32′ Ford Highboy V8 372ci HotRoadster
J’suis un des derniers, si pas le dernier, à publier des articles automobiles illustrés de nananas bandatoires “à donf”, qui me valent des sanctions quasi “pontificatoires” dans des histoires sans queues trangenristes, ni têtes à penser, qui régissent les réseaux asociaux dans lesquels je publie mes “pub’s” et mes “putes” au grand dam des sclérosé(e)s qui tentent de perpétuer le style ampoulé des deux Bellu’s père et fils… Mais aussi, les ex-scribouillards pigistes de SportAuto, Echappement, et Nitromaniac qui continuent jusque dans leur caveau tombal, de considérer ChromesFlammes comme un Ovni démoniaque qu’il faut abattre pour préserver la “Sériosité quasi Papale” des articles dédiés aux “anciennes”, toujours sous références incessantes à Ferrari et Bugatti…
Comme cette presse se casse la gueule et n’est sauvée que par les pubs et le flouze des milliardaires qui ont mal-acquis ces titres pompeux et “pompesques” dupliqués en pire par certaines émissions TV écœurantes de chichiteux en putasseries à la chaine, on en vient maintenant à ce que plus rien ne fonctionne, chacun se faisant, sur Fesses de Boucs, son club-auto en publiant deux photos et une légende qui ressemble à un concours de fautes d’orthographes… Je n’en écrirai pas plus, préférant aller vomir avant de continuer à tapoter ce texte… Notez qu’arriver à dépasser 200.000 abonnés, c’est pas rien en un microcosme éditorial, d’autant qu’avant le bordel créé par le 11/9 et la délation “Hommelique”, mes éditions tapaient 500/000 ex en 5 éditions mensuelles mondiales…
Personne en presse auto n’a mieux fait… Bon, j’ai déjà abordé cela et j’en ai ras-le-bol… Le moment “râleur” est passé… Quoique… Ouaihhhh ! Avouez que ce Web-site est le plus intense façon MuppetShow en critiquant à tout va, d’autant qu’il a été créé sous le label “Satirique” ce qui limite la casse (c’est mon même conseil “de faire” à Michel Ange Flori pour ses élucubrations politiques sur ses panneaux d’affichages personnels)… Bref… Attendez… Je cherche quoi tapoter pour relancer le bordel… Je ne vois pas, si ce ne serait que commenter l’attaque de la marine Française sur un pétrolier en eaux internationales au très large de Saint-Nazaire, mais ce n’est pas transcendant, simplement des jeux de récré à l’ancienne dans le genre de qui à la plus longue et grosse.
Waouwwww ! Je constate en ce sens, que l’épouse ex-institutrice de notre Président, lorsqu’il était en culottes courtes en après maternelle, cherche également à jouer/montrer/démontrer la spécificité non-érectile de la chose (sic !) dans l’espoir de gagner le prix en million devant un tribunal aux USA… C’est du Pif-Gadget destiné à détourner l’attention des turpitudes Ukrainiennes… Tout ce que j’en ressens, c’est que j’ai des abonné(e)s partouze dans le monde sauf en Ukraine… Aucun… J’ai des Russes, des Biélorusses, des Hongrois, des Turcs, des “ceusses” de l’Europe d’un pneu partouze, mais zéro d’Ukraine et de moins en moins d’Anglais ce qui s’explique par le contenu de mon précédent article “Se branler de HotRod’s spermet d’éjaculer du bonheur”…
Allez lire en un clic... Bref… Le Ford’32 star de cet article, est un Hot Roadster Highboy/HiBoy à carrosserie en fibre de verre qui a été construit en 1999 par “Lil’ Louie”, un artiste qui a œuvré avec Boyd Coddington et d’autres constructeurs, ce qui se remarque avec la finition haut de gamme d’une rare perfection. Mais aussi grâce à la peinture orange avec des graphiques de flammes multicolores, le tout immaculé malgré 26 ans d’utilisation ! La carrosserie polyester est dotée d’un capot en acier seul matériau capable d’obtenir des persiennes (louvers) qui de surcroit sont ici de sens inversé, avec charnières dissimulées, feux arrière tunnelisés et pare-brise de style Duvall. La puissance provient d’un V8 Chevrolet 377ci équipé d’un arbre à cames Isky… On continue ? OK !!!
