Cooltitude…
Comment en sommes-nous arrivés à accepter qu’on remplace l’intelligence et le savoir écrire et converser par des influenceurs/influenceuses de l’édition et des réseaux asociaux ? Cette réflexion porte sur l’édition et le journalisme d’aujourd’hui. Elle n’attaque personne en particulier mais tout le monde en général, même si certaines personnalités publiques seront citées à titre d’exemples… Il est temps de diaboliser les activistes, communicant(e)s et/ou expert(e)s des réseaux asociaux partageant idées, informations ou opinions, et ceux/celles qui les consultent. Je vais donc analyser les mécanismes à l’origine des contradictions vécues. Nous connaissons toutes et tous et avons probablement fredonné au moins une fois, la chanson “Video Killed the Radio Star” des Buggles, sortie en 1979 qui raconte l’histoire d’une star de la radio supplantée par des artistes utilisant les clips vidéo comme nouvelle forme d’expression. Cela a modifié complètement la manière dont la musique et l’art atteignaient le grand public et marquant à jamais la primauté de la télévision sur la radio, reléguée au rang de média de seconde zone.
Même Queen, l’un des groupes les plus emblématiques de l’histoire de la musique, a évoqué le déclin de la radio dans “Radio Ga Ga”. Dans cette chanson, Freddie Mercury chantait : “Someone still loves you”… [Quelqu’un t’aime encore], exprimant la nostalgie et la profonde mélancolie de ceux qui avaient fait de la radio et de la musique les fondements de leur art. Ces deux chansons, si conceptuellement simples, ont en réalité mis en musique l’analyse d’une mutation qui allait bouleverser à jamais les mécanismes de la communication, et par conséquent la société elle-même. Pourquoi évoquer le déclin de la radio dans les années 1970, Queen et l’avènement de la télévision dans un article de ce Web-site ? Parce qu’il est la continuation de mes magazines Chromes&Flammes sortis fin des seventies. Ce n’est pas aussi improbable qu’il en a l’air. C’est précisément en cette période de crise internationale, de conflits et de perte de repères généralisée, que nous devons nous poser cette question : “Que sont devenus les intellectuels ?”… Je cause des grands intellectuels, qui animaient la scène socioculturelle dans les années 1970 et 1980, qui prenaient position et offraient des outils pour mieux comprendre la réalité…
Ils manifestaient et participaient aux débats publics sur les grandes questions de l’époque ! Les grands intellectuels, qui animaient la scène socioculturelle dans les années 1970 et 1980, prenaient position, offraient des outils pour mieux comprendre la réalité, manifestant et participant aux débats publics sur les grandes questions de l’époque ! En bref, où sont ceux et celles qui pourraient aider le public à s’orienter dans le chaos d’un monde de plus en plus instable, ceux qui posent des questions, décryptent une réalité complexe et, surtout, prennent position ? La réponse est simple : les réseaux asociaux ont tué l’intelligence des écrits, tout comme la télévision a tué la radio… Et la radio a “suicidé” les conférenciers. Autrefois, les intellectuels étaient des esprits très cultivés qui faisaient autorité, mais qui savaient être rebelles, provocateurs, controversés, contradictoires et porteurs de lumière et d’ombre. Ne se souciant guère de plaire au public, d’adhérer aux thèses dominantes ou d’exprimer des positions consensuelles. Loin d’avoir l’ambition d’être “appréciés” du public, ils participaient activement à la vie politique et au débat public,
Ils s’engageaient également au sein de partis et de mouvements, se livrant à des affrontements souvent virulents entre opinions et positionnements. Les concepts de neutralité et d’impartialité n’existaient même pas : ce sont des catégories propres à notre société occidentale contemporaine, profondément dépolitisée et post-historique. Une société dans laquelle la politique est conçue comme intrinsèquement négative plutôt qu’activement participative… Du moins comme on l’entendait généralement, en tant que participation à la vie de la cité — la polis —, une pratique qui transforme un homme en citoyen, en individu participatif, car la liberté est engagement. Participer à la vie sociale, c’est donc participer à la vie politique, car la politique — y compris la politique internationale — et la société sont inextricablement liées. Nous vivons désormais dans une réalité totalement différente. Face au génocide en cours en Palestine, les citoyens ont fait preuve d’une capacité impressionnante à prendre position, à exprimer leur indignation, à s’organiser et à se rassembler, alors que les intellectuels, censés incarner une référence culturelle, ont été bien moins efficaces.
