court à tout commentaire déplacé.
Avec emphase, la grande ordonnatrice qu’était Lorenza harangua son public qui se limitait à Méluzine et une autre femme toute voilée, toutes plus attirées par mes fesses que par son discours.
– Cette Anamary est soupçonnée de sorcellerie. Elle a envoutée “mon” Quelqu’un. Son corps devra répondre à La Question. Si le souvenir du sexe de “mon” Quelqu’un l’habite, elle jouira sous les supplices !
Mon corps devait donc répondre aux questions !
Cela me rappela mon examen de philo qui se termina par une exhibition en petite culotte en guise de question subsidiaire.
Sous le fallacieux prétexte de chasser les mauvais esprits, Lorenza entreprit de m’effleurer l’épiderme avec un plumet douillet, en insistant sur mes zones érogènes.
Plus de doute, la damnation était proche !
Mes muqueuses se détrempaient à foison sous la caresse exquise de l’aigrette.
Un silence religieux flottait sur l’assistance.
Les préalables s’éternisaient et une liqueur savoureuse me poissait sournoisement l’entrecuisse.
Ma respiration devint empressée et mes frémissements satisfaits se communiquaient au mécanisme de bois.
En masturbatrice accomplie, Lorenza bousculait mes sensations et me propulsait inévitablement vers un émoi qui promettait d’être grandiose.
Tout mon être s’érotisait dans un tressaillement incontrôlable qui s’annonçait colossal.
Le Diable, c’était elle !
Elle m’ensorcelait complètement avec ses procédés déloyaux.
Mon clitoris incorrigible cherchait le contact du promontoire qui pourrait le satisfaire.
Prenant Méluzine à témoin, elle montra le débordement qui guettait mon sexe.
– Première mauvaise réponse !
Méluzine me lança un seau d’eau froide supposé me laver du péché.
La corde de chanvre en séchant, s’incrusta davantage dans mes chairs en resserrant mes liens.
Ma croupe callipyge exagéra encore sa cambrure tandis que ma fleur déploya ses pétales.
La paralysie devint absolue.
Des doigts agiles me fourrèrent le vagin et l’anus de miel onctueux.
Lorenza se nettoya calmement les mains sur ma fente misérablement découverte pour intensifier mon appétence.
Le miel se mêlant à mes écumes dégoulinait sur mes cuisses ficelées.
Un chariot à bétail s’arrima au cheval.
Dix boucs bien cornus attendaient l’ouverture du plateau pour se pourlécher de la friandise qui me recouvrait le sexe.
– Les dix diablotins honoreront-ils leur maîtresse ?
Telle était la question stupide à la réponse évidente que posa Lorenza en libérant le troupeau ! Instantanément, mon ventre commença à grogner épouvantablement.
Je ressentis une chaleur suffocante s’approprier mon abdomen.
Dix langues râpeuses me lapèrent les parties les plus vulnérables de ma sensualité.
Les monstres pénétraient profondément mes cratères de leurs appendices remuants.
Lorenza, maîtresse de cérémonie reprit son pot succulent et me recouvrit les téguments de sa marmelade.
Un deuxième chariot fut amené près de mon canasson.
Une vingtaine d’agneaux frisés furent libérés et se précipitèrent pour participer à la ripaille.
Des langues avides me parcouraient tous les recoins de mon anatomie bouillonnante.
Les plus jeunes me tétaient les seins, les plus hargneux m’écorchaient de leurs cornes.
Indubitablement, le démon avait pris possession de ma carcasse.
Immédiatement, mes salves orgasmiques aspergèrent le troupeau.
Un râle continu me déchirait la gorge.
Tous mes sens étaient orientés vers ce plaisir foudroyant qui avait ouvert une invisible vanne libérant mes fluides en furie. Mes ongles s’incrustaient dans le bois pour le punir de me mettre dans une exposition si propice à mes débordements.
Le troupeau enthousiaste ne se lassait pas de venir boire à la source intarissable de ma jouissance.
Lorenza, grande ordonnatrice satisfaite, chassa le cheptel.
– La preuve est apportée de la possession de cette femelle diabolique. Elle sera exposée et offerte aux domestiques de Quelqu’un toute cette nuit. Méluzine, détache-la et emmene cette gazelle démoniaque se purifier à l’abrevoir !
L’eau fraîche et les mots complaisants de mes sbires m’arrachèrent à l’inéluctable désarroi qui suivit mon expiation publique.
Ma condition précaire se résumait à subir une dernière fois la torture avec pour seul réconfort que j’étais devenue un bel objet promis à une jouissance imminente.
Le praticien dément me cloua à nouveau sur son divan médical.
Je fus mise en position gynécologique pour l’introduction d’un spéculum.
Avec une asepsie rigoureuse, il entreprit le placement d’une sorte de parapluie qu’il déploya dans mon utérus.
Une méchante contraction utérine clôtura son geste.
– Tu ne le perdras pas celui-là avec ses ailettes crantées, je pourrai t’arracher les organes sans qu’il se détache.
Quatre fils métalliques terminés chacun par un anneau doré ressortaient de quelques centimètres de mon sexe épilé.
Ils braquaient obligatoirement les regards sur ma fente mais apparaissaient surtout comme une invite à la fixation d’objets inconvenants.
– Il vaudrait mieux cacher tes bijoux dans ton vagin détrempé sinon Lorenza et Méluzine ainsi que Claire pourraient en faire un mauvais usage.
Ensuite, il roula mes lippes comme une cigarette russe et posa sur chacune dix anneaux rutilants pour sceller son œuvre extravagante.
L’effet était saisissant mais il faut l’avouer assez charmant.
Ma crête délicatement enroulée n’occultait plus qu’à grand peine ma cavité vaginale.
Mon sexe ainsi paré et humecté par ma rosée, scintillait de mille feux.
Deux échasses distantes d’un mètre avaient été plantées sur le tumulus maudit où se dressait la veille encore mon chevalet.
Le médecin agrémenta mes attaches de monstrueux colliers de fer de dix centimètres de largeur.
Ils étaient conçus pour s’adapter à toutes les morphologies par le vissage de plusieurs écrous.
Un corset d’acier emprisonna mon abdomen du pubis au rebord costal.
L’ajustage millimétrique de ma ceinture me permettait uniquement une respiration superficielle.
Mon excitation sexuelle était sournoisement entretenue par ce psychopathe trop heureux de pouvoir tester de nouvelles recettes sur une aussi séduisante soumise.
Je portais quasiment trente kilos de ferraille quand Lorenza m’obligea à me hisser à cinquante centimètres du sol pour me passer les pieds dans une sorte d’étrier.
Les grossiers bracelets de chevilles furent rivés au portail.
Ma ceinture fut solidarisée par deux tiges filetées à la structure.
A leur tour, mes poignets s’amarrèrent pour m’exposer crucifiée comme sur une croix.
Ma cambrure naturellement généreuse était devenue carrément outrancière.
Mon entrecuisse disjoint manifestait humidement l’orage génital prévisible.
Cette contrainte était tyrannique et ne m’autorisait plus aucune mobilité.
Mon bourreau avait soigné son dispositif pour que mon anatomie soit aisément accessible sous tous les angles.
Il me gâta l’épiderme de ses effleurements pervers pendant une demi-heure pour bien m’échauffer en attendant l’arrivée des spectateurs.
Le docteur foldingue me tint ce discours teinté de schizophrénie morbide.
– Les ordres de Lorenza sont formels, il est impératif de ne pas t’abîmer. Pour respecter la décision de notre guide sexuelle, tu vas être amenée à exécuter un drôle de ballet sur ton pilori. Tu seras la ballerine dénudée et je serai le chorégraphe. Je vais raccorder ta parure d’acier à un générateur électrique de mon invention. Ne laisse pas échapper tes anneaux, cela m’obligerait à t’infliger une épreuve plus odieuse encore. N’oublie surtout pas que tes contorsions seront filmées puis publiées sur le Web ! Sois la plus sensuelle et la plus aguichante possible !
Un voile de satin opaque m’ôta la vue, achevant de me couper définitivement de la réalité.
Tout ce qui m’arrivait depuis quelques jours dépassait l’entendement.
Pourquoi Lorenza et Méluzine s’obstinaient-elles à martyriser une candide innocente, et qui était cette Claire que j’avais vu torturée sexuellement par ses amies ?
Avait-elle dû expier le fait d’avoir fait une féllation à Quelqu’un ?
Aucune nécessité ne pouvait légitimer cet acharnement.
Je perdais peu à peu le fil de mes pensées.
Insensiblement, un silence accablant nappa le château de Quelqu’un, prélude à un ballet pathétique dont je serai la danseuse étoile.
J’avais de plus en plus peur.
Pourquoi ? …
Pourquoi moi ? …
– Parce que ton corps possède la grâce d’une déesse de l’amour… On est parvenues à faire de toi une épure parfaite exposée sur un piédestal répugnant. Ta trop grande générosité dans l’orgasme est la meilleure inspiratrice de notre habile chirurgien.
Ainsi parlait Lorenza, saluée par les vivats de Méluzine et de Claire qui semblait être parfaitement remise de son traitement… !
Les premières secousses destinées à me tester animaient mes muscles à la façon d’un appareil de gym-tonic.
La danse imposée m’entraînait dans une succession infernale de soubresauts endigués par mes solides ancrages.
Les prémices d’un plaisir inouï s’épanchaient sur mes cuisses.
L’amplitude de l’électrocution graduellement renforcée atteignait le plafond de ma tolérance à la douleur.
Méluzine et Claire exhortaient Lorenza à intensifier le supplice.
Des milliers de mains invisibles me malaxaient tout le corps m’obligeant à m’arc-bouter à l’extrême.
Quatre anneaux dorés jaillirent de ma vulve tourmentée, catapultés par des bordées de liquide opalescent.
Mes complaintes jouissives réjouissaient Lorenza, Claire et Méluzine qui se masturbaient l’une l’autre de mon spectacle.
Une traction féroce me déracina la matrice.
Le médecin fou venait de raccorder ses pinces crocodiles à mon harpon utérin.
Un déchirement pharamineux offensa mes organes.
Cette ingérence impromptue exaspéra paradoxalement ma délectation.
Mon fluide éjaculatoire aspergea le câblage.
Les étincèles crépitèrent, allumant un feu d’artifice improvisé.
Les oscillations sauvages de ma chair profanée magnifiaient le dénouement de cette bacchanale extravagante, illuminée par mes salves liquoreuses.
Une profonde métamorphose me transformait en une perverse ingénue.
Rien ne serait plus jamais pareil après avoir goûté cette alchimie captivante.
On m’avait ouvert la porte d’une jouissance incomparable qui ne pouvait s’exprimer que dans des situations extrêmes d’exhibition et de tortures.
Mes fantasmes étaient devenus réalité et m’emportaient dans un tourbillon sans retour.
Il était clair que désormais ma sexualité ne pourrait jamais plus se satisfaire de scénarios médiocres.
Lorenza, Méluzine et Claire pénétrèrent dans ma chambre.
Elles m’enjoignirent de me déshabiller pour revêtir une ascétique bure de moine à même la peau.
Cela devait-il faire partie de mon humiliation ???
Elles me guidèrent ensuite vers un sous-sol du château de Quelqu’un que je n’avais pas encore exploré.
Vêtue de ma seule tunique, pieds nus, les poignets fusionnés dans le dos par une corde revêche, Lorenza, Méluzine et Claire me hissèrent sur une tribune rébarbative surplombée de quatre paraboles devenues familières.
Une quarantaine d’individus en demi-cercle plongés dans la pénombre attendaient les trois coups du lever de rideau.
Quelqu’un sortit de l’obscurité et me débarrassa prestement de ma tunique blanche, très concentré, il siégeait avec un Prince arabe au premier rang.
Mon corps dénudé, modelé par la clarté, fut déposé sur une poutre d’acier dans un grand écart improvisé.
Lorenza et Méluzine me posèrent des colliers de fer pour maintenir mes jambes dans une parfaite horizontalité.
Chevillés à une poutre parallèle, mes bras en croix subirent le même sort.
Les bracelets métalliques claquèrent sur mes membres, m’entravant strictement.
La traverse inférieure abandonna son segment médian sur cinquante centimètres pour dégager largement l’abord de mon entre-cuisse.
Une fine suée perlait sur ma peau ambrée et sublimait ma plastique.
Claire, toute vibrante d’excitation, se proposa très masochistement de participer à mes cotés pour la grande fornication.
Quelqu’un, d’un verbe éloquent, récapitula l’historique de la coutume annuelle du Grand Sacrifice.
– Au moyen-age, en ce château, chaque année, une jeune vierge était présentée en offrande aux dignitaires de la Province qui s’adonnaient aux pires exactions sur leur victime consentante. Si elle résistait plus de trois heures à leurs tortures, elle pouvait choisir son amant parmi les plus éminentes personnalités du royaume. Ce soir, nous allons joindre l’utile à l’agréable en gratifiant la jeune élue, Jennifer, de la puissance bienfaisante du magnétron et du réconfort de notre hormone du plaisir. Lorenza, vous êtes la Maîtresse de cérémonie, que la fête commence !
Lorenza évasa lentement ma fente culière, faisant apparaître mon délicat orifice ourlé de rose tendre.
Elle insinua un sorte de grosse quille annelée en latex dans mon anneau palpitant.
Mon petit trou contracté goba avidement la pièce semi-rigide posée verticalement sur le sol.
Un long filet muqueux se balançait, évadé de mon sexe embrasé.
Claire, à mes cotés, exhalait une folle envie de jouir en me voyant jouir par tous les pores de la peau.
Mes aréoles enflées braquaient leur mamelons congestionnés vers les spectateurs éclaboussés par tant de sensualité.
Les premières salves magnétiques du Magnétron assaillirent mon clitoris qui lentement grossit jusqu’à l’hypertrophie.
Lorenza était devenue ma guide omnipotente du fantastique mystère de mes sens.
Toutes mes réactions à la stimulation hormonale ou magnétique avaient été soigneusement intégrées dans la programmation de l’appareil.
Rien n’avait été oublié dans l’élaboration du redoutable scénario.
Claire disait s’amuser à jouer avec l’idée que j’étais son esclave.
Pouvais-je encore lutter contre une torture devenue domaine de la technologie de pointe ?
La machine avait appris à maîtriser mes fonctions sexuelles en saturant idéalement mes arcs réflexes.
La longue glissade vers l’abîme du plaisir sans fin était irréversible.
Dans un sursaut de révolte à l’augmentation du flux diabolique, une ruade provoqua une sournoise intromission du gode en latex qui partit explorer le fond de mon corps.
Les prémices des délices se lisaient dans mes yeux en amande.
J’atteignais le sommet de la vague quand Claire me fit boire la première fiole hormonale.
Dans un cri sauvage, je m’empalais davantage sur l’objet de mon plaisir et entamais la plus lubrique des danses.
Ma libido insondable mouillait mon corps et animait mes fesses.
Mes deux orifices palpitaient alternativement dans une gigue incongrue.
Mon visage se crispait devant l’orgasme énorme qui montait en moi mais mes moues ne parvenaient pas à en altérer la beauté rayonnante…
Le spectacle hypnotique du travail de mes muscles sous ma peau cuivrée exaltait la merveilleuse harmonie de mes galbes tendus vers la recherche du plaisir libérateur.