Mais il y a aussi d’une transmission Pete Jackson, une pompe à eau Lil’John Buttera, un collecteur d’admission Edelbrock Performer EPS et un filtre à air type chauve-souris personnalisé. Le V8 est soutenu par une transmission automatique TH350 à trois vitesses de chez Mike’s Transmission et un pont différentiel “flottant” Currie de 9po. Le châssis fabriqué sur mesure est équipé d’une suspension avant à quatre barres… Et c’est pas tout ! Il y a aussi une configuration arrière à quatre bras, des combinés filetés réglables, des freins à disques aux quatre roues et des jantes en alliage American Rebel de 15po, tandis que l’intérieur offre une sellerie en cuir beige “repliée et roulée”, des tapis à tissage carré et un levier de vitesses Lokar.
Il y a aussi des compteurs VDO et une unité principale Pioneer “Premier” CD. De plus ce Hot Rod Highboy dispose d’une paire de casques peints comme la carrosserie … De nouveau : Waouwwww ! La dite carrosserie en fibre de verre a été étirée de 2po lors de la construction et est montée sur un châssis fabriqué sur mesure. Des persiennes (louvers) estampées vers l’intérieur (à l’envers des anciennes classiques et des Morgan’s) ont été ajoutées au capot en acier avant que la voiture ne soit peinte en orange mandarine avec des graphiques de flammes multicolores réalisées à l’aérographe sur d’autres parties de la carrosserie. Un pare-brise de style Duvall a été installé, et d’autres détails incluent un insert de calandre brillant et des charnières de porte dissimulées.
Il y a aussi des feux arrière “tunnelisés”. La voiture façon HiBoy n’a pas de vitres latérales. Les jantes en alliage American Rebel de 15po sont chaussées de pneus BFGoodrich 155/80 à l’avant et 285/70 à l’arrière. La voiture roule sur une configuration avant à quatre bras avec un essieu abaissé et une tringlerie chromée. Je n’oublie pas de mentionner les combinés filetés réglables tout autour. Le freinage est assuré par des disques aux quatre roues, et le booster et le maître-cylindre sont montés sous le plancher. L’habitacle est doté d’une banquette profilée garnie de cuir beige avec des empiècements repliables et un accoudoir. Le schéma de rembourrage s’étend aux panneaux de porte. Mention aussi pour les tapis à tissage carré.
Le carénage du tableau de bord est peint pour s’harmoniser avec la carrosserie, et les aménagements supplémentaires comprennent un levier de vitesses Lokar et une unité principale Pioneer Premier CD. Le volant Corvette C3 gainé de cuir est doté d’un bouton de klaxon personnalisé et est monté sur une colonne inclinable chromée. Une lunette centrale polie entoure l’instrumentation VDO, composée d’un compteur de vitesse de 120 mph. Des graphismes de flammes se retrouvent sur le filtre à air de style et forme “chauve-souris”, et le pare-feu lissé et le carénage du radiateur ont été peints pour correspondre à la carrosserie. Le V8 Chevrolet 377ci est équipé d’un arbre à cames hydraulique Isky d’une durée de 274 et d’un entraînement par engrenages Pete Jackson.
La pompe à eau Lil’ John Buttera et les cache-soupapes personnalisés, le collecteur d’admission Edelbrock Performer EPS (en finition Endurashine) méritent d’être mentionnés. La puissance est envoyée aux roues arrière par l’intermédiaire d’une transmission automatique à trois vitesses TH350 et d’un pont/différentiel Currie de 9 pouces avec une section centrale polie, ce que j’ai déjà signalé, démonstration que ce “cataloguage” commence à me pomper la tête. j’ai toutefois encore la ressource intellectuelle basique d’indiquer ce qui suit…. Un revêtement en céramique a été appliqué sur l’ensemble du système d’échappement double qui intègre des collecteurs quatre en un et des supports polis… Je dois en terminer dans la minute qui suit pour ne pas disjoncter…
Si je ne termine pas cette nomenclature, je vais faire des bêtises comme tout effacer, me reste toutefois encore le courage et la patience d’écrire que le coffre complète la finition “First-Class” de l’habitacle et abrite le réservoir de carburant et un extincteur en ce compris une paire de casques peints sur mesure qui accompagnent la voiture partouze, qui est immatriculée “à l’américaine”... Quoique ça veut signifier ? Que c’est comme une authentique Ford de 1932 à l’aide du “VIN 18239001“… Voilà, je suis arrivé à synthétiser la bête et j’ai eu la patience adéquate qui sied à ma place d’éditeur… Sachez quand-même que c’est à mon sens plus ludique et amusant de me laisser aller en commentaires de vie pour caricaturer ce à quoi nous devons subir… Voilà, j’en ai terminé…
Avouez que c’est cool sans trop déborder sur la politique… Quoique… Oui, quoique… Avec 28 photos de qualité et un texte découpé en bandes de 5 lignes en 5 lignes, il me faut tout autant de paragraphes de 5 lignes… Ce qui me laisse l’opportunité technique d’ajouter des blocs de 5 lignes qui devraient plus ou moins correspondre au sujet mis en page, qui n’est pas une rubrique politicienne mais un article concernant un Hot Rod spécifique pour lequel je dispose de plus belles photos qu’à l’ordinaire… Que faire si non avancer vers l’abime ? Soit réduire le nombre de photos ce qui apparait être une sage décision/solution quoique c’est dommage car elles sont superbes, ce qui n’est pas toujours le cas… Je me vois donc personnellement contraint de me surpasser en ingéniosité.
