En avant en arrière…
Waouhhhhhh ! J’ai un lot de chouettes mochardes photos d’un Kustom dit “de luxe” et plutôt que de les utiliser dans un texte “Gnan Gnan” façon Bellu ou Nitro avec des resucées de conneries qui n’intéressent plus quiconque tant c’est éculé, je préfère les placer en illustration d’un texte qui à au moins le mérite de coller à l’actualité économique en lien avec les bagnoles de luxe et inutiles quoiqu’il y a de l’utilité psychologique de les décrypter…
Ouaihhhh ! La question d’entrée que je ne vous pose pas, car vous n’y répondriez pas, demeurera donc inconnue… Elle aurait été tout et rien, renforçant votre constipation de réponses à ma diarrhée d’éléments. Cela ne sera pas, vulgairement ça se traduirait par “Allez chier” ce que je ne puis écrire et faire, malgré l’envie très prégnante de tout envoyer promener… Et ce, d’autant que cet article est en relation avec les automobiles inutiles pour 4 causes :
1° Les difficultés d’approvisionnement de matières nécessaires à les réaliser, 2° L’écroulement plus qu’un ralentissement du marché chinois et des Brics, 3° Le désintérêt du peu de clientèle pour les nouveaux modèles électriques, 4° Le degré quasi zéro de la probabilité illusoire voire hypothétique pour un Européen d’acquérir aux USA un Hot Rod “T” V8 7L d’autant que la chance de pouvoir l’immatriculer est moindre que gagner 100 millions à l’EuroMillions…
Ouaisssss mes Popu’s, le monde des automobiles hors normes de luxe et inutiles, vit un moment de flottement face à un avenir devenant de plus en plus incertain. Plusieurs marques automobiles de luxe sont d’ailleurs déjà revenues sur leurs indécisions en accordéon, de développer davantage de modèles électriques ou surmotorisés dans le futur, tels que Porsche, Bentley, Rolls Royce et divers…
La dernière à avoir affiché une baisse drastique de ses perspectives est Aston Martin qui a réajusté ses prévisions pour l’année en cours, son chiffre d’affaires et ses bénéfices devraient donc être inférieurs à l’année précédente qui l’étaient déjà d’années en années, c’est à dire 1.000 voitures en moins chaque année, soit un recul de 14% par années. Le PDG Adrian Hallmark a même annoncé avoir reçu un avertissement sur faillite en cours…
Ce qui a porté le constructeur britannique à sauver les meubles et revoir ses comptes. Exactement le même chiffre (14%) souligne la baisse de production de Mercedes Benz en 2024 et la direction a indiqué que pour cette année 2025, la firme étoilée ne fabriquera que 6.000 voitures en cause des difficultés d’approvisionnement et de vente, soulignant la stagnation du marché chinois qui serait en fait l’équivalent d’une tactique militaire guerrière…
Oui, mais dans une guerre économique des Brics contre les pays OTAN suite aux sanctions envers la Russie consécutive à la guerre en Ukraine… Même son de cloche pour Porsche, qui avait déjà annoncé en juillet un programme de “réduction des coûts et de la production” après un premier semestre super catastrophique, en évoquant les mêmes raisons. De janvier à juin, Porsche a livré 7% de voitures en moins par rapport à la même période l’an dernier…
A ce rythme, dans 4 ou 5 ans les ventes seront à zéro… Comme expliqué par le PDG Oliver Blume, les constructeurs allemands doivent en plus ralentir voire stopper les investissements dans le développement de moteurs électriques et hybrides, là où l’industrie automobile allemande avait pourtant investi massivement ces dernières années en prévision de tout faire fabriquer en Ukraine à 50% des coûts de mains d’œuvres allemands….
De plus, le manque d’intérêt pour les nouveaux modèles électriques de la part de la clientèle concerne globalement tous les constructeurs de voitures de luxe… C’est le grand flop… Un autre géant concerné est le britannique Bentley. Si la marque misait son futur sur le programme “electric only” qui avait été annoncé il y a deux ans et aurait dû être finalisé en 2030, il a été décidé de n’en plus rien faire en cause d’étapes futures de la marque …
Ce sont les projets “Beyond100” et “#GotoZero”, conçus pour atteindre la neutralité carbone doivent être annulés. Cinq véhicules 100% électriques devaient être proposés au public à partir de l’année prochaine (2026), mais tout a été remis en question pour passer en mode survie. Frank-Steffen Walliser, directeur général de Bentley depuis juillet dernier, a souligné que les acheteurs de voitures de luxe avaient beaucoup de mal à associer l’idée d’un bolide électrique.
Les mentalités et les réalités pré-vécues ont donc tout changé. La première voiture Bentley 100% électrique devait être dévoilée en 2026, avec une entrée sur le marché en 2027, mais au vu de la situation, les plans ont changé en mode survie. L’industrie du luxe, qui est dominée au niveau mondial par des acteurs principalement européens (français et italiens), américains et sud-africains, s’attendaient à vivre une petite révolution et pas cette destruction totale !