Je feulais comme une lionne en chaleur.
Mes hémisphères joufflus étreignaient la quille pénétrante.
Mes cellules répondaient instantanément au signal harmonique que transmettait inéluctablement le magnétron.
J’avais franchi le point de non-retour.
En proie à un violent vertige je fermais les yeux.
Claire, sous l’ordre bref de Lorenza, vida entre mes lèvres pincées la deuxième ampoule aphrodisiaque.
La formidable charge sexuelle de ma nature généreuse s’apprêtait à déborder sous le regard de l’assistance dont certains et certaines commencaient à se masturber.
Soudain, ce fut l’explosion !
Un jaillissement de cyprine accompagna un vagissement pitoyable.
Ma beauté transfigurée par la volupté devint promesse de sacrifice…
Projetant vers l’avant ma motte bien dessinée, elle se vida spasmodiquement de ses sucs.
La métamorphose était saisissante.
Je redressais mon buste et hissais mes jolis seins avec arrogance.
La machine exquise et capricieuse à laquelle je sacrifiais, accentuait mon étreinte irrésistible.
Mon trouble abyssal se diffusa dans l’assistance.
L’intense désir de participer à l’orgie naquit de l’immense émotion érotique qu’elle faisait naître dans la foule envoûtée.
Le moment était idéal pour lâcher la meute affamée vers moi, femelle écartelée sur son hamac d’acier.
Les partenaires enthousiastes convergèrent vers le bel objet incandescent exposé.
Claire me fit avaler la troisième dose avec le sourire le plus pute que son joli visage pouvait offrir.
Délirante, Claire, nymphette diabolique, poussa sa main au plus profond de ma fleur capiteuse et épanouie, me triturant le fond du vagin, tandis que Lorenza allait à la rencontre des mains impatientes de “son” Quelqu’un, comme pour lui faire ressentir l’onde de plaisir qui coulait dans ses veines.
Je fus alors tirée en arrière par Méluzine qui me maintint la tête tandis que le Prince arabe m’enfonçait son sexe turgescent au plus profond de ma gorge et que je sentais des dizaines de mains palper chaque centimètre carré de mon corps.
Rapidement je fus innondée de sperme, mes seins étirés, mon anus et mon vagin fouillés par la multitude…
La cave déployait sous mes yeux tous les moyens que peut inventer une masochiste pour se satisfaire.
L’échafaud referma sur mes membres ses mâchoires d’acier parfaitement ajustées.
Suspendue sur cet enchevêtrement métallique délirant, propice aux plus terribles fantaisies sexuelles, je sentais battre mon sexe envahi par une chaleur trop connue.
Quelqu’un et Lorenza s’étaient donnés les moyens d’alimenter mes fantasmes.
Subitement, les paraboles crachèrent leur poison magnétique.
Toutes mes terminaisons nerveuses étaient la proie de sollicitations intenses.
Mon état moléculaire se rallumait comme un brasier.
Mes glandes saturées par deux jours de diète quémandaient leur récompense.
La violence du désir qui bouillonnait dans mes entrailles s’exacerba sous la pénétration inattendue d’une tige annelée.
Lorenza en profita pour me servir un apéritif hormonal.
L’effet fut immédiat.
Un spasme abject expulsa mon liquide intime sous forte pression.
Je ne pouvais plus dompter la force impérieuse qui maintenait en plateau un orgasme calcinant.
J’ondulais, mon bourgeon se gonflait et s’arrondit.
Les noctambules choisirent ce moment magique pour m’encercler à nouveau et pour renforcer ma déliquescence.
Une matrone captura ma cuisse pour la frapper et l’égratigner.
Une autre la reprit pour l’embrasser puis s’en débarrassa.
Des mains toujours plus hardies massaient mes seins, les rapprochaient, les titillaient puis repartaient vers d’autres explorations.
A son tour, Lorenza s’accapara mes rondeurs jumelles pour mieux en aiguiser les mamelons érigés.
Le jus de ma source paraissait intarissable.
D’incroyables connexions s’étaient tissées entre mes zones érogènes me transformant en machine à jouir pour un moment d’éternité.
Prisonnière du réseau d’acier, l’arche de mes hanches captiva les sybarites qui fouettèrent copieusement ma croupe callipyge.
Mon corps résisterait-il longtemps aux appétits insatiables de mes maîtres ?
Leur empressement à me faire souffrir galvanisait mes plus bas instincts de soumise voluptueuse.
Mes appétits toujours aussi puissants étaient régulièrement relancés par la substance capiteuse.
– Qui s’occupera bientôt de ma motte glabre et de la délicieuse gourmandise de ma vulve ruisselante ?
Mon message télépathique passa.
Lorenza la première repéra mon long bouton décapuchonné qui se dressait vibrant et saillant violemment de ma vulve annelée.
Elle s’en empara et doucement le branla entre deux doigts.
Mon pédoncule aspirait à l’outrance.
Une forte sécrétion de gelée l’inonda.
Avec dextérité, elle polit mon clitoris luisant, tige fièrement dressée abandonnée par son capuchon.
Elle découvrit la juste stimulation lente qui le faisait se dilater puis se rétracter sur un rythme lancinant.
Je ruisselais à nouveau de mes sucs parfumés.
Elle maltraita ma hampe dans un étreinte indicible.
Mon amante voulait connaître toutes les potentialités de mon interrupteur sexuel.
Mes mains n’étreignaient que le vide, mes cuisses heurtaient le métal froid, tout n’était plus qu’euphorie et jouissance.
– Je veux jouir encore plus fort !
Faisant bailler ma fente, une main de femme s’insinua dans le satin délicat de mon vagin béant comme une bouche avide.
L’hyperesthésie de mes organes génitaux m’extirpa des cris de bête écorchée tout le temps que dura son fisting cadencé.
Les mains qui rampaient sur ma peau ravageaient mes hémisphères rebondis.
Mes seins maltraitées rebondissaient sous des gifles appuyées venues de nulle part.
Une large main rugueuse massa mon périnée et entreprit une démente fouille les replis de ma chair regorgeant de nectar.
Je me cabrais sous l’inattendue caresse ouvrant davantage ma vulve gourmande dans un besoin irrépressible d’assouvir ma soif de copulation.
Les doigts électroniques implantés entre mes cuisses redoublaient de cadence.
Une nouvelle giclée de fluide translucide éclaboussa les satyres commis à ma charge.
Le combat imaginaire contre l’électronique était déséquilibré.
Le pal qui perforait mon anus buta au fond du rectum.
La vague du plaisir revenait sans cesse et me submergeait chaque fois plus intensément.
Possédée par une houle frénétique, je suintais ma lymphe exubérante.
Lorenza renouvelait périodiquement la morsure du terrible élixir, prolongeant encore et encore le sublime supplice.
Cela pouvait durer éternellement.
Mes bourreaux entendaient bien profiter à satiété de cette proie facile.
Simultanément, ils s’emparèrent de mes mamelles.
Les morsures assenées sur mes seins aggravèrent s’il le fallait encore ma détresse en maintenant une sourde excitation.
Leur cruauté se mêlait à ma volupté dans un cocktail explosif.
La cadence magnétique infernale s’emballa, dispersant mes sucs, m’obligeant à me répandre, à gicler, à m’épancher sans discontinuer.
J’avais acquis une parfaite connaissance de ma musculature vaginale.
Presque trente ans représentent chez la femme l’âge du potentiel érotique maximum.
La perversité de l’offrande de mon corps, soutenue par la délicieuse provocation de mon délire sensuel, avait vite fait de survolter le cercle orgiaque.
Désinhibés par sa munificence charnelle, des doigts enragés palpaient maintenant tous les recoins de ma chair à vif.
Deux bourgeoises cannibales mordaient cruellement mes mamelles.
Mon abricot fendu était pris d’assaut par une administratrice jalouse.
Lorenza, qui avait déchiré ses vètements et captait quelques mains sur son corps, se libérait aussi en débordements liquoreux.
La gazelle n’en finissait pas de s’ébrouer sous les ondes insatiables, harmonisant son souffle et ses cris au rythme de mes éjaculations profuses.
Je manipulais sans me lasser son bulbe en érection, libérant les effluves moites de son fruit incandescent, et elle faisait de même tandis que Claire introduisait sa main dans son vagin.
En amante implacable, elle se refusait toutefois à délaisser le sexe turgescent de “son” Quelqu’un tant qu’il manifestait de la réactivité…
Une profonde et irrésistible pulsion la submergeait tandis qu’elle épanchait sa cyprine sur mes cuisses tièdes.
La longue sarabande frénétique ponctuée par mes orgasmes répétés perdura plusieurs heures.
Je résistais ainsi à la horde entreprenante dans une incroyable performance érotique.
Les cuisses crispées, la frimousse bouleversée, mon buste louvoyait dans une constante ondulation lascive. Mes râles éperdus rappelaient le chant des baleines.
Les participants ne tarissaient pas d’éloges pour moi, qualifiée de surdouée du sexe capable des plus grands épanchements charnels dans un tableau d’une rare sensualité.
La soirée se clôtura par un dernier hommage à la cravache sur mes seins irrités, pour amplifier une dernière fois le plaisir de jouir et jouir encore…
Désunie de la structure d’acier, je m’affalais dans un sanglot poignant.
Larmoyante et sublime, Lorenza me reçut dans ses bras comme un cadeau trop longtemps refusé.
Mon malaise se dissipa peu à peu, je repris pied dans l’univers en émergeant doucement de ma longue agonie.
– Plus rien ne pourra jamais nous séparer, affirmais-je à Lorenza en caressant son sexe inondé tandis qu’elle léchait mon corps recouvert de sperme et de cyprine.
Sex’périences échangistes…
Well !
Après tant et tant de jouissances dans le self-bondage et les pratiques BDSM, j’avais besoin de me changer les idées en re-pratiquant le sexe d’une manière moins compliquée.
Lorsque Sophie m’a proposée une soirée dans un club échangiste, j’ai directement accepté.
Sophie semblait si exaltée en en parlant, que Patrice m’a demandé d’aller enquêter sur-le-champ pour un reportage.
Et voilà comment je me suis retrouvée, le soir-même, dans la peau d’une échangiste…
Et ce ne fut pas désagréable.
Danke meine liebe Patrice pour ces moments de jouissances !
Onaniste à 13 ans, guitariste à 15, marxiste à 18, night-clubbiste à 20, journaliste à 22…, Sophie, une styliste de mode, trouvait qu’il manquait le mot “échangiste” dans ses expériences.
Elle a découvert récemment cette pratique tribale qui consiste à se mélanger tout nus dans des caves sombres et à faire à plusieurs ce que, depuis Adam et Eve, la majorité d’entre nous opère à deux…
Well, exciting, isn’t ?.
Je ne sais plus quel humoriste définissait la partouze comme “l’amour avec un grand tas“, mais cela semblait correspondre à l’idée que je m’en faisais.
Revenons à Sophie.
Cette fausse blonde est une beauté aux yeux aussi rieurs et gourmands que sa bouche.
Il y a peu de temps, un amant libertin très connu dans ce site, Kisssssssssssss, lui a proposé de goûter aux plaisirs multiples et variés.
Au début, elle a dit non.
Un soir, elle a dit peut-être (porte d’entrée au oui)… et s’est retrouvée aux Chandelles, le plus célèbre club échangiste de Paris.
Une sorte de Castel grande époque, avec voiturier, restaurants, bar, piste de danse et chambres d’amour si affinités.
21 h 30: rendez-vous dans le 1er arrondissement de Paris, rue Thérèse (la rime est facile).
Nous sommes jeudi, le bon soir, où j’aurai peut-être la chance de croiser une star le pantalon aux chevilles ou la jupe remontée sur les seins.
Sophie m’a posé deux Sésame obligatoires: un tailleur Kenzo (mon jaune que je ressort pour cette occasion, sans rien mettre dessous, well !) et des chaussures très bien cirées.
Vade retro, jeans informes et godillots infâmes !
Dans ce club de bonnes compositions, les as de pique sont boutés sans pitié.
Sophie me dépasse d’une tête : 7 cm de talon, une jupe moulant ses jolies fesses et un haut déniché chez La Perla ne cachant presque rien de ses seins, encore moins de son dos.
Nous pénétrons dans un sas, où comme à la banque, nous patientons une bonne trentaine de secondes.
La caméra vérifie que nous sommes bien en couple, “Un couple lesbien” précise t’elle, “mais bi toutes les deux” (les solitaires mâles sont bannis, mais deux jeunes femmes sont toujours bienvenues) et nous inspecte de haut en bas.
La porte s’ouvre sur une hôtesse vêtue d’une nuisette rose qui inscrit nos prénoms sur un petit carton rouge à remettre au barman en bas.
Il y notera toutes nos consommations.
Femmes du plus beau monde, banquières, avocates, médecins, businesswomen, épouses ou maîtresses de stars…
On m’explique que, pour cette raison, les mâles mal attifés ne pénétreront jamais ici.
Ce décorateur sait planter le décor : “Vendredi dernier, ils ont refusé une cinquantaine de couples, parmi lesquels un présentateur télé en jean-baskets!”
Well, j’aurais aimé le consoler en l’invitant dans ma péniche !
Une grande rock-star, y a ses habitudes (son sexe est, paraît-il, beaucoup moins impressionnant que son compte en banque), un de ses confrères, tout aussi célèbre, vient ici s’envoyer en l’air avec sa femme (mais que fait donc la police?), deux présentateurs-vedettes du Paf, un jeune homme dérangé des lettres…, tous mettent le feu aux Chandelles et se fichent d’être reconnus, car il y a une sorte d’échec et mat à y être démasqué.
“Je sais que tu sais que je sais que tu es là“…
Et réciproquement.
Chacun se tient par la barbichette.
Au restaurant, dans un décor de navire avec faux hublots et pont supérieur qui ne me dépayse pas, je suis au TOP avec ma péniche sexuelle, la croisière s’amuse… piano.
Champagne pour nous, mais eau minérale pour nos voisins de table, car selon ces marathoniens du coït ; “il faudra être en forme plus tard“.
Mon voisin, la soixantaine, occupe un poste de direction dans une multinationale de produits pharmaceutiques, je lui parle d’Höffman-Laroche que j’ai très bien connu.
Sa compagne, une jolie et très jeune Marocaine, n’ouvrira la bouche que plus tard dans la soirée, en d’autres occasions.
Nous parlons de tout, sauf de la raison de notre présence, comme si, entre gens du monde, on se comprenait sans avoir à se faire de dessins.
L’amour à deux ne le satisfait pas, je lui suggère de venir chez moi dans la semaine pour l’amour à trois, c’est que la jeune Marocaine est So-so-exciting !
François, c’est son prénom, vient là plusieurs fois par semaine, en vrai dépendant car l’amour à deux ne le satisfait pas, il en a épuisé tous les contours et sa libido n’est plus aussi vaillante qu’elle le fut.
Une séance aux Chandelles ravive sa flamme flagada comme d’autres se dopent au Botox : “Je me sens jeune et – oui, pourquoi pas? – beau, dans la proximité offerte de tous ces corps.”
Laissons-le rêver.
Autant l’homosexualité féminine est tolérée, autant l’homosexualité masculine est encore taboue.