Mon effort consistera donc à utiliser les 28 photos et c’est ainsi l’occasion d’encore une fois publier un vrai article de fond en plus et suite des papotages limitatifs d’autos-conneries…. Waouwwwww ! Ce qui est plus important que ce Hot Rod, c’est de ne pas crever pour l’Ukraine et les lubbies de nos chefs. La Russie a militairement et économiquement tenu le choc, l’industrie militaire américaine est épuisée. Les économies et les sociétés européennes sont au bord de l’implosion. Avant même que s’effondre l’armée Ukrainienne, le stade suivant de la dislocation de l’Occident est atteint, je suis catastrophé par les conséquences pour nous, Occidentaux, de la guerre menée sans intelligence contre la Russie. Et nous ne sommes qu’au début de la catastrophe.
Un point de bascule approche au-delà duquel se développeront les conséquences ultimes de la défaite. Le “Reste du monde” (ou Sud global, ou Majorité globale), qui s’était contenté de soutenir la Russie en refusant de boycotter son économie, affiche désormais ouvertement son soutien à Vladimir Poutine. Les BRICS s’élargissent en acceptant de nouveaux adhérents, ils accroissent leur cohésion, l’Inde a choisi l’indépendance… Les merdias occidentaux aux ordres, ne cessent pourtant de nous représenter Poutine comme un monstre et les Russes comme des serfs. Ces médias avaient déjà été incapables d’imaginer que le reste du monde les voit comme des êtres humains porteurs d’une culture russe spécifique et d’une volonté de souveraineté.
Nos merdias aggravent notre aveuglement en étant incapables d’imaginer le regain de prestige de la Russie dans le reste du monde… C’est surexploité économiquement et traité avec arrogance par l’Occident depuis des siècles. Les Russes ont défié l’Empire et ils ont gagné. L’ironie de l’histoire, c’est que les Russes, peuple européen et blanc, de langue slave, sont devenus le bouclier militaire du reste du monde parce que l’Occident a refusé de les intégrer après la chute du communisme. Je vais ébaucher la dislocation de l’Occident, malgré les incohérences politiques de Donald Trump, président… Ces incohérences résultent d’un dilemme insoluble pour les États-Unis, car leurs dirigeants, au Pentagone comme à la Maison blanche, savent que la guerre est perdue…
L’Ukraine devra être abandonnée. Le bon sens les conduit donc à vouloir sortir de la guerre. Mais d’autre part, le même bon sens leur fait pressentir que le retrait d’Ukraine aura pour l’Empire des conséquences dramatiques que n’avaient pas eu ceux du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan. Il s’agit en effet de la première défaite stratégique américaine d’échelle planétaire, dans un contexte de désindustrialisation massive des États-Unis et de réindustrialisation difficile. La Chine est devenue l’atelier du monde. Sa très faible fécondité, certes, lui interdira de remplacer les Etats-Unis, mais il est déjà trop tard pour la concurrencer industriellement. La dédollarisation de l’économie mondiale a commencé et Trump et ses conseillers n’arrivent pas à l’accepter.
C’est la fin de l’Empire. Un retrait impérial-monétaire impliquera une chute brutale du niveau de vie. Déficit budgétaire aux États-Unis dit, inévitablement, production de dollars et déficit commercial. L’inertie impériale n’en finit pas de miner le rêve d’un retour à l’état-nation productif… En Europe, la défaite militaire reste mal comprise des dirigeants. C’est le Pentagone qui avait mis au point les plans de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023… Les militaires américains, savent qu’ils se sont brisés sur la défense Russe parce qu’ils ne pouvaient produire assez d’armes et parce que les militaires Russes ont été plus intelligents qu’eux. Les dirigeants européens n’ont fourni que des systèmes d’armes obsolètes, inconscients de l’ampleur de leur défaite militaire.