Elle est due aux dirigeants “Va’t’en’guerre” européens, les mêmes qui se sont goinfrés de retours sur dons de charité alors que ce business de crapules se pensait immortel avec des profits gigantesques. Cette époque miraculeuse est terminée. Ce marché, qui faisait rêver tous les chefs, doit faire face à un contexte politique, macron-économique, industriel et social plus qu’incertain à l’échelle planétaire. En plus d’Oncle Donald Trumpy qui veut sa part.
Ca ne redémarre pas parce que l’économie ne veut pas redémarrer dans le cadre de la guerre Brics/Union Européenne. Et, la situation aux États-Unis reste floue. Mais plus important encore, les attentes des consommateurs ont changé, surtout pour “le luxe”. Kearney, cabinet de conseil en stratégies internationales, vient de publier cette semaine une analyse détaillant la situation du marché du luxe dans le monde et ses perspectives d’évolution.
Ce rapport, qui est un peu la bible annuelle dans le secteur, intitulé “Winning in a Cooling Market : Strategies for Luxury Brands”, met en lumière les principales tendances qui façonneront l’industrie du luxe dans les prochaines années et les défis auxquels ses acteurs sont confrontés pour préserver leur attractivité et leur compétitivité. Et tout indique qu’on se dirige vers la fin d’un monde qui s’est construit sur la colonisation…
Ce 15 septembre 2025, Luca de Meo prendra les rênes opérationnelles de Kering, deuxième groupe de luxe français, maison mère de Gucci, Balenciaga et Saint Laurent. L’ex-PDG de Renault, nommé en 2020, a sauvé ce symbole national en pleine crise après 8 milliards d’euros de perte et le chaos Carlos Ghosn. Il a l’intuition que les marques, qu’elles soient de voitures ou de mode, peuvent se redresser en travaillant la mémoire, l’émotion et la structure industrielle.
Après la “Renaulution” vient la “Keringlution” ! Luca de Meo avait orchestré un spectaculaire redressement de l’image et des comptes du groupe Renault grâce à un récit émotionnel et une rigueur financière. C’est ce talent que François-Henri Pinault convoque pour Kering, en crise d’image et lesté d’une dette profonde. En cinq ans, l’endettement de l’écrin du luxe est passé de 2,8 à 10,5 milliards d’euros, alourdie par des emplettes risquées…
Ouiiiii ! : 1,7 milliard pour 30 % de Valentino au fonds qatari Mayhoola et la maison de parfum Creed en 2023. Gucci est en perte de vitesse avec -24 % au premier trimestre 2025 et la nomination de Demna le 14 mars (ex-Balenciaga) à la direction artistique avait fait chuter de 10 % le groupe en Bourse !!! La situation est suffisamment tendue pour que le groupe ait annulé une réunion d’analystes financiers qui était prévue pour ce lundi 16 juin 2025.
Nous sommes dans un contexte de forte défiance boursière. L’action Kering a en effet perdu 78 % de sa valeur depuis 2021 !!! Luca de Meo a pour mission de relancer une machine autrefois brillante qui a perdu presque 80% de sa valeur… Chez le groupe français de l’automobile, son grand plan avait été la “Renaulution” en trois étapes : Résurrection, Rénovation et Révolution… Il a réduit les coûts structurels, et pris deux grandes décisions…
1° l’arrêt de la production de moteurs F1 locaux à partir de 2026 pour externaliser à Mercedes économisant jusqu’à 120 millions par an et 2° renommer Renault Sport en Alpine comme marque premium. La marge opérationnelle est ainsi passée de 3,6 % en 2021 à 7,6 % en 2024… Si l’on croit en la même recette magique, Kering pourrait se voir rationaliser les investissements, fermer des boutiques pour économiser mais continuer à dépenser dans la pub !
C’est vital dans le luxe. Le tout en gardant une vision internationale sur les marchés de la Chine et des États-Unis. Sa première étape chez Renault avait été d’ouvrir les archives du centre de design, déterrant une maquette grandeur nature mise de côté avant son arrivée : “Une nouvelle R5 jaune”, un hommage électrique au modèle culte des années 1980. Avec ce modèle, puis la 4L réinterprétée, il a lançé le réveil des icônes et 120 ans d’histoire.
Il a ainsi été le maestro du marketing en misant sur deux notions : le mythe et le rêve…Son mantra : “Garder le E d’Émotion dans l’équation parce que s’il n’y a pas d’émotion il n’y a pas de premium price”, c’est ce qu’il a expliqué dans la série qui lui est consacrée sur Amazon Prime : “Anatomie d’un come-back”... Le vainqueur du “Storytelling” va probablement redéfinir une vision claire pour les marques du groupe avec un “Dream dressing” à l’image du “Dream garage”... Voilà…







































