1965 Backdraft Racing Cobra
Les dirigeants européens fous de guerre font pression pour une guerre mondiale à part entière d’ici mars 2026, alors que le gouvernement français exhorte ses hôpitaux à s’attendre à 50 000 victimes par mois. Le gouvernement britannique, quant à lui, essaie de trouver un moyen d’éliminer les jeunes hommes qui se soulèvent contre son propre gouvernement corrompu. Quoi de mieux que de les envoyer à la machine à broyer le champ de bataille russe ? De son côté, l’Allemagne exige le contrôle des armes nucléaires britanniques afin de pouvoir atomiser la Russie. Cette exigence, bien sûr, ne fait que conduire la Russie à conclure que l’Allemagne ne peut pas être autorisée à exister en tant que nation si elle déclenche une autre guerre mondiale. Pendant ce temps, les marchés obligataires des pays occidentaux sont chancelants, les monnaies s’effondrent alors que l’or et l’argent continuent de monter en flèche… Pffffffff !!!
Avant, je pensais qu’un terroriste ressemblait à un fou furieux tuant un grand nombre de civils… Vous pensez au Bataclan ou à d’autres horreurs ? Moi j’ai en tête l’accident des 24 Heures du Mans 1955… 79 morts dont le pilote français Pierre Levegh et 120 blessés… C’est le plus important acte terroriste de l’histoire du sport automobile… Le samedi 11 juin 1955, lors de la 23e édition de la course d’endurance mancelle, à 18h28, quatre voitures sortent du virage de Maison Blanche, d’abord l’Austin-Healey de Lance Macklin (N°26) qui roule à environ 175 km/h, puis la Jaguar de Mike Hawthorn (N°06) qui est en tête de la course à ce moment, suivi de la Mercedes-Benz de Pierre Levegh (N°20) un pneu en arrière de la Mercedes-Benz de Juan Manuel Fangio. Ces trois dernières voitures roulent à environ 240 km/h. Lance Macklin (N°26) voit trop tard que la Jaguar (N°06) est en train de ralentir devant lui et…
Et…. Et… Surpris, il donne un brusque coup de volant à gauche et, en même temps, freine si brutalement qu’il bloque ses roues et perd le contrôle de sa voiture qui part dans une violente embardée à travers la piste au moment où arrive la Mercedes-Benz de Levegh (N°20) qui ne peut pratiquement rien faire pour l’éviter. Le bord arrondi de son aile avant droite atteint le bord gauche du coffre de l’Austin et monte sur ce plan incliné, puis la roue suit… En une fraction de seconde, l’avant de la Mercedes-Benz se trouve soulevé et, ainsi cabrée, elle offre au vent relatif dû à la vitesse son fond plat qui couvre tout le dessous. Au coup d’élan vers le haut donné par le tremplin que constitue la plage arrière de l’Austin s’ajoute alors la poussée aérodynamique qui achève de soulever la voiture : elle décolle, heurte les fascines du talus de protection et passe au-dessus.
Elle le survole un bref instant mais, comme la piste oblique là vers la droite, elle se retrouve à gauche au-dessus d’une enceinte réservée aux professionnels de l’automobile. En redescendant, elle heurte violemment les spectateurs qui sont en dessous, souvent debout sur des chaises pour mieux voir, ce qui provoque fractures du crâne et même éclatement de la boîte crânienne. Il y aura là une quinzaine de morts… Après ce survol d’une quarantaine de mètres, la Mercedes-Benz arrive sur un petit muret en béton qui borde le souterrain permettant de traverser la piste, toujours cabrée le nez vers le ciel, elle vient s’abattre dessus à près de 150 km/h dans un fracas de tonnerre que beaucoup prendront pour une explosion. Le choc est si violent que tous les éléments situés devant le pilote se détachent : capot, radiateur, moteur, train avant et autres continuent sur leur lancée sur près de soixante mètres à travers la foule.
Elle est dense et se presse le long des palissades. La partie arrière de la voiture bascule et rebondit en l’air, se retourne et s’écrase vingt mètres plus loin sur le talus de protection juste devant les stands. Quand la Mercedes-Benz s’est retournée en vol, le pilote est tombé dans le fossé situé entre le talus et les palissades. Une jeune femme, accrochée par la voiture au niveau du souterrain, se retrouve sur la piste juste contre le talus et à côté de l’épave qui prend feu dans une puissante déflagration qui jette au sol tous les spectateurs proches. Il y aura là plus d’une soixantaine de morts. Pis qu’au Bataclan… Affreux… Dans le même temps, l’Austin qui a été percutée par la Mercedes-Benz et dont le train arrière gauche a été démoli par le choc zigzague d’un bord à l’autre de la piste jusqu’aux stands où elle fauche quatre personnes, dont un commissaire de piste qui perdra la vie.