Ne reste qu’à constater que les économies européennes ont été paralysées par la politique des sanctions créant la rupture de leurs approvisionnements en énergie Russe bon marché, soit 3 fois moins que le gaz de schiste américain… L’économie allemande stagne. A l’ouest, pauvreté et inégalités augmentent. Le Royaume-Uni est au bord du gouffre. La France suit de près. Les systèmes politiques sont bloqués. Le libre-échange mine la base industrielle. L’immigration développe un syndrome identitaire, la dynamique de fragmentation est négativement culturelle : l’éducation de masse crée des sociétés stratifiées dans lesquelles les éduqués supérieurs se mettent à vivre entre eux…Ils se pensent supérieurs, méprisent les milieux populaires, rejettent le travail manuel…
L’éducation primaire pour tous (l’alphabétisation universelle) avait nourri la démocratie, créant une société homogène dont le subconscient était égalitaire, mais l’éducation supérieure a engendré des oligarchies et des ploutocraties, des sociétés stratifiées envahies par un subconscient inégalitaire. Paradoxe ultime : le développement de l’éducation supérieure a fini par produire dans ces oligarchies ou ploutocraties une baisse du niveau intellectuel ! L’industrie occidentale s’en est allée dans le reste du monde et dans les anciennes démocraties populaires d’Europe de l’Est qui, libérées de leur sujétion à la Russie soviétique, ont désormais retrouvé leur statut pluriséculaire de périphérie dominée par l’Europe de l’Ouest. L’élitisme a engendré le “populisme”.
La guerre a fait monter d’un cran la tension européenne. Elle appauvrit le continent. Mais surtout, échec stratégique majeur, elle délégitime des dirigeants incapables de mener leurs pays à la victoire. Le développement de mouvements populaires conservateurs (habituellement désigné par les élites journalistiques par des termes comme “populistes” ou “d’extrême droite” ou “nationalistes”) s’accélère. Reform UK au Royaume-Uni. AfD en Allemagne, Rassemblement national en France… Ironie toujours : les sanctions économiques dont l’OTAN attendait un changement de régime en Russie sont sur le point d’apporter à l’Europe occidentale une cascade de révolutions de base, les classes dirigeantes occidentales étant délégitimées par la défaite…
Tout cela au moment même où la démocratie autoritaire Russe est relégitimée par la victoire et même surlégitimée puisque le retour de la Russie à la stabilité sous Poutine lui assure une légitimité incontestée. Tel est notre monde à l’approche de 2026. La dislocation de l’Occident prend la forme d’une “fracturation hiérarchique”. Les États-Unis renoncent au contrôle de la Russie et de la Chine. Mis sous blocus chinois pour leurs importations de samarium, cette terre rare indispensable à l’aéronautique militaire, les États-Unis ne peuvent plus rêver d’affronter la Chine militairement. Le Reste du monde tels l’Inde, le Brésil, le monde arabe, l’Afrique en profite et leur échappe. Alors les États-Unis se retournent vigoureusement contre leurs “alliés” européens…
Dans un effort ultime de surexploitation, et aussi, il faut l’admettre, par pur et simple dépit, pour échapper à leur humiliation, pour cacher au monde et à eux-mêmes leur faiblesse, ils punissent l’Europe et le reste du monde en surtaxant absolument tout… L’Empire se dévore lui-même. C’est le sens des tarifs et investissements forcés imposés par Trump aux Européens, devenus sujets coloniaux dans un empire rétréci plutôt que partenaires. Le temps des démocraties libérales solidaires est fini. Le Trumpisme est un “conservatisme populaire blanc”. Ce qui émerge en Occident n’est pas une solidarité des conservatismes populaires mais une rupture des solidarités internes. La rage qui résulte de la défaite conduit chaque pays, à éponger son ressentiment !
