Viperceptor 1973
Vous souvenez-vous de ce Coupé 2 portes, 4 places ? Non, oui, non, vous ne savez pas ? Il n’est pas aussi évocateur que d’autres ayant vécu un passé prestigieux. Pourtant, ce coupé “angloméricain” demeure encore en tête, à ce jour, comme étant un véhicule classieux inabordable nécessitant l’y dépenser sans cesse des montants faramineux sans en obtenir l’aura d’une Aston-Martin “JamesBondesque”, un sort apparemment peu enviable, mais tout de même mémorable. En effet, quel meilleur exemple pour évoquer les déséquilibres mentaux que les œuvres d’hommes qui ont, depuis bien longtemps, laissé s’exprimer leurs délires créatifs pour n’en rien avoir ! Pour sûr, quelques esprits chafouins prétendront toujours que les géniteurs de cette chose pouvaient plaider autre chose que la démence pour se disculper de leurs actes, comme un moyen de tenter (sans succès) de gagner de l’argent, sans regarder à la dépense, comme l’exprime à répétition le créateur milliardaire du Jurassic-Park dans le film éponyme de Steven Spielberg (le tome 1).
Il n’empêche que cette entrée en matière mise à part, on aura bien du mal à m’ôter de l’idée qu’oser fabriquer ce genre de “snobinarde-chose”, en espérant trouver un public très fortuné pour l’apprécier au premier degré, aurait mérité de relever du domaine psychiatrique. Comme les connaisseurs peuvent s’en douter, la Jensen Interceptor s’inscrivait dans cette tendance vénale du “Tout en 1, dieu pour tous y retrouvera les siens”, avec son traditionnel caviardage de gimmicks stylistiques amenant le public-cible à intégrer une cellule psychologique pour peu qu’il essayait d’appréhender tous les tenants et aboutissants d’un design pour le moins abscons… “Boarf, encore une tentative de garagistes de Liverpool pour tenter de garder la tête hors de l’eau”, ont soupiré les plus blasés. A tort, car si on était alors en terrain connu sur la forme, le fond s’avérait lui franchement aussi surprenant que les élucubrations d’autres constructeurs de petites, voire de très très très petites vertus… !
Et force est de reconnaître que les gens de Jensen essayaient encore une fois de taper dans le haut niveau, l’œuvre étant tellement agitée du bocal qu’elle a réussi malgré tout à justifier à elle seule la rédaction de chroniques à la gloire de la perfide Albion. Imaginez cet engin encore plus amélioré, le V8 ayant cédé sa place à un V10 Viper, mis en vente d’occasion suite à un accident… J’ose imaginer le scénario me mettant en situation de l’avoir dans mon garage et de me rendre compte de l’affreuse réalité m’amenant à la revendre… Ouiiiiiiiiiiiiii ! C’est le cas ! Cher et incalculable potentiel acheteur potentiel de cette unique Jensen Viperceptor 1973, jamais plus je ne croirai au hasard, puisque vous voilà (enfin)! Le destin (toujours surabondant) m’enrichit aujourd’hui, en ce radieux jour de pluie maussade, de votre sommité affairée mais néanmoins lucide, arrivant en ce site, y cherchant la bonne affaire et vous apprêtant illico, de lire ceci, le cœur palpitant au vu des somptueuses photos, à me faire l’aumône de votre contribution.
Si, si… Croyez à mon instinct foudroyant, c’est une vocation et je m’étonne déjà que votre porte-monnaie ne bondisse pas encore fiévreusement, là, sous votre veste, au rythme des battements de votre cordiale générosité, car je vous propose une affaire, avec de prospères sanglots irrépréhensibles dans la voix… Ô, divine faveur, fils prodigue dont je me réjouis déjà comme un père inassouvi, que vous prodiguerai-je là, dans mon garage magnifique alors que je perçois comme un titillement intérieur de la fibre marchande qui me murmure sournoisement que ma réputation est en jeu, abondamment. Pour un client avisé et opulent comme vous, adjugé, je vous l’emballe, je ne recule devant aucun sacrifice… et vous ne l’aurez pas volé : ce sera au moins plus coûteux que l’appeau d’Éphèse ! Si, si, je l’affirme, retenez-vous seulement de succomber à ma proposition, les mains crispées sur votre portefeuille dodu et vous en serez rongé par d’inavouables remords que vous aurez signé de votre propre main pour le restant, improbable en l’occurrence, de vos chéquiers.
