Australian 1956 CHEVY V8 572ci
Voici les titres qui pourraient remplacer le mièvre “Australian 1956 Chevy V8 572ci”… 1° Titres satiriques et accusateurs : 1098 chevaux sur des terres volées… Le rugissement du V8 couvre les cris des Aborigènes… Pick-Up colonial : quand la mécanique maquille le massacre… Satin noir, mémoire rouge : l’Australie roule sur son génocide… Hot Rod impérial : l’élégance du déni… 2° Titres philosophiques et narratifs : Ce que le moteur ne dit pas… L’Australie, ce pays qui vote contre sa propre mémoire… Le silence des carburateurs… Une nation suralimentée, une mémoire sous silence… Le génocide comme option constitutionnelle… 3° Titres ironiques et mécaniques : 572ci de puissance, zéro reconnaissance… Le compresseur tourne, la justice cale… Varex, Alcantara et génocide… Muscle Car, mémoire faible… Lustré comme l’oubli…
Ce Pick-Up suralimenté, noir satiné, construit par l’élite des Hot Rodders australiens, est un monstre mécanique de 1098cv, roulant sur les terres aborigènes spoliées, homologué selon des normes britanniques héritées du colonialisme. Derrière la fiche technique, une vérité plus brutale : l’Australie moderne préfère célébrer la puissance que reconnaître le génocide. En 2023, un référendum aurait pu inscrire les peuples premiers dans la Constitution. La majorité a voté contre. Ce texte n’est pas une ode à la mécanique. C’est une autopsie du déni. Administrativement catégorisé “Hot Rod impropre à la circulation” mais accepté en usage restreint, considéré comme un “haut de gamme” l’engin est saisissant de par ses propriétaires déjantés et quasi perpétuellement défoncés et n’a parcouru que 950 km depuis sa construction.
Il n’a été conduit/piloté que par certains & divers des plus grands noms du monde Australien des Kustom’s Car’s et Hot Rod’s hors toutes les lois. Le moteur est un V8 572ci suralimenté et fortement modifié pour afficher une puissance 1098cv (818,7 kW) au vilebrequin avec un couple de 935,9 pi-lb (1347nm). La puissance est envoyée aux roues arrière via une transmission automatique à trois vitesses T400 et un pont/différentiel de 9po. Construit à partir de presque zéro, ce Pick-Up a été converti aux normes de circulation Britanniques toujours d’usage en Australie colonisée par les Britanniques, qui ont parfaitement et méthodiquement orchestré l’effacement des Aborigènes par massacres, famines, enlèvements d’enfants et interdictions culturelles. Un génocide sans nom, longtemps nié, aujourd’hui encore maquillé.
Une frange des colonisateurs et colonisatrices prise de remords a proposé de rendre justice aux Aborigènes en les intégrants dans leur nouveau monde… Quoique relativement teinté d’un mépris colonial, cette initiative se voulait être une reconnaissance du peuple Aborigène, tardive certes après avoir éradiqué/génocidé 90% des autochtones, mais les électeurs australiens, toujours imprégnés d’un imaginaire impérial, ont rejeté à 90% cette reconnaissance minimale. Un refus qui prolonge le génocide par le déni… Ce Pick-Up, aussi extravagant soit-il, n’est qu’un alibi. Une porte d’entrée vers une histoire que l’Australie maquille ici avec ce Pick Up, sous des couches de peinture satinée et de son V8 suralimenté. Car sous le capot de cette machine rugissante, il y a les cris étouffés d’un peuple décimé, ce qu’on peut comparer au génocide des Gazaouis.
L’Australie, colonie britannique bâtie sur le mensonge du vide, a méthodiquement orchestré l’un des génocides les plus silencieux du monde occidental. À partir de 1788, les colons britanniques ont débarqué sur un continent peuplé depuis plus de 60.000 ans par des natifs pacifiques. Un million d’Aborigènes vivaient en tribus, en lien sacré avec leur terre. En moins d’un siècle, ils ont été réduits par les colons, à une poignée. Massacres, maladies importées, famines provoquées, enlèvements d’enfants, destruction des langues, interdiction des pratiques culturelles, enfermement dans des réserves : tout fut mis en œuvre pour effacer leur présence, le sang aborigène étant considéré comme un obstacle à la cartographie impériale. Mais, l’État du Victoria, dans un rapport officiel publié en 2025, a enfin osé nommer l’innommable : “Il s’agissait d’un génocide. Nous sommes désolés”...
