A Day in the Life & Psycobra-289
Pour une première fois d’écritures, je peine à établir préalablement le fil de l’histoire à conter tant elle est complexe, surtout pour des internautes déformés par la “Facebookmetamania”, qui pour la plupart ne savent plus lire que des phrases creuses débitées par des logiciels-robots-rédacteurs qui adaptent les réalités en fonction des connivences entre “blocs de pays” et de l’usage que chaque utilisateur/utilisatrice bidouille avec son téléphone “portable” et/où son ordinateur “fixe”. De ces faits, pour ne pas déprimer j’écris parce que ça me fait du bien de me faire plaisir.
Que ça plaise où non m’importe très peu. Ce que je tente d’introduire est d’autant plus difficile que c’est complexe et déjanté, éloigné des dictatures que nous avons laissé nous envahir. La Russie en est une, la chine en est une autre, l’Europe aussi n’est pas en reste et tarde à en découdre aux cotés des Etats-Unis-d’Amérique qui est à l’origine du pourrissement général et de ce qui devient un “crash-civilisationnel” sans issue. De ce que j’en vois, en discute et en retient, les plus âgés qui savent que tout le monde meurt à la fin des vies, sont heureux de partir et de ne plus revenir dans ce cloaque.
Il existe (en attente de crever) des endroits hors du temps qui sont les paradis réservés aux très riches élites, que les humbles situent dans les cieux religieux. Il en est un enchanteur pour qui est riche à n’en plus savoir compter ni conter : Luggala, un lieu magique. Son propriétaire multimilliardaire, Garech Browne, qui s’est autoproclamé défenseur de la musique traditionnelle et de la poésie, pour avoir bonne image, y a créé un lieu de magie interdit à la piétaille grouillante des gnous et ploucs dont vivent ses amis que sont Mick Jagger, John Boorman, Anjelica Huston et autres richissimes, car cette “humble” demeure abrite la quintessence de l’âme irlandaise. Plus qu’un simple domaine, c’est un royaume hors du temps, sorte d’éden celte, défendu sur trois côtés par de spectaculaires falaises couvertes de forêts, ouvrant sur un lac aux eaux sanglantes à force de refléter des fonds rougis de tourbe. Luggala ! Impossible d’apercevoir le manoir depuis les hauts, sauf à quitter la route qui joue les montagnes russes pour s’aventurer en pleine pente, parmi les bruyères accrochées aux rochers. Cet éden celte de 2.000 hectares est défendu sur trois côtés par des falaises abruptes. “Attention à l’à-pic”, avertit l’honorable Garech Browne, maître des lieux après Dieu : “Ici même, j’ai vu Mick Jagger se mettre à courir et, d’un coup, se laisser tomber sur les fesses pour éviter le grand plongeon. In extremis”…
Pantalon de cricket et veston griffé Mariano Fortuny, dandy jusqu’au bout de sa barbe mandarinale déployée en éventail, Garech s’appuie négligemment sur un makila basque utilisé en guise de canne. En contrebas s’étire le manoir, silhouette menue, hérissée de créneaux à la Walter Scott, comme un château de poupée, d’une poésie toute romantique. Le chemin qui y mène dégringole à travers une forêt digne de la légende arthurienne. “Excalibur, le chef-d’oeuvre de mon voisin et ami John Boorman a été tourné ici, au milieu de cette sauvagerie qui invite à quelque culte païen”...me dit Garech Browne, ajoutant d’un trait : “Luggala était au 18e siècle une terre offerte à son épouse par Peter La Touche, banquier huguenot de Dublin. Ils y organisaient des chasses. Et ne se trouvait là qu’une maison assez primitive. Peter édifie à sa place une demeure propre à accueillir les banquets de chasse. Puis la fait remanier au début du 19e siècle pour sacrifier à la mode du néogothique”... Le manoir de Luggala est ainsi né dans un décor onirique où nul être sensé ayant compris la fumisterie des dieux et religiosités, ne songerait à vivre !
Aux La Touche succèdent les vicomtes Powerscourt, en 1860. Les chasses grand genre sont devenues un commerce et se louent. À partir de 1912, le locataire de Luggala se nomme Ernest Guinness, de la richissime famille de brasseurs irlandais. De ses trois filles, la plus jeune est Oonagh, la plus belle aussi, d’une grâce irrésistible : “C’était la préférée de mon grand-père. Enfant, elle jouait au fantôme dans de petites grottes ouvrant sur les berges de la Clohogue River, qui traverse le domaine”... Oonagh se marie tôt avec Philip Kindersley. Le couple fait les beaux jours des chroniques mondaines. Jusqu’au divorce. La belle Irlandaise convole de nouveau, avec le 4e baron Oranmore and Browne. Et, en 1937, convainc son père, devenu dans l’intervalle propriétaire de Luggala, de lui offrir le domaine en cadeau de noces. Oonagh va transformer ce décor des fées en une demeure véritable avec salles de bains et électricité, créer des intérieurs d’un chic absolu : “Lorsque j’ai lancé ma propre campagne de travaux, voici dix ans, avec le célèbre architecte d’intérieur David Mlinaric, j’ai voulu à la fois que tout change et demeure identique, respecter l’esprit que ma mère avait insufflé à Luggala”...
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la demeure attire tout ce que Dublin, l’Europe et au-delà comptent de poètes en devenir, écrivains ratés, artistes plouquesques, pique-assiettes charmants, intellectuels de pacotille… Luggala ne désemplit pas, bohème heureuse où seule la fantaisie est de rigueur. Daphné marquise de Bath, et Ricki Huston, l’épouse de John Huston, comptent parmi les hôtes réguliers du manoir. Tout comme l’écrivain Robert Kee, l’amoureux de la fortune d’Oonagh car la mère de Garech a divorcé pour la deuxième fois en 1950. Fantasque, rebelle à l’autorité, Garech l’adolescent fugue des collèges privés où il est pensionnaire. La seule chose que Garech apprécie, ce sont les week-ends qu’il passe chez sa cousine, lady Caroline Hamilton-Temple-Blackwood, et son mari, le peintre Lucian Freud : “C’est sans doute l’homme qui m’a le plus appris. Lucian m’a présenté Francis Bacon, ouvert à l’art”…
À 20 ans, Garech crée à Dublin sa maison de disques, Claddagh Records, vouée à la poésie et à la musique traditionnelle irlandaise. Le groupe The Chieftains voit pratiquement le jour dans son salon. Par son jeune frère Tara, figure du Swinging London, Garech se lie d’amitié avec Mick Jagger et les Rolling Stones. Mais Tara se tue en voiture en 1966. À 21 ans. La vie s’arrête ainsi d’un coup à Luggala tant Oonagh est bouleversée par la disparition de ce fils prodigue. Elle fait venir un petit “temple” de pierre du 18e siècle qu’elle érige devant le Lough Tay, le lac du domaine, et au pied duquel repose Tara. Oonagh donne Luggala à Garech en 1970. À lui de rendre sa magie à ce royaume perdu. De nouveau, musiciens et poètes y sont chez eux, à commencer par les Chieftains et Paddy Moloney. Le son ensorcelant du Tin whistle envahit le salon en rotonde du manoir pour le bonheur des invités. La liste des familiers de Luggala donne le vertige: John Hurt, Mick Jagger, Ron Wood, Marianne Faithfull, le sculpteur Edward Delaney, le peintre Anthony Palliser, le poète John Montague, John Boorman, bien sûr, Pierce Brosnan et les autres, tous les autres…
Pas un centimètre carré du manoir qui ne dise l’histoire de ses habitants ou celle de l’âme irlandaise. Garech a l’âme collectionneuse et Luggala regorge de tables, bibliothèques, daybeds géorgiens irlandais aux acajous chauds. Comme l’imposant canapé du salon, recouvert d’un velours spécialement réalisé par une entreprise lyonnaise, sur un métier du 18e siècle. Les tableaux aussi font la part belle aux artistes irlandais et aux amis. Le portrait de Garech adolescent par Lucian Freud appartient à cette seconde catégorie. Dans le hall où se mêlent ancêtres à perruque poudrée et paysage de Luggala par Anthony Palliser, deux immenses pots à tourbe en acajou entourent la cheminée. L’une des pièces les plus émouvantes est la chambre du double trèfle, celle de Tara, couverte de photos de lui, d’un portrait peint et d’un dessin par Gilberte Brassaï, la femme du grand photographe, un autre ami de la famille. On s’attendrait à voir entrer chez lui l’archange au destin brisé.