Alors, ne vous payez pas d’austères desseins, pas aujourd’hui ni jamais, car je vous offre, modestement, la discrétion étant ma devise, de boire le jus glouton de la fontaine spirituelle à son volant, ce qui vous donnera aussi fière allure que mon compte en banque en retour… Vous ne pouvez quand même pas objecter au destin qui vous a élu ! Ça vous coûtera ce que ça vous coûtera, mais l’esprit demande, ici et là, de menus sacrifices dont la vertu est de faire promptement sentir à l’érudit la noblesse incommensurable du bénéfice à proportion de la fatalité irrécupérable de ses pertes. Connaissez-moi, mieux, pour faire des affaires, sachez que la pensée virtuose de Monsieur Pascal, mon vénéré maître en morale et aptitudes diverses, est mon arrière-pensée, une pensée intelligemment spontanée, sans détours aventureux, car je vous sais, pardi, brave et honnête. Cher client potentiel, oui, c’est l’âme allègre et une larme pondérée au coin d’un œil intéressé que je vous demande, solennellement, de payer votre tribut à l’édifice pyramidal du commerce…
Et ce, subsidiairement, augmentera ma fortune personnelle. Discrétion, disions-nous… Mais, de quelle automobile extraordinaire, suis-je occupé de vous causer, vous demandez-vous, avec cet air angoissé qui caractérise très précisément les ceusses qui peinent à se délester de leurs euros ? Figurez-vous que j’avais, lors d’une visite providentielle, récemment, chez un collectionneur émérite, un apôtre de la pièce rare, un cavalier de la bonne affaire, un héraut du bonheur commerçant, un châtelain Britannique qui vendait une automobile extraordinaire, exemplaire presque unique, dédicacée d’un gribouillis sur une plaquette dans le compartiment-moteur par son concepteur à destination, sans nul doute, mais le doute est permis, d’un rhéteur tombé dans l’oubli et intime incertain du premier, ce qui ne facilite assurément pas la compréhension concernant l’origine de cette affaire d’or, mais qu’importe ! Fi de questions inutiles, l’histoire que je puis vous narrer revêtant plus d’importance que la réalité.
Croyez-moi, aucune réalité ne dépasse une histoire bien pensée, c’est là l’intérêt… Cet émérite collectionneur d’automobiles rares et chères, m’a affirmé avoir subtilement évité à cette précieuse chose, l’abandon entre les mains vilaines d’une très proche calamité, sans en fournir de précisions supplémentaires. Je l’ai donc acquise, la fièvre au front, les mains tremblantes d’émotion, le cœur en zone rouge d’un AVC… Et je l’ai utilisée sans délais autre qu’un entretien, pour mon plus grand plaisir… Puis, roulant nonchalamment au gré de mes envies (qui ne sont point exemptes de lubricités), le remord de posséder seul un tel bijou, m’a poussé à l’insu de mon plein gré à le céder à un autre épicurien automobile, le temps de ma folle propriété m’obligeant de coller facétieusement (sachons vivre!), au prix de cet article exceptionnel, un supplément modique pour son histoire originale entre mes mains fébriles, mais là, illumination, clairvoyance et discernement, vous allez rire : j’ai pensé à vous…
Oui, à vous, cher lecteur/internaute abonné, contribuant avec plus de 200.000 autres, à mon bonheur quotidien. Heureuse coïncidence pourtant, que de constater la ressemblance de cette voiture avec une autre, tout en écartant (la science automobile, contrairement à ma poésie naturelle, n’étant qu’une discipline purement expérimentale), tout vain rapprochement hâtif, car l’œil de l’expertise jette un brouillard généalogique sur tout clin d’œil que j’eusse pu surprendre entre cette automobile et une autre… C’est dire la disproportion de l’homme ! Je m’avoue donc déontologiquement vaincu par les limites budgétaires de l’expertise scientifique, mais ce ne sera que pour mieux m’en remettre à vous, confiant de découvrir que vous, en échange, que je salue respectueusement au passage, cher client potentiel, vous avez les moyens colossaux de prouver que cet ancêtre hypothétique vous appartient réellement, de même que, par voie de conséquence, cet exemplaire numéroté de mes pensées-voyez-le-prix-dans-la boîte-à-gants-s.v.p !