Pervers, non ? Mais car la honte ne s’arrête pas à l’histoire. Elle s’étale dans le présent. En 2023, un référendum national proposait de reconnaître les Aborigènes comme les premiers peuples dans la Constitution Australienne, et de leur accorder une voix consultative au Parlement. Une mesure symbolique, tardive, presque dérisoire. Et pourtant, 60 % des électeurs ont voté contre. Cette majorité de colonisateurs a préféré conserver l’illusion d’une nation homogène, plutôt que d’affronter la vérité de ses fondations ensanglantées. Ce refus n’était pas une simple erreur politique, c’était une insulte, une négation de l’identité, une prolongation du génocide par le déni. Ce Pick-Up, avec ses œillets rouges et son moteur de guerre, n’est donc alors que le miroir grotesque d’un pays qui célèbre la puissance mécanique tout en enterrant la mémoire humaine.
Il roule sur des terres volées, dans un silence institutionnel assourdissant. Et pendant que les chromes brillent, les langues aborigènes s’éteignent. Pendant que les échappements Varex rugissent, les descendants des générations volées cherchent encore leurs racines. L’Australie continue donc de rouler, fière et amnésique, sur les cendres d’un peuple qu’elle n’a jamais voulu voir… Je fais une pause pour vous permettre de vomir la honte avant de sacrifier au rituel de présentation… Ce Pick Up, ex-USA, convertit à la conduite à droite a été recréé par SCC Fabrication en utilisant des pièces de chez Muscle Car Imports, une multitude de composants sur mesure et un châssis de chez Performance-Choppin’Block. La cabine a été raccourcie/TopChoppée/coupée de 2 pouces et la carrosserie personnalisée a été préparée et peinte par LowCo-Customs.
Le compteur kilométrique n’affiche que 1.400 kms depuis la reconstruction complète. Ce Pick’Up Chevrolet 3100 est fignolé dans une teinte “noir satiné”, sur un intérieur TMI garni de cuir noir avec des surpiqûres contrastées rouges, des détails de renfort en Alcantara et les centres des sièges se distinguent avec des œillets rouges et des panneaux de porte également en Alcantara. D’autres améliorations intérieures comprennent un tableau de bord numérique Dakota, un levier de vitesses B&M QuickSilver, un volant, des manettes, bidules et trucs et des instruments sertis dans un support réalisé/sculpté en billette d’aluminium, le tableau de bord est couleur carrosserie, il y a des ceintures de sécurité, un ensemble de moquette noire et divers accents chromés. Le Pick-Up roule sur des jantes Centerline Convo Pro de 15 pouces “décalées”, plus larges à l’arrière qu’à l’avant.
Elles sont chaussées de pneus Farroad FRD 26 à l’avant et Hoosier Pro Street à l’arrière. La spécification du gros bloc suralimenté Chevrolet V8 de 572ci comprend un bloc Dart Big M, des têtes AFR CNC, des supports en titane, des ressorts améliorés, des goujons de tête ARP, un ensemble rotatif Eagle 4340 avec des tiges de poutre en H de 6,535 pouces, un traitement d’armure Eagle sur le vilebrequin et les tiges et pistons, le compresseur étant un Custom Diamond à billettes High Helix 10-71 de chez “The Blower Shop”. Il y a également une came à rouleaux hydraulique Howard Racing, des culbuteurs Howard Racing, deux carburateurs 950 APD fonctionnant au carburant E85, un allumage MSD, une pompe à huile Melling HD et un alternateur de 120 ampères. D’autres améliorations mécaniques comprennent une boîte de vitesses T400 intégrée et un pont/différentiel de 9 pouces.