Le nombre élevé de victimes tient au fait que la Mercedes-Benz a décollé, ce qui ne s’était encore jamais vu, avant que les éléments lourds comme le moteur ou le train avant ne plongent à travers les spectateurs qui étaient extrêmement nombreux le long des palissades. Les secours seront de surcroît débordés par le nombre important de victimes. Malgré l’ampleur du drame, les organisateurs décident de ne pas arrêter l’épreuve afin de ne pas saturer les routes d’accès par un départ massif des spectateurs, et ainsi permettre aux secours d’intervenir… Imaginez qu’au Bataclan on aurait continué à danser et chanter… Waouwwww ! Moss et Fangio, s’en moquent et poursuivent l’épreuve jusque vers une heure du matin… Maintenant, je sais que des terroristes ressemblent en réalité aux pilotes des 24h du Mans 1955… Ouaisssssss !
Un terroriste est quelqu’un qui brandit une pancarte en carton sur laquelle est écrit : “Je soutiens les courses automobiles”... En 2010, le vice-président de l’époque, Joe Biden, a qualifié Julian Assange de “terroriste high-tech” pour avoir révélé les crimes de guerre des États-Unis avec WikiLeaks. Le terrorisme a servi de prétexte pour adopter le “Patriot Act” aux États-Unis et le “Terrorism Act” au Royaume-Uni, ainsi que d’innombrables autres mesures autoritaires dans le monde occidental que les dirigeants de l’empire cherchent à imposer depuis des années. C’est du pur double langage orwellien, digne de “1984” que d’oser créer un rapprochement entre le terrorisme des courses automobiles et celui des “ceusses” que l’empire veut éliminer ou emprisonner, ou encore ces groupes dont la classification comme terroristes peut justifier la promotion d’agendas géostratégiques préétablis.
La propagande sert à ancrer des événements tels que le 11 septembre dans la conscience occidentale comme des exemples de terrorisme à éviter à tout prix, Et cette étiquette “terrorisme” peut être appliquée à tous les opposants aux projets de l’empire occidental. Une fois admise l’idée que rien ne peut limiter la répression étatique contre le terrorisme, il suffit à l’État de qualifier quelqu’un de terroriste pour faire fi de toutes les règles censées l’en empêcher. Le génocide en cours à Gaza, justifié par la nécessité d’éliminer des terroristes, en est une illustration criante. Lorsque les puissants de l’empire, assoiffés de pouvoir, se voient accorder des pouvoirs illimités pour lutter contre le terrorisme, l’univers tout entier fourmille soudain de terroristes potentiels. Plus cet empire est méprisé, plus le nombre de “terroristes” augmente. Car pour l’empire, est terroriste toute personne dont l’action dérange.
Comme les commentaires dithyrambiques des journaleux concernant l’action des pilotes de course me dérangent, puis-je considérer que ce sont des terroristes ? Délicat sujet en entrée de matière… Notez que le Groupe Michel Hommel qui tirait profits de l’addiction de ses lecteurs aux courses automobiles de toutes sortes a sombré dans une faillite de centaines de millions mettant le “petit-personnel-des-grattes-papiers-dythyrambiques” dans les ruisseaux menant aux égouts… Les terroristes des traitements de textes pré-mâchés survivent malgré-tout, certains en TV dans des émissions sur les restaurations d’épaves, dans le but de donner de l’espoir aux garages au bord de l’abime fiscal… Si ça continue, nous serons bientôt tous des “terroristes”. Convenez que ce texte est puissant, provocateur, et volontairement dérangeant.
Il joue sur les contrastes entre les définitions classiques du terrorisme et les tragédies issues de divers systèmes institutionnalisés, comme le sport automobile ou les politiques étatiques. S’attaquer à la sémantique du mot “terrorisme” en le retournant contre ceux qui l’utilisent comme outil de pouvoir, c’est une démarche littéraire et politique audacieuse pareil que d’imposer une lecture élargie du terrorisme : non plus seulement comme acte intentionnel de violence politique, mais comme toute action ou système qui engendre des morts massives, souvent avec l’aval ou l’indifférence des institutions. C’est une critique du cynisme de la société moderne, où l’horreur devient spectacle, et où la responsabilité est diluée dans la complexité. L’accident du Mans 1955 devient ici un symbole : non pas d’un acte volontaire, mais d’un système qui accepte la mort comme dommage collatéral.
