Blacky Highboy Roadster’32 Blower
-“Mon Hot Rod, c’est une bombe, pas un pétard”… Qu’elle m’a dit, ajoutant tout de go : “Je suis moi-même une bombe sexuelle, pas une bombasse ni une péteuse, mec”... Excellente façon de se décrire simultanément à son Hot-Rod surnommé Blacky, comme mon Cocker… Plus si affinités, dit-on…
-“Après tant et tant de jouissances dans le bondage et les pratiques BDSM, j’avais besoin de me changer les idées en re-pratiquant le sexe d’une manière moins compliquée. Dans mon ancienne vie je dessinais des Hot Rods et des Kustom-cars. J’en avais possédé quelques-uns car j’ai travaillé chez un constructeur de Hot Rod, un des garages légendaires de la côte Est, “One-Off Rod & Custom” à Middletown, propriété de Gary Corkell”…
Elle semblait si exaltée en en parlant, que je me suis direct dévoué d’enquêter sur-le-champ pour un reportage.
-“J’ai voulu changer d’air pour vivre à l’Ouest, en Californie, Los Angeles, Venice et Hollywood…Et voilà comment je me suis retrouvée dans la peau d’une clubbeuse échangiste et Hot Roddeuse… Et ce n’est pas désagréable à 2.000 dollars la nuit plus les extras, je tourne à 3.000, 5 nuits sur 7, soit 15.000 par semaine et donc 60.000 dollars par mois et par moi même… Yeahhhh ! Avec les extras, je ne suis pas loin du million de dollars par an… Onaniste à 13 ans, guitariste à 15, marxiste à 18, night-clubbiste à 20, journaliste à 22, je me suis retrouvée styliste en Hot Rods à 24 ans, ce qui m’a amenée à diverses pratiques qui manquaient à mes expériences, dont des sex-périences tribales qui consistent à se mélanger tout nu dans des garages quasi abandonnés et à faire à plusieurs ce que, depuis Adam et Eve, la majorité d’entre nous opère à deux… Well, exciting, isn’t… Surtout que ça paye bien… La vie en Californie c’est TOP”…
Je ne sais plus quel humoriste définissait la partouze comme : “L’amour avec un grand tas”, mais cela semblait correspondre à l’idée que je m’en faisais.
Cette Hot Roddeuse prénommée Kristina était une beauté aux yeux aussi rieurs et gourmands que sa bouche. Elle s’est laissée aller à me raconter qu’un acteur Hollywoodien libertin très connu, lui avait proposé de goûter aux plaisirs multiples et variés du sexe BDSM en groupe. Au début, elle a dit non. Un soir, elle a dit que peut-être (porte d’entrée au ouiiiiiiii)… et vu les 10.000 dollars proposés, elle s’est retrouvée dans un des plus célèbre club d’Hollywood. Une sorte de Castel grande époque “à la Française”, avec voiturier, restaurants, bar, piste de danse et chambres d’amour si affinités…
-“C’était un jeudi, un bon soir où j’ai eu la chance de croiser Bradd, une star, le pantalon aux chevilles tripotant une présentatrice TV la jupe remontée sur les seins. Vade retro, jeans informes et godillots infâmes ! Dans ce club de bonnes compositions, les as de pique sont boutés sans pitié. Je m’étais surpassée, 7 cm de talons, une jupe moulant mes jolies fesses et un haut ne cachant presque rien de mes seins, encore moins de mon dos. J’étais venue avec une amie et nous nous sommes retrouvées dans un sas, où comme à la banque, nous avons du patienter une bonne trentaine de secondes. Une caméra a vérifié que nous étions bien en couple… Un couple lesbien, mais bi toutes les deux, ai-je dit car les solitaires mâles sont bannis, mais deux jeunes femmes sont toujours bienvenues. La porte s’est ouverte sur une hôtesse vêtue d’une nuisette rose qui a inscrit nos prénoms sur un petit carton rouge à remettre au barman qui y annoterait toutes nos consommations… Femmes du plus beau monde, banquières, avocates, médecins, businesswomen, épouses ou maîtresses de stars… On m’a expliqué que, pour cette raison, les mâles mal attifés ne pénétreront jamais ici. Finalement je m’y suis fait une clientèle”…
-J’ai lu dans une gazette locale à scandales que vendredi dernier, les cerbères de la boite de culs en partouzes dont vous causez, ont refusé une dizaine de couples, parmi lesquels Jay Leno’s en jean-baskets !