Le châssis de chez Performance-Choppin’Block intégre une suspension à ressorts hélicoïdaux tout autour et une extrémité arrière à quatre bras, des freins à disque avant et arrière Wilwood, un freinage électrique/hydraulique, un frein d’urgence électrique à bouton-poussoir E-Stopppp, une direction assistée électrique, un radiateur PWR sur mesure, un système d’échappement personnalisé composé de primaires à revêtement céramique de 2¼ pouces et un système d’échappement double en acier inoxydable de 4po avec silencieux Varex. La carrosserie personnalisée comprend le surbaissement de la cabine de deux pouces (rarement vu), une ouverture de capot pour les carburateurs montés sur le blower, et un arrière sans pare-chocs avec une jupe personnalisée abritant l’échappement à double sortie.
Ce Chevrolet 3100 de 1956 est un superbe camion personnalisé haut de gamme qui a été construit avec amour par certains des meilleurs spécialistes de voitures personnalisées de la scène Australienne exigeante. Combinant une belle apparence, un gros bloc V8 suralimenté sur mesure, un châssis performant avec une suspension moderne et un intérieur confortable… Ce véhicule, aussi spectaculaire soit-il, roule sur une terre imbibée de sang et de silences. Il est homologué selon les normes britanniques, celles-là mêmes qui ont servi de prétexte à l’annihilation méthodique des Aborigènes. Ce n’est pas un simple Pick-Up, c’est un monument mobile dédié à l’impunité coloniale. Chaque boulon chromé, chaque surpiqûre rouge, chaque décibel de son V8 hurle l’arrogance d’un empire qui n’a jamais demandé pardon.
Lorsque certains descendants des colons, pris d’un éclair de conscience, ont proposé d’intégrer les survivants dans le récit national, la majorité a voté contre la reconnaissance, contre la mémoire, contre la justice. Le Hot Rod devient alors une métaphore parfaite : un engin trop puissant, trop bruyant, trop libre pour être accepté, sauf par ceux qui refusent de voir ce qu’il représente. Ce Chevrolet 3100 n’est pas un hommage à la liberté, c’est un rappel brutal que certaines libertés ont été construites sur des génocides et que même les plus belles mécaniques ne peuvent masquer l’odeur persistante de l’histoire refoulée. Ce n’est pas un simple aparté historique, c’est le cœur d’une tragédie fondatrice. Le Pick-Up, aussi extravagant soit-il, devient ici un artefact postcolonial, un vestige roulant d’un monde bâti sur l’effacement.
Derrière le noir satiné et les œillets rouges, il y a les cendres d’un peuple décimé, les chants étouffés des Dreamtime, les terres volées et les mémoires fracturées. Malgré cette orgie mécanique et cette esthétique de brute raffinée, ce Pick-Up reste un paria. Trop puissant pour les normes, trop bruyant pour les voisins, trop libre pour les bureaucrates, il incarne l’excès assumé, la passion sans compromis, la mécanique comme insulte à la tiédeur. Ce Chevrolet n’est pas un véhicule, c’est une déclaration de guerre contre les radars, les normes, et les petits chefs en gilet fluo. Chaque vis, chaque soudure, chaque œillet rouge traversant les sièges est une gifle à la mémoire Aborigène. Ce Pick Up ne transporte rien, même pas l’idée même de ce que devrait être la liberté : Il est bruyant, inutile, mais magnifique.
Voilà, j’arrive à la finale du dernier paragraphe concernant ce Pick-Up faussement nommé “Hot Rod typiquement Royal” par les descendants des envahisseur Britanniques y voyant sans doute un carrosse pout têtes couronnées qui ne demandent jamais aucune permission, qui ne s’excuse pas d’exister, et qui roule à contresens sur l’autoroute du conformisme. Et si l’on devait lui trouver une utilité, ce serait celle d’écraser les absurdités réglementaires sous ses pneus Hoosier, de carboniser les formulaires Cerfa avec ses échappements Varex, et de rappeler à chaque rond-point que l’audace n’a jamais eu besoin d’un QR code. Voilà donc le final de cette affaire : certaines choses ont mal vieilli. L’édition de magazines “papier” automobiles, par exemple. Ou pire encore, les rédacteurs en chef de magazines automobiles qui ne se soucient pas des générations futures.


