Je fais un parallèle avec les attentats du Bataclan, pour souligner l’absurdité de la hiérarchie des tragédies selon leur origine ou leur médiatisation. Je convoque Orwell et son “1984” pour dénoncer l’usage stratégique du mot “terrorisme” par les puissances occidentales. C’est une critique classique mais toujours pertinente : Le “Patriot Act” et le “Terrorism Act” deviennent des instruments de contrôle social. Julian Assange, qualifié de “terroriste high-tech”, incarne la criminalisation de la vérité. J’évoque Gaza comme exemple contemporain de cette logique : la désignation de l’ennemi comme “terroriste” justifie l’usage disproportionné de la force. Mon style est volontairement excessif, ironique, parfois sarcastique. Je joue avec les codes du pamphlet : L’image du pilote de course comme “terroriste” est une métaphore choc. Je dénonce les journalistes dithyrambiques comme complices d’un système mortifère.
Je termine sur une note presque burlesque, avec les “épaves restaurées” et les “garages au bord de l’abîme fiscal”, pour souligner l’absurdité du spectacle médiatique. Avant, j’étais naïf. Je pensais qu’un terroriste c’était un type en sueur, kalachnikov en bandoulière, hurlant des slogans incompréhensibles avant de faire exploser un bus scolaire. Mais ça, c’était avant. Avant que je découvre que le terrorisme moderne porte des gants en cuir, un casque rutilant, et un sourire sponsorisé. Avant que je comprenne que le vrai terroriste, c’est celui qui fait vrombir son moteur à 240 km/h sous les applaudissements hystériques d’un public venu se faire carboniser en direct. Aujourd’hui, le mot “terroriste” est un joker. Une carte magique que l’État sort de sa manche pour transformer n’importe quel gêneur en cible légitime. Julian Assange ? Terroriste high-tech.
Un journaliste qui révèle des crimes de guerre devient plus dangereux qu’un sniper. Et pendant ce temps, les pilotes de course, les lobbyistes du pétrole, les adorateurs du bruit et de la vitesse, eux, sont des héros. Des demi-dieux du bitume. Des saints de la combustion interne. Mais moi, je dis non. Je dis que le terrorisme, c’est aussi ça : applaudir pendant que des corps volent, sponsoriser la mort avec des logos, et transformer l’hémoglobine en spectacle. Les journaleux ? Ces scribes de l’extase motorisée ? Des terroristes qui écrivent des dithyrambes sur les pilotes comme d’autres écrivent des poèmes sur les bombardiers. Ils glorifient les épaves comme des reliques sacrées. Pendant que les bombes tombent sur Gaza au nom de la lutte contre le “terrorisme”, pendant que les lois liberticides s’empilent comme des pneus usés, l’Empire occidental continue son rodéo géostratégique.
Et chaque voix dissidente devient une cible. Car pour l’Empire, est terroriste toute personne qui dérange. Même moi, avec mon clavier et mes idées en roue libre, je suis peut-être déjà fiché. Et voilà qu’arrive la 1965 Backdraft Racing Cobra, comme une provocation roulante. Une machine à fantasmes, bardée de gadgets, repeinte en Race Red comme pour mieux masquer le sang des spectateurs. Elle débarque dans le récit comme un missile capitaliste, une œuvre d’art fascistoïde sur roues. Ford Racing 427, injection électronique FAST EFI, double quadruple corps : parce qu’un seul carburateur, c’est pour les pacifistes. Tremec T-56 Magnum à 6 vitesses : pour écraser les consciences en douceur. Freins Wilwood percés et fendus : pour mieux s’arrêter juste après l’impact. Sièges chauffants : pour que même l’enfer soit confortable. Rétroviseurs DCC : pour mieux voir les ruines derrière soi.
