Essai halluciné : Virée cosmique en Lola T70 Mk IIIB
Tapoter/réaliser un essai déjanté totalement fou et décalé au volant d’une Lola T70 MKIIIB, c’est ouvrir la porte à un délire mécanique comme je les aime et comme je suppose que vous allez adorer… Je me réveille, les cheveux en bataille, fonce me préparer un café, ma Lola T70 MKIIIB m’attend… Ce n’est pas une authentique ni une “simple” réplique en plastique, non. C’est une “vraie fausse Lola”, certes, mais c’est une vraie réplique dite de “Continuation de la Lola T70 MKIIIB 1969″, construite en l’an 2000 comme pareil qu’en 1969, avec un V8 Chevrolet 378ci qui tourne au jus de dinosaure raffiné à 112 d’octane qui s’affiche au million d’€. Je commence…Mise en orbite… Je m’installe dans le cockpit (un cercueil en carbone) avec son siège en fibre de verre, son harnais six points et son volant Moto-Lita qui semble tout droit sorti d’un vaisseau spatial. Le moteur s’ébroue comme un dragon qui aurait avalé un compresseur. Le voisinage s’enfuit… Les pigeons explosent… Les vitres vibrent… Je passe la première. Le V8 Hewland LG600 claque comme une porte de prison. Et là, c’est le décollage. La Lola ne roule pas, elle transcende l’espace-temps. À peine ai-je effleuré l’accélérateur que je suis déjà en train de doubler mon propre futur.
Virages quantiques en perspective… Sur routes ouvertes, chaque moment devient une énigme philosophique. Le freinage ? Brutal ! Les disques ventilés hurlent leur douleur. Le châssis en aluminium riveté me transmet chaque vibration comme une lettre d’amour de l’asphalte. L’arrière veut passer devant, l’avant veut s’envoler, et moi, je ris comme un fou dans mon casque, persuadé d’avoir fusionné avec la machine. Dialogue intérieur immédiat. À mi-course, je commence à entendre des voix. Est-ce le moteur ? Est-ce moi ? Est-ce Mark Donohue qui me parle depuis l’au-delà ? Peu importe. La Lola est vivante… Elle me juge et me pousse…Elle me dit : “Patrice, tu n’es pas digne de moi, mais je vais te montrer ce que c’est que d’être un dieu de la vitesse”… La Lola T70 Mk IIIB n’est pas une voiture, c’est une expérience mystique. Une hallucination roulante. Une machine qui ne transporte pas, mais transforme. Lorsqu’on a l’occasion de la piloter il faut oublier tout ce que l’on sait sur la conduite. Et surtout, ne pas oublier : 1° de rédiger préalablement son testament et 2° d’agir sur le principe qu’au plus c’est dingue et décalé, au mieux ce sera théoriquement… Voilà… Go… J’enclenche le mode “Full délire turbo intergalactique, version LSD mécanique”…
La Lola T70 Mk IIIB Continuation ne devient pas une Supercar, mais une entité cosmique venue pour réécrire les lois de la physique et du bon goût… L’essai psychédélique débute : La Lola T70 Mk IIIB va me faire traverser l’espace-temps en slip ignifugé… Le réveil s’avère être un cauchemar… Je me retrouve dans un hangar désaffecté, entouré de pingouins en combinaisons de course. L’un d’eux me tend un casque. Il me dit : “Elle t’attend”... Du coup, je m’approche. Elle est là. Bleue comme un rêve de pétrole, rayée comme un zèbre sous acide. La Lola T70 Mk IIIB. Continuation, certes, mais réincarnation serait plus juste. Elle pulse. Elle respire. Elle me regarde. Je tourne la clé. Le V8 Chevrolet de 378ci rugit… Non, en réalité il ne rugit pas mais invoque les esprits de Daytona, d’Indianapolis et d’un barbecue texan sous stéroïdes. Le sol tremble. Les nuages se dispersent. Une faille s’ouvre dans le ciel. Je suis aspiré… À 300 km/h, la Lola quitte le hangar. Littéralement. Elle fend l’air, traverse un vortex dimensionnel, double un Concorde en train de faire du moonwalk. Les lois de Newton ? Dépassées !Je suis dans une autre réalité. Les virages sont des fractales. Les lignes droites sont des haïkus. Le freinage est une méditation tantrique.