-“Well, j’aurais aimé le consoler en l’invitant à une balade dans mon Hot Rod Il est milliardaire, j’aurais pu en tirer 10.000 Bucks faciles ! On m’a dit qu’une grande rock-star, y avait ses habitudes et que son sexe était, paraît-il, beaucoup moins impressionnant que son compte en banque… Un de ses confrères, tout aussi célèbre, vient s’y envoyer en l’air avec sa femme et deux présentateurs vedettes de CNN, tous mettent le feu et se fichent d’être reconnus, car il y a une sorte d’échec et mat à y être démasqués, du genre “Je sais que tu sais que je sais que tu es là”… Et réciproquement. Chacun se tient par la barbichette. Au restaurant, c’est un décor de navire avec faux hublots et pont supérieur qui ne me dépayse pas, la croisière s’amuse… Piano… Champagne pour nous, mais eau minérale pour nos voisins de table, car selon ces marathoniens du coït ; “Il faut être en forme plus tard”.
-“Je me souviens d’un voisin de baises, la soixantaine, qui occupait un poste de direction dans une multinationale de produits pharmaceutique… Sa compagne, une jolie et très jeune Mexicaine, n’ouvrira la bouche que plus tard dans la soirée, en d’autres occasions. Une super suceuse… Nous avons parlé de tout, sauf de la vraie raison de notre présence, comme si, entre gens du monde, on se comprenait sans avoir à se faire de dessins. L’amour à deux ne les satisfaisait plus, je leur ai suggéré de venir chez moi dans la semaine pour l’amour avec lui et quatre nananas, c’est que cette jeune Mexicaine était So-so-exciting !”…
-John, c’est son prénom, vient là plusieurs fois par semaine, en vrai dépendant car l’amour à deux avec seulement sa mexicaine ne le satisfait plus, il en a épuisé tous les contours, mais en réalité sa libido n’est plus aussi vaillante qu’elle le fut…
-“Une séance a ravivé sa flamme flagada comme d’autres se dopent : “Je me sens jeune et oui, pourquoi pas beau, dans la proximité offerte de tous ces corps.” qu’il m’a dit en me donnant mes 10.000 dollars… Je l’ai laissé rêver”…
Au bar, deux couples, enfin, deux hommes et deux femmes, nous abordent. Des brokers. Les deux (jolies) blondes se prénomment Laurence et Jane. Les baisers qu’elles s’échangent annoncent la couleur : bi sous tous rapports. La première, Laurence, m’explique (en me caressant la cuisse) qu’elle vient ici quand ça lui chante et que, célibataire, elle doit trouver des chevaliers servants pour l’accompagner. Nous décidons une exploration des chambres d’amour… Mes yeux mettent quelques secondes à découvrir ce qu’enveloppe une quasi-pénombre. Une dizaine de corps, dans tous les sens, allongés ou à quatre pattes, sur des matelas surélevés alignés contre des murs aux motifs léopards. Que la fête commence ! A qui appartient cette jambe tendue vers les étoiles du plafond ? Et cette main qui me caresse le sexe ?… J’ai l’impression de glisser dans des sables très mouvants…
-“Ici, à Hollywood chacun s’en donne à corps joie. Ça souffle. Ça râle. Ça crie. Ça baise dans des senteurs mentholées. Je reconnais un célèbre artiste. Je ne doute pas un instant que la rock-star obtienne satisfaction s’il franchissait le sas ce soir… Il fallait que je me ressaisisse. J’étais comme une bombe qui attend la déflagration des sens… J’ai abandonné le débauché tendance surréaliste pour gagner le jardin des délices ou de l’enfer et là j’ai découvert la silhouette ultra-light du célèbre rocker. C’était bizarre de le voir le pantalon baissé, une fille à genoux devant lui. Deux mains se sont alors agrippées à mes cuisses. Coupez ! Nous avons quitté ce lupanar, vers 4 heures du matin. Nous sommes parties vers mon loft de Malibu, très excitées, well !”…