Au bar, deux couples, enfin, deux hommes et deux femmes, nous abordent.
Olivier et Jean-Eric, la trentaine, sont brokers, le premier à Londres, le second à Paris.
Les deux (jolies) blondes se prénomment Laurence et Jeanne.
J’aime ces prénoms qui me rappelent d’autres prénoms.
Jeanne, gestion du site, pourquoi es-tu partie ?
Reviens, je te pardonnerai tout, même tes lettres anonymes !
Mais ce ne sont ni la même Jeanne, ni la même Laurence qui fit les beaux jours de Patrice.
Je ne sais pas si elles vivent avec les deux garçons, mais elles ont l’air de bien s’aimer.
Les baisers qu’elles s’échangent annoncent la couleur : bi sous tous rapports, comme Sophie et moi.
La première, Laurence s’intéresse à Sophie.
Tout en lui caressant son bras nu, cette Sapho à mi-temps m’explique (en me carressant la cuisse) qu’elle vient ici quand ça lui chante et que, célibataire, elle doit trouver des chevaliers servants pour l’accompagner. Soudain, Sophie pousse un cri : “Je ne savais pas que tu avais trois mains !“…
Des doigts, ceux de Laurence, se livrent à un sondage inquisiteur sous sa jupe.
Nous décidons une exploration des chambres d’amour…
Mes yeux mettent quelques secondes à découvrir ce qu’enveloppe une quasi-pénombre.
Une dizaine de corps, dans tous les sens, allongés ou à quatre pattes, sur des matelas surélevés alignés contre des murs aux motifs léopards.
Que la fête commence !
A qui appartient cette jambe tendue vers les étoiles du plafond ?
Et cette main qui me caresse le sexe ?
J’ai l’impression de glisser dans des sables très mouvants…
Ici, chacun s’en donne à corps joie.
Ça souffle.
Ça râle.
Ça crie.
Ça baise dans des senteurs mentholées.
Je reconnais un célèbre maître-queue, trois étoiles au Michelin.
Je ne doute pas un instant que la rock-star obtienne satisfaction s’il franchissait le sas ce soir…
Il faut que je me ressaisisse, les voyeurs et les personnes non accompagnées sont mal vues au sous-sol.
Ici, on est priés de consommer sans sommation.
Allons inspecter les autres lieux.
Tiens, une petite cellule pour captif(ve) consentant(e).
Et là, voyons : des toilettes immaculées jouxtant une cabine de douche avec savon liquide antiseptique et préservatifs à volonté.
D’autres pièces encore, où je croise François, stupéfait devant ma mine de vierge avant le grand soir : “Ana ! Ce n’est pas raisonnable !”
Sur le canapé, près de la piste de danse, Nina, une brune de 28 ans aux yeux de claire fontaine, m’invite à m’asseoir.
Une bombe qui attend la déflagration des sens…
Voilà justement Sophie qui m’annonce qu’un célèbre comique est arrivé.
Michel, l’accompagnateur de Stéphane, un prof de philo au visage aussi lisse que son âme, vient s’asseoir entre Nina et moi.
Il me cite Georges Bataille.
Ces Chandelles brûlent décidément de mille feux.
J’abandonne le débauché tendance surréaliste pour gagner le jardin des délices (ou l’enfer, selon l’Eglise… simple point de vue).
Je découvre la silhouette ultra-light du célèbre rocker.
C’est bizarre de le voir le pantalon baissé, une fille à genoux devant lui.
Deux mains s’agrippent à ma ceinture.
Je reconnais le parfum sucré de Nina.
Coupez !
Lorsque Sophie et moi avons quitté ce lupanar, vers 4 heures du matin, Molière nous observait du haut de son socle.
Et je jurerais que l’auteur du “Tartuffe” nous adressait un clin d’oeil.
Nous sommes parties vers ma Péniche, très excitées, well !
Ma métapsychologie…
Qui ne connaît pas la fameuse image de Proust lorsque, trempant des madeleines dans une tasse de thé, il voit subitement son enfance évoquée et vécue, à la manière d’une expérience conjuguée au présent ?
Je vais profiter de l’analogie pour oser une analyse objective quoique partiale : mes délires “wébiens” vous offrent l’opportunité de revisiter les fondements de la psychanalyse, et notamment la théorie des pulsions sexuelles.
C’est le goût que vous éprouvez à la lecture de ce que je publie qui vous indique les nuances encore inexploitées d’un terrain ancien et ardu qui constitue la métapsychologie freudienne.
Ce sont les impasses des conceptualisations de Freud, mais aussi de Lacan, que j’explore et réinscrit.
Mon point de départ est celui, unique, à partir duquel un psychanalyste s’autorise : ma propre expérience. Je vous offre ainsi le témoignage de mes expériences sexuelles.
Freud comme Lacan ont proposé dans leurs œuvres le travail sur l’inconscient comme une espèce de “sémiotique”.
Signifiants et traits m’nésiques sont des représentants qui constituent une trace, enregistrant et effaçant, par le même mouvement, le dévoilement traumatique du réel.
Sexe et mort, les représentants pulsionnels de ce réel, font bord au corps ; et c’est dans cette rencontre du corps avec mon registre, avec mon écriture, que je fusionne.
Cette écriture peut être pensée comme l’interprétant de l’axiome lacanien, “l’inconscient est le sexe”.
Corps et mémoire sont travaillés comme des phénomènes transitionnels qui dialectisent l’interface sexuel.
C’est à la frontière je-Autre, et mes médiations invitent à repenser l’expérience de l’inconscient comme constituant un champ relationnel.
S’impose alors la question suivante : que se transmet-il de cette expérience, dans l´au-delà de ceux qui la partagent de façon immédiate ?
En d’autres termes, comment mes expériences sexuelles peuvent-elles faire mémoire dans les pratiques sexuelles déviantes ?
Il faut souligner que les conditions de construction d’un registre et de sa transmission relèvent d’une inscription particulière du sujet dans le champ de l’Autre, où le plus singulier acquiert la valeur d’universel.
Je joue donc avec les origines mêmes de la psychanalyse, avec le constat de Freud de l’insuffisance d’un savoir interprétatif.
Ainsi, si par exemple il est évident que mes hystéries souffrent de réminiscences, leurs mémoires sont celles d’un corps irréductible au support symbolique qui l´inscrirait comme culture.
Ce fut à Freud de construire ce registre en inventant la psychanalyse.
Pourtant, le quotidien du travail analytique, la manière dont il faut, dans une certaine mesure, réinventer la théorie psychanalytique témoigne de la persistance de ce point de résistance à la transmission.
Je tente d’apporter l’expérience d’une sorte de clinique psychanalytico-sexuelle, mais aussi d’autres domaines culturels, tels que la littérature érotique.
Ils m’apparaissent comme interprétants des récits mémorialistes, de Proust à Perec.
Non ?
Néanmoins, en ce qui me concerne, il s’agit d’une mémoire de la répétition masturbatoire de ce qui, en acte, s’inscrit comme expérience immédiatement jouissive mais qui résiste à l’évanescence imposée par le temps.
« Le trauma », pour reprendre Freud, montre l’impossibilité de constitution d’une représentation de mon « Je ».
Cette impossibilité d’une inscription du réel qui trouve une parfaite similitude avec le code sexuel, dans ce qu’il relève du symbolique, est ce qui constitue pour moi une énigme et m’entraîne à jouir intensément, à tenter de pérenniser l’immédiateté de l’expérience masturbatoire.
C´est également dans cet espace de l’impossible qu’émerge l’aspect le plus inhabituel et le plus créatif de chaque parcours singulier que je mets en jeu.
Les souffrances physiques et morales et les obsessions sexuelles (actes symptomatiques) se présentent dès-lors pour moi, comme des tentatives d’issue face au malaise de civilisation que je subis et que tout le monde subit.
De même, mes impasses dans la transposition de temps et d’espaces, sont paradigmatiques du sophisme lacanien du temps logique.
En revenant de Montpellier, j’avais à peu près 27 ans.
La période qui a suivi mon retour fut plutôt dure, parce que je déprimais complètement.
J’avais perdu beaucoup de contact avec mes anciennes amies, qui vivaient toutes leur vie dans laquelle je n’étais désormais plus incluse.
Je me suis donc réfugié dans la seule chose qui m’apportait un peu de réconfort….le sexe.
Pendant 1 an j’ai couché avec beaucoup de monde.
Beaucoup trop.
J’avais l’impression d’être une prostituée sauf que je ne me faisait pas payer.
J’étais tiraillée entre l’espoir que quelques unes de mes amantes, ainsi que quelques amants également…, allaient voir mon désarroi et le désir qu’elles et qu’ils partent le plus vite possible de mon lit.
Le matin je me réveillais avec Quelqu’un et le soir je me couchais avec Quelqu’un d’autre.
Au début, ça allait je me sentais bien.
Puis j’ai commencé à ne plus savoir qui était à mes côtés et là, c’est devenu glauque.
De plus il y en a 1 ou 2 avec qui je serais bien restée.
Mais bien sûr je savais que c’était pour profiter de moi comme moi je profitais d’elles et d’eux.
Il y en a un en particulier qui avait été prévenant avec moi, et je l’aimais beaucoup.
Mais bien sur, après avoir couché avec moi (et quelle nuit!!!) il m’a dit qu’il avait une copine et qu’il ne comptait pas la quitter.
Bon. Vi!…
Huh !
Une autre c’était une des mes amies, mais je dois dire qu’elle était nymphomane, on était un peu au service l’une de l’autre.
C’était bizarre car on a toujours gardé de très bons rapports car on savait à quoi s’en tenir toutes les deux.
Nous n’avions pas de sentiments l’une pour l’autre, sauf une très grande affection sexuelle déviante.
Et puis il y a eu celui des soirées de malade, on sortait et on se défoncait la tête puis on s’enfermait pendant deux jours juste pour le sexe.
On avait des rapports assez violents mais je me rappelerais toujours de ce matin où on est allé boire un café sur une terrasse au soleil, c’était probablement le meilleur moment que j’ai passé avec Vanessa car tout était calme et j’avais l’impression que quelque part, cette fille me respectait.
Pour finir, je me rappelle de ce manager qui trouvait que je ressemblais à l’actrice de X Ovidie et qui était très amoureux de moi.
Ce n’était pas réciproque mais être à ses côtés me faisait du bien, car il sentait ma faiblesse et il était très attentif à moi.
Je couchais avec lui comme un remerciement envers sa gratitude mais il faut bien dire que je me forcais un peu.
Je vous parle de toutes ces personnes en particulier car hier soir, elles étaient toutes là dans la même salle que moi.
Et ça m’a troublée, ça m’a ramenée 5 ans en arrière.
Ca m’a presque fait mal.
Ca m’a fait mal.
Mais j’ai joui comme une folle…
Et c’est ce qui fait toute la différence.
Je vais chaque week-end à Montpellier pour Vanessa.
Avant de me rendre à sa séance de step au club Moving, à deux pas de sa rue, ses deux autres amies viennent boire le thé chez elle.
Nous papotons de choses et d’autres comme des copines peuvent le faire.
J’exerce sur elles une sorte de fascination empreinte de charme et de fantasmes.
Je leur raconte mes aventures avec les hommes et les femmes que je rencontre lorsque je suis en voyage.
La semaine dernière, nous étions assises toutes les trois sur le canapé, ce jour-là inondé de soleil. Nous discutions une fois de plus de sexe, quand Vanessa me dit : «Regarde dans mon sac, j’ai un gadget très spécial».
J’attrapais le sac de Vanessa, je l’ouvrais et commençais à chercher.
«Tu as un godemichet spécial à double têtes rotatives et vibratoires dans ton sac Vanessa, tu te sers de ce genre d’ustensile ? je n’aurais jamais imaginé que tu puisses posséder un tel objet si rare et difficile à trouver »…
Les joues de Vanessa prirent une teinte rosée.
« Oui, je m’en sers assez souvent pour ne rien te cacher. Ce petit objet possède des vertus merveilleuses, il dispense beaucoup de plaisir à qui sait s’en servir. Quand on l’utilise, très vite on ne peut plus s’en passer »…
Je le sortais du sac, je l’observais attentivement sous tous les angles.
C’était la première fois que je tenais un godemichet à double têtes rotatives dans mes mains.
Je laissais courir mes doigts le long de l’objet, découvrant une matière souple et moelleuse étonnement agréable au toucher.
Je le portais machinalement sous mon nez pour le sentir.
Un parfum connu, suave et musqué caressa mes papilles olfactives.
Je trouvais cette sensation plutôt captivante et déroutante à la fois.
J’avais très envie de poser ma langue sur cette double verge postiche pour en connaître le goût.
Vanessa se rendit compte de ma curiosité pour cet objet des plaisirs solitaires.
« Tu peux y poser tes lèvres Ana, si tu le désires ! », dit Vanessa comme pour me donner le feu vert et me permettre de faire ce que je n’aurais pas osé faire sans son aval.
Je posais alors ma langue à la base de l’objet et remontais lentement vers l’extrémité haute du double membre factice.
Je sentis sous ma langue, à la fois un goût délicieux et douceâtre, et une rugosité proche de celle d’une véritable verge.
Sentant que Vanessa et son amie ne semblaient nullement gênées par la situation, je laissais libre cours à mes instincts et fit coulisser mes lèvres le long du gland, détectant sous ma langue la protubérance du frein, jusqu’à sentir l’objet buter doucement contre le fond de mon palais.
Je sentis de chauds frissons parcourir mon corps.
« Tu sembles y prendre un certain plaisir Ana », me dit Vanessa.
« Je dois avouer que cet objet exerce sur moi une certaine fascination, son goût, son parfum, sa consistance produisent une réaction d’excitation en moi. Pourtant, il manque une chose à cet engin. La matière est froide, et ce que j’aime dans un sexe d’homme, c’est aussi la chaleur qu’il dégage »…
« Oui, tu as raison Ana », répondit Vanessa…, « il faut d’abord chauffer le godemichet, il y a une manière de faire particulière pour en tirer le maximum, il ne faut pas s’y prendre n’importe comment. Veux-tu que je montre sur l’une d’entre vous comment on doit s’en servir ? »
La situation nous paraissait des plus étranges, mais l’atmosphère n’était nullement coincée et je me portais volontaire pour cette expérience originale.
« Je veux bien que tu essaies sur moi, si tu es d’accord Vanessa »…
« Je suis d’accord », dit Vanessa…, « je suis curieuse d’en savoir un peu plus sur les fameuses vertus de cet objet »…
Vanessa pris le gode à double têtes rotatives dans ces mains, fit aller et venir plusieurs fois la paume de sa main droite le long du manche comme pour le préchauffer, avant de me donner les premières recommandations.
« Il faut d’abord que tu agisses sur ton esprit et détendes tout ton corps, comme s’il s’agissait d’un massage façon asiatique. Chaque parcelle de ta peau devient réceptive, toutes tes pensées focalisent sur le seul plaisir que tu t’apprêtes à recevoir… »
Je suivais attentivement les instructions que me donnait Vanessa.
Je parvenais à me détendre et je sentais progressivement chaque muscle de mon corps lâcher prise.
Je me laissais faire.
Soudain, je perçu le contact de cette double queue synthétique qui effleurait l’intérieur de mes cuisses, juste au dessus de mes genoux.