Je ne conduis plus. Je suis la Lola. Je suis le carburant. Je suis la vibration du châssis riveté. Je suis le hurlement des slicks Avon sur l’asphalte quantique. Je suis l’essence même de la vitesse. Je suis un dieu mineur du panthéon automobile. C’est une hallucination mécanique. Je me prépare à traverser un vortex dimensionnel, avec des flammes bleues, des éclairs et un Concorde en arrière-plan. C’est prêt maintenant. Bravo… Très beau rendu… La Lola T70 Mk IIIB vient d’être propulsée dans le vortex cosmique avec son nouveau numéro : 82. Un chiffre qui claque comme un coup de tonnerre sur la ligne de départ. Cela ajoute une touche encore plus personnelle à cette hallucination mécanique… Vais-je affronter un troupeau de licornes turbocompressées dans une course intergalactique ? Je suis prêt à dégainer les pixels. J’imagine une version “rallye lunaire” ou “drag race sur Saturne” et je pars en orbite. Ce qu’il manque c’est de pouvoir décrire l’enfer à son volant dans les embouteillages de St Tropez, le franchissement des casses vitesses, l’impossibilité de se parquer, de descendre ou monter des rampes de garage et de parking, d’être arrêté par la police et aussi la gymnastique pour en sortir, apocalyptique mais drôle…
Ah !!! On touche là au cœur du paradoxe automobile ultime : piloter une Lola T70 Mk IIIB dans les embouteillages de Saint-Tropez, c’est comme vouloir faire du saut à l’élastique dans un ascenseur. Voici donc le chainon manquant de mon épopée cosmique : l’enfer Tropézien en Lola T70… L’Enfer est pavé de bonnes intentions (et de dos d’âne)… Départ : Saint-Tropez, 10h02, 38°C à l’ombre… Je démarre la Lola et passe sur le port. Les yachts frémissent. Les touristes dégainent leurs téléphones. Le moteur hurle comme un démon qu’on aurait privé de mojito. Je tente de m’insérer dans la circulation. Mauvaise idée. Le rayon de braquage est celui d’un paquebot en cale sèche. Je fais trois manœuvres pour sortir du parking, en déclenchant l’alarme de cinq Bentley et deux Ferrari. Les embouteillages arrivent, c’est l’agonie rampante… À 3 km/h, la Lola chauffe. Moi aussi. Le V8 tourne à 112 octanes, mais l’air ambiant sent la sueur et le Chanel N°5. Chaque stop est une épreuve spirituelle. Les passants me regardent comme si j’étais un centaure échappé du musée Grévin. Un policier me fait signe de couper le moteur. Je lui réponds ; “C’est impossible sans invoquer un rituel vaudou”… Il me verbalise pour “Nuisance acoustique interdimensionnelle”.
Les casse-vitesses sont une torture mécanique… Premier dos d’âne, je ralentis trop tard. Le châssis touche. Le bruit est celui d’un piano qu’on jette du 5ième étage. Les passants applaudissent. Deuxième dos d’âne : je le franchis en biais, à 0,2 km/h, en retenant mes larmes. Troisième : je le contourne en montant sur le trottoir, déclenchant une cascade de cris indignés et un selfie de Nabilla. Les parkings : quête impossible… Je cherche une place. Trop basse pour les bornes. Trop large pour les emplacements. Trop précieuse pour les parkings. Je tente une rampe : la Lola frotte, crie, proteste. Je renonce. Je me gare en épi sur un rond-point, entre une Ferrari et un marchand de glaces. Un enfant me demande si c’est une voiture de Batman. Je lui réponds que c’est pire. Sortir du cockpit : épreuve olympique… Je tente quand même. Le harnais six points me retient comme une pieuvre amoureuse. Le volant ne s’enlève pas. Le siège est moulé à mes côtes. Je me contorsionne. Je rampe. Je tombe. Je suis libre. Mais humilié. Une dame me tend un Perrier. Je le bois en silence, le regard perdu dans l’horizon. Conclusion : La Lola à St-Trop, c’est Mad-Max chez les influenceurs(euses)… Conduire une Lola T70 Mk IIIB à Saint-Tropez, c’est nul !
C’est comme faire du rodéo sur un missile dans une boutique Hermès. C’est absurde, bruyant, inconfortable, et totalement génial. Mais à refaire ? Seulement si les dos d’âne sont remplacés par des tremplins. La Lola est coincée entre deux SUV, un policier est en train de prendre sa température, et un panneau “Interdit aux véhicules tri-dimensionnels” surgit… On continue le délire… Encore plus absurde ? Préparez-vous à plonger dans l’absurdité totale, là où la Lola T70 devient non pas une voiture, mais une anomalie spatio-temporelle qui défie la logique, la bienséance et les trottoirs de Saint-Tropez. Voici la version apocalyptico-burlesque de l’essai urbain : Chronique d’un chaos annoncé : Le réveil du monstre ! Il est maintenant 11h. Le soleil tape comme un CRS en fin de service. Je démarre. Le bruit est tel que trois mouettes s’écrasent contre le clocher. Les yachts lèvent l’ancre. Un touriste allemand pleure de joie. Le moteur tourne à 112 octanes, mais consomme aussi des âmes. Je m’engage dans la rue principale. Les pavés fondent. Embouteillage : théâtre de l’absurde. Je suis coincé derrière un tuk-tuk rose fluo rempli d’influenceuses en train de filmer un tuto contouring. La Lola chauffe. Moi aussi.
