1959 Facel Vega HK500

Par goût de l’exploration, manque de confiance et sensation de vide sans parader dans une automobile classieuse ce qui s’ajoute à l’ennui, divers cherchent une perle automobile rare et la Facel Véga quoique discutable en coûts et fiabilité ainsi qu’en usage, amène divers fortunés a s’encanailler au volant de l’une d’elle acquise invariablement “au prix fort” d’environ 300.000 US$ où €… Par l’usage du parking du Casino de Monaco (sans rapport aucun avec le parking d’un magasin Casino) à nouer des relations “automobilosexuelles” basées sur des échanges de fluides et d’argent…

Pour ces gens qui s’éclatent autrement via des applis de rencontres ou tout se passe à distance par messages vocaux et photos, la drague “à l’ancienne” avec une automobile improbable ayant “l’allure chic d’une vieille peau déjà bien utilisée”..., ils et elles se fatiguent de “matcher” pendant des heures, papotant de sexualité, mais aussi du quotidien, de leur vie intime, des séparations qu’ils ont traversées, des déconvenues sur les app’s à se chauffer, se masturber en explorant leurs kink’s, comme la domination-soumission, les jeux avec la salive, le sperme… Est-ce un(e) bon(ne) amant(e) ? Aucun ne saurait dire.

Les Ils et Elles ne se rencontrent que rarement en vrai et si ce fut le cas, ils et elles ne comptent plus le faire. Tout continue donc de se passer à distance, par messages, vocaux et photos. En finale c’est inévitablement masturbation à distance, chacun/chacune pour soi… Ce n’est donc plus réellement fascinant de rentrer à ce point dans une intimité avec quelqu’un ou quelqu’une qu’on ne connaît finalement pas ? Sextoter sans sexer… La “dating fatigue”, c’est quand on se sent trop pour la liberté amoureuse. C’est le vide dans la multitude. Quand le téléphone vibre mais qu’aucun message n’est directement adressé.

C’est quand on déroule ce qu’on fait dans la vie à une terrasse de café avec des mots tant répétés qu’ils sont caoutchouteux à prononcer. C’est le sentiment de mort qui durcit au sein des cœurs quand ils ont emprunté pour la millième fois le même ascenseur émotionnel entre espoir, date, projection et déception. C’est quand on se répète que la prochaine fois on ne se laissera pas avoir. On y croira un peu moins fort. On restera recroquevillé à l’intérieur de soi. Mais alors, ne risque-t-on pas de passer à côté de quelque chose ? De quoi ? La dating fatigue, c’est ce dilemme… Ils en reviennent donc à la drague à l’ancienne…

Et cela en s’affichant au volant d’une classieuse pour se démarquer des Supercars qui n’interessent que les influenceuses… Rien de consistant pour des vieux sur le retour qui finalement aiment les vieilles peaux tout comme les vieilles bagnoles qui craquent et gémissent de même… Parmi les passionnés de voitures les plus fervents, Jean Daninos n’est pas un nom connu de tous, mais son anonymat relatif dans le monde d’aujourd’hui ne le rend pas moins intrigant. Industriel influent dans la France d’après-guerre, sa notoriété venait autant de son sens des affaires que de son style de vie de playboy.

Il fonda FACEL (Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loir) en 1938, qu’il fit devenir un leader dans la forge, le tamponnage et la soudure d’alliages et d’acier inoxydable. L’entreprise a joué un rôle important dans l’industrie aéronautique française, valant à Daninos de nombreuses distinctions officielles après la guerre. Daninos a commencé sa carrière dans l’automobile, formant à la droite d’André Citroën, où il a contribué à la conception de la révolutionnaire Citroën Traction Avant, une expérience qui a bien servi ses projets futurs. Le succès lui permit d’accéder à des automobiles élégantes. 