Une onde puissante courue le long de ma cuisse, pour s’insinuer sur mon sexe que je sentis gonfler sous ma jupe.
« Lorsque tu en ressens l’envie, tu ôtes lentement tes vêtements », continua Vanessa.
Elle actionnait le gode délicatement le long de mes jambes nues, soulevant ma jupe pour s’immiscer en dessous et atteindre ma chatte qui se gonflait toujours plus, revenant le long de mes cuisses, repartant en direction de mon ventre, s’attardant autour de mon nombril sensible, poursuivant sa course sous mon chemisier, glissant entre mes deux seins voluptueux.
Je sentais avec précision les moindres variations de mouvements que Vanessa, d’une main experte, infligeait à son godemichet qui courait maintenant sur mon corps.
Les yeux mi-clos, je matais la bosse que formait l’objet se promenant d’un sein à l’autre, frottant tour à tour mes bouts érigés sous les stimulations.
Je dégrafais un à un les boutons de mon chemisier et laissais surgir ma poitrine.
Je me débarrassais de ma jupe et de ma petite culotte, puis j’écartais largement les jambes…
J’ai signifié à Vanessa que j’étais prête à recevoir le double membre en moi.
Elle retarda pourtant ce moment en faisant remonter le gode jusqu’à mon visage.
« Suce », me dit-elle d’une voix charnelle.
Je m’exécutais et pompais sensuellement ce double chibre qui me paraissait de plus en plus réel.
Vanessa descendit enfin vers ma chatte inondée de plaisir.
Elle s’attarda quelques instants sur mon pubis, massant mes grandes lèvres, caressant mes fesses, remontant le long de ma raie après avoir titillé mon petit anus accessible.
Je sentis enfin le gode pénétrer simultanément dans ma chatte et dans mon anus jusqu’à la garde.
Je ne pus retenir un immense soupir de jouissance.
Vanessa accéléra son va et vient, j’étais en extase, je me caressais les seins et cambrais mes reins jusqu’au maximum.
Je prenais vraiment mon pied.
A mes côtés, l’amie de Vanessa qui restait silencieuse mais ne perdait pas une miette du spectacle, avait passé une main dans sa petite culotte en dentelle blanche et se masturbait sans gêne, son regard se promenant sur mon corps frémissant.
Vanessa aussi avait passé une main dans sa culotte et se masturbait tout en poursuivant sa démonstration.
Je sentais le plaisir grandir encore, j’en étais à mon troisième orgasme consécutif, j’allais venir une dernière fois en un immense feu d’artifice.
J’obligeais Vanessa à retirer le double gode, je me retournais, à quatre pattes, cambrant mes reins à l’excès, lui présentant ainsi mon anus et ma chatte ouverte.
« Vas-y, remets-moi, vas-y, oui comme ça, plus vite, je vais venir…huhhhh !!! »…
Un ouragan de plaisir m’emporta, j’avais rarement joui autant.
Cela n’est qu’un exemple psychanalitique Huh !
Lacan a écrit : « Si la libido n’est que masculine, la femme, ce n’est que de là où elle est toute, c’est-à-dire là où la voit l’homme, rien que de là que la femme peut avoir un inconscient… Elle a des effets d’inconscient, mais son inconscient à elle… qu’en dire ? sinon à tenir avec Freud qui ne lui fait pas la partie belle »…
Ceci commente ce qu’il en serait d’un parlêtre en pure position féminine.
Qu’en est-il des rapports d’une femme avec l’inconscient, “d’une femme“, puisque les femmes ne forment pas une classe.
Le 26 Janvier 1975, Lacan reprit cette question en affirmant : « Il est perceptible que l’inconscient est moins intimement tressé à la réalité d’une femme qu’à celle de l’homme »…
Comment éclairer ces propos à première vue étonnants puisque le refoulement est interne au fonctionnement d’une langue.
Un signifiant renvoyant toujours à un autre, toute chaîne signifiante implique la possibilité permanente d’un trou virtuellement présent où les lettres porteuses des signifiés exclus peuvent trouver refuge.
Eventuellement.
Car, la présence de ce trou virtuel ne suffit pas pour que le mécanisme du refoulement soit en place : il faut l’intervention d’un signifiant maître, signifiant s’autorisant de l’Au-moins-un pour que précisément soit décidé ce qui est à exclure où pas ; c’est le signifiant maître qui a la capacité de « Bejahung », de bénédiction, d’admission dans la réalité ou de rejet dans le Réel.
C’est ainsi qu’une lettre peut supporter l’objet d’être exclue mais érotisée par l’intervention phallique qui la rejette.
Elle se trouve alors fondée d’être cause du désir.
Le problème est que ce mécanisme se trouverait en défaut chez une femme.
Lacan donne une formalisation mathématique, sans signifiance, orientée seulement par une faille reculant sans cesse, inaccessible.
Dans un tel ensemble précisément, le signifiant maître qui assurerait un refoulement et du même coup une signifiance, est absent.
De ce point de vue, une femme n’aurait donc pas d’inconscient, elle aurait affaire avec un flux d’éléments littéraux, aléatoires et incertains, une écriture dans le réel mais flottante et sans cesse modifiée et déplacée. On y comprendrait alors que mes messages qui viennent de ces flux d’éléments littéraux, aléatoires et incertains, soient plus ou moins énigmatiques, voire une sorte d’appel du vide au vide.
Une femme peut-elle avoir accès au refoulement à partir de sa relation au phallus ?
Certes si elle accepte de se faire représentante dans le réel de l’objet d’un partenaire, elle sera amenée à refouler en fonction de celui-ci ; mais ce refoulement relève plutôt de l’imaginaire, soit de conditions qui sont exposées à une certaine fragilité d’organisation.
C’est « de là où le partenaire la voit toute », toute à lui peut-être, qu’elle peut avoir un inconscient, encore n’est-ce pas vraiment le sien puisque le signifiant maître est du côté du partenaire : aussi bien Lacan parle-t-il « d’effet inconscient ».
Mais c’est aussi pourquoi il souligne paradoxalement la liberté des femmes à l’égard de l’inconscient, leur faculté de mieux le percevoir et ordinairement de mieux en rendre compte.
Voilou ce qui me reste en souvenir de mes cours de psychologie, voilou aussi pourquoi je préfère me masturber que de lire tant et tant de conneries !
Faites pareil !
Huh !
Sexe à pile…
Une nuit de la semaine dernière, la foudre et le tonnerre ont respectivement lacéré le ciel et grondé de manière imprévisible et violente, sans interruption pendant une heure ou deux, aussi le matin je ne fus pas tellement surprise en voyant les pompiers s’affairer dans une petite cour formée par l’encadrement de divers bâtiments…
Or la raison en était toute autre, le décès d’une jeune dame, Brigitte, décédée dans des douleurs épouvantables dans la nuit, et que j’apercevais de temps à autre l’après-midi, prendre un bol d’air et effectuer inexorablement une petite ronde pas très loin de chez moi.
Elle vivait seule.
Elle venait de temps en temps me parler lorsque je me rendais au Secrétariat du site www.SecretsInterdits.com , espérant que je lui prodigue des conseils sexuels…
De fil en aiguille (comme on dit) elle s’était intérèssée aux diverses communautés pour lesquelles mon adjointe, Jeanne, effectuait des travaux de secrétariat.
Le Bdsm ne la laissait pas indifférente.
Elle m’avait un jour surprise avec Jennifer sur le pont de ma péniche alors que nous étions en préparation d’un self-bondage et, excitée, elle s’était prise au jeu et passait ses après-midi à se ficeler dans son appartement après s’être enfonçé un plug électrique dans l’anus et un gode électrique dans le vagin.
A force de venir papoter avec Jeanne, elle était tombée aussi sous le charme envoutant de Stéphanie qui aidait Jeanne de temps en temps et qui l’avait entrainée dans quelques orgies ou elle l’avait contrainte à subir les foudres de la fée électricité, lui fixant un appareillage complexe destiné à décupler ses jouissances.
Stéphanie, perverse, revenait à chaque fois de ces séances, les yeux pétillants et le souffle court d’une femme ayant joui très longtemps…, ce qui rendait Jeanne folle de jalousie.
Un jour, il y a de cela plusieurs semaines, Brigitte s’était écroulée en larmes, confrontée à la méchanceté d’une employée de la Fnac qui venait de lui vendre un format de piles inadéquat pour son plug et son gode électrique…
Après que Brigitte s’en fut aperçue et retournée aussitôt à la Fnac, l’employée avait refusé de les lui échanger prétextant que le magasin allait fermer dans vingt minutes et que si elle se trouvait encore derrière son comptoir alors qu’elle devait déjà faire sa caisse, c’est qu’elle avait deux trois bricoles à régler avant de partir en week-end, mais qu’elle n’était pas habilitée à satisfaire les désirs sexuels des clientes, qu’il faudrait de fait repasser non pas demain parce que demain c’était fermé, mais lundi…
Brigitte toujours très polie même devant tant de vitupération et d’inconséquence, avait obtempéré.
Puis après avoir marché quelques mètres, à l’idée qu’elle allait être privée de son plug et de son gode électrique tout le week-end, s’était écroulée en sanglots en passant le porche du secrétariat de Jeanne…
Cette histoire me fut rapportée avec émotion par Stéphanie qui, revenant de la poste et passant sous le porche, la voyant en larmes, paniquée, “comme une âme abandonnée“, lui demanda si elle pouvait de quelque manière que ce soit lui être secourable.
Après que Brigitte lui eut racontée, en étouffant ses larmes, son histoire de piles, Stéphanie s’en alla d’un pas décidé à la Fnac arracher le bon format à la vendeuse éberluée qui haussait les épaules et soufflait comme un boeuf pour bien signifier qu’elle avait eu une journée fatigante, pensez vous un samedi, elle n’était pas à la merci du bon vouloir des clientes juste avant l’heure de fermeture !
Quand Stéphanie eut rapporté triomphalement les bonnes piles à Brigitte, celle-ci dont les larmes de tristesse s’étaient changées en petites larmes de gratitude rieuses, invita Stéphanie à prendre une tasse de thé dans son appartement.
Les jours qui ont suivi l’orage, j’ai songé à Brigitte qui avait raconté à Stéphanie combien elle était solitaire par la force des choses et pas très fortunée, pratiquement sans ressources à l’exception de son chômage et de ce minuscule appartement.
Puis elle avait proposé à Stéphanie de venir la visiter de temps en temps pour qu’elle puisse jouir de ses auto-bondages, d’y participer et de les perfectionner, ce que Stéphanie s’était empréssée de faire, devenant la Maîtresse de Brigitte.
Jeanne était également conviée à leurs séances électro-stimulantes, mais la timidité, la peur de déranger même des personnes qui adoreraient être dérangées par quelqu’un d’autre que le releveur de compteurs EDF, et la vie qui apporte à chacun son lot de tracas à surmonter et d’énigmes solubles ou insolubles à résoudre au quotidien, ont fait que Jeanne n’a pu aller partager “ses loisirs” avec Stéphanie et Brigitte le soir de ce fameux orage…
Aujourd’hui Brigitte est dans une section psychiatrique de l’hôpital des grands-brûlés de Nanterre et Stéphanie a disparue.
On n’a retrouvé d’elle que ses chaussures… brûlées !.
J’ai su que Brigitte s’était, comme à son habitude, auto-bondagée après s’être enfonçé plug et gode en vibrations…
Par jeu elle s’était aussi attaché les tétons avec des pinces reliées à une chainette, elle-même attachée à un bout de fer qui pendouillait du plafond…
Les pompiers m’ont dit que c’était le paratonnerre…
Lorsque la foudre est tombée sur le paratonnerre, Brigitte est partie dans le sub-space, les cheveux hérissés.
Les 250.000 volts de l’éclair ont fait fondre les pinces, le gode et le plug…
On n’a jamais su ce que Stéphanie faisait à ce moment, on suppose qu’elle faisait un cunnilingus à Brigitte… La salive est conductrice d’électricité !
Je n’ai pas parlé de cette “petite-mort” à Jeanne qui cette semaine a eu son lot de soucis et fut déjà d’une fragilité extrême quant à la vie.
J’y ai donc pensé seule, et gardée cette histoire pour moi, jusqu’à ce que je l’écrive maintenant que le soleil revient, et qu’il rend déjà lointain la nuit d’orage de la semaine dernière.
J’ai aussi pensé à cette fille de la Fnac, qui n’y travaille plus, mais qui doit exercer ailleurs sa mauvaise humeur à la fin d’une semaine difficile.
C’est comme ça, que voulez-vous, il y a une vendeuse qui avait eu une journée exténuante et dont la cliente qu’elle venait d’envoyer sur les roses, va, elle, trouver le repos quasi-éternel après avoir connu le sub-space, au milieu d’une nuit agitée.
Electrisant ?
Non ?
Dans les couloirs du secrétariat…
Je suis venue déposer un texte pour publication « urgente » entre les mains de Jeanne, mon assistante et j’ai poursuivie Jeanne de mes questions lorsqu’elle m’a déclaré : “J’ai eu quelqu’un au téléphone l’autre jour et il s’est mis tout de suite à me parler de toi concernant une partouze »…
« Comment ça ? » …
« Bien oui, c’est quelqu’un avec qui on devient rapidement familier, surtout quand ses mains… et ses doigts… me pénètrent partout »…
« Jeanne, tu dois préciser si c’est Quelqu’un qui est rapidement familier ou si c’est Quelqu’un avec qui on devient rapidement familier…, parce que ce n’est pas du tout la même chose vois-tu ? »…
Bref, j’ai compris ce qu’elle voulait dire… et je dois ajouter que si j’ai continuée à discuter avec Jeanne dans les couloirs c’est moins pour le plaisir de la littérature que pour son corps.
Le secrétariat de www.SecretsInterdits.com , c’est 150 mètres carrés, des moulures au plafond, un appartement ancien dressé en lounge party perpétuelle, et sans cesse des membresses venues à la demande de Jeanne pour des castings de photos pornographiquement artistiques.
Dans la cuisine, je repère une fille brune habillée d’un haut noir et d’un jean’s.
Well !
Excitante !
Jeanne me fait remarquer qu’elle boit une bouteille de bière.
Elle doit en garder l’haleine…
« Ok. Disqualifiée »…
La musique et la chaleur emplissent l’espace.
C’est un lieu de travail transformé en lieu de rencontres, où personne ne rencontre vraiment personne, où l’on passe comme au jeu des chaises musicales dont le mouvement serait fragmenté du séjour dansant à la fraîcheur approximative de la salle de bains (dans la baignoire remplie d’eau chaude, végètent des corps de toutes sortes…).
Jeanne se plaint de la musique et de la chaleur ; pas du tout à la hauteur de ses espérances pour les nouvelles visiteuses…
Je mange une part de gâteau au chocolat laissé sur le bureau de Jeanne, et ce, au mépris de toute diététique.
Claire est là également, tout un poème, il faudra que je lui bondage les seins un soir ou elle a encore bu une bouteille de vodka.
Claire est belle comme un désespoir volontaire, une cause perdue, une barquette de framboises, une douceur printanière, une prairie de sel, une barrette dans les cheveux du vent, une écharde dans la peau de la mélancolie, une pochette-surprise d’excuses, une actrice de cinema d’un continent inexploré, une suite de maladresses, une charmeuse, une fleur quelconque sauvée du quelconque par un regard porteur d’orages….