Tout autre est la chambre de Garech, avec son mobilier contemporain créé sur mesure par le designer Rupert Williamson. La preuve qu’à 76 ans, le gardien du temple continue de rêver et d’aller de l’avant. La restauration de Luggala n’est d’ailleurs pas encore achevée. Les travaux sont toujours en cours dans la bibliothèque qui accueillera 15.000 livres. Garech vit une partie de l’année au domaine et le reste du temps, quelque part dans le monde, surtout quand Luggala est loué. Car il est possible, pour une semaine ou un mois, de s’approprier ce paradis peuplé d’elfes et de légendes. Le manoir entier est alors à la disposition de ses hôtes, y compris cuisiniers, femmes de ménage et bien sûr Cornel, l’indispensable majordome chauffeur et sa Rolls 1953. L’un des plus célèbres locataires fut ainsi Michael Jackson, en 2006, mais ceci est une autre histoire.
Bien que le Londres des années soixante puisse évoquer des idées d’hédonisme, de rébellion et de liberté, il y a toujours eu un côté plus sombre. La mort est venue pour certains, comme Jimi Hendrix et Brian Jones, tandis que d’autres, comme Syd Barrett et Peter Green, ont perdu la tête à cause de la drogue. Et pourtant, c’est une mort accidentelle plus que toute autre tragédie qui symbolise l’ego de cette décennie. Tara Browne était riche, beau, fils d’un baron, héritier de la fortune Guinness et membre éminent du Chelsea Set. Son accident de voiture mortel a inspiré deux chansons, l’une des Beatles et l’autre des Pretty Things. Tard dans la nuit de décembre 1966, Browne a perdu le contrôle de sa Lotus Elan bleu clair à la jonction de Redcliffe Square et Redcliffe Gardens et a percuté une camionnette. Sa petite amie Suki Potier a survécu à l’accident, en partie grâce à l’embardée de Browne juste avant l’impact, de sorte qu’il a pris toute la force de la collision. Il n’avait que vingt-deux ans quand il est mort. (Suki Potier mourra dans un autre accident de voiture quinze ans plus tard).
Le poète Hugo Williams était un ami adolescent de Browne et s’est souvenu de lui dans un article écrit pour le magazine Spectator en 2001 : “À 15 ans, en 1960, Tara était à peine alphabétisé, après être sorti de dizaines d’écoles. Il fumait et buvait, mais il n’avait pas encore commencé à écrire… Tara avait deux ans de moins que moi, mais des années plus tard dans la sophistication et le plaisir, traitant des blagues, des insultes et des vantardises ridicules d’un jeu inépuisable comme un enfant jouant joyeusement au snap, dans ses costumes verts, ses chemises mauve avec des boutons de manchette en améthyste, ses vagues de cheveux blonds, ses cravates en brocart et ses chaussures bouclées, fumant des cigarettes au menthol (toujours Salem) et buvant des Bloody Marys, il était Little Lord Fauntleroy, Beau Brummell, Peter Pan, Terence Stamp dans Billy Budd, David Hemming dans Blow-Up... Tara Browne incarnait le glamour du Chelsea Set. Il possédait, dans Mews-Belgravia, un ancien atelier de réparation d’automobiles à Chelsea transformé en loft et Dandie Fashions, une boutique pour hommes sur King’s Road. Il était pilote de course à temps partiel et un habitué de l’Ad Lib. C’est Tara Browne qui a initié Paul McCartney au LSD et qui a emmené Brian Jones et sa petite amie Anita Pallenberg chasser les OVNIS dans la campagne anglaise alors qu’ils étaient lapidés. Il chevauchait les mondes de l’ancien et du nouvel argent, c’était un aristocrate qui se liait d’amitié avec des groupes comme les Beatles et les Stones”…
Six mois avant sa mort, sa mère a organisé une somptueuse fête d’anniversaire pour lui à la pile gothique de la famille dans les montagnes de Wicklow en Irlande. The Lovin’Spoonful, son groupe préféré, a été transporté par avion de Californie pour se produire, un Snip à 10.000 $. Les Rolling Stones étaient tous là mais les Beatles n’ont fait que passer car ils étaient au cœur de l’enregistrement de l’album Revolver. Mick Jagger a pris du LSD pour la première fois, bien qu’il ne l’ait pas apprécié, Anita Pallenberg s’en est souvenue comme “Tout à fait lourd” et Marianne Faithfull y a vu une sorte de tournant pour beaucoup de fêtards : “Le début d’une quête de décadence”… Même à l’époque, ses amis considéraient la mort de Tara Browne comme signifiant quelque chose de plus grand : “Une perte d’innocence, un rappel de leur propre mortalité, une prise de conscience que la fête ne pouvait pas durer éternellement”… Faithfull, qui avait eu une aventure avec lui, a décrit la nouvelle de l’accident comme : “Un glas retentissant sur Londres”... Pallenberg a affirmé qu’après la mort de Tara Browne : “Les années soixante n’étaient plus les années soixante”…
Il est généralement admis que John Lennon, qui avait tendance à mépriser les classes supérieures même lorsque McCartney se liait d’amitié avec elles, réfléchissait à la mort de Tara Browne lorsqu’il a écrit le couplet d’ouverture de “A Day in the Life”, sur l’homme qui “S’est fait exploser dans une voiture”... Le ton de Lennon est détaché, presque sardonique. (Il convient de noter que McCartney a affirmé plus tard qu’il avait co-écrit le couplet avec Lennon). La chanson de Pretty Things “Death of a Socialite” a mis la mort de Tara Browne au centre de la scène, et d’une manière plus sympathique que la prise de Lennon. Au fil des ans, les Beatles ont fait l’objet de nombreuses histoires étranges et Tara Browne a été impliqué dans l’une des plus étranges. Le lendemain de Noël en 1965, Browne et Paul McCartney, tous deux en amours homosexuelles, sont sortis faire un tour en cyclomoteur. McCartney a fait une chute, glissant sur le guidon, et s’est fendu la lèvre et s’est fissuré une dent de devant. Quelques années plus tard, des rumeurs ont commencé qu’il était en fait mort dans cet accident, et que Tara Browne, avec l’aide d’une petite chirurgie plastique, avait pris sa place dans les Beatles. Bien sûr, cette histoire n’a pas réussi à expliquer l’identité de l’homme qui est mort cette nuit froide à Redcliffe Gardens… Ah oui ! Qui est-ce donc ?
Dans ce capharnaüm de stupidités, déboule la Cobra… Ecrire que l’AC289 Sports est une automobile de niche serait un euphémisme, sauf à jouer sur les mots pour souligner que c’est une bagnole de chiens… Entre 1965 et 1968, seuls vingt-cinq exemplaires ont quitté l’usine Thames Ditton d’AC Cars Ltd et deux autres exemplaires ont été vendus incomplets, ce n’était pas un succès, très loin de là ! En théorie, la première voiture a reçu le numéro de châssis COB6101, la dernière était COB6127 mais le système de numérotation ne signifiait pas l’ordre dans lequel elles ont été construites, c’était destiné à tromper sur les réelles quantités produites… Le sujet de cette partie de l’article n’étant pas d’écrire sur ces escroqueries utilisées par les petits constructeurs mais sur la Cobra : COB6107, qui a connu une vie longue et variée à la fois au Royaume-Uni ainsi qu’en Amérique et a connu son moment de gloire en tant qu’œuvre d’art (sic !) au cours de la période appelée les “Swinging Sixties”...