Après deux ans de massacres aveugles ayant principalement touché des femmes et des enfants en bas âge, et malgré une famine effroyable, ceux qui auraient dû dénoncer ces crimes se sont tus, un silence embarrassé. Comment en sommes-nous arrivés là ? Dans ce contexte, prenons du recul pour comprendre comment l’édition et la production culturelle fonctionnent dans le monde actuel. Nous sommes passés d’une culture de vocation (du latin vocare, qui, comme le terme allemand Beruf, désigne une “vocation” quasi théologique) à une culture de marché, dans laquelle les contrats d’édition, les maisons d’édition et les “amis d’amis” ont complètement supplanté le rôle de l’intellectuel en tant que voix de la dissidence, et celui du journaliste en tant que garde-fou du pouvoir. Aujourd’hui, pour préserver leur position privilégiée dans le paysage culturel contemporain, les intellectuels et les journalistes font exactement le contraire d’avant : ils sont maintenant inoffensifs, ne contrarient personne et évitent toute dissidence. Adopter une position critique, en dénonçant par exemple le massacre en Palestine ou toute autre question d’importance, fait automatiquement de l’intellectuel un paria…
Certes, ce n’est qu’au sein du système informationnel et culturel contemporain, qui repose au contraire sur l’uniformité et la dépolitisation totale de la pensée. Les intellectuels ou journalistes ne doivent pas prendre position. Être “impartial” reviendrait à ne pas prendre part, à aseptiser toute question, discussion ou problème. Autrefois, ils mettaient leur intelligence et leur talent au service d’autrui. Désormais, ils sont mis au service de leurs intérêts personnels et professionnels afin de préserver leurs privilèges et donc le statu quo. Les intellectuels, autrefois avant-garde culturelle et politique, ont ainsi été surpassés par son propre public, au point de devenir l’arrière-garde. Leur condamnation d’Israël survient plus de deux ans après celle des dizaines de milliers de personnes qui ont défilé pour appeler au cessez-le-feu, dénonçant le génocide. Sans surprise, l’effondrement de la vocation des intellectuels s’est accompagné d’un déclin culturel général marqué. Il n’y a pas si longtemps, j’ai consulté par curiosité la liste des livres les plus vendus sur Amazon : l’un des plus achetés était “The Ketogenic Diet” [Le régime cétogène]…
Je me suis posé deux questions. La première : pourquoi écrire si personne ne lit ? La seconde, bien plus intéressante : comment en sommes-nous arrivés là ? La réponse, comme vous l’a probablement dit au moins une fois votre mère, est toujours la même : ces maudit(e)s péroreurs et péroreuses. Dans les années 1960, 1970 et 1980, les intellectuels évoluaient dans un paysage médiatique très restreint, quelques chaînes télé, journaux, magazines et maisons d’édition. Aujourd’hui, n’importe qui peut s’exprimer et faire entendre sa voix via les réseaux asociaux grâce à son téléphone portable. L’avènement des réseaux asociaux a eu plusieurs conséquences profondes : La fin de l’autorité intellectuelle et la fin de toute complexité au profit de l’instantanéité. Le nombre considérable de contributeurs sur les réseaux asociaux brouille véritablement la distinction entre autorité intellectuelle et simple influenceur d’actualité ou de livres. Quiconque dispose d’un nombre plus ou moins important d’abonnés devient automatiquement une référence culturelle : si tant de gens le suivent, c’est qu’il y a une raison…
Autrefois, pour s’imposer en tant qu’intellectuel et se voir accorder une place sur la scène publique, il fallait publier des livres, participer à des conférences et à des débats publics avec d’autres intellectuels, mais aussi prendre part à la vie politique et sociale. Aujourd’hui, le processus est inversé : on publie des livres et on entre dans la vie publique parce qu’on a déjà un public. L’édition est ainsi devenue une industrie culturelle : des écrivains talentueux, mais inconnus, sont publiés avec de maigres rémunérations (ou ne sont pas publiés du tout). Les universitaires et les chercheurs financent d’ailleurs eux-mêmes la publication de leurs travaux. À l’inverse, les personnalités du web, les influenceurs ou les personnes simplement populaires sur les réseaux asociaux signent des contrats d’édition de plusieurs dizaines de milliers voire millions d’euros avec de grandes maisons d’édition. L’édition est un marché, et comme tout marché, elle se soucie de la rentabilité : si X a des dizaines ou des centaines de milliers d’abonnés, son livre se vendra presque à coup sûr, sans grande campagne promotionnelle et sans risque pour l’éditeur.