Certaines visiteuses/membresses, excitées, poussent des cris, terminent leur lampée d’alcool pour se décomplexer en toute légitimité, gagnent le centre de la pièce et se déhanchent sans retenue.
Jeanne, elle, éclate intérieurement, faut dire que la musique c’est une de ses passions, alors elle s’écrie en me prenant à témoin : « Mais Beck Bale il est mort dans la misère la plus totale ! Et Bobby Womack, merde, Bobby Womack ! Regarde-moi toutes ces poseuses qui se trémoussent alors que Bobby Womack dans sa chanson il raconte de bonnes vieilles histoires de misère et de drogue, les gamins du ghetto qui sont obligés de dealer pour survivre, regarde comme elles laissent toutes éclater leur joie là-dessus, merde mais elles n’ont jamais pris des cours d’anglais ou quoi ? »
« Tu sais Jeanne, ici dans les réunions de travail, c’est un bazar où on ne rencontre vraiment personne de vraiment baisable »…
Et toc !
Je reste sur le bas-côté.
On ne peut avoir que des impressions fugitives.
« Jeanne, je dois te raconter un truc »…
« Oui, dis-moi tout »… me rétorque Jeanne en se frottant contre moi…
« Jeanne, il m’est arrivé une chose épouvantable à Londres samedi soir ! Dans l’après-midi, j’ai rencontrée une fille, une américaine très jolie »…
« Ca fait combien de temps, Anamary, que tu n’a pas flashé sur une française, hein ? Ca fait combien de temps ? »
« Jeanne, tu es ma petite française préférée après Jennifer, mais avec elle, c’est autre chose… »
Well !
Cette américainel débarquait de l’Eurostar avec sa valise et attendait que des copines la rejoignent au Pub, le « Oniel » près de Sloane square dans le quartier de Chelsea.
Moi j’étais dans ce Pub en train de boire un verre avec une amie.
J’ai repèré cette très jolie blonde d’environ vingt-cinq ans, avec des taches de rousseur.
Je me suis approchée de sa table et comme on ne pouvait manquer de remarquer sa valise, je lui ai lançé : Vous cherchez un endroit pour dormir ?
Bon, on a rigolées un peu, on a liées connaissance, on a eu une bonne conversation, et je lui ai donnée mon numéro de portable en lui disant de m’appeler le soir si elle ne savait pas quoi faire, que j’aurais sûrement une bonne soirée à lui proposer…
Elle m’a dit qu’elle se prénomait Manaco.
Sur ce, je suis rentrée à l’hôtel.
Aux alentours de vingt-trois heures, l’Américaine n’avait toujours pas appelée, et à ce moment mon amie m’a téléphonée pour m’annoncer qu’elle s’apprêtait à aller en boîte de nuit avec quatre copines de vingt-cinq/trente ans ans super canon, et elle m’a demandée si je voulais me joindre à elles pour une soirée.
Une demi-heure plus tard, j’étais dans la file d’attente pour l’entrée de la discothèque, le « Crazy larry », quand mon téléphone portable a sonné.
C’était l’Américaine !
J’hallucinais !
J’étais bien embarrassée parce que j’étais dans un plan avec mon amie plus les quatre filles qui me plaisaient et qu’en plus je n’avais même pas de soirée méga-hip dans un loft londonien à proposer à l’Américaine.., alors j’ai inventé un gros bobard, comme quoi j’avais un empêchement, que ce serait pour une autre fois et j’ai raccroché un peu contrariée parce qu’elle me plaisait vraiment beaucoup !
Et là, franchement, j’ai pas assuré, parce que la soirée avec mon amie et les quatre filles s’est avèrée être un formidable flop !
Un pathétique fiasco !
Une fois arrivé dans la Boîte, j’ai payé du champagne, et c’était pas le genre de filles à boire tous les samedis soirs du champagne, donc je leur a payé le champagne et c’est d’autres mecs, des minets de vingt ans qui sont venus en profiter, s’incruster à notre table et draguer mon amie et les quatre filles qui répondaient avec beaucoup de tempérament à leurs avances, la soirée lesbienne dont je rêvais s’était envolée, elles n’étaient même pas bi, quant à moi, j’était trop vieille pour le goût des minets de vingt ans !
Un cauchemar !
Du coup, moi j’ai rapidement boudé, je me suis enfoncée dans la banquette et je repensais à ma petite Américaine perdue, si pure et si délicate, de l’après-midi.
J’étais dégoûtée ; un samedi soir vraiment pourri.
Enfin, ce sont des choses qui arrivent…
« Et toi, Jeanne, tu vas bien ? »
« Non, depuis quelques jours je vais très mal…et ton histoire me fait aller encore plus mal »…
« Attends ! Mais moi aussi j’étais très mal ! Tu imagines un peu la situation ? L’Américaine me téléphone pendant que je suis dans la file d’attente entre mon amie et les quatre filles…, avec lesquelles il ne va finalement rien se passer…, enfin, ça bien sûr, je ne le savais pas encore, sur le moment où elle me téléphonait, qu’il n’allait rien se passer… on espère toujours, quoi… En plus, dans la file d’attente, à peine j’avais raccrochée, qu’une autre amie de Londres m’a téléphonée pour me proposer de passer chez elle boire un verre de vin (à minuit !) en compagnie d’une de ses meilleures copines ! Elle voulait faire un trio de filles avec moi… Et là, de nouveau je me suis entendue dire non, j’ai resservie le même bobard, en un peu moins fourni évidemment, tout ça parce que j’étais en train de faire la queue avec mon amie et ces quatre pétasses qui me faisaient toutes triper, mais avec aucune d’entre elles il ne va se passer quelque chose ! J’avais l’impression d’être la chanteuse d’un groupe de rock ou un truc du genre : en un soir je suis sollicitée par une quantité incroyable de filles et je rentre toute seule à l’hôtel comme une conne ! La petite Américaine, aujourd’hui, j’arrête pas d’y penser. Elle était vraiment géniale. Il faut absolument que je la retrouve. Pour une fois que je flashe sur une Américaine… Ca fait combien de temps, hein ? Ca fait combien de temps que je n’ai pas flashé sur une Américaine ? »
« Ana, tu ne vas tout de même pas faire une fixation sur une américaine, blonde, de 25 ans ! »
« Elle s’appelle “Manaco”, elle est blonde, elle a de petites tâches de rousseur sur le visage… Elle habite Orlando. Environ vingt-cinq ans. On pourrait peut-être placer une petite annonce sur le site ! Non ? Bon, ça n’a rien d’évident, j’en suis consciente, c’est pas la première fois que je rencontre une fille dont je ne me souviens que du prénom, et c’est difficile après pour la retrouver… »
Une amertume tenace concernant la manière lente et filandreuse, imprécise, tragi-comique dont se passent les choses, ne fait que renforcer mon dégoût prononcé pour tout ce qui est velléitaire…
Well, je vais retourner à mes self-bondage !
Pour me remonter le moral, Jeanne me raconte que dans la nuit de samedi à dimanche, elle a enchaîné le Batofar, le Rex Club et les Follies Pigalle, ces dernières : « Glauquissimes en after, ma choutte, glauquissimes au possible. J’ai pris des substances illicites et je n’ai pu fermer l’oeil du week-end. J’étais tellement speedée que dimanche j’ai appelée tout mon carnet d’adresses du web, des filles que je n’avais jamais vue, il fallait absolument que je voie un maximum de monde dans la journée, que je fasse un maximum de trucs sexuels »
Voilà un exemple flagrant du genre de conneries de Jeanne…
« C’est terrible de vieillir », me dit Jeanne…,« tu crois, Ana, que l’on sera plus tard, toutes deux, à croupir dans la salle commune d’un hospice, assises en demi-cercle devant de la real-tv, à moitié lobotomisées, tapant de deux doigts valides sur les boutons d’une game-boy, et nous remémorant de vagues fragments de jeunesse en écoutant, au casque, ou joués exceptionnellement le dimanche après midi par un orchestre de bal municipal, les tubes ancestraux d’un groupe connu autrefois sous le nom de Radio-head ? Réponds moi Ana »…
« Oui »…, lui dis-je… en lui carressant ses tétons…
« Tu devrais venir avec moi maintenant pour une petite soirée d’auto-bondage, cela te remonterait le moral, et à moi aussi… »
Well !
Je n’ai pas revu mon américaine, par contre j’ai rencontré une asiatique qui avait vécu un parcours complexe.
Comme elle ne voulait pas qu’on se méprenne, elle m’a dit qu’autrefois elle avait été jolie.
Mais elle me mentait lorsqu’elle m’a dit ça.
Autrefois, elle n’a jamais été jolie, même s’il y avait encore des filles plus laides, plus vulgaires et plus pouffes qu’elle.
Une fois seulement, un client riche l’a invitée à dîner dans un restaurant où elle a avalé une soupe froide, en fait un truc assez dense qui s’étageait sur trois niveaux.
C’était un restaurant assez douteux.
Un boui-boui répugnant.
Le chef, un jeune gars, mâchonnait un chewing-gum et faisait des bulles en maniant la poêle à frire derrière le comptoir.
Elle ne connait pas beaucoup de restaurants, mais elle était sûre qu’il devait exister des endroits plus raffinés que ce trou sordide.
Lorsqu’elle était gamine, elle classait les filles en trois groupes.
Il y avait les jolies filles/gosses de riches, les filles ordinaires et les pouffes.
Elle était prête à le jurer sur un dieu, mais elle faisait partie des filles ordinaires, alors, à quoi bon…
Elle n’avait absolument rien d’anormal.
Alors que parmi ses collègues, il y a pas mal de filles qui traînaient un passé chargé.
Des filles qui avaient “chopé” des maladies bizarres ou qui s’étaient faites massacrer par de vieux cons.
Elles lui en parlaient toujours à la légère de leur passé, mais elle croyait que c’était pour elles une manière de le conjurer.
Son père était employé de bureau.
Il avait une voiture.
Il jouait au poker.
Il élevait un caniche.
Et dans ce bled du nord où soufflait un vent glacial l’hiver, il faisait l’impression d’être un homme de la ville.
Il y avait une véranda adossée à leur maison, c’était rare dans le village, et l’été, ils faisaient très souvent des feux d’artifice dans le jardin, en fait de feux d’artifices, ils lançaient 3 ou 4 pétards qui faisaient “Boum” et “Phcuuuuuuuuuuuu, Balgggggg“…
Le sol avait été cimenté.
Ça craignait rien.
Les feux d’artifices laissaient des taches sombres sur le ciment et ces petites traces noires sont, au fil du temps, devenues pour elle synonymes de bonheur.
Lors de sa première année de cycle court universitaire, elle a habité avec un étudiant d’extrême-droite couvert de tatouages, et elle croyait que cela avait un rapport avec son père qui s’était suicidé trois ans plus tôt.
Son père aimait beaucoup tailler les poils de son caniche, et c’était d’ailleurs un homme qui ressemblait à son chien.
Ce caniche était très affectueux avec elle et elle l’aimait bien quoiqu’elle n’aime pas trop les caniches et encore moins les hommes style caniche.
En fait, elle aimait les hommes forts.
L’étudiant d’extrême-droite faisait partie du club de karaté de son quartier, c’était un bâtard et un pervers, et quand il avait essayé de l’enculer après lui avoir enduit l’anus de savon Lux démaquillant, elle s’était mise à pleurer.
Elle s’était débattue.
Il lui avait brisé une omoplate et écrasé le nez avec la tranche de la main.
Il l’avait finalement plaquée six mois plus tard pour aller donner des cours de karaté dans l’armée de l’air iranienne.
Une fois, il lui avait envoyé une photo sur laquelle on le voyait au garde-à-vous dans une rangée de soldats à la peau sombre, en uniforme kaki et la kalachnikov en bandouillère.
Mais à cette époque, elle vivait déjà avec un autre homme.
Cet homme était chauffeur de taxi, il avait dix ans de plus qu’elle.
C’était quoi qu’on en dise, un homme style caniche qui portait toute l’année une ceinture de flanelle autour du ventre.
Il disait qu’à force de conduire, son estomac se tassait et c’était la raison pour laquelle il mettait toujours cette flanelle.
Cet homme voulait se marier avec elle.
Mais, pas si bête, elle n’arrivait pas à faire confiance à un type qui disait vouloir se marier avec elle.
Pourtant, elle a passé six ans avec ce type genre caniche.
Il travaillait beaucoup et lui acheta plein de choses.
Un imperméable en vinyle, un tailleur en matière synthétique, un manteau 90% polyester, un collier en coquillage et en corail.
Il travaillait seize heures par jour.
Et un vrai caniche n’aurait jamais travaillé autant, car les caniches sont avant tout des animaux de compagnie.
Cet homme qui rentrait crevé du boulot allait d’abord se relaxer dans un sauna ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Il avalait ensuite les brochettes froides de poulet qu’elle achetait à un marchand ambulant devant la gare, buvait sa bière puis, après lui avoir parlé des clients qu’il avait pris dans la journée, il lui grimpait dessus sans même prendre la peine d’ôter sa flanelle.
Et pendant ce temps, elle pensait à mon précédent homme, celui qui appartenait au club de karaté et qui avait voulu l’enculer avec du savon Lux démaquillant…, en train de tirer sur des êtres humains avec son pistolet mitrailleur.
Le chauffeur de taxi la conduisit jusqu’à son village natal.
Il voulait la présenter à ses parents.
A cette époque, elle n’avait que vingt-trois ans.
Sa famille était originaire de l’île de Terre-Neuve et elle eut le mal de mer sur le bateau.
C’était la première fois qu’elle montait sur un bateau et elle a été tout de suite malade.
Mais cette nausée n’avait rien de désagréable.
Elle n’arrivait pas à savoir si les sensations que lui procurait son corps qu’elle ne contrôlait plus, étaient agréables ou non.
Elle a vomi tout ce qu’elle a pu.
Lui ne cessait de lui répéter qu’il avait patiemment économisé pour ce voyage pendant deux mois.
Il le lui répétait encore pendant qu’elle dégueulait et là, elle s’est dit que cet abruti pouvait bien aller crever.
Elle l’apercevait qui se tenait sur le pont, appuyé au bastingage, par le hublot des toilettes.
Elle avait les doigts recouverts de bile, c’était amer, et lorsqu’un gars en uniforme est passé près de lui, elle lui a demandé à voix basse d’avoir l’obligeance de balancer cet homme par dessus bord…
Ses parents habitaient la première maison que l’on apercevait au sommet d’une pente.
La première chose que dit le père fut de lui demander dans son patois ce qui était arrivé à son nez.
Elle n’avait même pas eu le temps de boire une gorgée du thé que la mère venait de lui servir.
Jamais elle ne lui pardonnerai.
Elle avait encore la nausée, mais comparé à ça, c’était rien, et elle fut soudain fatiguée du chauffeur de taxi avec qui elle sortait pourtant depuis quatre ans et demi.
Son père puait la transpiration et il n’avait, selon elle, aucun droit de la questionner sur son nez.
Elle a passé une nuit là et le lendemain, elle a dit à l’homme qu’elle voulait rentrer.