Le cockpit devient un sauna finlandais. Je transpire par les genoux. Un passant me demande si c’est une Tesla. Je le regarde. Il explose spontanément. Dos d’âne : épreuve de l’ultra-souffrance… Premier casse-vitesse. Je tente de le franchir. La Lola s’arrête net. Le châssis râcle le sol comme un fromage râpé. Une étincelle jaillit. Un feu d’artifice se déclenche. Les pompiers arrivent. Ils prennent des selfies. Deuxième dos d’âne : je le contourne en roulant sur une terrasse de café. Un serveur m’apporte un espresso. Je le bois sans m’arrêter et fais face à une intervention divine et policière. Un agent en Hoverboard me fait signe. Il me demande mes papiers. Je lui tends une carte Pokémon. Il hésite. Il la scanne avec son téléphone. L’application plante… Il me dit : “Monsieur, cette voiture n’existe pas dans notre dimension”. Je suis verbalisé pour : “Présence mécanique non homologuée dans l’espace-temps local”… Parking : quête du Graal.. Je trouve une place. Elle est minuscule. Je tente une manœuvre. La Lola refuse. Elle recule seule. Elle s’enfuit. Je cours derrière. Je la rattrape. Je la supplie. Elle accepte de se garer en diagonale sur trois emplacements, un scooter, et un stand de churros. Sortie du cockpit : ballet tragique… Je tente à nouveau de sortir.
Le harnais m’enlace comme un boa sentimental. Le volant me bloque. Le siège me retient. Je suis prisonnier. Je hurle. Un passant me tend un lubrifiant. Je glisse. Je tombe. Je suis libre. Mais je ne suis plus le même homme. La Lola en ville, c’est Apocalypse Now version Pagnol… Conduire une Lola T70 à Saint-Tropez, c’est comme faire du curling avec un réacteur nucléaire sur une piste de danse. C’est absurde, dangereux, hilarant, et totalement inutile. Mais bon sang, quelle aventure. Si vous voulez, je peux illustrer cette scène avec la Lola en train de sauter un dos d’âne en flammes avec un policier en hoverboard… Un pigeon qui porte des lunettes de soleil passe et m’angoisse… Je continue à creuser l’absurde… La Lola T70 sur les petites routes de montagne de l’arrière-pays varois, là où les virages sont plus nombreux que les chèvres et où chaque mètre de bitume devient une épreuve digne des Jeux Olympiques de la folie automobile. Je me dois d’essayer demain… Je commencerai par une Ascension mystique et une descente aux enfers sur les routes de montagne. Le départ : Gassin, 7h du matin, brume et cigales en sourdine… Je démarre. Le moteur rugit. Les sangliers fuient. Les randonneurs s’agenouillent.
Je m’engage sur une route étroite, sinueuse, bordée de murets en pierre et de virages en épingle. La Lola, large comme un char d’assaut, prend toute la chaussée. Je suis déjà en sueur. Le GPS me dit : “Vous êtes perdu, mais c’est magnifique”. Chaque virage est une négociation diplomatique entre la gravité, la géométrie et mon instinct de survie. Le volant Moto-Lita me transmet chaque caillou comme une confession intime. Le freinage est brutal, les suspensions hurlent, et les slicks Avon glissent comme des patins à glace sur du gravier. Je double un cycliste. Il me regarde. Il pleure. Je le dépasse à 12 km/h… Les montées sont une torture thermique. Le V8 chauffe. Moi aussi. Le cockpit devient une étuve. Le harnais me serre comme un boa en rut. Je suis à deux doigts de cuire dans ma tenue de pilote. La Lola grimpe, mais elle proteste. Elle veut des lignes droites, pas des lacets de chèvre. Je croise un tracteur. Il me fait un doigt d’honneur. Je le comprends. Les descentes sont un festival de l’angoisse… Descente vers Collobrières. La route est étroite, bordée de ravins et de platanes centenaires. La Lola veut aller vite. Moi, je veux vivre. Le freinage devient une prière. Les disques ventilés fument. Les oiseaux s’envolent.