L’AC289 Sports représentait le dernier chapitre de l’histoire de la Shelby AC Cobra. Une histoire racontée d’innombrables fois à en vomir : Comment un éleveur de poulets devenu mi escroc, mi pilote de course au Texas, a réussi à monter une légende comme quoi la voiture que d’autres fabriquaient était “sa propre voiture de sport” ! Tout ça pour aller courir et montrer aux constructeurs européens (en particulier Ferrari) qu’un bon vieux moteur V8 américain installé dans une ancienne caisse bâtie sur un simple châssis (très léger) pouvait réussir contre leurs voitures de course complexes ! C’était un plan scandaleux, mais en raison d’une série improbable de circonstances et d’une chance incroyable son rêve s’est réalisé. Shelby, financé par Ford et tous ceux dont Carroll Shelby pouvait prendre un max de dollars, a monté une équipe de course qui a transformé la Cobra en légende. En 1963, sa première année de compétition, la Shelby Cobra a remporté le championnat national américain des voitures de sport et en 1964, elle participait à des compétitions en Europe à la poursuite du Championnat du Monde GT de la FIA qu’elle a failli gagner ! Mais l’année suivante, une version coupé de la Cobra dénommée Daytona, construite en Italie à Maranello à un jet de piécettes de l’usine d’Enzo (sic !) a écrasé l’opposition (une opposition modeste)…
La Shelby AC Cobra de production standard est devenue synonyme de haute performance malgré son design quelque peu vintage. Elle a couru autour de la Corvette plus lente et plus lourde et a surpassé toutes les offres européennes de Jaguar et Austin-Healey. Sur le marché britannique, AC Cars a vaqué à ses occupations, complétant les derniers modèles Ace pour les riches passionnés qui considéraient la Cobra comme une sorte de Hot-Rod pour cow-boys parvenus… Pour la première fois de son histoire, AC a toutefois ainsi créé une modeste ligne de production en tentant de répondre à la première commande substantielle de cent Shelby Cobras destinées au marché américain. Carroll Shelby ne faisait donc que de la préparation sur des “Cobra” pré-fabriquées en Angleterre. Il a fallu plusieurs mois avant que la société AC ne soit en mesure de construire une poignée de voitures à conduite à droite à vendre sous le nom de AC Cobra sur son marché domestique. En raison de la nature construite à la main de la voiture et de l’ajout de la taxe d’achat, c’était une voiture chère au Royaume-Uni, coûtant beaucoup plus cher qu’une Jaguar Type E avec moins de confort et un V8 assoiffé dans un pays de carburant coûteux, son attrait se limitait à quelques passionnés inconditionnels qui valorisaient la performance par-dessus tout.
À la fin de 1965, la Cobra avait atteint tous les objectifs (et plus) fixés par Ford. Pour la saison 1966, Shelby prévoyait de faire campagne pour une Cobra 427ci (7 litres) afin de rester compétitif, ce qui signifiait améliorer le châssis et redessiner la carrosserie. La 427 Cobra offrait beaucoup plus de puissance que son châssis ne pouvait en supporter. Cependant, Ford avait perdu tout intérêt pour les voitures GT de course car c’étaient les prototypes les plus rapides qui remportaient les courses d’endurance soutenues par la FIA et faisaient les gros titres dans la presse. Shelby a reçu l’ordre de donner toute son attention au nouveau prototype Ford GT jusqu’alors peu fiable pour le transformer en un vainqueur du Mans. La commande des 427 Cobra a été annulée, ce qui a entraîné la réduction de la production car il n’y avait pratiquement pas de marché pour une telle voiture en dehors des États-Unis.
Le projet Shelby Cobra avait transformé AC en une entreprise rentable pendant quelques années, mais l’inconvénient était qu’il avait très peu de voitures à vendre en dehors des États-Unis. Consciente que la Cobra était un projet à court terme, l’entreprise devait planifier pour l’avenir. En travaillant avec la conception du châssis existant et le moteur 428ci de Ford, AC a créé une nouvelle voiture de tourisme de luxe avec sa carrosserie conçue en Italie par Frua et lancée sous le nom de AC428. AC avait une quantité de châssis inutilisés, quelques 289ci et un entrepôt de pièces. AC a donc décidé d’utiliser ce qu’il avait à disposition. Pour aider avec les flux de trésorerie et pour maintenir une présence symbolique sur le marché britannique, à la fin de 1965, AC a annoncé sa propre variante de la Cobra : l’AC289 Sports.
C’était une combinaison du châssis de la 427 avec suspensions à ressorts hélicoïdaux, mais avec le V8 de 4,7 litres remplaçant le lourd moteur de 7 litres. Sur une route britannique typique, où les virages sont monnaie courante, c’était une configuration beaucoup plus efficace que la lourde 427 qui n’était plus rapide qu’en ligne droite. AC a choisi d’utiliser le style de passage de roue arrière des premières voitures 427, appelé “hanches étroites, par opposition aux arches plus larges nécessaires pour abriter des roues et des pneus beaucoup plus larges utilisés pour les voitures de course. Dans la vraie tradition britannique, AC a opté pour des jantes métalliques modestes.
Lorsque Carroll Shelby a annoncé la première Cobra, il s’est assuré que tout le monde savait qu’il s’agissait d’un produit fabriqué à la main par AC Cars Ltd., clairement fier d’être associé à une entreprise aussi respectée, mais il a rapidement abandonné toutes les références AC et a commencé à faire de la publicité pour la voiture en tant que produit de Shelby American fabriqué aux États-Unis. Les badges AC ont été remplacés à l’exception de celui qui était trop cher et peu pratique à remplacer, le logo AC incurvé estampillé dans les pédales. Les actions de Shelby n’ont pas été appréciées par la direction d’AC Cars ; pour l’AC289 Sports, en réciprocité toutes les références à Cobra et Ford ont été omises et le logo du script AC ornait à nouveau l’avant et l’arrière de la voiture. (Étant donné que Ford avait acheté la marque Cobra de Shelby et avait des plans pour son avenir, AC n’était toutefois pas autorisé à utiliser le nom.) De manière typique, la COB6107 n’était pas la septième voiture construite, c’était la première et a été inscrite dans la liste des châssis AC comme ayant été enregistrée le 11 novembre 1965 et consignée à Len Street Engineering à Chelsea, peinte en rouge Svecia avec un intérieur noir et immatriculée GYK 768C.
Tara Browne, membre de la riche famille brassicole Guinness, a acheté la voiture comme moyen de transport personnel, mais, pensant que la peinture rouge était un peu trop ordinaire (à l’époque, le mondain de 20 ans devait maintenir les apparences) il a décidé de transformer sa nouvelle voiture en une œuvre d’art mobile. Inspiré par les peintures murales créatives qui apparaissaient dans les magasins et les bâtiments de Carnaby-Street, il a approché “BVD Design Collective”, un groupe de trois jeunes diplômés d’écoles d’art qui étaient habiles dans l’utilisation de l’aérographe. La Cobra a été l’une des premières voitures qu’ils ont transformé, avec une Buick Electra cabriolet et une Mini !
Une introduction de Tara Browne les a amenés à peindre le “Magic Piano” de Paul McCartney (qu’il utilise toujours). Au cours de l’été 1966, la COB6017 a subit sa transformation multicolore. La publicité qu’elle reçut fut telle qu’en septembre, elle fut exposé à la Robert Fraser Gallery de Duke Street, Mayfair, en tant qu’œuvre d’art à part entière. Faire entrer la voiture dans la galerie fut un défi car elle ne passait pas par la porte d’entrée. La seule option était d’enlever le verre de la fenêtre de la galerie et, avec l’aide de plusieurs hommes forts, de manipuler la voiture sur une paire de planches de bois fragiles, au-dessus du mur avant et du côté opposé. Tara Browne était assis au volant pour diriger. La façon dont la voiture et le conducteur ont survécu indemnes est un mystère.
La voiture est également apparue dans les journaux nationaux qui ont repris l’histoire du photographe Anthony Armstrong-Jones (mari de la princesse Margaret) ayant reçu l’ordre de quitter un parc royal à Primrose Hill, au nord de Londres, par une gardienne de parc qui était loin d’être amusée que la Cobra et la Buick empiètent sur une propriété privée où les voitures et la photographie commerciale étaient strictement interdites ! Armstrong-Jones avait été chargé de photographier les voitures pour un article de magazine et avait décidé que le parc était un bon endroit pour quelques photos supplémentaires. Lorsque la directrice a appris le nom du photographe qui avait encouru sa colère, elle n’a pas été impressionnée : les règles sont des règles. Cependant, la Cobra 6107 est apparue dans un certain nombre d’articles de magazines, y compris Paris Match. Un peu plus d’un an après avoir pris livraison de la Cobra 289 Sports, Tara Browne a perdu la vie dans un accident de la route et le la Cobra 6107 est devenue une partie de sa succession. Elle a disparu.
Des rumeurs prétendaient qu’elle avait été peinte en noir et vendue, mais l’un des membres du collectif, David Vaughan, a emmené sa jeune fille, Sadie (qui a plus tard trouvé la célébrité en tant qu’actrice Sadie Frost), voir la voiture psychédélique en 1969 et lui a dit qu’il était sur le point d’aller avec la voiture à New York où elle serait exposée chez Macie’s. Vaughan avait manifestement conclu une entente avec les administrateurs de Tara Browne puisque, en 1970, la voiture est arrivée aux États-Unis; on ne sait pas si elle a été exposée chez Macie’s. Vaughan a donné de nombreuses conférences de presse et finalement son aventure transaméricaine s’est terminée à San Francisco. La tournée n’a pas été le succès qu’il espérait car son comportement notoirement excentrique n’a pas été bien accueilli par les journalistes. Finalement, il a perdu tout intérêt et la voiture a fini par être garée sans cérémonie sur l’allée d’une maison privée ! Vaughan a remis les clés et est retourné au Royaume-Uni.