Lui, il avait prévu de passer trois nuits.
De retour, l’homme lui annonça qu’elle n’avait pas fait une très bonne impression à ses parents et elle lui répondit qu’y avait rien de plus nul qu’un type qui lui parlait sur son nez la première fois qu’il la voyait.
L’homme la frappa.
C’était la première fois en quatre ans et demi qu’ils vivaient ensemble.
Mais comme elle avait eu l’habitude d’être battue par le type qui faisait du karaté, elle ne s’est pas affolée.
C’était l’hiver et de l’eau était à chauffer dans une bouilloire sur le poêle à pétrole.
Elle a raconté à l’homme qui semblait réellement déprimé pourquoi elle avait le nez tordu.
Elle a aussi raconté pas mal d’autres choses et même, en se marrant, comment son étudiant d’extrême-droite l’enculait et comment elle le suçait tous les jours.
Le chauffeur de taxi s’empara de la bouilloire et balança l’eau brûlante dans sa direction.
Il atteignit le bout de ses pieds et elle se mit à sautiller sur place en tournant sur elle-même.
Elle chialait.
Mais en sautillant, elle a repensé à la bite de son karateka.
L’homme apporta des glaçons et des bandes au menthol.
Il lui demanda pardon une bonne centaine de fois en pleurnichant si bien qu’elle entreprit de déboutonner la braguette de son jean’s pour se faire pardonner.
Le type n’avait pas très envie qu’elle le suce et lui demanda d’arrêter, mais il finit par se laisser faire.
Le jour où ça faisait juste six mois qu’elle avait avorté de l’enfant de cet homme, elle fut prise d’une subite envie de sandales roses et entra dans le premier magasin de chaussures.
Lorsque la vendeuse aperçut les traces de brûlure sur ses pieds nus, c’est d’un homme dont elle eut soudain envie.
Elle téléphona à la société de taxi, mais on lui dit que son chauffeur était sorti et elle finit par coucher avec un inconnu qui l’avait abordé dans la rue.
C’est la première fois qu’on lui donna de l’argent pour ça.
Elle aimait montrer aux hommes la chéloïde rose sur son pied droit.
Cette cicatrice était très jolie, d’une couleur assez particulière, d’un rose pâle et fragile comme un bouton de rose.
Elle se mit à attendre l’homme qui embrasserait sa chéloïde.
L’année suivante, elle quitta le chauffeur de taxi.
Il avait eu un accident de la circulation et devait porter une minerve pour lui maintenir le cou et, malgré ça, il avait toujours envie de baiser, mais elle le repoussait.
Un jour, il essaya à nouveau de la frapper mais cette fois, elle lui brisa un doigt et lui cracha au visage.
Et c’est ainsi qu’elle devint une prostituée.
A cette époque, elle s’était achetée un sac à main qui lui avait coûté environ mille euros et elle avait pleinement confiance en elle.
Au début, elle servait surtout d’escort-girl, mais son onzième client embrassa sa chéloïde et la ligota avec la ceinture d’un peignoir de bain.
La seconde fois qu’elle le rencontra, il la ligota avec une ceinture en cuir et lui versa de la cire fondue sur le corps.
Elle a joui et a commencé à travailler pour un club BDSM.
Elle avait vingt-cinq ans et quatre mois.
Un peu après ses vingt-six ans, un jour, l’homme/Karatéka qui lui avait brisé le nez lui téléphona ; « J’avais tellement envie de te revoir que j’ai téléphoné chez ta mère et elle m’a donné ton numéro de téléphone », dit-il.
Il débarqua tout de suite chez elle, dans son appartement.
Il était barbu et, malgré sa barbe qui lui rapait le corps, elle avait du mal à croire qu’il y avait sept années qu’ils ne s’étaient pas revus.
Il lui parla de la guérilla et c’était super passionnant.
Le lendemain, il est reparti.
Il n’est jamais plus revenu.
Christine avait quatre ans de plus qu’elle.
C’était une fille assez connue qui tournait pas mal de vidéos pornos.
Elles étaient devenues amies et c’est elle qui la débaucha du club où elle travaillait comme régulière pour venir bosser dans le sien.
Deux jours plus tard, elle aussi tournait une vidéo.
A cheval sur une bouteille de Pepsi-Cola posée sur le sol, on lui demanda de se masturber pendant quatre heures et Christine, les autres filles et les gens de l’équipe, la félicitèrent tous.
Même le jeune garçon qui s’occupait des éclairages qui lui dit qu’une actrice était vraiment bonne quand elle parvenait à donner ce qu’elle avait dans les tripes.
Elle marcha ensuite avec lui, et cette nuit, elle ne sait pas si c’était parce qu’elle s’était trop masturbée, elle a couché avec lui.
Elle avait bu à s’en rendre malade.
Il y avait beaucoup de livres dans la pièce qu’occupait ce garçon.
Quand elle lui ai parlé de la guérilla que menait son karateka, il eut l’air réellement intéressé.
Elle lui parla aussi de son nez tordu et de sa chéloïde, et comme il lui dit que c’était en fait des atouts, elle décida de lui proposer de vivre ensemble dans son appartement.
Il prenait des cours dans une école de photographie.
Il avait la peau blanche comme celle d’une femme.
Il était cultivé et intelligent.
Il s’appelait François.
Il la respectait parce que ce n’était pas son corps qu’elle vendait dans les clubs SM.
Il fit des photos d’elle.
Il aimait surtout faire des portraits dans des jardins publics déserts, sur le quai d’une gare après le passage du dernier train, dans un immeuble en ruine où plus personne ne vivait.
Il aimait ce genre d’endroits.
Il lui demandait de se tenir droite et prenait une photo.
François l’emmenait au cinéma, au concert et au théâtre, il la présentait à ses amis ; mais la quatrième fois qu’elle eut l’occasion de tourner dans une vidéo, il fut aussi embauché comme assistant éclairagiste.
C’était toujours elle qui payait pour le cinéma ou pour les repas, François avait du mal à l’accepter et bien qu’il eût décidé de chercher un autre boulot, il n’en trouvait pas et dut à nouveau travailler sur une vidéo qu’elle tournait.
Et ça se passa très mal car il finit par se coltiner avec les deux petites frappes couvertes de tatouages qui avaient les rôles masculins ainsi que le cameraman parce qu’il ne supportait plus de la voir prise par deux hommes qui travaillaient sa chatte avec un vibromasseur.
Il leur avait hurlé de cesser.
Ce jour-là, elle a compris combien François était amoureux d’elle…
Il lui dit qu’il allait trouver une solution pour se procurer de l’argent et lui demanda de cesser de tourner dans des vidéos pornos.
Il appela ses parents qui avait une fabrique de fruits secs et leur mentit, leur demandant de l’argent pour acheter un appareil photo de fabrication allemande.
Ses parents lui envoyèrent environ cinq mille euros et ils partirent tous les deux cinq jours et quatre nuits en voyage où ils passèrent leur temps à baiser, tout couverts de sueur, et à prendre de longs bains de soleil si bien que sa chéloïde finit par prendre une autre teinte.
François tolérait qu’elle continue à travailler dans le club BDSM parce que dans ce genre de boulot, il n’était pas nécessaire de coucher avec le client.
Et puis, il pensait que respecter la liberté d’une femme était une preuve de largesse d’esprit chez un homme.
Lorsqu’ils passaient du temps ensemble, elle faisait en sorte de ne jamais lui parler de son boulot, mais un jour elle n’a pas pu s’empêcher de lui raconter comment un type genre nain venait de l’enculer pour cinq cent euros.
Ça se passait à l’hôtel.
Le type s’était fait faire des implants de billes de silicone sur le pénis pour en augmenter le volume.
Il avait vidé trois tubes de Baby Oil pour lubrifier son trou du cul si bien que la literie était visqueuse jusqu’aux ressorts.
Elle avait l’anus aussi poisseux que lorsque son karateka l’avait badigeonnée de savon Lux démaquillant.
Avec sa bite siliconée, le type s’enfonça et se retira de son cul un nombre incalculable de fois.
Il lui travailla la chatte avec un vibromasseur et lui versa de la cire fondue sur le corps en guettant les moments où elle jouissait.
Elle avait joui très fort mais le type lui avait déchiré l’anus, elle pissait le sang et son cul lui faisait mal.
Ce jour-là donc, ils mangeaient des spaghettis et François lui a demandé ce qu’elle avait.
Elle ne voulait pas répondre bien sûr, mais comme il insista, elle finit par tout lui raconter.
Il vomit sur la table les spaghettis à la napolitaine qu’il venait de manger.
Mais malgré cela, François s’occupa de son anus.
Elle avait le trou du cul encore gorgé du sperme du type siliconé et ça suintait.
François trouvait ça dégueulasse.
Elle aimait bien l’odeur du sperme et lui a dit que ça, ça valait cinq cent euros….
Le lendemain, François disparut en lui laissant un petit mot.
Il fallut six jours à sa blessure au cul pour cicatriser.
Ensuite, elle tourna encore dans cinq vidéos mais on ne filmait jamais son visage, juste son corps.
C’était un travail fatigant.
Mais elle acceptait chaque fois qu’on lui proposait du boulot parce qu’elle espérait bien revoir François.
En fait, elle ne le revit qu’une seule fois depuis qu’il avait quitté son appartement.
La fois où elle est allée à son école de photo.
Quand il l’a aperçue, il a pâli.
Il s’est approché d’elle et lui a serré la main en lui souhaitant bonne chance.
« Toi aussi », lui dit-elle avant d’arrêter un taxi.
Elle était en pleurs en s’enfonçant dans la voiture et le chauffeur qui remarqua son nez tordu, lui demanda si elle faisait de la boxe.
Là, elle a explosé de colère.
Elle s’est raidie sur le siège arrière puis s’est jetée en avant sur le type pour l’étrangler.
La voiture a fait une embardée sur la gauche et a râclé un moment la rambarde de sécurité qui encadrait l’avenue avant d’aller s’encastrer dans un camion en stationnement.
Le chauffeur s’en sortit avec une fracture du crâne.
Elle fut fortement commotionnée par un coup sur la tempe gauche et son œil gauche se mit à bigler en direction du droit…
Elle resta hospitalisée presque deux mois.
La compagnie de taxi proposa un arrangement à l’amiable, et le type genre caniche avec qui elle avait vécu six ans eut sans doute vent de cette histoire et vint lui rendre visite à l’hôpital.
« Tu sais, moi, depuis toi, je me suis marié et j’ai des enfants maintenant ».
Il avait acheté un gâteau qu’ils se partagèrent tout en se racontant des souvenirs qu’ils avaient en commun du passé.
Il lui montra des photos de sa femme et de ses gosses, caressa sa chéloïde et repartit.
On l’opéra une seconde fois, mais on ne réussit pas à corriger le défaut à son œil gauche.
Elle n’avait plus d’argent et retourna quelques temps à la campagne dans son village natal.
Cela faisait cinq ans qu’elle n’avait pas revu sa mère mais elle était au courant de son passé et de ce qu’elle faisait.
Elle avait été informée par la police à cause de l’accident, mais elle n’en parla pas.
Rien n’avait changé chez elle.
Sur le ciment de la véranda, il y avait encore des traces sombres laissées par les feux d’artifice et elle en fut très heureuse.
Son œil la faisait parfois souffrir, mais elle reprit son travail.
A cause de son nez tordu, de sa chéloïde rose et de son œil qui biglait, les clients lui donnèrent plusieurs surnoms et elle s’endurcit.
Un armurier demandait à la voir environ dix fois par mois, il voulait l’avoir quasiment en exclusivité.
Et le jour où pour cacher son œil gauche qui lorgnait vers la droite, l’armurier lui acheta une paire de lunettes de soleil, des Ray Ban, elle tomba en même temps sur un article dans un journal du soir qui annonçait que son karateka était mort dans un accident de la route à 100 mètres de chez elle…
Elle cru qu’il venait la voir…
Elle emprunta des vêtements de deuil et se rendit aux funérailles.
Elle fit brûler de l’encens devant l’autel.
On disait qu’il avait eu le corps broyé mais elle ne réussit pas à le voir.
Ses proches lui demandèrent en s’excusant qui elle était.
Elle répondit qu’elle l’avait connu en Iran.
Elle voit souvent en rêve son karateka : elle est avec lui dans le désert, sans doute au Proche-Orient quoique dans ce désert, on ne voit pas passer de chameaux mais des véhicules tout à fait ordinaires.
Comme elle allait avoir bientôt trente ans, Christine a fait d’elle son associée au club.
Mais comme le club n’est pas déclaré, Christine a beau dire qu’elle est son associée, c’est que des mots.
Les hommes continuent à lui verser de la cire fondue sur le dos et les fesses.
Lorsqu’elle rentre au club, elle prend une douche et observe dans le miroir les traces rouges encore brûlantes qui commencent à former de minuscules cloques.
Elle aime la douleur qu’elles lui procurent.
Elles lui font penser aux traces des feux d’artifice laissées sur la véranda, chez elle, à la campagne.
Elles sont synonymes de bonheur….
« Et après » me direz-vous ?
Il n’y a pas de « Et après » dans ce genre d’histoire, il n’y a que des « avant »…
Tétons…
Nul doute que ce chapitre ne laissera pas le lecteur de marbre ou qu’il aura des envies de mains baladeuses en le lisant.
D’un côté nous avons les garçons, fidèles au balcon s’il y a du monde à son endroit, d’un autre les filles, toujours inquiètes au sujet de leurs nichons.
Car il est grand temps de mettre les seins sur table.
Gros et petits nénés doivent se regarder en face.
Il y a une guerre des bonnets.
A contre les D ou E.
Il faut percer l’abcès, se libérer d’un poids qu’on porte depuis trop longtemps sur les poumons.
Il y a quelques temps, tandis que je zappais lamentablement sur les chaînes du service public, j’ai pu observer, anéantie, une bataille de cette guerre des tétons.
Le coup fut porté par Arthur, le présentateur célèbre et multi-milliardaire de l’émission « Les enfants de la télé ».
Le goujat (comment le nommer autrement ?) asséna d’abord un « Quelle poitrine ! » admiratif à Michelle Bernier puis s’adressa à la plate Jane Birkin en ces termes : « Ne le prenez pas mal, Jane ! ».
Les invités riaient autour de la table.
Les invités se penchaient sur le sujet.
Les regards plongaient.
On vérifia les rondeurs.
Les femmes se prêtèrent au jeu, bien conscientes de ne pouvoir couper la poire en deux.
Nous sommes habituées, nous, les filles.
A la puberté, nous guettons avec une attention sans faille le renflement particulier qui annonce nos futurs passeports pour les câlin royaux.
C’est l’époque de tous les espoirs… et de tous les coups bas.
Les retardataires (il ne s’agit que d’un retard pensons-nous alors, naïves) n’hésitent pas à user de stratagèmes faciles pour donner l’illusion.
Certaines achètent des brassières et mettent du coton.
Une escroquerie utile en milieu urbain qui peut devenir beaucoup plus périlleuse en vacances à la mer.
Ca c’est déjà vu.
Ces oubliées de l’apparition mammaire prennent leur revanche pendant les cours de sport.
Elles marquent des points.
Les adversaires voudraient jeter leurs obus : elles ne le peuvent point !
Les tranchées se creusent.