Par conséquent, les livres d’influenceurs sont souvent des biens de consommation courante dont on ne parle, généralement, que pendant les trois premiers mois, avant qu’ils ne disparaissent complètement des stories Instagram et des rayons des librairies. Ces livres, comme tout autre objet de consommation, n’ont qu’une durée de vie limitée. Dépourvus de l’ambition — ou de la capacité — à devenir des textes de référence politiques ou culturels requérant des études, des recherches, une expertise et une analyse approfondie, ils deviennent des phénomènes éphémères voués à l’oubli, à l’instar du t-shirt bon marché que vous avez acheté en ligne l’année dernière sous le coup d’une pulsion consumériste. Leur fonction sur le marché est identique : contribuer à alimenter le capitalisme en encourageant la consommation — dans ce cas, la consommation culturelle. Ce qui m’amène au deuxième point : les réseaux asociaux privilégient la rapidité à la complexité. Les influenceurs et les internautes sont obsédés par la nécessité d’expliquer les choses simplement. Les questions politiques, sociales ou internationales complexes sont servies au public comme de la bouillie pour bébé.
Du Covid-19 aux migrations, en passant par le conflit russo-ukrainien, les procédures électorales, la guerre entre l’Iran et Israël, tout est réduit à quelques infographies ou à un fil d’actualité quotidien qui n’incite pas les gens à réfléchir, à faire des recherches ou à lire des livres, mais simplement à consommer ce contenu spécifique, généralement sur le sujet tendance de la semaine. Les réseaux asociaux suivent l’actualité plutôt que de l’analyser, dans un mécanisme autoalimenté qui noie le public dans un flot incessant de stimuli incompatibles par nature avec la pensée critique. Elle exige du temps, de l’analyse et le recoupement des sources. Cette simplification extrême est étroitement liée au marché de l’édition. Des contenus accrocheurs, des infographies attractives, le dernier livre à la mode qui prétend résumer tout le savoir humain en 200 pages : voilà ce que nous sommes censés consommer. L’influenceur devient alors un auteur propulsé dans le débat politique et culturel, invité à des lancements de livres, à des débats publics et à des conférences, sans aucune expertise scientifique ou académique sur les sujets abordés.
Seule compte leur capacité à détecter les sujets qui passionnent le public, les tendances actuelles et les sujets d’actualité. L’essor des réseaux asociaux marque également une autre évolution importante : la fin du public de masse et l’émergence de “bulles”. Le grand public a disparu en même temps que les intellectuels. Aujourd’hui, avec les réseaux asociaux, chaque personnalité, plus ou moins connue, évolue dans une “bulle” qui ne communique généralement pas avec les autres. Ces bulles sont minuscules comparées au grand public d’antan : les audiences les plus médiocres des programmes télévisés sont toujours plus élevées que le nombre d’abonnés de ces bulles. On le constate dans les conversations quotidiennes, dans la rue, au restaurant, dans les transports publics : presque rien de ce qui se passe sur les réseaux asociaux n’a d’impact sur la vie quotidienne de dizaines de millions de personnes. Et pourtant, chacune de ces stars des réseaux sociaux est en concurrence permanente pour conquérir une audience plus large, produisant à la chaîne des infographies et des vidéos, car plus elles ont d’abonnés, plus elles ont de chances de vendre leur prochain livre et d’entrer dans les cercles qui comptent.