En 1970, la propriété de la voiture est passée dans les mains de Jerry Siemons qui a acheté la voiture aux fiduciaires de Tara Browne (qui se demandaient sans doute où était leur voiture). Elle a été annoncée pour la vente la même année et en 1974, le nouveau propriétaire a pris la stupide décision de repeindre la voiture d’une manière plus traditionnelle, en choisissant une couleur Rolls-Royce, Light Burgundy Metalflake. En 1984, elle a été vendue par l’intermédiaire du concessionnaire californien Fantasy Junction, date à laquelle elle avait été regarnie en utilisant du cuir de couleur prune pour correspondre à la carrosserie. Une paire de tapis de sol en caoutchouc assortie avait été fabriquée avec les mots “MK III COBRA” gravés en blanc. La voiture a été expédiée au Texas mais est rapidement retournée au Royaume-Uni où, en 1988, elle a été proposée à la vente par les spécialistes des voitures classiques Bramley dans le Surrey, immatriculée KPK 392C.
La prochaine fois que la Cobra 6107 a refait surface, c’était en juillet 2013, lorsqu’elle a été proposée aux enchères par Coys au palais de Blenheim. Achetée par téléphone par son nouveau propriétaire (qui se demandait ce qu’il avait fait sur terre), la Cobra 6107 a obtenu un nouveau souffle de vie. Au cours des années suivantes, elle a été relancée avec sensibilité avec de nombreux problèmes mécaniques corrigés par ceux qui comprenaient vraiment les Cobra’s. Le moteur était d’un intérêt particulier car il s’agissait d’une version haute performance du 289ci avec quelques éléments très rares ajoutés. Ce serait logique car AC Cars avait construit la 289 Sports pour utiliser les nombreux articles restants des jours de production de Cobra et sans doute ce moteur précoce et précieux était-il resté dans un coin de l’usine, ignoré jusqu’à ce qu’il puisse être utilisé à bon escient…
La Cobra n’a pas été achetée pour être un investissement, enfermée invisiblement, car le propriétaire avait toujours rêvé de posséder une Cobra et comme il pouvait maintenant se le permettre, il l’a utilisée comme voiture de route, visitant régulièrement les parkings des supermarchés locaux et des jardineries si le temps le permettait. Il a résisté à la tentation de lui redonner sa gloire psychédélique malgré les assurances du membre survivant du Collectif BEV que cela pourrait être fait, bien qu’à un certain prix. Selon toute probabilité, la peinture existe toujours sous le violet comme un examen attentif à l’intérieur du nez de la voiture le démontre, où quelques flocons de violet subsistent sans être visibles, il y a aussi des preuves de peinture rouge, jaune et bleue datant de 1966. Nul doute que l’histoire de COB6107 continuera d’évoluer à mesure qu’elle mettra plus de kilomètres au compteur…
Tara Browne était un membre éminent de la contre-culture Swinging London. Étroitement impliqué dans le monde de l’art et de la musique, il était un bon ami des Beatles et des Rolling Stones. Au cours de l’été 1966, Browne a fait peindre COB6107 une extraordinaire palette de couleurs psychédéliques par le BEV Design Collective basé à Londres. BEV a été nommé d’après les fondateurs Doug Binder, Dudley Edwards et David Vaughan qui avaient étudié ensemble au Bradford Art College. Après avoir obtenu leur diplôme, Binder, Edwards et Vaughan s’installent dans une ancienne usine à l’extrémité nord de Camden Town. Ils sont rapidement devenus célèbres pour leurs spectacles de lumière et leurs peintures murales psychédéliques qui ornaient les voitures, les bâtiments et les meubles. COB6107 a été l’une des premières commandes automobiles de BEV et présentait le pop art psychédélique caractéristique du Collectif.
Une autre des créations à quatre roues de BEV était une Buick Electra Convertible qui est apparue sur la couverture de l’album Sunny Afternoon des Kinks en 1967. La pièce la plus célèbre de BEV est peut-être le Magic Piano produit pour Paul McCartney après une intervention de Tara Browne. À partir du 3 septembre 1966, COB6107 a été exposé dans sa palette de couleurs BEV à la Robert Fraser Gallery sur Duke Street à Mayfair. En octobre, Tara Browne (avec Freddie Hornik, Alan Holston, John Crittle et Neil Winterbotham) a ouvert Dandie Fashions sur King’s Road à Chelsea. BEV a été chargé de peindre la devanture et l’intérieur du magasin. Malheureusement, dans la nuit du 17 décembre 1966, Tara Browne a été mortellement blessé lorsqu’il a écrasé sa Lotus Elan alors qu’il voyageait à plus de 100 mph ! Browne (qui était sous l’influence de drogues et d’alcool) n’a pas vu de feu rouge et a traversé la jonction de Redcliffe Square et Redcliffe Gardens à South Kensington. Il a fait une embardée pour éviter une voiture qui s’est arrêtée devant lui et a percuté un camion garé. Browne est mort de ses blessures le lendemain tandis que sa petite amie, le mannequin, Suki Potier, a survécu.
L’accident a fait la une des journaux et a servi d’inspiration à John Lennon pour les premiers couplets de la chanson des Beatles A Day in the Life qui est apparue sur leur album de 1967 Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. La chanson est quelque peu énigmatique, pleine de doubles significations et de provocations qui ont généré une certaine controverse à l’époque. La BBC a même interdit sa diffusion pour des expressions qu’elle contenait telles que “J’adorerais t’allumer” qui, en plus de la connotation sexuelle, a été interprétée comme faisant référence à la consommation de drogue. Un autre couplet que la radio britannique a également trouvé aller trop loin était celui qui disait “J’ai trouvé mon chemin à l’étage et j’ai fumé / et quelqu’un a parlé et je suis entré dans un rêve”… La chanson a été enregistrée après quelques jours en combinant les deux sections écrites par Lennon et McCartney avec une partie interprétée par un orchestre. L’enregistrement a été suivi par quelques invités tels que Mick Jagger et Keith Richards, Marianne Faithfull, Donovan, Pattie Boyd ou Michael Nesmith. “A Day in the Life” a été inclus dans le Sgt. Pepper s Lonely Hearts Club Band et a fini par être considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du groupe de Liverpool, ainsi que l’une des meilleures chansons de l’histoire.
A Day in the Life
Un Jour dans La Vie
I read the news today, oh boy,
J’ai lu les nouvelles aujourd’hui, ça alors,
About a lucky man who made a grade,
A propos d’un veinard qui avait réussi
And though the news was rather sad,
Et bien que la nouvelle fut assez triste,
Well, I just had to laugh.
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire.
I saw the photograph.
J’ai vu la photo.
He blew his mind out in a car,
Il s’est tué en voiture
He didn’t notice that the lights had changed,
Il ne s’est pas aperçu que le feu avait changé
A crowd of people stood and stared,
Une foule de badauds, plantés là, scrutait la scène,
They’d seen his face before,
Ils avaient déjà vu ce visage,
Nobody was really sure if he was from the House of Lords.
Personne n’était vraiment sûr qu’il soit à la Chambre des Lords
I saw a film today, oh boy,
J’ai vu un film aujourd’hui, ça alors,
The English army had just won the war,
L’armée anglaise venait de remporter la guerre
A crowd of people turned away,
Une foule de gens s’éloignait
But I just had to look,
Mais je n’ai pas pu m’empêcher de regarder
Having read the book,
J’avais lu le livre
I’d like to turn you on…
Je voudrais te faire vibrer…
Woke up, fell out of bed,
Je me suis réveillé, suis tombé du lit,
Dragged a comb across my head,
Me suis donné un coup de peigne
Found my way downstairs and drank a cup,
J’ai descendu les escaliers et bu un thé
And looking up, I noticed I was late.