Je croise un bus scolaire. Il s’arrête. Les enfants applaudissent. Le chauffeur me demande si je suis en tournage pour Fast & Furious 12 : Var Edition. Pause technique : café à flanc de falaise Je m’arrête dans un petit village. Le parking est en pente, en gravier, et bordé de chèvres. Je tente de me garer. La Lola refuse. Elle glisse. Elle se met en travers. Je la cale avec des pierres. Je descends du cockpit en rampant. Le serveur me tend un pastis. Je le bois d’un trait. Il me dit : “Vous êtes fou”… Je réponds : “Non, je suis en Lola et la Lola en montagne, c’est comme faire du base jump avec un piano à queue”… C’est absurde, dangereux, bruyant, et totalement euphorisant. Chaque virage est une victoire. Chaque montée est une épreuve. Chaque descente est une hallucination. Mais au sommet, quand le soleil se lève sur le capot bleu strié de blanc, on se dit que oui… ça vaut le coup. On continue l’épopée ? Le péage d’autoroute, ou la Lola face au bip électronique et à la barrière qui ne comprend pas les voitures de course. Bonne idée, je fonce à 300km/h vers Paris… La Transcendance Autoroutière, traverser la France en Lola T70 Mk IIIB à 300 km/h, en défiant les radars, les lois de la physique, et la patience des péagers.
Je suis le Mad Max Provençal… Les cigales se taisent. Les étoiles clignotent d’inquiétude. Je m’élance sur l’A8, cap vers Paris. Le moteur hurle. Les panneaux de limitation de vitesse se mettent à clignoter en morse : “Pourquoi ?”.. À peine sorti du péage, je suis déjà à 300 km/h. Les autres voitures deviennent des pixels. Les camping-cars se décomposent. Les motards me saluent en latin. Un hélicoptère de la gendarmerie tente de me suivre. Il explose, la perception altérée. À cette vitesse, le temps se dilate. Les aires de repos deviennent des mirages. Les stations-service fuient à reculons. Je traverse Lyon sans m’en rendre compte. Le GPS me dit : “Vous êtes partouze à la fois”...Je suis dans un état second. La Lola ne roule plus. Elle plane. Arrivée au péage de Fleury-en-Bière. La barrière me regarde. Je la regarde. Elle hésite. Je tente de ralentir. Le freinage déclenche une onde de choc. Les vitres des cabines éclatent. Le badge télépéage fond. Le péager sort, vêtu d’une armure médiévale.Je lui tends une carte Pokémon. Il me laisse passer. L’arrivée à Paris est une extase mécanique Je pénètre dans Paris comme un dieu oublié. Les pavés tremblent. Les pigeons s’inclinent. Je me gare sur la place Vendôme.
Je suis en travers, sur une fontaine. Un agent de sécurité me demande si c’est une œuvre d’art. Je lui réponds : “Non, c’est une Lola”… Il pleure. Conclusion : La Lola sur autoroute, c’est comme lancer un missile dans une partie de pétanque C’est absurde, illégal, poétique, mais totalement jouissif. Chaque kilomètre est une victoire sur la banalité. Chaque péage est un duel. Chaque radar est une blague. Et au bout du voyage, il ne reste qu’une chose : le silence respectueux de ceux qui ont vu passer la légende. On continue ? La Lola au salon de thé, ou comment commander un mille-feuille en combinaison ignifugée ? Je gare la Lola en crissant des slicks devant le salon “Théophile & Bergamote”. Les clients sursautent. Une vieille dame lâche son macaron. Le serveur me regarde comme si j’étais un char d’assaut déguisé en ballerine. Je coupe le moteur. Le silence revient. Mais il est nerveux. Entrée en scène. Je descends du cockpit. Lentement. En rampant. Le harnais me libère comme un serpent qui aurait fini son repas. Je pénètre dans le salon. Les talons s’arrêtent de claquer… Je m’assois. La chaise proteste. Le serveur s’approche, inquiet. : “Monsieur… vous désirez ?” – “Un mille-feuille. Et un thé noir”. Très noir. Comme l’huile moteur…
Il hoche la tête. Il comprend. Il sait que je viens d’un autre monde. Le mille-feuille arrive. Il est parfait. Je le contemple. Je le mange lentement, comme un pilote qui savoure chaque virage. Le thé est brûlant. Je le bois d’un trait. Une larme coule. Pas de douleur. De respect. Les clients murmurent. Une influenceuse me demande si la Lola est électrique. Je lui réponds que non, elle est alimentée par la colère pure et les cris de spectateurs. Elle me bloque sur Instagram. Je suis honoré. Je retourne à la Lola. Je m’installe. Je démarre. Le moteur rugit. Les vitres du salon vibrent. Les madeleines s’effondrent. Je pars dans un nuage de décibels et de miettes. Le serveur me fait un signe discret. Il a compris. Il a vu la lumière. La Lola au salon de thé, c’est comme faire une dégustation de truffes avec un lance-flammes C’est absurde, poétique, dérangeant, et profondément jubilatoire. Car parfois, il faut un peu de chaos pour rappeler à la douceur qu’elle n’est pas seule au monde. On continue ? La Lola au contrôle technique, ou comment faire passer un missile homologué pour un véhicule civil. Parfait, on attaque.. Présenter un missile homologué pour les circuits à un centre où l’on vérifie si les essuie-glaces fonctionnent.
