German Woody’29/32
Und frische Nahrung, neues Blut saug’ ich aus freier Welt ; Wie ist Natur so hold und gut, Die mich am Busen hält ! Die Welle wieget unsern Kahn Im Rudertakt hinauf, Und Berge, wolkig himmelan, Begegnen unserm Lauf. Aug mein Aug, was sinkst du nieder ? Goldne Träume, kommt ihr wieder ? Weg, du Traum, so gold du bist :
Hier auch Lieb und Leben ist. Auf der Welle blinken Tausend schwebende Sterne, Weiche Nebel trinken Rings die türmende Ferne Morgenwind umflügelt
Die beschattete Bucht, Und im See bespiegelt Sich die reifende Frucht… C’est un article compliqué que je tente de boucler en me maudissant de l’avoir débuté sans m’être rendu compte que ce Woody était Allemand basé en bord de mer Baltique… L’édition Allemande de Chromes&Flammes a prospéré différemment qu’en France en cause des traductions qui ne supportent pas l’humour Français ni les approximations,
Ni même les double sens, les jeux de mots et autres spécificités. L’inverse est de même et les déclinaisons rendent fous… C’est une langue technique, alors que la langue française est frivole. Tout est à l’avenant, à tel point que les Chromes&Flammes sont rapidement devenus autonomes par langues car les différences ne s’accordaient pas aux mises en pages… Des soucis d’un autre type me créaient des maux de tête concernant les formats différents des magazines européens et américains qui sont 3 cms moins haut, ce qui causait des casse-têtes de mise en page… Et le pire était la tentative d’éditer dans les, pays arabes ainsi qu’en Chine si nous lisons du haut gauche vers le bas droite, là bas ils lisent ce gauche en bas vers la droite en hau, en sus des caractères… Tout cela fin du siècle précédent (années 70/80/90) dans les ordinateurs et le numérique était un casse-tête cauchemardesque…
Maintenant, avec le numérique et l’IA, ce que vous lisez est adapté à la seconde dans toutes les langues du monde en ce inclus la présentation… Ne restent en faits automobiles que la différence de conduite, gauche ou droite…Donc, présenter ce Woody allemand en numérique n’est qu’une question d’humeur au delà de “l’adaptable automatisé”... Il n’empêche que mon grand-âge des 3/4 des des soixante-dix qui ans qui sont septante dans d’autres pays, m’incite à changer d’air plus souvent… En Allemagne, la scène des Hot Rods a été très présente, avec un grand nombre de voitures, dont certaines de grande qualité. Un exemple est le Woodie construit par Uwe Grunzke… Ce fou l’a conçu, construit et peint dans son garage, qui ne compte qu’une seule voiture. D’après lui qui est méticuleux et méthodique, une carrosserie “Woody” est originale et “acceptable” si réalisée par des allemands compétents.
Mais pas les modèles d’origine fragiles avec leurs nombreuses vis et supports apparents. fabriqués par des américains moins scrupuleux…Pour lui, un Woody se doit d’avoir une allure élégante, des proportions harmonieuses, des portes latérales à ouvertures (et fermetures) antagonistes et d’une porte arrière à double battant. Voyez comment j’en attrape des maux de tête violents… L’avant de cette carrosserie “Made in Germany” est inspirée d’un Woody Ford Modèle A de 1929. La calandre de 1932 a été choisie parce qu’il aimait les calandres de 1932… Elle est donc interchangeable, indépendante car maintenue par un support fixé au châssis qui s’accompagne de 4 fixations… La structure initiale a été plus loin qu’un châssis puisque c’est une cage en tubes carrés de 40 x 40 mm, offrant une base solide pour y fixer les panneaux en bois de frêne utilisé pour la construction, les panneaux de remplissage étant en contreplaqué.
Après la réalisation de plusieurs gabarits pour les pièces en bois massif, un menuisier a effectué le dégrossissage et la mise en forme. Uwe Gruzke a ensuite réalisé la finition chez lui à l’aide d’une ponceuse à bande et d’une défonceuse à gabarit. Chaque pièce en bois a été fixée à la structure tubulaire en acier par des vis placées à l’intérieur. La carrosserie nécessitait un nouveau toit pour remplacer l’original, composé de tissu et de grillage. Le nouveau toit possède une base rigide, recouverte professionnellement d’un tissu généralement utilisé pour les toits de cabriolets Mercedes… Les ailes arrière ont été élargies et raccourcies pour des raisons esthétiques. Le motif à damier du tablier a été réalisé en découpant des carrés de tôle et en les collant un à un. Une dernière couche d’apprêt et un ponçage ont permis de les préparer pour la peinture finale.
Comme on trouve en Suède des reproductions de très bonne qualité de longerons de châssis de Ford 1932 (incroyable mais vrai, les pays nordiques aiment les américaines), un ami, Peter Blumenfeld, en a acheté un jeu et les a ramenés en Allemagne sur le toit de son break Mercedes. Il a été surpris de voir combien de personnes ont pu les identifier lors de tous ses arrêts de ravitaillement…. Une fois les longerons arrivés en Allemagne, ils furent re-traités aux standards allemands, mais d’une manière non conventionnelle. Un atelier de métallurgie local fabriqua des profilés en U qui s’inséraient à l’intérieur des longerons pour former le caisson général, et les jointures extérieurs furent entièrement soudées et lissées. Un robuste longeron tubulaire en K fut ajouté, et une fois le châssis terminé, il était suffisamment solide pour accueillir une moteur de dragster.