Cela étant, il faut éviter de diaboliser les réseaux asociaux, qui ont permis à des universitaires, des militants, des journalistes et des écrivains de s’exprimer, chose impossible sans eux. Et notamment pour couvrir le massacre en Palestine, les réseaux asociaux ont été — et sont toujours — le principal vecteur de diffusion d’images et d’informations qui seraient sinon censurées, ainsi que d’organisation de la dissidence publique. Il ne s’agit pas de “renoncer aux réseaux asociaux”, mais de “vivre la contradiction”, en utilisant ce média simplement comme un outil, jamais comme une fin en soi. Après avoir “fait” de l’édition “papier” depuis mes 20 ans (Home était un magazine de décoration et d’architecture) et même étudié la politique internationale pendant des années en diffusant “Chromes&Flammes” à 500.000 exemplaires en 5 langues/éditions dans le monde (presque entier) ? J’ai justement utilisé les réseaux asociaux comme point de départ pour un gag planétaire engrangeant des millions : “SecretsInterdits”. Je n’y ai recours que pour faire de la trésorerie, il n’y a rien à y dire… Lorsque j’ai vraiment quelque chose à dire j’utilise mon magazine ChromesFlammes, maintenant numérique.
C’est un 3 en 1 mix de SecretsInterdits, GatsbyOnline et ChromesFlammes représentant actuellement 200.000 abonnés/mois… C’est dans ce climat de crises internationales que nous devons plus que jamais redécouvrir la critique, l’analyse et la compréhension des événements et de leurs causes. Il est essentiel de ne pas céder à la marchandisation de la culture, qui consiste à déléguer à telle ou telle personnalité des réseaux asociaux la tâche de nous expliquer n’importe quel événement en trente secondes bien ficelées, en quatre images Instagram ou en quelques pages d’un livre… Il n’est souvent qu’un agrégat d’histoires ou de textes déjà publiés. Il est tout aussi essentiel de comprendre et de démanteler les mécanismes sous-jacents au marché de l’édition et de la culture, et de confronter les intellectuels à leur propre silence. Ils s’expriment encore dans la sphère politique, à l’université, dans les partis tant décriés, et surtout par le biais des classiques qui, par nature, sont inépuisables et continuent d’être lus et étudiés. Je me sert pour cela de la section “Ataraxie” mais ce n’est pas la zone qui génère des abonné(e)s… Pfffffffff !
Ainsi pour qu’on me lise par exemple avec ce texte, je dois créer un subterfuge façon Hot Rod au pied d’un arbre avec un éléphant penseur assuis sur une branche… Avouez que c’est bôôôôô… Y a pas plus simple ni basique, quoique… Je vais quand même discourir du Hot Rod noir qui est une belle pièce créée par Dave Helmuth, de Woodbury, dans le New Jersey, USA. Il voulait un Hot Rod Sedan (berline 2 portes) des années ’60 et avait toujours envisagé de construire “quelque chose” de cette époque. Les Bagnoles de course et les Dragsters de son époque des années ’70 l’ont toujours “branché”. Il a été élevé dans une famille qui était très impliquée dans la construction de voitures de course Indianapolis et lui s’est tourné vers les Hot Rods, son cousin et leurs deux pères en ont amené quelques-uns à de nombreux spectacles. Pendant des années, il n’était pas rare de les voir se déchirer ensemble dans l’atelier, qui a commencé dès leurs premiers jours de course en tant que “Helmuth Bros Garage”. Au fil des ans, Dave a découvert que son côté Hot Rod a pris son intérêt général pour les moteurs V8. Dave a entendu parler d’un projet inachevé lancé par Dave Gifford à la fin des années ’80 et relayé par son père et son oncle.