Le contrôle technique : L’art de faire passer un dragon pour un poney… Je me présente au centre de contrôle technique de Saint-Raphaël. Le bâtiment tremble. Le technicien sort, lunettes embuées, café à la main. Il regarde la Lola. Il regarde sa fiche de contrôle. Il regarde moi… Il dit : “C’est une blague ?”... Je réponds : “Non. C’est une Lola”… Il soupire. Il m’invite à entrer. Le pont élévateur refuse. Il se met en grève. Le technicien le supplie. Il accepte, mais à une condition : pas de freinage brusque. Les vérifications sont absurdes… Essuie-glaces : “Il n’y en a pas”… On note “Non applicable”. Le café vole, un chien hurle ! Il hurle comme un T-Rex sous stéroïdes. Le technicien gémit… Feux de recul : “Il n’y en a pas”. — “Vous reculez comment ?” — “À l’instinct !”… Pollution : Le capteur fond. Le technicien pleure. Il me tend un mouchoir. Je le rends carbonisé. Suspension : Il vérifie. Il rebondit. Il crie. Il dit : “C’est plus ferme qu’un trampoline soviétique”. ... Le verdict ! Le technicien hésite. Il consulte le manuel. Il appelle son supérieur. Il appelle sa mère. Il consulte un oracle. Finalement, il tamponne le certificat. Il écrit : “Véhicule non conforme, mais trop cool pour être refusé”… Je repars. Le centre est en ruine…
Conclusion : Le contrôle technique en Lola T70, c’est comme faire passer un dragon au concours de chiens truffiers. C’est absurde, surréaliste, hilarant, et profondément révélateur : certaines machines ne sont pas faites pour les cases. Elles sont faites pour les légendes. On continue ? La Lola au supermarché, ou comment acheter du lait avec un engin qui consomme 112 octanes et attire les paparazzis. Comment déverser le contenu d’un caddy dans la Lola au supermarché, ou comment tenter de faire cohabiter l’univers du quotidien : packs de lait, rouleaux de sopalin et boîtes de ravioli… Je me gare devant l’hypermarché. Enfin, je tente de me garer. La Lola refuse les lignes blanches. Elle se met en travers, sur deux places handicapées, une palette de pastèques et un scooter. Les clients s’arrêtent. Les enfants crient. Une mamie me demande si c’est une tondeuse géante. Je lui réponds : “Non, c’est une Lola”… Elle me gifle. Le caddy c’est l’illusion du quotidien. Je fais mes courses. Lait, œufs, papier toilette, cornichons, 12 kg de croquettes pour mon Cocker Blacky. Le caddy déborde. Je reviens vers la Lola. Et là… le drame : chargement : opération impossible. Coffre : Inexistant.
Compartiment moteur : Interdit. Trop chaud. Trop sacré. Cockpit : Un seul siège. Pas de place. Même pas pour un paquet de chips. Je tente de glisser les sacs derrière le siège. Ils fondent. Je cale les rouleaux de sopalin dans le harnais. Ils explosent. Je suspends les sacs aux rétroviseurs. Ils s’envolent. Je mets les œufs dans le casque. Ils cuisent. La solution improvisée : je m’équipe d’un filet à oranges, d’un tendeur, et d’un sens de l’humour désespéré. Je transforme la Lola en char de carnaval. Les sacs pendent. Les boîtes sont scotchées au capot. Le pack de lait est sanglé sur l’aileron arrière. Je démarre. Le bruit fait éclater les yaourts. Le parking applaudit. Un agent de sécurité m’arrête. Il me demande si je transporte des explosifs. Je lui montre les raviolis. Il recule. Il me laisse partir. Je quitte le parking dans un nuage de farine et de dignité perdue. Conclusion : Faire ses courses en Lola, c’est comme transporter des œufs avec un marteau-piqueur. C’est absurde, inefficace, hilarant, et profondément révélateur : certaines machines ne sont pas faites pour le quotidien. Elles sont faites pour les légendes. Et les raviolis, eux, n’ont qu’à s’adapter. On continue ? La Lola au cinéma, comment regarder un film en Dolby Surround ?