Le Fatum tragique s’impose : il n’y a rien à faire.
Constitué de tissu graisseux et de glande, le sein ne se muscle pas.
Rien ne parviendra à le faire grossir, diminuer ou s’arrondir, malgré tous les efforts désespérés des équipes motivées.
Certaines cherchent à cacher ce sein que l’on ne saurait voir, d’autres dépensent une fortune en Wonderbra. Telle est la loi dans ce monde où le téton est roi.
Tandis que les unes se plaignent de constater que les hommes ne les regardent pas dans les yeux, les autres se font implanter des prothèses mammaires en gel de silicone.
Les complexes sont dans les deux camps, dans les deux bataillons resserrés (mais bien moins solidaires qu’à l’époque des corsets)…
Les hommes sont fascinés.
Ils croient être des experts es-seins qui repèrent en un clin d’œil la forme en poire, en pomme, en cerise ou en pastèque du décolleté.
Là encore, sur un autre terrain, se joue une bataille aussi ferme et galbée que le sein recherché.
Les partisans de la qualité (tenue correcte exigée) contre ceux de la quantité (vin à volonté) s’affrontent.
La partie est rude.
Les uns ont le bras long mais les autres ont du poids : ils remportent la manche.
C’est la gloire du gros nibard.
Poussez-vous de devant petits tétons inconscients !
Planquez votre sensibilité !
Etonnez l’adversaire par votre fermeté !
L’étau se resserre et les baleines destinées au maintien se plantent dans les seins.
Les perdantes se font huer par la foule, se font traiter de planche à pain.
Elles se demanderont plus tard, dans les vestiaires, ce qui a bien pu se passer, mais pour l’instant elles sortent du stade, consternées, bannies de la société.
Les gagnantes exultent, posent pour les photos.
Les supporters pressent, pelotent dans une mêlée générale.
C’est l’hystérie.
Il faut un miracle pour sauver les pauvres exclues du vestiaire.
Un miracle formidable, un miracle essentiel : la grossesse.
Ah la grossesse !
Une accalmie dans la bataille !
Une trêve annoncée au clairon !
C’est le bonheur des petits seins, l’égalité retrouvée avec leurs pairs, avec leur paire.
Peu importe la forme et la taille de ce cône à base thoracique dont le sommet est le mamelon, les femmes auront du lait pour leurs enfants, toutes les femmes.
On sonne l’Armistice.
On range les canons.
Il n’y a plus de guerre des tétons, on se demande simplement si ce sera une fille ou un garçon…
Les secrets interdits…
Imaginez un monde, obscur, caché, secret.
Un monde où, pour quérir nos plaisirs et secrets interdits, nous pourrions nous rendre, dissimulés sous un manteau couleur muraille, les yeux obscurcis par des verres opaques.
Un monde où nous pourrions vivre nos fantasmes, et nous vautrer avec délectation dans nos plaisirs corrompus, pour nous laisser engloutir entre les tentacules de la pieuvre obscène de la sensualité.
Puis de nouveau recouverts du manteau couleur muraille et des verres opaques, nous rejoindrions la lumière du monde des autres, fait de faux semblant et d’hypocrite normalité.
J’aimerais pouvoir vous aimer…
Mais vous paraissez, parfois, si étrangers.
Je traverse le web, et je me sens à chaque fois plus seule.
Des bribes de conversations, quelques messages, divers é-mails, des noms étranges, dans un amphithéâtre de masques.
Mais je sais !
En fait vous n’êtes que le bruit rémanent des cités.
Confusion de mots électroniques que le temps efface.
Comme il serait facile de croire que vous n’existez pas.
Ce soir je me sens seule, et j’ai commis l’erreur de croire qu’en passant écouter les “messages” je vous rencontrerai…
Mais hélas cet écran est aussi secret que les murs d’une ville la nuit.
Tu te crois immortel.
Ivre de jeunesse, tu t’avances face aux vagues, sans te douter que bientôt tu n’auras plus pied, et que tu ne sauras peut-être pas nager.
Moi, comme une digue dans la tempête, j’encaisse la violence de la vie.
Les larmes affleurent, mais mon désespoir ne veut pas éclater.
Plus que jamais, le web me fait penser à un animal immense, se ruant rageusement contre les murailles élevées par des hommes et femmes pour le contenir.
L’air est imprégné d’électricité, et l’impact des assauts ébranle les soubassements de la cité.
Je suis devant mon écran.
Les vagues virtuelles de bêtises et de sexes mélés en demandes pathétiques de jouissances sont tellement nombreuses qu’elles submergent les îles de savoir.
Les bords des falaises sont pleins de curieux contemplant le spectacle de ce web en furie.
Frêles silhouettes face à la violence virtuelle se pulvérisant sur les écrans.
Étrange, cette volupté du néant, dernière rébellion face à ce monde qui nous blesse chaque jour davantage.
Ce monde où survivre devient l’essentiel ; pas de temps pour autre chose que sa propre existence.
L’armure qui me protège s’est endurcie.
On souffre de tout ce qui ne se dit pas, de tout ce qui ne se fait pas.
La conscience, dit Bergson, c’est la capacité d’imaginer le futur en fonction du passé.
Nous sommes inconscients que la bêtise, le pathétique ne sont que de l’ennui refoulé qui nous tue aussi sûrement et lentement qu’une ciguë distillée chaque jour dans son sang.
Après plusieurs «moi» à m’abandonner aux jeux libertins de Paris nocturne, je me sens lasse de ces soirées aux rituels stéréotypéx sans sensualité, où les maris exhibent leur femme, où les masos exigent leur compte de coups, où le désir et le plaisir se noient dans un rituel sans amour.
Seul intérêt de ces fêtes tristes, c’est la rencontre de ceux et celles qu’on reverra dans l’intimité, ceux et celles que je ressens complices, amoureux ?
Et puis parfois la réalité dérape.
Elle pourrait plonger dans le rêve ou l’horreur, mais pas encore, car je suis la grande prétresse qui tisse les légendes virtuelles des secrets interdits.
À travers la fenêtre, je savoure la caresse du soir.
Paris, qui ne commence à vraiment vivre que la nuit, lorsqu’ils sont tous couchés.
Derrière la baie vitrée de l’appartement de Jennifer sur les quais, la tour Eiffel darde son érection lumineuse dans un ciel outremer foncé, je me plais à la désirer, j’aime sa sensualité.
Jennifer s’active sur son ordinateur connecté au réseau et vérifie quelques photos et textes que j’ai publié hier sur www.SecretsInterdits.com
La musique c’est du blues et je savoure une vodka, en essayant de deviner le sommet en V de ses cuisses à l’orée de sa minijupe.
Ils sont arrivés.
À l’improviste.
Avec eux, une bouffée d’air rempli de la décadence joyeuse de Beverley-Hills.
Un maelström bruyant d’accent américain, où se mêlent les sourires de stars et les rires provocants.
Ils sont, ceux-là même, qu’on préfère ne voir qu’en image parce que leur présence est douloureuse, comme des dieux riches de tout, venus se corrompre dans l’enceinte des simples mortels.
Jennifer est venue se réfugier près de moi…
« So strong people… », me dit-elle…
Parlant des deux très belles créatures et de l’homme qui ont surgi dans notre quiétude.
Elles sont belles.
Tellement belles, que je les hais, pour ne pas souffrir de ce désir de les aimer qui m’envahit.
Une brune, des yeux verts sur un corps félin, panthère légèrement bodybuildée, au regard inquisiteur.
Une blonde, élégante, aristocratique, incarnation parfaite de la femme perverse et pervertie.
Et puis lui, l’homme, l’assurance tranquille de celui autour de qui le monde tourne.
Celui-là à qui appartient le rêve des autres…
La brune me regarde, droit dans les yeux, la blonde me sourit, et l’homme me parle.
C’est un réalisateur connu.
On parle un peu cinéma…
Ils viennent voir Jennifer et Anamary, moi, comme on visite un monument, parcours obligatoire d’une Jet-Set sexuelle libertine en quête de sensualité.
Jennifer me caresse l’épaule, j’ai envie de la serrer dans mes bras…
Elle allume la télévision, branche le magnétoscope et y place la cassette que j’ai tournée dans un donjon avec elle, Vanessa et une esclave dont j’ai oublié le nom.
Le silence se fait, leurs regards convergent vers l’écran, fascinés par ces images des corps torturés de plaisir…
Il l’adore, lui le “maître-cinématographe”, il aime mon film.
La brune s’est allongée sur le fauteuil.
Cuisses écartées, provocatrice…
Je ne détourne pas mon regard du triangle de son sexe et je croise les deux braises de ses pupilles en passant ma langue sur mes lèvres…
L’homme me souffle: « I love your film, let go to the dungeon, let me try this… »…, en indiquant notre esclave suspendue par les pieds sur l’écran.
Trois taxis, une heure de route, et on se retrouve dans le noir laqué de l’antre de tous les excès, le donjon….
Tout s’est fait très vite, et tout se succède sans chronologie, la brune en cuir noir, la blonde nue, Jennifer en latex et cuissardes, lui immense, un corps de nageur et moi, telle que je suis…
La brune est allongée sur mon dos, enserrant mes bras.
Je lutte dans une étreinte de plus en plus forte.
Son pubis appuyé contre mes reins, son corps qui se cambre.
L’instant s’éternise, corps à corps, je fais semblant de succomber.
Elle crie de victoire.
Images….
Lui, tenant d’une main les poignets de Jennifer allongée entre ses jambes.
Il la caresse, en observant la blonde, qui étreint les longues cuisses de Jennifer dans ses bras.
Elle est belle ainsi cambrée, écartelée.
Si belle, lorsqu’elle se contorsionne pour échapper à l’étreinte de ses bourreaux.
La caresse se fait plus forte, Jennifer se tord, ses muscles se tendent à se rompre.
Elle ressemble à une sculpture, figée comme un étau de chair emprisonnant pour l’éternité la proie du dragon.
Il y a une complicité entre nous, une complicité du plaisir, de l’amour…
Jennifer s’abandonne dans un dernier spasme mêlé de sanglots….
Tout se mêle, chaque instant était chargé de plaisir.
Trop de scènes en simultané.
Jennifer ligotée, j’aurais voulu la toucher…
Jennifer suspendue, indifférente aux coups de fouets !
Jennifer a qui je sussure : « Jennifer, you are so sensual »…
Huh !
<< Je suis l’otage d’une bande de desespérados quelque part au Mexique…
Je m’y étais rendue pour un séminaire consacré au n’café.
Venez à mon secours, je suis leur esclave sexuelle.
Ils demandent 100.000 US dollars pour me libérer.
Pour vous rendre compte de ma situation, je vous joint quelques pages de mon journal intime…
Votre Anamary, perdue.
Kissssssssssss >>
Une nouvelle fois nous avons repris la route à bord de l’immonde Dodge .
Cette fois, nous nous dirigeons vers le Nord.
La piste “Nord” est heureusement nettement plus roulante que la route empruntée le premier jour.
Après une petite demi-heure sur une route poussiéreuse, nous abordons les premiers “vibratores”, annonciateur d’un village tout proche.
Je sors de ma somnolence, nous sommes je crois arrivés.
Le visage est pouilleux comme on pouvait d’ailleurs s’y attendre.
Quelques points lumineux retiennent mon attention, ce sont les quelques rares commerces encore ouverts à cette heure tardive, autour desquels s’agglutine une clientèle exclusivement féminine.
Nous traversons la place du village, déserte.
Nous continuons toujours la route du Nord, l’unique route digne de ce nom qui traverse ce village de part en part.
Nous passons sur de nouveaux “vibratores” qui indiquent la fin du village.
Je m’attends à ce que nous gagnions le village suivant, mais non, nous nous arrêtons à la première Hacienda sur notre gauche, une hacienda en piteux état qui a été transformée en “cantina” pour ouvriers agricoles.
Nous descendons.
Je ne sais pas à quoi nous devons ressembler, moi dans ma fine robe, escortée par Pedro et ses 4 hommes de main qui arborent tous des mines patibulaires.
“Ascension”, c’est son prénom, le premier, pénètre dans la cantina.
C’est une grande salle assez mal éclairée.
Le tac-tac de mes hauts talons sur le plancher sordide et noir de crasse fait se retourner les têtes de la trentaine de péones accoudés au comptoir.
Ils sont tous abrutis par la Tequila et la Cerveza, mais ils me dévorent des yeux.
D’un signe de la main, Pedro me fait comprendre que je dois m’arrêter ici, au milieu de la pièce, sous la lueur douteuse d’une des ampoules de 25 Watts qui de place en place éclaire tant bien que mal ce bouge infâme.
Je suis le point de mire de tous ces hommes.
Ils seront ce soir, pour la plupart, tous mes amants.
Je le sais, ils le savent.
Mes jambes se mettent à trembler.
Je sens mes seins pointer à travers le tissus de ma robe, et cela malgré-moi.
Je tremble de peur et en même temps d’excitation…
Revérais-je un jour mon appartement de Madrid Très Cantos en Espagne ainsi que ma péniche en bord de Seine à Paris ?
Mon cœur s’emballe, et ma gorge devient sèche.
Pedro, indifférent aux regards qui s’échangent, se dirige droit vers le patron de l’établissement.
Ils se disent quelques mots à voix basse.
Le patron fait un signe “oui” de la tête…
Ca m’aurait d’ailleurs étonnée qu’avec Pedro et son escorte quelqu’un ait osé faire un signe “non”…
Pedro se retourne vers les péones qui maintenant sont tous à deux doigts d’exploser.
Pas besoin d’avoir décroché une licence chez “Berlitz”, comme moi, pour savoir ce qu’il leur dit ; en résumé, pour quelques pesos, ils pourront goûter aux charmes d’une femme de “gringo”…
En me guidant jusqu’au comptoir, Ramon me fait virevolter pour bien montrer la marchandise de choix qui leur est offerte…
La main de Ramon se glisse sous ma robe.
Il la remonte lentement dévoilant mes bas et mon porte-jarretelles .
C’est de la perversité pure…, ici, ce n’est sûrement pas ce petit “plus” qui est susceptible de changer les “motivations” de la “clientèle potentielle”…, comme mon professeur me le disait lors de ma licence de “Management” à l’Université.
En bon vendeur Pedro me soulève et me pose sur le comptoir.
D’un geste, il m’ordonne de bien écarter les jambes.
Je m’exécute sans discuter, laissant entrevoir à ses hommes mon sexe dégoulinant d’excitation contenue.
Je coule comme une fontaine, le comptoir devient luisant de mes secrétions.
Je devrais être morte de honte, mais Pedro m’oblige à sourire d’une moue fière et quelque peu provocante, je suis malade de cette ignoble situation.
J’envoie un regard apeuré à Pedro qui s’en moque, ravi de ma future performance.
Des poignées de pesos ne tardent pas à sortir des poches et à passer de ces mains anonymes et crasseuses dans celles avides de Pedro.
Des billets froissés et graisseux, des billets retirés du fond de leur poche, des billets durement arrachés à cette terre ingrate, des billets qu’ils retirent de la bouche de leur femme et de leurs enfants pour pouvoir se vautrer comme des porcs sur mon corps, et l’espace d’un instant, se croire “quelqu’un” en ensemençant la femme d’un “gringo”.