La berline Ford Model A Tudor de 1930 était d’abord seulement un châssis roulant avec une tonne de modifications de carrosserie à réaliser. Cependant, même après avoir obtenu un moteur V8, Gifford n’a jamais terminé le projet. C’est de nombreuses années plus tard, que Dave a acheté le projet pour lui seul, réalisant qu’il s’agissait de la construction parfaite pour répondre à ce qu’il envisageait comme un Hot Rod typique des années ’60/’70. Dès qu’il a été acheté et ramené “à la maison”, Dave a complètement démonté la voiture… De nombreuses modifications avaient été apportées par Gifford, ce qui donnait à Dave un excellent point de départ. Par exemple, Gifford avait réalisé la plupart des travaux de carrosserie, y compris le “clapot” et le retournement du pare-feu, le tout sur un châssis tubulaire. Les longerons d’un châssis modèle A ont alors été coupés pour être utilisés sous les ailes avant. Cela afin d’imiter l’avant correct des Hot Rods de cette époque. Gifford avait également déplacé les quartiers arrière vers le haut, créant un espace plus petit entre le haut du passage de roue arrière et sous la lunette arrière, donnant un look de style sectionné mais agressif.
Gifford a également sectionné la calandre et refaçonné les ailes. Dave a mis trois ans à tout remettre ensemble, car il a pris son temps pour passer en revue le câblage, s’occuper des mises à jour de la transmission, changer le moteur et d’autres nuances. Le moteur V8 SBC qui accompagnait la voiture n’était pas vraiment ce qu’il voulait ; Gifford l’avait utilisé à de nombreuses reprises dans des projets précédents, alors il a assemblé un V8 355ci plus performant avec des pistons forgés. Une fois assemblé, le moteur a été confié a Danny Smith, de Camden, dans le New Jersey, qui possède son atelier d’usinage pour aléser les moteurs et usiner les blocs. Dave a reconstruit le moteur “Comp Mutha Thumpr” (une mise à jour) à partir d’un Chevy Tri Power. Les anciens carburateurs avec l’aiguille et le siège ont tendance à se coincer, donc avoir plus d’une valve avec différents flotteurs offrait une certaine fiabilité. Cela répondait aux attentes de Dave et cela facilitait le réglage des carburateurs. C’était un bon sentiment d’entendre le V8 Ford fonctionner après la mise en place des collecteurs. Les couvercles de soupape qu’il a attrapés sous le banc de son père furent un enfer à ajuster/remonter,
Cependant, il voulait y ajouter des Mooneyes. C’était une différence entre le jour et la nuit une fois installé. Dave a peint le moteur et la calandre en noir brillant pour correspondre aux jantes qu’il avait l’intention d’utiliser. L’arrière raccourci de 9po que Dave a obtenu de Gifford a facilité l’installation. En effet, puisque les combinés filetés et les languettes pour amortisseurs étaient prêts à l’emploi. Dave a terminé la construction du boîtier et raccourci l’arbre de transmission. Dave s’est écarté de l’époque en ce qui concerne la transmission, voulant qu’elle soit fiable et cool sur les autoroutes (transmission 700-R4). Il a installé des jantes 16po tout autour. Dave a installé des phares Chevrolet 1937, rendant l’avant plus proportionnel alors que les feux arrière étaient de 1936. Peu de temps après avoir mis la Ford sur la route, il s’est dit qu’il était temps de refaire l’intérieur. Dave a décidé d’utiliser des sièges “aviateur” de Rotten Leonard, de sorte que pendant qu’une main est sur le volant LimeWorks, Dave peut profiter de son modèle A…. Voilà, c’est terminé… Je vous remercie d’avoir tout lu (ce pourquoi il faut être abonné)…




































2 commentaires
Maître,