Cinéma en plein air, je précise… Très bon… Comment transformer une séance de Cyrano de Bergerac sous les étoiles en Mad Max Fury Road version Côte d’Azur. Comment ruiner le silence avec panache. Le film commence dans 10 minutes. Les chaises pliantes sont installées. Les spectateurs sirotent leur rosé. Les cigales font leur intro. Et là… j’arrive. En Lola. Le moteur rugit. Les enceintes du cinéma se mettent en veille par respect. Les enfants pleurent. Les vieux se lèvent. Le projectionniste panique. Je me gare. Enfin, je pose la Lola en travers, entre le stand de popcorn et le projecteur. Le capot reflète les étoiles. Je coupe le moteur. Enfin, j’essaie. Il continue de tourner par vengeance. Il fait vibrer les chaises. Le film commence. Gérard Depardieu murmure. La Lola répond par un grondement guttural. Les dialogues sont inaudibles. Les sous-titres s’envolent. Le public se tourne vers moi. Je hausse les épaules : chaos poétique. La Lola attire les moustiques. Un spectateur tente de s’adosser à l’aileron. Il rebondit. Une dame pose son verre sur le capot. Il s’évapore. Le héros du film déclame : “Je suis venu vous dire”... La Lola tousse. Le public applaudit. Un agent municipal arrive. Il est en trottinette électrique.
Il me demande si la Lola est homologuée pour les projections. Je lui tends un ticket de cinéma. Il le mange. Il me laisse tranquille.. Le film se termine. Les spectateurs se lèvent, émus. Pas par le film. Par la Lola. Elle a volé la vedette. Elle a volé l’ambiance. Elle a volé un peu de réalité. Je démarre. Le générique s’efface. Le ciel s’ouvre. Je pars dans un nuage de décibels et de poésie mécanique… La Lola au cinéma, c’est comme projeter du Tarkovski sur un volcan en éruption. C’est absurde, bruyant, dérangeant, et totalement inoubliable. Car parfois, le vrai spectacle n’est pas sur l’écran… mais garé juste devant. On continue ? Comment ruiner une cérémonie en arrivant avec un moteur V8 et une combinaison ignifugée. OUi… Après on fonce à Monaco pour les putes et les influenceuses devant le casino. Parade décadente, comment conclure cette odyssée mécanique par un détour aussi flamboyant qu’indécent, là où les talons aiguilles croisent les échappements brûlants, entre paillettes, vapeurs d’essence et selfies filtrés… Arrivée triomphale après avoir traversé la France à 300 km/h, ruiné un mariage, et fait fondre des yaourts dans un supermarché, la Lola est la star de l’inutilité au milieu des inutiles… Mais pas discrètement !
Non. Elle déboule sur la place entre le Casino et l’Hôtel de Paris comme une diva en furie. Les pavés fondent. Les flashs crépitent. Les influenceuses interrompent leur live TikTok. Les escorts-girls à 10.000 euros la passe et 20.000 la nuit d’amoures sortent les lunettes de soleil. Le chaos est élégant. La Lola se gare en travers, sur le tapis rouge du casino. Le portier hésite. Il veut refuser l’entrée. Mais la Lola le regarde. Il recule. Il ouvre les portes. Les talons claquent. Les robes brillent. Les regards se tournent. Une puto-starlette demande : “C’est une Bugatti ?”... Je réponds : “Non, c’est ma Lola”… Les selfies et les scandales s’enchainent… Les influenceuses s’agglutinent. Elles posent. Elles taguent #LolaVibes #V8Mood #TooFastForFeelings”. L’une d’elles tente de s’asseoir sur l’aileron. Elle rebondit. Une autre veut faire une story dans le cockpit. Elle reste coincée dans le harnais. Le moteur démarre par vengeance. Les extensions capillaires s’envolent. Les voituriers applaudissent. Le directeur me propose de la garer dans le hall. Je refuse. Elle n’est pas un trophée. Elle est une entité. Je remonte dans le cockpit. Les influenceuses pleurent. Les escort’girls chantent puis me proposent des passes gratuites…
Le moteur rugit. Je pars dans un nuage de paillettes, de décibels et de provocations. La Lola ne dit pas au revoir. Elle dit : “À jamais”... La Lola devant le casino, c’est comme faire entrer un volcan dans une soirée champagne. C’est absurde, flamboyant, dérangeant, et totalement mythique. Car parfois, il faut une machine venue d’un autre monde pour rappeler que le vrai luxe, c’est l’excès. On continue ? La Lola dans un concours de pétanque, ou comment pulvériser les cochonnets à 112 octanes. Pourquoi pas ? Comment transformer un paisible après-midi de boulistes en épreuve olympique de survie auditive et cinétique. La Lola T70 sur au centre de la place des Lices, cochonnets, chaos et décibels… Le soleil tape. Les pastis sont servis. Les moustaches sont bien taillées. Les boules brillent. Et là… j’arrive. Le moteur rugit. Les platanes perdent leurs feuilles. Les joueurs s’arrêtent. Le cochonnet roule tout seul, par peur. Je me gare sur le terrain. Les lignes de jeu s’effacent. Le président du club me regarde et dit : “C’est pas réglementaire”... Je réponds : “C’est une Lola. Rien ne l’est”. Je propose une partie. Les boulistes acceptent, par bravade (sic !)… Les boules sont en titane, forgées dans les entrailles du V8. Je tire….