La situation, si sordide soit-elle, me procure une excitation que je n’aurais pas cru possible.
Une puissante chaleur m’envahit et embrume mon cerveau malade de désir alors que je devrais crier de peur et de dégout…
Je jouis pourtant à l’avance de l’épreuve qui m’est imposée.
Je sais que Pedro tient à ce que je me déchaîne, à ce que j’épuise ces hommes.
Demain, dans la Sierra, le bruit va courir que l’otage de Pedro parvient à épuiser une vingtaine d’hommes…
Demain, tout le monde saura que la puissance sexuelle de Pedro est sans limite… et le prix à payer pour m’avoir augmentera encore, de même que la rançon pour me permettre de rentrer en Europe.
Inconscient du jeu qui se déroule, les péones m’entourent avec des visages luisants de désir et un sourire carnassier aux lèvres.
Je vais devoir leur donner au cours d’une seule nuit plus de plaisir qu’ils n’en connaîtront jamais au cours de leur misérable existence.
Pedro jouit d’avance de la situation et plus encore du spectacle qui va lui être offert ; la femme du Gringo va devoir satisfaire devant lui une trentaine de Peones….
Détournant mes yeux des péones surexcités, je vois le regard halluciné et brillant de Pedro qui semble me dire : “ Va, montre-leurs le feu que tu as entre les hanches, montre-leur le feu que seul Pedro peut satisfaire”….
Sans un mot, les péones se rassemblent autour de moi, formant un cercle menaçant.
Quelques types, plus courageux que les autres, me couchent sur ce comptoir infect.
On abaisse mon bustier, ma poitrine nue apparaît, les seins érigés.
J’ai les jambes largement écartelées.
Mon vagin est luisant de cyprine.
Plusieurs d’entre-eux, se sont approchés pour me palper les cuisses avant de faire glisser leurs doigts dans ma fente.
A chaque fois qu’un doigt trapu et sale s’introduit dans mon vagin, je gémis bien malgré moi, tandis que mon corps est secoué de frissons.
Des faces hébétées, des visages mal rasés et ricanants se penchent sur mes seins et ma chatte.
Mon corps tremble dans la perspective ignoble d’être enfilé par une trentaine de péones aussi moches et pouilleux les uns que les autres.
Une multitude de mains avides parcourent mon corps, triturent ma poitrine, et s’insinuent dans ma chatte baveuse.
Des mains moites de sueurs malsaines, explorent mon corps surchauffé.
D’autres mains me tirent du comptoir.
Je me retrouve allongée sur le sol couvert de sciure, de crachats et de mégots de cigarettes.
Des bras me maintiennent les jambes écartées au maximum.
Un homme se laisse bruyamment tomber à genoux juste face à moi.Je sens une queue tendue comme un arc me perforer la chatte.
Je hurle et je reçois une gifle en retour.
Tandis que je dois m’adapter au rythme de mon violeur, mes pensées errent vers tous ces péones misérables et en sueur qui ont dépensé toutes leurs économies du mois et qui attendent avec impatience de pouvoir dégorger leur liqueur dans mon vagin.
Une forte odeur musquée environne les hommes qui m’entourent.
Ce parfum nauséeux et difficilement supportable me fait l’effet d’un puissant aphrodisiaque.
Les muscles intimes de ma chatte enserrent fortement la bite qui me besogne comme si s’étaient mes doigts qui étranglaient son cou.
A ce rythme, celui qui me baise éjacule rapidement et abondamment.
Son plaisir a visiblement du être trop rapide à son goût.
Il se retire une expression mauvaise au visage.
Fou de rage, il crache par terre à côté de moi, tout en me traitant de “poutin” …
Mais la foule des péones ne le soutient pas ; bien au contraire, tout autour de lui les péones sont beaucoup trop excités pour s’attendrir sur le sort de ce maladroit.
Il s’est à peine retiré que je suis déjà prise par un autre.
Je pousse un cri de dégout pour accueillir mon nouvel amant obligé, un cri qui se répercute dans les voûtes basses et enfumées du bar.
Les amants et les queues se sont succédées, les unes plus dures, plus grosses ou plus tendues que les autres, peu importe, ce sont des queues, et mon corps tout entier est emporté.
Chaque fois que mon sexe se libère, mes soupirs sont vite remplacés par de nouveaux hululements, témoins d’une nouvelle possession de ma chatte.
Je ne peux pas dire par combien de types j’ai été baisée, j’en ai vite perdu le compte.
Rapidement, ils ont corrigés ma position pour mieux me pénétrer ; mes genoux touchent maintenant ma poitrine, et la plupart d’entre eux mettent mes chevilles sur leurs épaules, ce qui leurs permet une pénétration bien plus profonde !
Ma chatte dégouline de cyprine et de sperme.
Les liqueurs mélangées se répandent sur la sciure qui recouvre le plancher.
Après un temps que je ne peux pas définir, après que chacun des péones ait pris son dû, l’atmosphère de détend tout autour de moi pendant un moment très bref.
Je sens bien qu’ils n’en ont pas fini avec moi, mais visiblement c’est “l’entracte”.
Pour fêter l’évènement, l’aubergiste offre la tournée générale.
Je suis un peu estomaquée, mais il ne m’a pas oubliée dans la tournée ; j’ai moi aussi droit à ma bière…
Il est vrai que je fais marcher son commerce…
Leurs bières à peine finies, les péones veulent visiblement “remettre çà”…
Les “moins vaillants” se sont retirés, laissant la place aux plus jeunes et aux plus vicieux.
Sans qu’ils se soient concertés, les “spectateurs” s’installent sur des chaises qu’ils disposent en cercle autour de moi, une bouteille de Cerveza à la main.
Je suis au milieu d’eux comme un animal dans une arène attendant la “mise à mort”.
Deux gaillards se présentent torse nu, arborant des mimiques de lutteurs.
Un tonnerre d’applaudissements retentit dans la salle.
Ils sont terriblement musclés, leur corps dégouline de sueur, leurs amples pantalons ne parviennent pas à cacher une superbe érection…
Des corps pareils feraient saliver bien des femmes…
Je m’attends à ce qu’ils se jettent sur moi, mais non, le plus fort des deux entame une discussion enflammée avec la foule des spectateurs, ils parlent de moi, et il est question de chiffres.
Le tenancier semble être le premier concerné par la conversation.
Il vient s’ajouter lui aussi au cercle des spectateurs, une ardoise et une craie à la main.
Les deux types apparemment “satisfaits”, se retournent vers moi et me transpercent du regard.
L’entrée en matière est assez classique ; après m’avoir forcée à me mettre à genoux, ils se mettent de part et d’autre de ma bouche et me présentent leur sexe tendu.
Sans un mot, je dois les prendre en bouche, tantôt l’un, tantôt l’autre, tantôt les deux à la fois,et je dois les sucer du mieux que je peux.
Visiblement heureux de cette entrée en matière, ils m’étendent sur le sol poussiéreux et me font comprendre que je dois garder les jambes bien écartées, face au public…
Celui qui a pris la parole tout à l’heure se couche entre mes jambes et me met son sexe à l’entrée de ma vulve.
A mon grand étonnement, il ne me pénètre pas d’emblée.
Au contraire il se penche délicatement vers ma poitrine.
Sans que je le veuille mes seins se tendent à la recherche de sa bouche.
Le syndrome de Stockholm a fait son oeuvre sur moi…
Il me suce les seins avec une infinie délicatesse, tandis que je sens chaque battement du cœur de l’homme battre dans son sexe sur mes lèvres…
Il va me rendre folle…
Je n’ai jamais été baisée comme çà… et pourtant j’ai été baisée des milliers de fois !
Je suis le point de mire de dizaines de paires d’yeux.
Je libère un premier orgasme que je ne parviens plus à contenir.
Ravi du résultat obtenu, il me pénètre.
Je ne suis plus qu’une fontaine.
Mon corps tout entier commence à trembler.
Ravi de mon excitation, je le sens me besogner avec plus de vigueur.
Quand je le sens près à se libérer en moi, ce n’est pas un orgasme, mais un torrent de montagne qui soudain me submerge…
J’hurle mon plaisir dément.
Il ne tarde pas à m’inonder de ses spermes.
Avant de se retirer, il s’empare une dernière fois de sa bouche avec sa langue agile.
Autour de son ami maintenant.
Il se couche directement par terre à côté de moi, son sexe pointé vers le plafond.
D’un geste, il me fait comprendre que je dois vérifier si “tout est en ordre” avant que les choses sérieuses ne commencent.
Je m’exécute.
La vérification est de pure forme ; sa bite ne pourrait de toute évidence pas être plus rigide qu’elle n’est déjà.
Rassuré, il me fait comprendre que je dois venir m’empaler sur lui, mais “face au public” …
Je me retourne et je viens m’empaler sur sa queue.
Il se retire mécontent…
Il y a eu une erreur d’orifice…, je suis anale et je comprend que c’est ce qu’il veut…
Je corrige rapidement la position à sa plus grande satisfaction et j’empale mon cul sur son sexe érigé…
En face de moi, je vois les visages congestionnés des spectateurs dont certains quittent leur chaise pour rejoindre la queue des futurs participants.
Le spectacle de ce pieu de chair planté dans mon cul doit visiblement être assez extraordinaire…
L’homme ne m’impose aucun rythme, c’est moi et moi seule qui m’empale sur son sexe.
C’est moi et moi seule qui fait monter et descendre cette énorme bite dans mes entrailles.
A mon grand étonnement, l’homme est complètement inerte ; il se sert de sa bite comme d’un gode.
Je comprends où il veut en venir ; il ne tient pas du tout à prendre son plaisir maintenant, mais par contre il tient à m’en offrir un et il fait tout ce qu’il faut “pour”…
Je sens le plaisir monter en moi, un plaisir fabuleux.
Une nouvelle fois, je ne peux pas m’empêcher de hurler, face à cette foule de visages anonymes abrutis et congestionnés.
J’ai à peine repris mes esprits que le type qui m’encule appelle son copain à la rescousse.
Il se dresse devant moi, un sourire carnassier aux lèvres.
Il me fait signe de m’étendre sur son copain.
Pas besoin d’avoir d’importantes connaissances en anatomie pour comprendre que je vais avoir droit à un sandwich…
Effectivement, alors que je suis toujours enculée jusqu’à la garde, je sens une deuxième queue qui me pénètre la chatte.
Je ne suis plus qu’une poupée entre leurs mains…
Mes deux amants obligés m’imposent maintenant leur rythme, un rythme brutal et puissant.
Une nouvelle fois j’explose…
Une nouvelle fois mes cris de femelle retentissent dans la pièce.
Les spectateurs se marrent…
Je le sais, je m’en fous…
La seule chose qui compte pour moi, c’est la longueur de la file de mes futurs prétendants qui s’est considérablement allongée suite à ma première prestation…
Je les sens exploser quasi simultanément en moi.Ils m’ont bien baisée… et le groupe suivant se présente déjà sous les acclamations du public, tandis qu’une chaude discussion éclate autour du cabaretier et de son ardoise…
Quand le dernier péone s’effondre entre mes jambes, ivre et repus, je sens la présence de Pedro à mes côtés.
Il me tend sa main pour m’aider à me relever.
Avec l’aide de son bras puissant, je me relève en titubant.
Le changement de position libère des flots de sperme et de cyprine mêlés qui jaillissent de mes entrailles.
Ce jus infâme, témoin de cette folle soirée s’écoule à mes pieds.
Je n’ai qu’une idée en tête, arriver au comptoir et m’y agripper pour ne pas tomber.
Je ne sais comment, mais j’y arrive.
Le cabaretier, un sourire de commerçant satisfait aux lèvres, me tend une bière.
Je le remercie, mais avant tout, je dois me débarrasser de tout ce sperme qui me couvre le corps, j’en suis maculée de la tête aux pieds.
L’homme comprend tout de suite la situation.
Bien gentiment, l’air tout à la fois admiratif, moqueur et méprisant, il me tend le torchon infâme qui lui sert à frotter son comptoir pour que je me débarbouille…
Cette infame toilette faite, la tête toujours un peu vide, je discerne dans un demi brouillard des types qui discutent autour de l’ardoise qui m’a tant intriguée tout à l’heure…
Tout se détend autour de moi pendant un moment très bref.
3 colonnes parallèles, couvertes d’une multitude de croix séparées par des traits horizontaux surmontés de signes cabalistiques.
Pas un mot d’écrit ; le type doit être analphabète.
Me voyant avec l’ardoise en mains, plusieurs types se mettent à rire.
Qu’est ce que cette connerie peut bien être ?
Mes deux premiers amants viennent à mon secours.
Ils m’entourent et me serrent dans leurs bras.
Le plus jeune me prend l’ardoise des mains.
Il me montre les deux premières croix de la première colonne, et d’un air fier me fait comprendre par signe qu’il s’agit d’eux deux.
En face, deux colonnes pleines de croix.
Il me montre maintenant la deuxième colonne et sa main passe avec fierté de la colonne à son sexe.
Il me montre avec un grand sourire et un regard lumineux la troisième colonne en me désignant cette fois du doigt.
Je comprends tout maintenant ; sur cette ardoise, il y a toute ma déchéance; le nombre de types qui m’ont baisée à chaque fois, le nombre de fois qu’ils m’ont baisée, le nombre de fois que j’ai joui…
C’était un concours… et j’ai joué à la fois le rôle de jouet et d’enjeu.
Pedro a atteint son but.
Je suis devenue sa pute, une pute qui parvient à épuiser trente hommes dans ses reins.
La gloire de Pedro est sans limite.
Mes doigts se referment sur ses bras.
Mes ongles s’enfoncent dans sa chair.
Je pleure.
Pedro affiche une fierté et un bonheur éclatant quand nous sortons de la cantina.
Il est fier de moi, il est fier de mon comportement avec ces péones, il est fier de ma soumission que je viens de lui apporter.
Toujours dans son anglais approximatif, Pedro me chuchotte calinement à l’oreille :« You are wonderful to day, Ana… I have one other job for you ».
Le chemin de retour se fait sans un mot.
Dès notre retour à l’hacienda, Pedro saute en bas du Dodge, et nous laisse là.
Je suis ses hommes, traverse l’Hacienda “rurale”, et je me dirige vers mon cachot situé de l’autre côté du mur, à l’autre extrémité de l’Hacienda “privée”.
Ils me forcent à me mettre entièrement nue, puis m’enchaînent et m’entravent les membres.
L’un d’eux me fixe des pinces sur les seins, un autre me fixe un harnais qui me laisse la bouche ouverte.
Ensuite, ils s’amusent avec mon corps, me pénètrent.
Après une heure de tortures, ils me mettent en cage puis ils partent après m’avoir pissé dessus et fixé un gode dans l’anus et un masturbateur électrique dans la chatte, les deux attachés par une sorte de ceinture sur mes hanches…
Cela va vibrer toute la nuit, comme toutes les nuits depuis un mois.
Et chaque matin Pédro vient me chercher avec ses hommes pour visiter un autre village, une autre cantina dans laquelle une autre trentaine de péones me prendront comme jouet sexuel…
<< 100.000 dollars américains, c’est le prix à payer pour ma délivrance.
Je n’en peux plus de jouissances…
Je vous en supplie, payez…
Je vous rembourserai au double.
Moi en