Et en levant les yeux, je me suis aperçu que j’étais en retard
Found my coat and grabbed my hat,
J’ai trouvé mon manteau et attrapé mon chapeau
Made the bus in second flat,
J’ai réussi à prendre le bus au deuxième étage
Found my way upstairs and had a smoke,
Me suis frayé un chemin en haut et j’ai fumé une clope
And somebody spoke and I went into a dream
Et quelqu’un a parlé et je suis tombé dans un rêve
I heard the news today, oh boy,
J’ai entendu les nouvelles aujourd’hui, ça alors,
Four thousand holes in Blackburn Lancashire,
Quatre mille trous à Blackburn dans le Lancashire,
And though the holes were rather small,
Et bien que les trous furent assez petits,
They had to count them all,
Ils durent tous les compter,
Now they know how many holes it takes to fill the Albert Hall,
Maintenant, ils savent combien il faut de trous pour remplir le Albert Hall,
I’d love to turn you on.
Je voudrais te faire vibrer
To blow one’s mind : donner des hallucinations, suite à la prise de drogues : ou de se tuer, qui peut être pris dans les 2 sens. Ils parlent en fait de Tara Browne, l’héritier de la bière Guinness, qui s’est tué en voiture en décembre 1966.
En Angleterre, les bus ont 2 étages et les passagers étaient autorisés à fumer sur le pont supérieur de la plupart des bus britanniques jusqu’au 14 février’91
Folles rumeurs…
En 1966, les Beatles avaient atteint un nombre incroyable de succès. Le groupe vendait des disques par millions. Les jeunes du monde entier étaient en train de devenir fous pour les Beatles. Le groupe est rapidement devenu la cible d’accusations étranges concernant des sujets religieux. Le 28 août 1966, les Beatles ont donné leur dernière conférence de presse enregistrée aux États-Unis. Au cours de la session de quinze minutes, le groupe a reçu tellement de questions étranges que le groupe a ensuite décidé de ne plus répondre, sauf des réponses farfelues, ésotériques et stupides…,
Dans une interview du 19 août 1966, une triple question a tiroirs a été posée aux Beatles : “M. Lennon et McCartney, Time Magazine a déclaré que votre chanson “Day Tripper parlait d’une prostituée alors que le magazine Norwegian Wood Papers parlait d’une lesbienne et que PlayBoy écrivait que c’était une transsexuelle ! Serait-ce une prostituée lesbienne transsexuelle ? Avez-vous copulé avec cette personne ? En ce cas était-ce anal ou par la bouche ? Cela a t’il entrainé des séquelles ? Est-il vrai que suite à cette révélation transsexuelle vous allez abandonner la musique pour une carrière dans le domaine de la religion comparée?”… Lennon a répondu : “C’est parce que les gens de presse demandent toujours aux gens du showbiz ce qu’ils pensent de sujets scabreux Au XXIe siècle, l’opinion des célébrités a donc une influence sur les médias. La personnalité d’un musicien ou d’un acteur à succès doit donc être extrêmement puissante. Imaginez si vous pouviez capturer cette prostituée, lesbienne, transsexuelle et l’utiliser sexuellement en lui posant des questions sur le VietNam. Vos éditeurs vendraient 10 fois plus de journaux et magazines”…
À l’automne de 1969, peu après la sortie de l’album “The Beatles Abbey Road”, une rumeur a balayé l’Amérique au sujet du décès de Paul McCartney. Les gens ont commencé à étudier la couverture de Abbey Road et se sont demandé pourquoi McCartney était pieds nus sur la photo et en décalage par rapport aux autres Beatles. Les preuves et les suggestions concernant la mort de McCartney se sont rapidement répandues dans le monde entier. Les gens ont commencé à téléphoner aux rédactions de divers journaux et magazines pour affirmer que les Beatles utilisaient de nombreux messages cachés et masquaient leurs disques. La rumeur selon laquelle Paul McCartney était mort a popularisé l’utilisation du “Backmasking” en musique. Examinons certaines des revendications les plus notoires.
-En 1969, la chanson “Revolution 9” a été jouée à l’envers sur de nombreuses stations de radio américaines. Dans la mélodie, les phrases “Allume-moi, homme mort” peuvent être reconnues. Dans le single des Beatles “I’m So Tired”, une séquence de charabia lorsqu’elle est jouée à l’envers, cette phrase “Paul est un homme mort, mademoiselle, mademoiselle” peut être entendue ! Dans “Strawberry Fields Forever”, certains pensent que l’on peut entendre John dire “J’ai enterré Paul” d’une voix lente et grave pendant le refrain final. Les gens ont souligné la référence continue du morse dans la musique des Beatles. Dans la chanson “Glass Onion”, on peut entendre John Lennon dire “Paul était le morse”. Cela a été décrit comme une référence au cadavre défiguré de Paul…
Pour alimenter le feu, les Beatles ont rarement commenté la rumeur selon laquelle Paul était mort. Après août 1966, le groupe a cessé de faire des concerts. Au cours de cette période historique, la musique du groupe a changé. Les Beatles ont écrit des paroles sur la mort et le suicide et ont utilisé des images sombres dans leurs chansons. Les singles du groupe étaient loin des collaborations amusantes qui peuplaient la radio au début des années 1960. À la fin de la décennie, l’amitié de longue date entre Paul McCartney et John Lennon s’est détériorée. Le groupe s’est séparé en 1970 et Paul a poursuivit John, George et Ringo en Justice pour rupture du contrat avec Apple Corp. Les apparitions des Beatles furent radicalement modifiées entre 1967 et 1970.
Sgt. Pepper’s est le 8ème album studio des Beatles, publié le 1er juin 1967. L’image de couverture capturée pour l’enregistrement a suscité la controverse. C’était une photo difficile à prendre et cela a coûté des milliers de dollars au groupe. Pour cette photo, 57 photographies de célébrités en carton grandeur nature ont été construites. Le groupe a également utilisé neuf modèles en cire, un buste en pierre, une télévision portable, quatre statuettes et une poupée portant un pull avec les mots “Welcome the Rolling Stones”. La couverture de Sgt Pepper semble montrer un service funèbre. Toutes les célébrités utilisées dans l’image ont une expérience de mort commune. En 1967, lorsque l’album est sorti, la plupart des gens (hors Beatles) étaient morts ou avaient eu un accident. De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer l’inclusion de ces personnes spécifiques. Dans le cas de l’image de Bob Dylan, il a eu un grave accident de moto en 1966. La couverture de l’album Sgt.Pepper comprend l’image de Stuart Sutcliffe, le bassiste original des Beatles, décédé en 1962. Parmi les autres apparitions remarquées, citons l’occultiste Aleister Crowley, Mae West, le comédien juif Lenny Bruce, l’architecte Simon Rodia, Robert Peel, Dylan Thomas, Dion, Marilyn Monroe, le comédien Max Miller, Marlon Brando et bien d’autres. À la gauche du groupe se trouve une copie plus jeune en carton de John, Paul, Ringo et George. Les hommes semblent être tristes et en deuil. La couronne de fleurs jaunes incluse sur la couverture semble avoir la forme d’une guitare basse pour gaucher. Une petite voiture blanche est visible sur les genoux de la poupée Shirley Temple. Ceci est une caractéristique bizarre qui a été attribuée à une possible épave de voiture. Shirley Temple est la seule personne, à part les Beatles, à apparaître deux fois sur l’image. La couverture montre Paul McCartney portant un chapeau avec les lettres O.P.P, qui signifie Police provinciale de l’Ontario. Cela concorde avec les informations selon lesquelles Paul McCartney aurait été remplacé par un certain William Sheppard, issu du service de police canadien. La couverture de l’album Sgt.Peppers reste un grand morceau d’histoire photographique… et aussi de stupidités !
Une vaste collection d’histoires existe sur Internet au sujet de la mort de Paul McCartney. Le plus important est le document “60If” qui est une photo des 4 membres du groupe. À la fin de 1999, un homme du nom de Michael Abram s’est introduit de force dans le domicile de George Harrison, à Friar Park, et l’a poignardé à sept reprises. Harrison a failli être tué lors de l’attaque. L’histoire raconte que George a été ciblé parce qu’il avait rassemblé des preuves sur la mort de Paul McCartney et les avait envoyées à certains de ses amis d’Extrême-Orient. En 2002, après la mort de George Harrison (un cancer), le document “60IF” a encore été publié en ligne. Le rapport faisait référence à la plaque d’immatriculation “28IF” illustrée sur la couverture de Abbey Road. Les plus fous et folles indiquaient que si Paul McCartney était en vie, il rescussiterait à 60 ans en 2002 !