Cela lui permit d’ajouter une division carrossier aux activités de plus en plus diversifiées de Facel. Il a obtenu des contrats pour produire des carrosseries pour Panhard et Simca, et de 1951 à 1954, Facel a construit la carrosserie pour la très jolie Ford Comète, et l’entreprise s’est ensuite associée à Pininfarina pour construire une série de carrosseries pour la Bentley Mk VI, ouvrant la voie à une expansion dans le secteur des voitures de luxe. Visant à remettre la France à l’avant-garde du marché des voitures de prestige, Facel devint un constructeur automobile à part entière en 1954.

Avec sa première voiture, la Facel Vega, Daninos proposait une GT franchement française, richement aménagée, avec des performances impressionnantes grâce à de puissants moteurs V8 Chrysler. Avec Delahaye et Delage fermés et Talbot-Lago presque terminée, Facel Vega était la seule voiture de prestige française. Son style, sa sophistication et son exclusivité le rendaient irrésistible pour les vedettes de l’époque, et l’impressionnante liste de propriétaires éminents de Facel-Vega comprend Pablo Picasso, Christian Dior, Frank Sinatra, Tony Curtiss et Ringo Starr.

Même des pilotes de course comme Maurice Trintignant et Sir Stirling Moss possédaient Facels, ce dernier se rappelant qu’il aimait conduire sa Facel Vega entre les épreuves continentales plutôt que de voler. De grands éloges, en effet, pour la dernière véritable Grand Tourisme française. Cette HK S2 est une HK 500 Coupé de 1959, magnifiquement restaurée à un niveau rarement vu dans le monde de Facel Vega. Les informations du registre publiées montrent que cette voiture porte le numéro de production 489, laissant l’usine selon les spécifications européennes et livrée via l’importateur allemand, Auto Becker.

Elle était à l’origine finie en argent métallique avec un rembourrage vert et équipée d’un V8 Chrysler 383ci Wedge, doté d’une boîte automatique et de jantes Borrani Bi-Metal élégantes et de doubles antennes. Après ses débuts en Europe, cette HK S2 a finalement trouvé son chemin aux États-Unis, passant du temps sous la garde de M. B. Dotson de Virginie. Après que le propriétaire précédent l’avait acquise, il a confié à un spécialiste à Chicago la réalisation d’une restauration complète, en métal nu et coque nue, à un niveau que l’on voit rarement même sur les meilleures Facel Vega’s.

Aujourd’hui finie avec élégance dans un bleu profond riche avec un intérieur rouge éclatant et des finitions en acier inoxydable finement remises à neuf et des jantes bimétalliques Borrani d’usine, c’est un exemple époustouflant du grand hybride franco-américain qui affiche ses prétentions sous une valeur de 300.000$… Le luxe du milieu du siècle passé est pleinement présent dans l’habitacle de quatre places grâce au magnifique cuir rouge, aux tapis, aux tissus larges et aux garnitures en faux bois peintes à la main, tous finis selon des standards de qualité de concours.

Les détails incluent des vitres électriques et une radio Smiths, et la plupart des instruments sont restaurés, bien que le cadran du compteur de vitesse semble d’origine, abritant un compteur affichant environ 22.000 miles. Sous le capot se trouve le robuste et puissant V8 Wedge Chrysler de 383ci, portant le numéro de moteur TY7-20072 approprié. Il est correctement orné de caches-culasses noirs à finition plissée et d’un filtre à air pour le carburateur unique à 4 corps. La voiture a connu une utilisation limitée, et le compartiment moteur ainsi que le train d’atterrissage (sic !) restent en excellent état.

Parmi les autres touches figurent une boîte à outils d’usine complète et restaurée, un cric et un outil de contrefaçon spécial dans le coffre entièrement restauré. La Facel-Vega figure fièrement parmi les plus grands tourismes européennes des années ’50, et cette HK500 est affichée comme étant l’une des meilleures Facel-Vega’s à s’offrir pour qui en a le portefeuille. Voilà… J’espère que vous avez passé un agréable moment et que cette lecture vous donnera l’envie de changer d’air et de style pour un moment différent…