L’essieu arrière Ford 9 pouces renforcé fut choisi pour son esthétique et sa robustesse, car une puissance importante était attendue ; cependant, il dut être raccourci pour s’intégrer aux ailes. Un jeu d’arbres de transmission sur mesure de chez Currie Enterprises compléta la transformation de l’essieu arrière. Un essieu avant Magnum à poutre en I assure la traction. La traverse du ressort à lames fut avancée de 3,8 cm (1-1/2 pouce) afin que les roues s’insèrent parfaitement dans le rayon des ailes. Une colonne de direction inclinable a été reliée à un kit crémaillère Unisteer. Des jantes à cinq branches complètent le châssis roulant. Le moteur Ford V8 à Big bloc provenait d’un ami qui le conservait depuis des années. Ancien compétiteur de tracteurs-pulling, il possédait ce moteur de rechange. Il était évident qu’il nécessitait une remise à neuf complète et l’installation de pièces performantes.
Le bloc nu a donc servi de maquette au début du processus de construction. Il a été envoyé à l’atelier pour alésage et rodage. Le vilebrequin a été rectifié. De nouveaux pistons, segments et coussinets surdimensionnés ont été installés. Les culasses d’origine ont été conservées, mais de nouvelles soupapes, actionnées par un arbre à cames hautes performances, ont été ajoutées… Un collecteur d’admission à tunnel et deux carburateurs Holley donnent au moteur un look adéquat. La prise d’air est une pièce “chinée” il y a des années, achetée au cas où… Sa fixation aux carburateurs a nécessité une conception ingénieuse et un usinage CNC pour la maintenir en place. C’est désormais la cerise sur le gâteau, la première chose que l’on remarque sur ce gros moteur. Un système d’échappement a été fabriqué à partir de tubes en acier inoxydable de 76 mm (3 pouces). La boîte de vitesses C6 d’origine était conçue pour être réutilisée.
Mais certaines petites pièces détachées du boîtier portaient des traces d’usure importantes, témoignant des conditions difficiles rencontrées lors des compétitions de tracteurs. Il devint évident que la boîte n’était pas fiable aux standards allemands, et une neuve fut commandée aux États-Unis. Un atelier spécialisé fabriqua et équilibra un arbre de transmission sur mesure : la dernière pièce nécessaire pour permettre au Woody de se déplacer par ses propres moyens. La peinture a été réalisée dans le même garage individuel que le reste de la construction. Plusieurs couches de base en cuivre à vernis scellés et un ponçage et un polissage intensifs ont donné la brillance finale. Herb Manfeld a ensuite ajouté des rayures et des lettres sur la carrosserie. Une maquette a été construite pour les sièges avant et arrière des banquettes. La banquette arrière est orientée vers l’arrière, ce qui permet un dossier fixe avant et arrière.
Les sièges ont été professionnellement rembourrés en cuir brun clair. Les panneaux de porte et de flancs, ainsi que le toit, ont été recouverts de cuir d’une couleur correspondante. Lorsque la voiture a été achevée en 2014, l’objectif était de la présenter aux “European Chrom Und Flamen Street Rod” à Bernkastel-Kues. Un court trajet sur l’autoroute a donné la confiance nécessaire pour commencer le trajet de 650 km le lendemain. La voiture a rencontré un grand succès tout le week-end et a reçu un trophée de 1er prix parmi les cinq meilleures voitures participant au salon. Beaucoup de temps et d’argent ont été consacrés à la création du Woody, mais en conséquence, ce rêve issu de l’imagination de Uwe Grunzke, descendant du célèbre général de la Waffen SS Das Reich est devenu réalité. Les émetteurs et jauges de carburant devaient avoir des taux de résistance correspondants.
Mais le module Fuel Link de Classic Instruments a corrigé le décalage. Les sondes de niveau de carburant fonctionnent en faisant varier leur résistance à la masse. La valeur de résistance détectée par la jauge détermine le niveau affiché. Comme les jauges sont conçues pour détecter différentes résistances, il est essentiel de vérifier que la plage de résistance de la sonde corresponde à celle de la jauge. Dans le cas contraire, la jauge sera imprécise, voire inutilisable. Classic Instruments a développé un module spécial pour pallier ce problème : le Fuel Link. Ce module permet de contrôler n’importe quelle jauge à faible course (aiguille tournant à 90°) avec une sonde de niveau de n’importe quelle résistance. Par exemple, le Fuel Link permet d’utiliser une jauge adaptable (240-33 ohms) avec une sonde d’origine GM (0-90 ohms). Cette solution est particulièrement utile… Voilà… Auf Wiedersehen à vous…



