Une autre histoire fait intervenir la réincarnation de Jésus renommé Brian Epstein qui a aidé à lancer la carrière des Beatles et il était leur gestionnaire de longue date. En 1967, les tâches d’Epstein dans le groupe se détériorèrent et il fut écarté du groupe. Il est décédé le 27 août 1967 d’une overdose de drogue. Selon l’histoire, le 11 septembre 1966, Brian Epstein et Paul McCartney voyageaient dans une voiture lorsqu’ils ont été abordés par un groupe d’hommes en costume noir. Brian et Paul ont été kidnappés. Cinq jours plus tard, John, George et Ringo ont reçu un appel pour identifier le corps de Paul McCartney retrouvé au pied d’une colline, à une courte distance d’une Volkswagen blanche. Il était dans un état horrible. Paul était mort avant d’être mort, signeque le démon avait été invoqué depuis longtemps. Le côté gauche de son visage était déchiré en morceaux. Son oreille droite avait été mordue par des animaux. Le corps de Paul était à moitié brûlé et ses dents pendaient à ses lèvres. Le rapport numéroté “60IF” comme le tampon de la photo, dit que sur les lieux, John et George ont entendu un homme près du corps lui dire : “Regarde… ça ressemble à un morse!” et George aurait poussé alors un hurlement “cadavérique”… Le corps de Brian Epstein a été découvert deux jours plus tard. Sa voiture avait été poussée au-dessus d’une falaise puis incendiée. Sur le côté de la voiture était écrit le mot “Jude”. “60IF” indique que John, George et Ringo étaient déterminés à continuer leur musique démoniaque. Ils ont donc payé un groupe secret de chirurgiens esthétiques de remplacer Paul. Cependant, en échange de l’aide, le groupe a été invité à rester silencieux. La peine pour avoir refusé le silence était la mort. Le document indique qu’un troisième Paul McCartney a été utilisé dans le studio d’enregistrement jusqu’à ce que le bon double soit trouvé. Le candidat pour être Paul N°2 était William Sheppard de la Police militaire canadienne. Le Paul N°3 aurait été muré dans une chapelle. L’histoire identifie un certain nombre de différences entre Paul McCartney et William Sheppard tels que : Paul avait une vision à long terme, Bill avait une vision à courte vue… Les cheveux de Paul vont naturellement de gauche à droite, tandis que ceux de Bills de droite à gauche… Paul avait un visage rond et Bill avait un visage plus long… Paul était gaucher et Bill, droitier… Après la mort de Paul, le groupe a commencé à se nommer Beatles, au lieu de Beattles. Bill avait une apparence plus ancienne, alors ils ont développé une barbe et une moustache. Le KKK était responsable des meurtres et Brian Epstein était la cible principale. Yoko Ono était une espionne de la CIA responsable de la mort de John Lennon. Paul McCartney est décédé parce qu’il était incapable d’obtenir des médicaments pour une maladie dont il souffrait, apparemment une forme de syndrome du côlon irritable…
Joel Gilbert est un réalisateur, écrivain et musicien américain qui dirige “Highway 61 Entertainment” et a produit plusieurs films. Gilbert a développé quatre documentaires sur la vie de Bob Dylan et a sorti une collection de films à caractère politique sur Israël et les États-Unis en fournissant de fausses informations sur la vraie vie de Dylan. En 2010, Joel Gilbert a publié un documentaire intitulé : “Paul McCartney est vraiment mort : Voici le véritable dernier testament de George Harrison”… Les informations contenues dans ce film-documentaire sont similaires au dossier “60IF”. Cependant, plusieurs des faits et circonstances de la mort de Paul sont différents.
Dans le documentaire sur la Highway 61 Entertainment, Paul McCartney est tué le 9 novembre 1966. À propos du Sgt. Peppers pochette, un indice a été découvert sur la batterie. Il semble que la date 11-9 apparaisse avant les mots «He Die». Il est intéressant de noter que les dates britanniques sont écrites dans un format jour-mois-année au lieu de mois-jour-année. Cela suggère une date du 11 septembre, qui suit le document 60IF. Selon le dernier testament de George Harrison, Highway 61 Entertainment a reçu un ensemble de mini-cassettes en 2005. Les bandes décrivaient un complot visant à remplacer Paul McCartney par un homme du nom de William Campbell (et non de William Sheppard). Campbell a été sélectionné dans un concours de sosie de Paul McCartney (et non par l’armée canadienne). Certains aspects de la mort de Paul sont différents dans le documentaire : Au lieu d’un enlèvement, Paul serait décédé des suites d’un accident de voiture. Dans le film-documentaire, McCartney et Lennon se disputent dans le studio d’enregistrement et Paul part au milieu de la nuit. Il s’éloigne dans sa décapotable blanche et récupère une jeune auto-stoppeuse nommée Rita qui serait la prostituée; lesbienne, transseuelle indiquée plus avant… Rita délire avec excitation et force Paul à encaster sa voiture dans un gros camion. La description est similaire à la mort de Tara Browne, qui sera discutée plus tard. Selon le récit, Paul McCartney aurait été décapité lors de l’accident. John, George et Ringo ont été appelés sur les lieux. À ce moment-là, le groupe a été approché par un agent du MI5 nommé Maxwell qui a déclaré que Paul ressemblait à un morse, puis il a convaincu le groupe d’utiliser un remplaçant. Le documentaire prétend que “Rita” était en fait Heather Mills. C’est étrange parce que Mills est née en 1968.
Phil Ackrill est un homme qui faisait partie du groupe “Denny Laine and The Diplomats” du début des années 1960. Ackrill a disparu de la scène musicale en 1965 et est devenu lié à la conspiration Paul McCartney. En 1964, Denny Laine a quitté le groupe pour rejoindre “The Moody Blues”. Il a chanté le premier grand succès de Moody Blues, “Go Now”. En août 1966, Denny Laine a quitté “The Moody Blues” et a formé un groupe appelé “The Electric String Band”, qui n’a duré que quelques années. En 1971, Denny Laine, Paul McCartney et Linda McCartney formèrent le groupe Wings. Denny Laine a fait partie de Wings pendant toute la période de 10 ans du groupe. Dans cette théorie, les détails entourant la mort de Paul McCartney sont différents. L’histoire commence avec la disparition de Paul en France. On dit que Brain Epstein s’est rendu en France pour retrouver Paul. Lors de leur vol de retour, les hommes ont subi un accident d’avion. Le corps défiguré de Paul a été lancé de l’avion. Il a été découvert sur une plage près d’Outreau, dans le nord de la France. Le complot continue de décrire un musicien nommé Phil Ackrill, embauché en tant que double de Paul, en 1965. Ackrill était un bon parolier et pouvait jouer du piano et de la batterie. Il avait une belle voix mais ne pouvait pas imiter Paul. Pour cette raison, le groupe a décidé d’utiliser un imitateur de voix pour compléter le Sgt. Peppers, le Magical Mystery Tour et quelques albums de White. En 1968, Phil Ackrill serait devenu officiellement Paul McCartney.
L’honorable Tara Browne n’était pas un jeune homme mais une jeune citoyenne londonienne tuée dans un accident d’automobile le 18 décembre 1966. Browne était la fille transsexuelle de Dominick Browne, 4ème Baron Oranmore et membre de longue date de la Chambre des Lords. La mère de Tara est Oonagh Guinness, qui était l’héritière de la fortune Guinness et la plus jeune des trois Golden Guinness Girls. Tara Browne fut en finale l’héritière de la grande fortune des Guinness. Les circonstances entourant sa mort sont liées aux Beatles et à Brian Jones des Rolling Stones. Pour commencer, Tara Browne est décédée au cours de la même période de trois mois que Paul McCartney aurait dépassée. Browne a été tuée lorsque sa décapotable Lotus Elan blanche s’est écrasée dans un gros camion près de la jonction de Redcliffe Square et de Redcliffe Gardens, à Kensington, à Londres. L’accident de Tara Browne est extrêmement similaire à certains des récits de l’accident mortel de Paul McCartney. Une femme nommée Suki Potier était dans la voiture avec Tara Browne quand elle a été tuée. Suki était un Top-modèle anglais. Après l’accident, Suki Potier a commencé à fréquenter Brian Jones des Rolling Stones, un grand ami de Tara. Suki a déménagé dans la ferme du quinzième siècle de Jones au cours des derniers mois avant sa mort. Tara Browne avait une relation avec les Beatles. Elle était l’amante Homo-Transsexuelle-Lesbienne de John Lennon et Paul McCartney qui sont frères. Tara Browne était avec Paul McCartney quand il a écrasé son cyclomoteur en 1965 et a été blessé au visage. En 1967, les Beatles ont publié la chanson “A Day in the Life”. La chanson est devenue célèbre pour les mots décrivant un accident de voiture. John Lennon a déclaré que les paroles de “A Day in the Life” portaient sur la mort de Tara Browne. Certaines personnes ont suggéré que Paul McCartney était dans le coffre de la voiture pour surveiller Tara Browne quand il a été tué. Des pages Web ont été consacrées à la comparaison des images de Tara Browne et de Paul McCartney. Certains ont laissé entendre que Tara avait remplacé Paul McCartney et que Brian Jones était impliqué dans l’accident. Il y a des rumeurs d’une relation transsexuelle entre Brian Jones (qui était Gay) et Tara Browne qui était Transsexuel-Lesbienne ! D’autres ont noté l’amitié de McCartney avec la sœur de Tara Browne, Sabrina Guinness. Il est intéressant de noter que Keith Richards a nommé son deuxième fils Tara en souvenir de Tara Browne. Malheureusement, Tara Richards est née prématurément et est décédée peu après sa naissance.
