“Brickyard Hauler” : Préserver son intégrité mentale en 29’Ford Roadster Pickup Hot Rod, est un défi de tous les instants…
Pour survivre er rester en totale liberté, ’humanité collective va devoir trouver la force de lutter contre la dystopie qui gangrène la décence de ce monde, malgré les assauts de l’empire pour nous infantiliser, nous abêtir et nous égarer… Préserver sa lucidité dans cette dystopie est un défi de tous les instants. Il n’était déjà pas si simple de se forger une perception claire de la réalité avec la propagande véhiculée par les merdias possédés par des milliardaires et contrôlés par les indéracinables ploutocrates gouvernementaux incluant l’endoctrinement de nos systèmes éducatifs au service du pouvoir… Aujourd’hui, ces distorsions persistantes sont aggravées par les manipulations algorithmiques de la Silicon Valley, les campagnes “informatives” impérialistes comme Wikipédia, et le développement exponentiel de la gestion de la perception par l’intelligence artificielle.
Je me souviens avoir assisté à une conférence de Julian Assange en 2017, où il décrivait un avenir où l’intelligence artificielle serait capable de collecter les données des utilisateurs d’Internet, puis de manipuler les informations consultées en ligne, cela à l’aide d’un prisme perceptuel sur mesure conçu pour influencer la pensée des gens à un niveau trop subtil pour être détecté. Il comparait ces pratiques à un programme informatique de jeu d’échecs capable d’anticiper 20 à 30 coups, une stratégie que le cerveau humain ne peut tout simplement pas suivre, et il affirmait qu’un jour, nous disposerions d’une intelligence artificielle capable de manipuler la perception du public avec un degré de sophistication similaire. Aujourd’hui, cet avenir est infiniment plus présent qu’il ne l’était en 2017, car la classe dirigeante n’investit pas des milliards de dollars dans l’intelligence artificielle (IA) pour nous divertir…
Elle ne le fait pas, non plus, pour nous offrir gracieusement des représentations de nous-mêmes… Les principaux retours sur investissement se font par l’intégration délibérée de ces nouvelles technologies dans tous les aspects de notre civilisation, sous la pression des structures de pouvoir officielles et officieuses, au profit des riches et des puissants. Nous évoluons vers un système qui stocke et analyse toutes nos informations via une IA contrôlée par les gouvernements et les méga-entreprises milliardaires, qui utilisent ces informations pour nous surveiller, nous manipuler et nous asservir… Et cela inclus toutes nos informations médicales et financières ainsi que nos profils psychologiques complets basés sur ce que nous regardons et papotons en ligne sur les réseaux asociaux… C’est une évaluation de notre personnalité infiniment tellement plus poussée, que jamais nous ne pourrions même la concevoir.
Ces données servent à cibler les publicités de produits susceptibles d’influencer notre comportement, voire créent des publicités sur mesure et déterminent quels genres de médias d’information ou d’experts à la solde du pouvoir sont susceptibles de nourrir nos préjugés en s’assurant que ces contenus passent au bon moment de la journée. Sont ainsi détectés notre propension à nous opposer à la machine impériale, en participant à une marche pour la paix, en créant un syndicat ou en menant une révolution armée. Le système surveille ainsi de près notre cheminement individuel vers la radicalisation politique et fournit des informations destinées à canaliser cette énergie dissidente vers des mouvements politiques sans danger pour le statu quo… Nos dirigeants voient dans l’IA l’opportunité de restaurer les niveaux de contrôle social mis à mal par l’accès généralisé à internet, ils ne supportent pas leur perte hégémonique…
Car elle est informationnelle, ce que déplorent les oligarques et les leaders de l’Empire, face à la propagation de la dissidence publique sur des questions comme Israël, la Palestine et l’Ukraine via les réseaux asociaux… Eric Schmidt, le ploutocrate de Google, a coécrit un livre avec le criminel de guerre Henry Kissinger, ces deux hommes furent les premiers à envisager un avenir dominé par l’intelligence artificielle, dont les individus seraient de plus en plus dépendants pour réfléchir et s’exprimer de manière créative, au point que leur conscience finira inexorablement par ne faire qu’un avec les technologies aux mains de ces mêmes oligarques. Le livre de Kissinger et Schmidt sur l’IA affirme en substance que le véritable potentiel de l’IA, en tant qu’outil de manipulation de la perception, finira par nous déposséder de notre capacité à interpréter ou à percevoir la réalité, faute de facultés cognitives suffisantes !