Merci encore, mes amitiés à vos proches, passez une bonne soirée, une bonne nuit, un joyeux réveil et une journée prolifique… Prestement à vous et fidèle à votre signature, à droite, là, avec la date, à gauche vous libellez : et zou, l’automobile sera vôtre… Vous remerciant déjà et d’avance de votre achat, je vous présente mes plus chaleureuses pensées, mon indéfectible amitié, mes plus sincères condoléances, mes vœux de prompt rétablissement, ainsi qu’un joyeux Noël et de bonnes Pâques, sans oublier d’heureuses vacances et une excellente santé… Signé : Moi en personne… Votre ami et confident, votre préféré qui pensera à vous en toutes circonstances, particulièrement à cette circonstance actuelle. Post Scripteur (sic !) : Ci joint quelques photos de l’auguste automobile extraordinaire que vous rêvez d’acheter, avec une (trop) brève description technico-technologique… Avouez, cher client potentiel, inestimable et vénéré, que cette extraordinaire automobile est une affaire en or (et du massif) !
La somptueuse Viperceptor présentée ici totalise seulement divers kilomètres réels (avec certification) et n’a eu que 2 propriétaires, elle a été vendue neuve puis d’occasion… et a toujours été entretenue quand il était utile et nécessaire, chez qui de droit (et plus). La voiture est dans un état remarquable, jamais accidentée, pas de tôles ressoudées, d’origine limpide et son intérieur est totalement d’origine et en état neuf. A titre d’anecdote, seuls les films plastiques de protection des somptueux sièges Pullman (en cuir véritable) ne se trouvent plus sur ceux-ci… Le moteur est un magnifique V10 disposant d’un grand nombre de chevaux fougueux (presque 600 chevaux et presque 600 lb-pi de couple)… et non pas anémiques et poussifs (les pôôôôvres) et ils sont efficacement secondés par une boîte adaptée… En sus de tout cela, ne regardant pas à la dépense, un entretien complet vient d’être effectué (c’est dire le soin apporté)… et un manuel d’époque a été amoureusement conservé de même que le livre d’atelier…
Il est gros, épais comme deux annuaires des téléphones tels qu’on les nommait “Bottins” il y a quelques décennies Ce véhicule prestigieux et rarissime qui remporta dans les années ’80 le titre convoité de “Voiture de l’année” décerné par un magazine que j’éditais, a été recréé et reconstruit par un génie résultant d’une imagination sans limite afin de parfaire l’exclusivité et le coût initialement neuf de cette beauté. Excusez de cette multi-foison d’éléments positifs, mais rien que de décrire cette affaire plus lourde qu’un lingot d’or, je salive par avance de vous voir heureux d’acquérir ce véritable Graal automobile, cette rareté intemporelle, disons-le tout net, sans ambages : de cette œuvre d’art qui a coûté une somme stratosphériquement inimaginable, astronomique supérieure au prix demandé, qui semble dès-lors plus une aumône et un viatique qu’une véritable transaction… Voilà, voilou… Bien à vous de vous lire, puis de vous voir en visu pour de vrai, l’œil dans les yeux de chacun, pour me payer en espèces en billets dont les numéros ne se suivent pas, en contrepartie de ce trésor…
Je tiens malgré tout à vous préciser que “cette chose” a été construite en 2013 par Valley Gas Speed Shop dans le Hampshire en Angleterre avec l’intention de redéfinir ce que la Jensen Interceptor aurait pu devenir si elle était encore en production. Chaque détail et mise à niveau a été développé, tiré de son passé et repensé pour répondre aux exigences de l’automobile moderne et puissante sans être agressive, luxueuse sans se sentir gâtée et, surtout, refabriquée à la main de A à Z pour donner au conducteur un rappel constant de la définition du luxe d’une époque révolue aux côtés de l’ingénierie et de l’apparence du 21e siècle… C’est la vision de Brook Anderson, qui a commencé le projet en 2013 avec une Jensen de 1974, avec l’intention de construire une série de 25 Viperceptor avant de sombrer en dépression puis en faillite…. Aux côtés de l’équipe de Valley Gas Speed Shop dans le Hampshire, il s’était mis au travail… Deux ans puis la ruine financière pour réaliser cette création de 510 cv et 535 lb-pi de couple à partir d’une Dodge Viper 8,3 litres V10.
La carrosserie a été complètement dépouillée de tous ses composants avant d’être décapée chimiquement et de nouveaux panneaux redessinés ont été installés. D’autres travaux comprenaient la couture de la coque scellée et cirée et une jupe avant, une jupe arrière, des jupes latérales, des fentes latérales et des portes redessinées qui ont toutes été montées directement à partir de la conception CAO, tout comme les ailes intérieures redessinées. En raison du nouveau groupe motopropulseur, la cloison et le tunnel de transmission ont été refabriqués et un nouveau réservoir de carburant sur mesure a été ajouté, complété par un échappement en acier inoxydable de 3 po avec un tuyau d’équilibrage et des boîtes d’échappement Borla. Les touches finales ont pris la forme de rétroviseurs extérieurs modernes à commande électrique, de phares Chrysler 300C, d’enjoliveurs de vitres chromés noirs, de portes à diodes déverrouillées et de nouvelles jantes impressionnantes de 20 pouces.