Le bruit du moteur couvre le choc. Le cochonnet s’envole. Il traverse la devanture de Sénéquier. Un joueur tente un point. La Lola vibre. La boule dévie. Elle revient vers lui. Il l’attrape. Il est désormais considéré comme un demi-dieu local. Une mamie crie : “C’est pas du jeu !”… Je lui offre un tour sexuel dans le cockpit. Elle accepte. Elle revient avec une coupe de pastis et un tatouage “V8 Forever”. Je démarre la Lola. Je fonce. Le cochonnet explose. Les boules s’envolent. Les spectateurs applaudissent. Le boulodrome est en ruine. La Lola à la pétanque, c’est comme jouer au curling avec des grenades… C’est absurde, bruyant, hilarant, et totalement inoubliable. Car parfois, il faut un peu de chaos mécanique pour rappeler à la tradition qu’elle peut aussi vibrer. Et maintenant… La Lola en parade militaire, ou comment défiler sur les Champs-Élysées avec un moteur qui fait trembler les tambours ? Non mais j’éprouve un ras le bol de l’avoir et attend l’arnaque finale de la vendre à un autre fou… Ah… Voici le moment du ras-le-bol total et l’arnaque finale, ou comment passer de demi-dieu mécanique à vendeur rusé, prêt à refiler la Lola à un autre illuminé du piston. Pour combien qu’il peut y mettre, on vise les millions cashs cashs…
Le soleil brille. La Lola aussi. Trop. Elle me regarde. Elle veut rouler. Moi, je veux juste acheter du pain sans déclencher une alerte sismique. Je suis fatigué. Fatigué de transpirer dans le cockpit. Fatigué de devoir expliquer à chaque policier que non, ce n’est pas une voiture volée à un musée. Fatigué de devoir contourner les dos d’âne comme si je pilotais un rover martien. Je regarde la Lola. Elle me murmure : “Encore un tour”…Je lui réponds : “Non. Maintenant, tu vas appartenir à quelqu’un d’autre. Quelqu’un de naïf. Quelqu’un de fou”... Je rédige l’annonce. Sobre. Trompeuse : “Lola T70 Mk IIIB Continuation for sale”... J’indique que c’est une voiture de collection, sensations uniques, idéale pour gentleman driver ou amateur éclairé. Je ne mentionne pas le fait qu’elle consomme plus qu’un porte-avions, qu’elle ne passe pas les rampes de parking, les gendarmes couchés, les nids de poules, qu’elle déclenche les alarmes de toutes les voitures à 100 mètres, qu’elle m’a coûté trois amitiés, deux hernies et un début de schizophrénie… Je joins des photos flatteuses. Ciel bleu. Reflets parfaits. Pas un seul sac de courses pendu à l’aileron… Le pigeon arrive. Il s’appelle Jean-Kevin. Il porte des mocassins à glands. Il me dit : “J’ai toujours rêvé d’en avoir une”…
Le pigeon idéal, l’excellence humaine, le crétin magnifique, surement ex-lecteur d’Echappement” et fanatique de “Bellu”…Je réponds : “Celle-ci est docile. Elle ronronne. Elle vous baise 24h sur 24h et est parfaite pour aller chercher les enfants à l’école”... » Il me croit. Il l’essaie. Il revient trempé, tremblant, euphorique. Il dit “Elle est vivante”... Je réponds : “Oui et elle vous aime déjà. Moi aussi”… Il signe. Il paie. Il repart. Je le regarde s’éloigner. Le moteur hurle. Les pigeons explosent. Les vitres vibrent. Je souris… La paix retrouvée…Je m’assois. Je respire. Je bois un thé. Le monde est calme. Le sol ne tremble plus. Je suis libre, à nouveau… Vendre une Lola, c’est comme refiler un dragon à un enfant qui voulait un poney… C’est absurde, immoral, jubilatoire, et totalement nécessaire. Car parfois, pour retrouver la paix… il faut transmettre la folie… Voilà… L’intégralité de mon épopée Lola T70 Mk IIIB, est rassemblée en un seul texte, prêt à être lu, commenté, encadré ou gravé sur le capot d’un missile : “Lola T70 Mk IIIB : Essai déjanté d’un monstre”... Cette Lola T70 est l’une des six voitures de continuation Mk IIIB construites par Lola Cars International Ltd. entre 2006 et 2008 et a été commandée neuve en 2006 par un fou et lui livrée en août 2008.