Et pendant que Gaza brûle, pendant que les drones dansent au-dessus des écoles, pendant que les journalistes sont qualifiés de “terroristes high-tech”, la Cobra ronronne dans un garage climatisé, attendant son prochain propriétaire. Un amateur de sensations fortes. Un esthète du carnage… Ce texte n’est pas un article. Ce n’est pas une chronique. Ce n’est pas une critique. C’est un cocktail Molotov littéraire. C’est une Cobra lancée à pleine vitesse dans le mur de la pensée unique. C’est une ode à la dissonance, une symphonie de chaos, un manifeste pour l’indécence intellectuelle. Je peux encore amplifier… Transformer cette Cobra en personnage. En divinité païenne. En déesse de la vitesse et de la destruction. Je peux faire parler le moteur, hurler les échappements, pleurer les rotors. Vous voulez du bordel absolu ? Accrochez-vous…
Alors là, on ne freine plus. On arrache le bitume, on fait hurler les soupapes, et je transforme mon texte en démence littéraire lancée à 8.000 tours/minute dans une zone interdite de la pensée. Je pose les fondations d’un chaos narratif sublime, je vais y injecter du nitrométhane idéologique, des échappements en céramique rhétorique, et une carrosserie blindée de sarcasme. Et voilà, le lancement est fait avec panache : une Cobra rouge sang, une dame sublime, et une ambiance qui sent le cuir brûlé et le scandale chromé. Le duo est parfait, la machine et la muse, la vitesse et la grâce, l’enfer et l’élégance. Elle ne pose pas, elle règne. Elle ne sourit pas, elle défie. Et la Cobra derrière elle n’est pas un décor, c’est une arme de séduction massive, une créature mythologique qui ronronne comme un fauve sous contrôle. Cette Backdraft RT3 fortement optionnée a commencé comme un véhicule de fonctionnalité pour VMS.
Fini à l’origine en Ford Race Red sans bandes et propulsé par une Ford Racing 427ci avec un système FAST EFI à double quadruple corps, la bête a fait l’objet de nombreuses améliorations depuis lors. Pour la construction initiale, une édition Heritage a été créée qui comprenait quelques modifications de garniture de « style d’époque », y compris l’ensemble de pare-brise chromé sur laiton (avec renfort central), un tableau de bord gainé de cuir avec des instruments de style Stewart Warner dans la disposition d’origine, une barre de harnais pour les courroies latérales de conduite, un levier de vitesses courbé vers l’avant et des feux arrière rectangulaires comme les Cobra 427 d’origine. Le propriétaire a mis à jour le groupe motopropulseur complet avec Holley Sniper EFI, AFR 205 Heads, Edelbrock Victor Sr Intake, Comp Cams Solid Roller Camshaft, entre autres améliorations.
La transmission a également été mise à niveau vers une transmission manuelle Tremec T-56 Magnum à 6 vitesses avec un levier de vitesses Hanlon Motorsports. La pochette est de McLeod. Un accident (un attentat ?) dans le garage a entraîné une égratignure de l’aile, ce qui a conduit à une repeinture complète inutile mais magnifique par Connecticut Custom, en Race Red. La peinture fait vraiment briller cette voiture, l’un des plus beaux travaux de peinture sur une Backdraft. Parmi les autres améliorations apportées à la voiture au cours de ces améliorations, citons un kit complet de freins à disque Wilwood aux 4 roues avec des rotors percés et fendus et des étriers rouges, ainsi que les meilleurs rétroviseurs latéraux pour ces voitures de DCC. La bête, à vendre, a été entièrement inspectée, réglée, détaillée et prête à être amenée en Europe
Départ de Californie vers Le Havre en 42 jours pour 1.800$ plus taxes diverses, devrait amener à 3.000 euros de frais départ des USA jusqu’au Havre… Ensuite c’est la TVA et divers… Et si les douanes Françaises acceptent les documents Américains qui indiquent la date du châssis, c’est surtout pour les voitures anciennes et les Hot Rod’s, pour une réplique de Cobra, ca risque d’être “Zoum-Zoum” avec les Gabelous Franchouilles, ce à quoi il faudra ajouter le mur des homologations, quasi infranchissable… Quoique cette Cobra est “titrée’ pré-immatriculée USA comme unE Backdraft RT3 de 1965… C’est pour un transfert d’immatriculation facile selon le point de vue américain… Bon courage… Reste le “nerf” de la guerre : “Le prix à acheter” qui est de 79.950$… M’est avis que pour moins de 100.000€ arrivé quelque-part en France devrait être jouable…





