Tous se retournent contre les plus faibles. Les États-Unis se retournent contre l’Europe ou le Japon. La France réactive son conflit avec l’Algérie, ancienne colonie. Nul doute que l’Allemagne, qui, de Scholz à Merz, a accepté d’obéir aux Etats-Unis, ne retourne son humiliation contre ses partenaires européens plus faibles en dupant Macron pour lui ravir pour rien sa force atomique… L’un des concepts fondamentaux de la défaite de l’Occident est le nihilisme. La sécularisation arrivée à son terme n’explique pas seulement l’effondrement éducatif et industriel, l’état zéro ouvre aussi un vide métaphysique, la disparition des valeurs sociales mène à une crise morale, à une pulsion de destruction des choses et des hommes (la guerre) et à l’abolition des réalités.
Le phénomène transgenre cher à Macron pour des motivations sexuellement personnelles, en addition aux pressions des religions absolutistes comme le Judaïsme dans leur recherche du transcendant. Cette dimension irrationnelle est au cœur de la défaite. Celle-ci n’est pas seulement une perte “technique” de puissance mais un épuisement moral, une absence de but existentiel positif qui mène au nihilisme qui est derrière la volonté des dirigeants européens, particulièrement sur les bords protestants de la Baltique, d’élargir la guerre contre la Russie par des provocations incessantes. Ce nihilisme est aussi derrière la déstabilisation américaine du Proche-Orient, lieu par excellence d’expression de la rage qui résulte de la défaite américaine face à la Russie.
Partout, ce sont bien les États-Unis qui, en fournissant les armes et parfois en attaquant eux-mêmes, sont en dernière instance les décideurs du chaos. Ils poussent Israël à l’action comme ils ont poussé les Ukrainiens en déversant des millions pour une pseudo révolution qui n’était qu’un coup d’Etat… Le problème de l’Occident est bien la mort programmée de l’état-nation. L’Empire est vaste et il se décompose dans le bruit et la fureur. Cet Empire est déjà polycentrique, divisé sur ses buts, schizophrène. Mais aucune de ses parties n’est indépendante du tout. Trump est son “centre” actuel. Il est aussi sa meilleure expression idéologico-pratique en ce qu’il mêle une volonté rationnelle de repliement sur sa sphère de domination immédiate (l’Europe et Israël).
Il pousse à des impulsions nihilistes de préférence pour la guerre. Ces tendances (repliement et violence) s’expriment aussi à l’intérieur du cœur américain de l’Empire où le principe de fracturation hiérarchique fonctionne en interne. Des auteurs anglo-américains de plus en plus nombreux évoquent la venue d’une guerre civile. La ploutocratie américaine est pluraliste. Il y a celle des financiers, celle des pétroliers, celle de la Silicon Valley. Les ploutocrates Trumpistes, pétroliers texans ou ralliés récent de la Silicon Valley, méprisent les élites éduquées démocrates de la côte Est, qui méprisent elles-mêmes les petits-blancs Trumpistes du Heartland, qui méprisent eux-mêmes les Noirs démocrates, etc…
L’une des particularités intéressantes de l’Amérique actuelle est que ses dirigeants ont de plus en plus de mal à distinguer l’interne de l’externe, malgré la tentative MAGA d’arrêter par un mur l’immigration venue du sud. L’armée tire sur des bateaux qui sortent du Vénézuéla, elle bombarde l’Iran, elle entre dans le centre des villes démocrates des États-Unis, elle commandite l’aviation israélienne pour une attaque sur le Qatar où se trouve une immense base américaine. Tout lecteur de science-fiction reconnaîtra dans cette énumération inquiétante l’amorce d’une entrée en dystopie, c’est-à-dire dans un monde négatif où se mêlent puissance, fragmentation, hiérarchie, violence, pauvreté et perversité.
Gardons notre perception de l’intérieur et de l’extérieur, notre sens de la mesure, notre contact avec la réalité, notre conception de ce qui est juste et beau. Ne nous laissons pas non plus entraîner dans une fuite en avant guerrière par nos propres dirigeants européens, ces privilégiés égarés dans l’histoire, désespérés d’avoir été vaincus, terrorisés à l’idée d’être un jour jugés par leurs peuples. Et surtout, surtout, continuons de réfléchir au sens des choses. Je doute… Mon écrit va toutefois toucher 200.000 abonné(e)s qui sans doute partagerons ce texte qui débute par l’accroche sexuelle d’une beauté fatale devant un Hot Rod qui symbolisait une forme de liberté avant que ça devienne un système financier… Heureux d’avoir 76 ans en attente d’ailleurs…















