Son Chevrolet V8 dispose d’un bloc en aluminium de 378ci. Son châssis est numéroté HU76/161. Il va participer à divers événements sur divers circuits de la côte Est des USA ainsi qu’au l’Indianapolis Motor Speedway, au Circuit of the Americas et à Road America. Dotée d’une carrosserie en fibre de verre finie en bleu sur un châssis monocoque en aluminium, la voiture est également équipée d’une injection mécanique de carburant, d’une lubrification à carter sec, d’une boîte-pont manuelle à cinq vitesses Hewland LG600, d’un différentiel à glissement limité, de freins à disques réglable et d’amortisseurs hélicoïdaux. Les jantes en alliage de magnésium sont à verrouillage central, ce sont des 15po à largeur décalée. Il y a une cage de sécurité en acier et le siège de course est en fibre de verre garni de tissu noir. La Mk IIIB a été introduite en 1969 comme l’évolution ultime de la T70 comportant une monocoque entièrement en aluminium rivetée et collée supportant une carrosserie en fibre de verre avec des portes à charnières avant au lieu de l’entrée de style papillon de la Mk III. Seize exemplaires Mk IIIB ont été construits en 1969, dont le vainqueur des 24 Heures de Daytona, Mark Donahue et Chuck Parsons.
En 2005, Lola Cars a annoncé la production d’une série limitée de voitures de continuation construites selon les mêmes spécifications que la MK IIIB de 1969, avec le nouveau châssis éligible pour les séries de courses historiques. Le premier des cinq exemplaires construits au cours de la production initiale a été dévoilé au public au Salon international de l’Autosport en janvier 2006, et une sixième voiture a été construite en 2008 pour célébrer les 50 ans de l’entreprise. La construction a reproduit le châssis monocoque en aluminium riveté et les panneaux de carrosserie en fibre de verre de la Mk IIIB d’origine. Sur cet exemplaire la peinture/déco est en bleu avec des bandes dorsales blanches. Les caractéristiques comprennent des coques avant et arrière sécurisées par des goupilles “à pépins”, des phares carénés, des flèches avant, des spoilers arrière réglables, des rétroviseurs latéraux montés sur les ailes, un pare-brise enveloppant en verre feuilleté, un bouchon de réservoir de carburant de style Monza et un interrupteur de coupure électrique. Les jantes en alliage de magnésium à rayons noirs sont sécurisées par des imitations hexagonales et sont enveloppées de slicks Avon en 10,5/23,0-15 AV et 15,0/26,0-15 AR.
L’arrêt est assuré par des freins à disque fendus et ventilés avec étriers Alcon, des conduits de refroidissement et deux maîtres-cylindres avec polarisation réglable depuis l’intérieur du cockpit. La direction se fait par crémaillère et pignon avec tringlerie à rosace réglable. Le cockpit est configuré en conduite à droite avec tissu noir sur le siège conducteur en fibre de verre équipé d’un harnais Willans à six points. Les caractéristiques supplémentaires comprennent une cage de sécurité en acier, des bouches d’aération à charnières, un levier de vitesses à droite, un panneau pare-feu Nomex et un système d’extinction. Le volant Moto-Lita à trois branches se trouve devant un tachymètre Stack de 8 000 tr/min flanqué de compteurs Racetech surveillant la température et la pression de l’huile. Les compteurs de surveillance de la pression du carburant et de la température du liquide de refroidissement sont positionnées à la droite du conducteur, ainsi que l’appareillage à bascule, et les jauges de polarisation des freins sont situées à la gauche du conducteur. Un compteur Hobbs dans le compartiment moteur indique 163 heures de fonctionnement.
Le Chevrolet V8 a été reconstruit par Savannah Race Engineering après la livraison de la voiture aux États-Unis avec des modifications comprenant un bloc en alliage et une augmentation de la cylindrée à 378ci. Les caractéristiques comprennent une lubrification à carter sec, deux refroidisseurs d’huile, l’injection mécanique de carburant Lucas d’origine Kinsler avec corps de papillon individuels et trompettes d’admission, et l’allumage électronique MSD. Le moteur a été utilisé pendant environ 15 heures en course et fonctionne avec du carburant à indice d’octane 112. La boîte-pont manuelle à cinq vitesses Hewland LG600 est dotée d’un carter en alliage de magnésium, d’engrenages interchangeables, d’un différentiel à glissement limité et d’un refroidisseur désigné, et elle envoie la puissance aux roues arrière via des joints homocinétiques. La suspension indépendante réglable comprend des triangles de longueur inégale à l’avant et dans les bras supérieurs, des triangles inférieurs et des tiges de rayon à l’arrière. Des amortisseurs à ressorts hélicoïdaux réglables et des barres antiroulis sont utilisés à chaque extrémité. Si vous la voulez, c’est possible, j’ai du la reprendre, c’est toujours 1 million d’€ ou $… Plus si affinités…















