Elles sont maintenant combinées à un sentiment généralisé d’impuissance… Une fois que nous aurons définitivement délégué notre souveraineté cognitive à l’IA, nos consciences seront sous le contrôle des propriétaires du système. Nous suivons donc une piste pré-tracée, obscure et inquiétante. L’humanité collective va devoir trouver la force de lutter contre cette dystopie qui gangrène la décence de ce monde, et, en tant qu’individus, chacun se doit de veiller à préserver sa lucidité malgré les assauts de plus en plus virulents de l’empire pour nous infantiliser, nous abêtir et nous égarer. Heureusement, notre humanité recèle encore de nombreux aspects qu’ils ne peuvent ni infiltrer ni contrôler, et nous ferions bien de cartographier ce terrain qu’est l’inspiration, la créativité, la conscience… Les ploutocrates technologiques et les ingénieurs sociaux impériaux sont incapables de manipuler ces facettes de notre esprit.
Travaillons à explorer notre propre conscience. Interrogeons-nous sérieusement sur la nature véritable de nos consciences et de notre esprit jusqu’à y voir plus clair. Guérissons nos blessures intérieures. Éliminons tous les verrous psychologiques de peur et de haine logés au plus profond de nous pour que les propagandistes cessent de nous manipuler. Écoutons les murmures de notre inspiration et apprenons à canaliser notre potentiel créatif pour laisser libre cours à notre imagination… Nous informer et apprendre à déjouer les illusions de la propagande, voilà le genre de choses dont nous aurons besoin pour nous préserver alors que nous faisons face à ce nouveau monde inquiétant ! C’est un processus positif en soi. Le chemin du salut de notre humanité implique aussi de tendre vers une vie plus saine pour nous-mêmes et un monde meilleur. Nous devons nous libérer et faire évoluer notre conscience.
Mais pas pour fuir notre humanité, comme le préconisent les transhumanistes, mais pour nous épanouir pleinement, comme pour faire éclore un bourgeon qui sommeille en nous depuis toujours. Nos temps troublés devraient nous inciter à évoluer vers une espèce véritablement consciente. Nous avons tous entendu l’expression “la vie imitant l’art” ; mais qu’en est-il de l’exact opposé “l’art imitant la vie ?”… Cela se retrouve dans tout, du marketing du design graphique aux tatouages modernes et réalistes. L’imitation ne s’arrête pas là, car l’art peut très certainement et va influencer davantage la vie réelle. En ce sens, Brian Stinger est un constructeur/artiste de Hot Rods basé à Indianapolis. Quand on combine ces éléments de lieu et de vocation, il est facile de voir d’où vient son inspiration. En 2005, Stinger avait imaginé “son” Hot Rod de rêve. À juste titre, il intitula son art imitant la vie visionnaire “Brickyard Hauler”.
C’est ce pick-up Ford roadster de 1929 qui rappelle les années dorées des courses de monoplaces des 500 miles d’Indianapolis. Voici un extrait de la description de Brian Stinger : “Mon Brickyard Hauler possède un châssis personnalisé de 1932 qui roule sur des jantes de 17 et 19 pouces avec des enjoliveurs en laiton et des freins à tambour comme aux courses Indy. Le V8 Offenhauser 270ci est soutenu par une boîte manuelle cinq vitesses reliée à un pont/différentiel quick-change avec amortisseurs. J’ai fait quelques modifications à la carrosserie en étirant les portes de 2 pouces et la carrosserie de 3 pouces. La benne du camion a été raccourcie et remontée jusqu’au sommet de la cabine, et j’ai ajouté un arceau à l’arrière de la zone conducteur. La 1929 possède des triangles fendus percés, des éléments en aluminium poli, des nerf-bars-dragster, des sangles de capot, des rivets, et des échappements latéraux, pour représenter le look vintage des années’30”...