En avril 1962, Brian Jones fonda les Rolling Stones. Musicien de talent, il jouait principalement de la guitare, de la flutte, de la contrebasse et de l’harmonica pour les Stones. Brian Jones a été élevé à Cheltenham Spa, un arrondissement de Gloucestershire, en Angleterre, réputé pour sa richesse. Son père était ingénieur en aéronautique spécialisé en détournements d’avions contenant des lingots d’or. Durant sa jeunesse, Brian a excellé dans les domaines universitaire et sportif, notamment la natation, même s’il souffrait d’asthme. Dans les premières années des Rolling Stones, Brian Jones était le chef du groupe. Avec Keith Richards, il était la force derrière le travail de guitare du groupe. Tout a changé pour Brian Jones en 1966. Il a commencé à se démarquer des Rolling Stones parce qu’il voulait jouer de la contrebasse et plus de la guitare. Jones est donc devenu un multi-instrumentiste plutôt qu’un des plus grands guitaristes des années 1960, il a donc cessé de jouer et sa progression naturelle des instrument s’est arrêtée. Brian Jones a commencé à boire et a utilisé un cocktail de drogues. Sa peau est devenue pâle et tachée et il a grossi. Jones est devenu méconnaissable pour ses amis. Dans des récits séparés, il a battu sa petite amie et a lancé un couteau sur Mick Jagger qui lui a sectionné un testicule. Brian a menacé de se suicider lorsqu’il s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas le recoudre et de ce fait il est devenu extrêmement paranoïaque à cette époque de sa vie. À l’été de 1969, la participation de Jones aux séances d’enregistrement des Rolling Stones devint plus erratique. En juin, il a été expulsé du groupe qui craignaient que Jones leur coupe également un texticule. Le 3 juillet 1969, Brian Jones a été tué quand il s’est noyé dans sa piscine. La mort de Jones a été qualifiée de “mort par mésaventure”, causée par une consommation excessive de drogues et d’alcool. La police à toutefois fait remarquer que la piscine n’était pas remplie car les pompes étaient en panne. On n’a donc jamais su comment il s’est noyé ! Depuis ce jour, une grande quantité d’informations a été présentée sur ce cas. La majorité de la controverse porte sur un homme nommé Frank Thorogood qui était avec Brian Jones le soir de sa mort. C’était un ouvrier du bâtiment qui avait été embauché pour rénover le domaine de Brian’s Cotchford Farm. Frank Thorogood et Brian Jones ont eu une relation sexuelle étrange. Dans des livres écrits sur la vie de Brian, il est dit que Thorogood n’était pas seulement un réparateur de piscines, mais un agent secret du Mossad qui avait été invité à garder un œil sur Jones par les Stones. Sur son lit de mort, Frank Thorogood aurait confessé le meurtre de Brian Jones. Fait intéressant, Brian Jones vivait avec Tara Browne en 1966.
Selon Wikipedia, après la mort de Tara, sa petite amie, la mannequin anglaise Suki Potier, a commencé à sortir avec Brian Jones. Elle a déclaré : “Il m’a donné une épaule sur laquelle pleurer, il a ramassé les morceaux et m’a fait me sentir à nouveau comme une femme”… Cependant, à moins que Brian Jones ait deux petites amies, il n’aurait pas pu commencer à sortir avec Suki Potier avant d’avoir rompu avec Anita Pallenberg, en mars 1967. Au moment de son décès, Tara Browne quoique Tranassexuelle Lesbienne était mariée avec Paul McCartney et avait deux enfants, mais on a supposé qu’elle sortait simultanément avec Suki Potier avant de décéder dans un accident de voiture le 23 juin 1981. Le lien qui unit ces deux personnes a provoqué de nombreuses rumeurs de complot impliquant le Mossad. Au début du complot se trouve l’idée que Brian Jones a été tué dans un accident de voiture avec Tara Browne et remplacé par un autre cadavre.
Amanda Lear est une chanteuse, parolière, compositrice, peintre et personnalité de la télévision française qui a commencé sa carrière en tant que mannequin au milieu des années 1960 et a également été l’égérie du peintre surréaliste espagnol Salvador Dalí. Lear était une Disco Queen qui vendait plusieurs millions de dollars du milieu des années 1970 au début des années 1980. Malgré le fait qu’elle soit apparue nue dans une édition de 1977 du magazine Playboy, Lear a été accusée d’être une transsexuelle ou une intersexuelle. Après la diffusion de ses photos dans Playboy, Lear a déclaré : “ls ont pu voir que je suis une femme”. Des gens ont spéculé qu’elle avait caché son pénis dans son vagin. Amanda Lear est l’une des principales icônes gay en Europe. Elle s’est produite régulièrement aux festivals Gay Pride organisés en France, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas et en Grèce. La vie d’Amanda Lear est source de confusion et il y a un manque de preuves photographiques de sa jeunesse. Sa page Wikipedia indique qu’Amanda est née en 1939 ou en 1946. Amanda Lear faisait partie du style de vie Swinging London des années 1960. Elle était amie avec les Beatles, Twiggy, les Rolling Stones, Bowie et une grande collection de stars du rock. Lear est devenu un “pilier du demi-monde de Londres” et un nom exotique sur le circuit des discothèques. Elle était liée amoureusement avec Bowie, Brian Jones et Tara Browne. Amanda Lear est à la base d’une vaste collection de rumeurs concernant des personnes célèbres, notamment Lennon, McCartney, Bowie, Jones, Tara Browne et Salvador Dali. Sa relation avec Brian Jones a abouti au titre ironique de “Miss Amanda Jones” des Rolling Stones, inclus dans l’album de 1967. En 1979, Lear a épousé l’aristocrate français bisexuel Alain-Philippe Malagnac d’Argens de Villèle, qui était en fait l’ancien amant devenu le fils adopté du diplomate et romancier gay controversé Roger Peyrefitte. La vie d’Amanda Lear est intéressante. Elle a été liée à un grand groupe d’hommes homosexuels. Lear a été l’amante à la fois de Tara Browne et de Brian Jones, qui sont très en vedette dans cet article. La théorie du complot tourne autour de la suggestion selon laquelle Amanda Lear pourrait être un homme célèbre déguisé, peut-être une personne impliquée dans l’accident de voiture du 18 décembre 1966. Si vous voyez Lear dans ses photographies plus anciennes, elle ressemble à un homme. Dans beaucoup de ses images, Amanda cache son cou, donnant l’impression visuelle d’une fausse tête qui aurait été greffée au corps.