-Il n’y a rien de plus dur à cuire que les sons d’un Hot Rod fonçant sur la route avec un V-8 fusionné avec le gémissement combiné d’un compresseur pour créer le moment ultime dans le temps…
-“Il m’a peut-être fallu un peu de temps, mais le voyage en valait la peine. Ayant grandi à Beckley, en Virginie occidentale, mes premiers souvenirs automobiles ont commencé alors que j’étais assise sur une caisse de lait dans l’Oldsmobile’41 éventrée de mon père Carl. Maintenant que je me suis construite ce Hot Rod, je regarde la route en imaginant ce que cela aurait pu être de le posséder depuis plus longtemps”.
Au fil des années, sa passion pour les Hot Rod’s et les Kustom-Car’s a été alimentée par une gamme infinie de magazines de Hot Rodding et d’histoires que son père racontait sur ses expériences automobiles personnelles. Une fois adolescente, elle a passé de nombreuses nuits à traîner dans divers lieux le long de la rue locale pour voir qui pourrait prouver qu’il avait la configuration la plus chaude de la ville… Comme déjà évoqué en début d’article, son parcours de performance l’a finalement conduite dans l’un des magasins légendaires de la côte Est : “One-Off Rod & Custom” à Middletown, propriété de Gary Corkell.
Travaillant chez One-Off en tant que responsable de bureau avec une touche d’originalité, elle a passé également beaucoup de temps à aider aux travaux de carrosserie sur de nombreuses constructions personnalisées et à prendre la route pour les présenter au niveau national. Quand est venu le temps d’exposer les plans pour construire son propre roadster Deuce personnel, Kristina a fouillé profondément dans son sac à malice et a sorti ses rêves de vitesse pour s’assurer qu’il y avait un équilibre parfait entre le bien et le mal.
Avoir été sur la scène des Hot Rod’s de la cote Est avec Gary pendant plusieurs années, lui a donné de nombreuses idées intéressantes sur ce qui a donné à son Hot Rod, un look unique. L’aspect le plus étonnant de sa construction était qu’elle, aidée par l’équipe, a été capable de terminer la voiture dans un court délai de 3 mois. Jetons un coup d’œil à ce qui rend ce Hot Rod si éblouissant… Pour établir la base parfaite, un appel a été fait à ‘Affordable Street Rods’ à Peabody, Kansas, pour l’un de leurs châssis périmétriques Ford ’32 solides comme le roc.
Pour donner au roadster de Kristina une inclinaison parfaite, l’équipe One-Off lui a fabriqué des traverses personnalisées en commençant par “une poche à ressort” abaissée de 1 ½ pouce à l’avant tout en avançant également l’emplacement du radiateur de 2 pouces. Un pont arrière Quick Change Winters tourne sur 3,73 vitesses tout en étant suspendu en place par un SO-CAL Speed ShopGT2 triangulé à 4 maillons combiné avec des amortisseurs à tubes assortis et une barre Panhard ainsi qu’un Buggy Posies Super Slide.
Enfonçant le nez dans l’asphalte, un essieu abaissé de 4 pouces SO-CAL Speed Shop a été habilement adapté aux premiers axes Ford combinés à un ressort Posies Super Slide, des “épingles à cheveux” de Pete & Jakes et des amortisseurs à tube SO-CAL Speed Shop. Quand il est temps de jeter l’ancre ; un double maître pousse les fluides (sexuels) à travers les conduites en acier inoxydable jusqu’à des disques de Corvette de 12po avec des étriers à quatre pistons à l’avant combinés à des tambours Ford à l’arrière.