L’une des dernières caractéristiques ajoutées à la carrosserie est le pare-brise fendu, qui complète l’apparence du Pick-up, resplendissant, d’un jaune moutarde avec des accents rouges et dorés ! Ce Pick-up Roadster était bien plus pour moi qu’un simple remplissage d’un article pour mon web-site qui va bientôt en totaliser 5.000… Stinger a touché une corde inspirante en tant qu’ami d’un ancien pilote devenu comme lui constructeur de Hot Rods au Nouveau-Mexique nommé David Malcom. Peu de temps après sa publication, David a contacté Stinger au sujet de la réalisation d’une version grandeur nature de son rendu. Bien sûr, Stinger était totalement favorable à l’idée de voir certains de ses travaux conceptuels prendre vie, mais David a dû faire quelques concessions au projet proposé, notamment le quatre cylindres Offy, et il a passé beaucoup de temps à chercher tous les éléments nécessaires.
Le rêve est devenu réalité en 2014, année ou David fut enfin prêt à faire avancer les choses. Il a payé “Moal Coachbuilders” pour obtenir l’un de leurs châssis T-Bar 1932 avec quelques po ajoutés pour la longueur (118 au total) ainsi que le mélange contemporain créé par Moal concernant les composants traditionnels de suspension Ford, de direction à crémaillère, de freins de style Kinmont de Johnson et d’un V8 Halibrand retravaillé par Hot Rod Works. Au lieu de l’Offy conceptualisé, que David possède en fait (elle reste dans sa Curtis Midget de 1947), son ami Brink Lilley a aidé à convaincre la décision d’occuper davantage l’empattement allongé avec un vieux Wayne 12 ports, six cylindres en ligne. Alors qu’il ne reste que le haut de gamme de la 235 originale qui propulsait autrefois un coupé Chevy de 1938 en compétition à Myrtle Beach…
Statkus Engines a insufflé une nouvelle vie à l’histoire de la Wayne Manufacturing Company (qui, selon la date de fabrication, pouvait être soit la dernière de l’inventaire Horning-Warner, soit la première de Harry Warner). Sous les trois caches de “respiration d’air” de Mark Bogue machines, se trouvent trois corps de papillons mécaniques Hilborn désormais injectés électroniquement, tandis que les emblématiques collecteurs d’échappement en fonte Wayne, situés du du mauvais coté, alimentent un magnifique collecteur fabriqué par Moal. Et tout comme à l’époque où Wayne Horning apportait ses modèles à 12 ports de l’en-tête à en-tête Lockheed à l’atelier mécanique et avait fait appel aux services de Frank Venolia pour produire les tout premiers six pistons Chevy aftermarket, la première 235 de David est équipée de Venolia 9,5:1. Quant aux détails extérieurs du Brickyard Hauler, David s’en est occupé lui-même.
C’est du travail 100% métallique : extension de la cabine, capot en aluminium fait main, montants de pare-brise découpés et placés plus en arrière, etc. Pour imiter le concept de Stinger qui avait initialement fait battre son pouls, il a cependant confié le projet à Wayne Segura de The Color Works pour la carrosserie finale ainsi que la peinture jaune et rouge Coca-Cola de la RPU, tandis que Joe Broxterman de Speedway Graphics s’occupait de la feuille d’or, des lettrages et des décors. À l’intérieur du cockpit allongé se trouvent des sièges Indycar à motif Jackie Howerton, fabriqués par Moal, recouverts de cuir rouge par Gabe Lopez, qui est bien sûr responsable de tout le travail intérieur en cuir, du panneau plissé au volant Schroeder à quatre branches enveloppé. Les compteurs sont de la série Bomber de Classic Instruments, ainsi que leur ensemble de pédales Roadchamp… Voilà, c’est tout…