Spermettez que je mêle à votre prose incandescente l’ombre lumineuse d’Ettore Majorana, ce génie évaporé dans les équations, figure absente mais omnisciente, dont la disparition semble répondre par avance à notre époque saturée : le silence. En lui se dessine l’allégorie parfaite de ce que vous dénoncez : une intelligence trop dense pour se compromettre avec le bavardage. Ceux qui aujourd’hui prétendent incarner la pensée n’en sont bien souvent que les agents marketing. Le tumulte merdiatique n’est pas une panne technique, mais une faillite culturelle. Car la technê, en son sens grec, fut d’abord l’art rigoureux de faire naître la beauté par la pensée. Aujourd’hui, c’est la pensée elle-même qui devient rebut, vestige inutile dans la course à l’instant. Le logos, autrefois socle du politique et de la cité, a cédé sous les coups de l’instantanéité. On ne dialogue plus : on performe. On n’argumente plus : on s’exhibe. La démocratie devient une scène sans texte, un écran où défile le vide.
Mais vous, Maître, écrivez pour comprendre, non pour plaire. Et cela, dans cette époque saturée de bruit, tient déjà de l’insurrection.
Merci pour cette parole libre et précieuse, dans un monde qui confond conformité et pensée. Votre Lectorat, revenus de congés.
Spermettez, spermettez, spermettez encore et encore tant qu’il vous plaira de spermetter… Je vous avoue avoir désespéré de ne plus vous lire aussi abondamment qu’il y a quelques temps qui passent trop vite. L’illustration était destinée à attirer les grands esprits qui en étaient remerciés par une floppée de texticules particulièrement bien couillus qui ne pouvaient que doper les neurones. Comme vous l’avez pu voir et lire dans votre boite-mail, cette fin aout m’est bénéfique concernant la reprise de l’affaire LéaFrancis par la Parquet Parisien ayant reçu mission du Ministre Darmanin et divers pontifes du plus haut de la Justice : la Présidente de la Cour Constitutionnelle, le Président de la Cour de Cassation et le Procureur Général de la Cour de Cassation qui ont chargé le plus haut Juge d’instruction de re-ouvrir ma plainte pénale avec Constitution de partie civile visant le Groupe AXA et son CEO et m’en aviser… Ayant pris un tour de jeu d’avance en créant une proposition d’arrangement amiable de 17 millions d’euros (1 million par an depuis le vol de ma LéaFrancis) et me référant à une loi qui le “spermet” je pense ainsi obliger AXA à s’y engager plutôt que subir une instruction musclée qui découvre toujours “des choses” et risque de verser en débat public assez poivré… L’avenir reste imprévisible… J’apprécie être placé par vous dans l’ombre lumineuse d’Ettore Majorana Je vous envoie copie de mes saillies juridiques à chaque fois qu’utile à parfaire vos connaissances sur le réel état (déplorable) de notre civilisation… Le coup ici joué est selon Valérie qui est joueuses d’échecs alors que je préfère revendiquer les gains de parties (fines et autres), imparable car d’un coté c’est à 99% une condamnation pénale, de l’autre, le seul moyen d’y échapper (outre les sévices d’avocats chevronnés hors de prix) est de payer le montant de l’arrangement légal proposé… Un procès serait catastrophique pour l’image AXA dans le monde et je pense que le directoire AXA va préférer payer que de se retrouver dans un scandale et une image mise en grand péril… Voilà… Je vous recommande mon dernier article concernant un Hot Rod Avant Gardiste ou la seconde partie traite de l’utilisation d’un Robot IA que j’ai surnommé Platon et qui est l’auteur de la remise en ordre du dossier judiciaire qui est soufflant et dont vous avez du recevoir copie des courriels AXA…
Voilà… Amicalement Patrice