L’identification de l’empreinte vocale est un processus qui associe des comparaisons auditive (écoute) et spectrographique (instrumentale) de la voix humaine. L’utilisation des techniques médico-légales modernes a commencé à la fin des années 1960. Depuis lors, l’identification vocale a été utilisée dans un grand nombre d’affaires pénales à travers le monde. En 1969, au plus fort de la couverture de “Paul is dead”, un homme du nom de Henry M. Truby suscita une controverse dans les médias internationaux. Truby était directeur de la recherche linguistique à l’Université de Miami. En 1969, il a examiné plusieurs enregistrements audio des Beatles pour voir si les empreintes digitales sonores du groupe correspondaient. Les résultats d’Henry Truby ont révélé un spectrographe de ce qu’il a prétendu être trois Paul distincts. Truby a déclaré que ses expériences avaient été menées avec un spectromètre de son qui indiquait qu’il y avait six voix différentes sur les disques des Beatles. Trois personnes ont été clairement identifiées: John Lennon, George Harrison et Ringo Starr. Les trois autres musiciens sonnaient grosso modo comme la même personne, cependant, le spectrographe, qui indique clairement les empreintes digitales, montrait un auteur différent. À la fin des années 1960, la nouvelle a incité Apple Corp à publier une brève déclaration de Paul : “Je suis bien vivant et je ne me préoccupe pas des rumeurs de ma mort. Mais si j’étais mort, je serais le dernier à le savoir”… Divers techniciens indépendants ont effectué des recherches sur le sujet. Examinons certaines revendications. La dernière chanson interprétée par James Paul McCartney était “She’s Leaving Home” sur le Sgt. Peppers album. Cependant, sa voix est évidente dans de nombreuses chansons après 1966. On raconte que James Paul McCartney a laissé une version inachevée de Penny Lane, de sorte qu’il ne se fait entendre que dans le chœur principal. La première chanson interprétée strictement par l’actuel Paul McCartney était “Hello, Goodbye”. L’analyse de la voix suggère que James Paul McCartney est responsable de la chanson “Her Majesty”, qui apparaît à la fin de l’album de “The Beatles Abbey Road”. Elle ne dure que 22 secondes et a été attribué à Lennon / McCartney. Aucune revue scientifique de confiance n’a encore officiellement examiné ou publié d’enregistrements vocaux de Paul McCartney.
En 1970, les Beatles ont publié une chanson intitulée Dig It. Cette chanson est l’un des rares morceaux des Beatles à être crédité à tous les membres du groupe. Plusieurs versions de Dig It ont été enregistrées lors des jam sessions Get Back / Let It Be de fin janvier 1969. Une version du single de 51 secondes a été choisie pour l’album Let It Be. La chanson comprend une séquence bizarre de références de célébrités qui ont fait l’objet de controverses. Dans la version publiée, Lennon chante «Like a rolling stone. Un comme une pierre qui roule. Comme le FBI et la CIA, et la BBC, BB King et Doris Day, Matt Busby. »À la fin de la chanson, on peut entendre Lennon:« C’était Can You Dig It de Georgie Wood, et nous aimerions maintenant Hark the Angels Come. »La deuxième phrase a été séparée de l’enregistrement du film Let It Be. Certaines personnes ne se rendent pas compte qu’une version plus longue de Dig It a été enregistrée et qu’elle est un peu plus révélatrice. Vers la fin de la chanson, Lennon commence à dresser une liste de chansons sur lesquelles les Beatles travaillent actuellement, puis il commence à faire diverses déclarations. Il suggère que nous devrions creuser dans leurs tombes et creuser pour la vérité. Il mentionne l’année 1958. Est-il possible que John Lennon chante une collection de célébrités ayant reçu le même traitement que Paul McCartney ? La personne qui se démarque immédiatement est B.B. King. Semblable à McCartney, une rumeur court depuis longtemps que B.B King a été tué et remplacé. En 1958, le bus de tournée de King entre en collision avec un camion à essence alors qu’il se trouve sur un pont au Texas. Le chauffeur du camion a été tué dans l’accident et l’autobus a été incendié. On a appris que B. King avait été tué dans l’accident, mais il a été révélé qu’il n’était pas dans le bus. Le week-end de l’accident, la compagnie d’assurance King était sur le point de se dissoudre et son assurance a été résiliée. B.B. King a donné plus de 15 000 concerts au cours de sa carrière et continue de divertir les masses. Dans la chanson Dig It, la référence de John aux Rolling Stones a été attribuée à deux individus possibles, Bob Dylan et Brian Jones. Doris Day est une actrice et chanteuse américaine. À ce jour, elle a joué dans 39 films et enregistré plus de 650 chansons. En 2009, Doris Day était la star féminine la plus importante au box-office de tous les temps. La théorie du complot prétend que Doris Day est morte en 1958 après avoir souffert d’une maladie inconnue. Dans une tournure intéressante, le fils unique de Doris Day est un homme du nom de Terry Melcher, qui était lié à Charles Manson et qui était propriétaire de la maison où Sharon Tate a été assassinée.
Matt Busby était un joueur de football écossais et un entraîneur. Il dirigea Manchester United entre 1945 et 1969. En 1958, la catastrophe aérienne de Munich se produisit lorsqu’un avion transportant l’équipe de football de Manchester United s’effondra et 23 personnes moururent. Huit joueurs de Manchester United sont morts dans l’accident. Selon la théorie, Matt Busby aurait été tué dans l’accident de 1958 et aurait été remplacé par un sosie. À la fin de Dig It, Lennon fait référence à Wee Georgie Wood, acteur et comédien britannique ayant joué dans des films, des pièces de théâtre et des revues de music-hall. Wood, qui était un nain, a passé la plus grande partie de sa vie professionnelle dans le déguisement d’un enfant en apparaissant dans des sketches comiques et sentimentaux. Quoi qu’il en soit, John Lennon a certainement constitué une liste de personnes intéressante pour cette chanson.
Gabriella Carlesi est une médecin légiste italienne spécialisée dans l’identification des personnes par la craniométrie, qui consiste à comparer les caractéristiques du crâne. Carlesi est un odontologiste légiste et un expert dans l’étude des dents. Francesco Gavazzeni est un spécialiste des analyses informatiques. Au cours des quinze dernières années, le couple a travaillé sur un certain nombre de cas d’identification très médiatisés. En 2008, Carlesi et Gavazzeni se sont intéressés à la théorie du complot de Paul McCartney. À l’origine, ils essayaient de rejeter les revendications. Cependant, ils ont vite découvert des faits bizarres. Après que les images de Paul aient été analysées avant et après 1966, les professionnels ont été choqués de découvrir que les visages ne correspondaient pas. Les résultats ont été publiés dans le numéro du 15 juillet 2009 de Wired Italia, l’édition italienne du magazine américain Wired. Lors de la comparaison de photos du visage humain, les images doivent être redimensionnées et surdimensionnées. Dans ce cas, les chercheurs ont choisi la distance entre les élèves pour un facteur de mise à l’échelle. Une fois les images redimensionnées, elles peuvent être superposées et examinées. L’article suggère que les anciennes photos de Paul ne correspondent pas. Il fournit des preuves scientifiques à l’appui des accusations. La courbure frontale de la mâchoire de chaque Paul est différente. Le dernier Paul a une tête plus oblongue et moins arrondie. L’article suggère que la chirurgie plastique est très visible dans le vieux McCartney. Carlesi souligne que la ligne qui sépare les lèvres de Paul est beaucoup plus large. Le point identifiable où le nez se détache du visage est différent et les images montrent des caractéristiques étranges dans les oreilles. Le document indique que les dents de chaque individu sont différentes et qu’il existe des preuves d’altérations chez le plus âgé des Paul. Au cours de la recherche, Carlesi a été surpris par la différence de forme du palais. La courbe mandibulaire entre les deux séries de photos montrait un écart de plus de 6%, bien au-delà du seuil d’erreur. Avant 1966, chaque côté de la mâchoire de Paul est composé de deux courbes. Depuis 1967, il semble y avoir une seule courbe. Les chercheurs suggèrent que si Paul McCartney souhaite mettre fin aux rumeurs, il peut proposer un test ADN. Ils discutent d’un cas du début des années 1970 dans lequel McCartney devait donner un échantillon d’ADN. Le test a été demandé par une femme allemande nommée Bettina Krischbin qui affirme que son acte de naissance de 1962 montre que Paul McCartney est son père. Mais le test ADN que Paul a été obligé de soumettre indique qu’il n’est pas le père. Depuis l’accident, Bettina a accusé McCartney d’avoir envoyé un remplaçant au test. Elle affirme que la signature donnée par le donateur est celle d’un droitier. En 2006, les autorités allemandes ont ouvert le dossier. S’il s’avère que Paul est le père de Bettina Krischbin, elle pourrait recevoir 10% de ses biens à sa mort. Par coïncidence, le même jour où l’article a été publié en Italie, le 15 juillet 2009, Paul McCartney est apparu au David Letterman Show à New York. McCartney a donné une performance en plein air au sommet du théâtre Ed Sullivan. Au cours de l’entretien, Paul a ri avec Letterman au sujet de la rumeur idiote selon laquelle il serait mort en 1966…