Le cœur de la Viperceptor, est un V10 Dodge Viper de 8,3 litres associé à une boîte de vitesses à quatre rapports provenant d’un Dodge Ram. À un peu moins de 1270 kg et 535 lb-pi de couple, la puissance est exceptionnelle avec une maniabilité bien définie et directe. La carrosserie adaptée est ferme et posée par rapport à l’original, ce qui donne confiance à l’ingénierie du 21e siècle en gardant tout en équilibre. Pour y parvenir, naturellement, une telle voiture a eu besoin d’une bonne quantité de modifications pour dompter cette puissance, ralentir le monstre V10 et permettre une maniabilité moderne, les freins à tambours ont été remplacés par des disques ventilés de 14 pouces avec des étriers à six pistons à l’avant et des disques ventilés de 13 pouces avec des étriers à quatre pistons à l’arrière. La transmission est une boîte de vitesses automatique 42RLE à quatre vitesses avec overdrive, un arbre de transmission sur mesure, la suspension a été traitée avec des amortisseurs Spax entièrement réglables.
Ils sont améliorés avec des ressorts modifiés, un différentiel à glissement limité Salisbury Powerlock 2,89:1 monté dans un nouveau système de support sur mesure avec un système de triangulation indépendant remis à neuf, conservé avec des modifications de géométrie pour une chasse accrue et une barre anti-roulis à carrossage négatif… Le concept était d’offrir quelque chose d’extraordinaire, une œuvre d’art automobile à couper le souffle qui offre également une expérience de conduite unique. L’intérieur n’a pas été en reste, avec des sièges avant et arrière et tous les autres éléments de garniture récupérés dans le cuir de la plus haute qualité se cachent dans un nouveau design subtil à la fois moderne mais offrant un look traditionnel, un tout nouvel ensemble de moquette avec bordure en cuir se trouve sous les pieds et le tableau de bord d’origine récupéré en cuir dispose maintenant d’une console centrale avant et arrière redessinée et un nouveau compteur de vitesse et compteurs électroniques blancs.
Le tout est complété par un volant Mota Lita à trois branches en cuir et un système de navigation/MP3 moderne avec connectivité Bluetooth. Ce n’est pas une voiture qui passe inaperçue, depuis sa création, des YouTubers, des blogueurs et des journalistes veulent tous couvrir l’histoire qui a été réservée prioritairement à GatsbyOnline et ses plus de 200.000 internautes abonnés. Une mine d’informations peut être trouvée en ligne sur mes Web-sites : www.GatsbyOnline.com et www.ChromesFlammes.com avec en cadeau l’accès sexuel illimité à www.SecretsInterdits.com ce qui sera apprécié des masturbateurs… Le dossier historique est volumineux avec des factures et des détails du constructeur Valley Gas couplés à des factures de remise en service. Rien ne fait tourner plus les têtes que cette voiture, arrêtée plus d’une fois à des feux de circulation, des stations-service, poursuivie par des YouTubers et divers policiers déchainés… Le tout ayant été filmé pour la postérité.
Voilà, on est vous et moi arrivés au bout du bout de cet article un chouia interminable… Il me reste donc peu de mots et lignes pour vous convaincre d’acheter cette rareté extraordinaire et unique qui fera la joie de vos relations, particulièrement sexuelles… La voiture est aussi rapide que populaire et le son vous fera dresser les cheveux sur la nuque tout comme pour vos conquêtes et vos amis/amies et plus si affinités… Le prix à payer pour une telle voiture ne se regrettera pas… Ni pour vous et encore moins pour moi, qui suis d’avance excessivement survolté à l’image d’un Elton Musk fêtant la victoire de Donald Trumpy dans une envolée extraordinaire… Laissez-vous aller, n’hésitez pas, foncez, payez, le reste viendra tout seul…Ce sera à tout jamais la seule et unique Viperceptor jamais fabriquée qui sera à tout jamais dans votre garage jusqu’au delà de votre fin de vie… Estimation : 180.000€ +++ (plus si affinités) / Immatriculation : RUF 340M – 1973 / Châssis : #9761 / Moteur Viper V10 – 510 cv et 535 lb-pi…




