Le tout relié à la rue par un ensemble de jantes typiques des vrais premiers Hot Rod’s en 16 pouces à de SO-CAL Speed Shop traitées avec un revêtement doré personnalisé avec des pneus Excelsior pour compléter le look. Kristina voulait me faire une déclaration (d’amour ?) au moment de mettre le contact, alors elle a fait appel au Toy Box de son ami Big Al à Gaylordsville, dans le Connecticut, pour me proposer un Hot Rod Ford ’32 avec un Chevrolet 355ci cracheur de feu avec tous les bons éléments dont un vilebrequin Eagle forgé 4340 lié à des tiges d’acier à poutre et des pistons forgés Keith Black.
Le tout provenant d’une COMP Cams Xtreme Energy associé à un huffer Weiand 6-71 perché sur une admission correspondante alimentée par une paire d’Edelbrock 750cfm pour délivrer la mort. Il a été question d’un allumage MSD qui allume le feu, les gaz épuisés se déversant à travers un ensemble de tuyaux façon racing personnalisés par Donnie Reeder… Une transmission GM 700-R4 améliorée par le même Donnie ave cun kit de changement de vitesse spécial, le tout lié à un arbre de transmission personnalisé. L’ensemble, de 650cv, étant plus que suffisant pour toute croisière le long du littoral…
Mais aussi pour utiliser à Saint-Tropez… Sentant et reniflant qu’elle pouvait se faire 10.000 dollars de com sur cette affaire, Kristina m’a susurré qu’il n’y avait rien de tel que de travailler avec de l’acier fraîchement frappé lorsqu’il s’agit de construire un Hot Rod… Sentant une érection, Kristina a contacté Brookville Roadster pour l’une de leurs carrosseries Deuce classiques me disant ensuite que l’équipe One-Off avait comme massé chaque partie du nouveau corps à la perfection et qu’elle comblerait toutes les lacunes. Elle m’a assuré qu’elle m’aiderait à donner à ce Hot Rod juste ce qu’il fallait d’allure dramatique…
J’étais subjugué, attendant l’extase… Kristina a demandé à Gary le prix d’une peinture Glasurit Oxblood personnalisée, m’assurant que ce serait le champion de la peinture Eric Annas, membre de l’équipe, qui remplirait son pistolet pulvérisateur pour comme éjaculer une ambiance “Tropézienne” à ce Hot Rod, donnant ainsi vie au projet. Pour apporter une quantité égale d’attrait à l’intérieur, le tableau de bord porterait un insert personnalisé représentant Brigitte Bardot nue d’il y a 60 ans… avec des compteurs Classic Instruments accentués par des boutons de SO-CAL Speed Shop….
Je suis revenu à moi, en entendant que ça allait me couter beaucoup de dollars… Cela m’a ramené à la raison au même moment lorsqu’il a été question de la colonne de direction ididit reliée à un volant Modern Vintage de chez “Johnsons Hot Rod Shop” tandis que les changements de vitesse serait un Lokar venant de chez Brad Wurzbacher de Stitcht Interiors à Manchester, dans le Maryland, qui allait parfaitement mélanger une combinaison gagnante de cuir noir et de tissu accentué par un vrai parquet en noyer foncé. Le montant estimé de 200.000 dollars m’a laissé raide… J’en ai profité avec elle…
Ce qui était un comble… Car sentant que je n’allais pas sortir tant de dollars pour un Hot Rod dont je n’avais nul besoin, d’un coup je me suis retrouvé seul, abandonné dans une Pizzéria infâme… J’ai mis un certain temps çà revenir sur terre… Ce reportage concernait donc un Roadster Deuce qui a du vivre beaucoup d’actions semblables dans les rues de L.A. avec une nanana déjantée au volant, se faisant connaître partout où elle va, c’était la vraie affaire !