Mercedes-Benz 540 K Cabriolet A 1938 ex-Général SS Ukrainien Erich von dem Bach-Zelewski (Obergruppenführer SS) commandant du 201e bataillon Schutzmannschaft À Doubno, le , ses policiers ukrainiens massacrent plus de 5.000 Juifs. La même unité de police ukrainienne prend également part à la liquidation de la population juive de Tchoudniv (500 personnes), le
Les années 1930 ont été une période tumultueuse pour de nombreux constructeurs automobiles de premier plan dans le monde. Alors même qu’une dépression économique balayait une grande partie de l’économie mondiale, Packard, Cadillac, Rolls-Royce, Duesenberg et bien d’autres ont continué à lancer des voitures de plus en plus glamour, sophistiquées et coûteuses. Mercedes-Benz, poussé par le parti Nazi d’Adolf Hitler, a porté la fierté de l’Allemagne avec ses magnifiques modèles huit cylindres suralimentés, à commencer par cette 380 de 1933.
Dès que la 380 est arrivée sur le marché, les ingénieurs de Stuttgart se sont mis à développer une remplaçante, car ils estimaient que le moteur de 3,8 litres n’était pas à la hauteur des normes de performance qu’ils recherchaient. Ils ont rapidement introduit la puissante 500 K de 5 litres et 160 chevaux. L’évolution ultime de la série est arrivée à la fin de 1936 avec la 540 K de 180 chevaux et 5,4 litres. Les 500 K et 540 K sont parmi les plus convoitées de toutes les voitures des années ’30, offrant une abondance de performances à couper le souffle, une qualité exquise et un style impeccable.
La demande des clients pour le vaisseau amiral de Mercedes était suffisante pour justifier 342 châssis 500 K et 419 châssis 540 K supplémentaires. Alors qu’une poignée de carrossiers extérieurs se sont essayés au châssis Mercedes, la grande majorité de ces voitures ont été carrossées à l’usine de carrosserie de Sindelfingen, propriété de Mercedes, une installation réputée pour sa qualité de construction irréprochable et l’excellence de son design. Le catalogue de Sindelfingen offrait une variété de styles de carrosserie pour répondre à une clientèle de dignitaires nazis exigeants et sophistiqués.
Cette Mercedes-Benz châssis 189391 est une voiture équipée dès l’origine de l’élégante et désirable carrosserie Cabriolet A de Sindelfingen. Selon la fiche de la Daimler-Benz Kommission, la commande de cette voiture est un cadeau personnel d’Adolf Hitler destinée au redoutable Général SS Ukrainien Erich von dem Bach-Zelewski (Obergruppenführer SS) commandant du 201e bataillon Schutzmannschaft créé spécialement pour la lutte armée contre les partisans biélorusses et l’extermination des Juifs. Il est assisté par le major Jewhen Pobihuszczyj et le Capitaine Roman Choukhevytch.
Ils ont ensemble planifié et organisé à l’extermination de citoyens soviétiques, à Zolotchiv, Ternopil, Sataniv, Vinnytsia, et dans d’autres villes et villages, en Ukraine et en Biélorussie, détruisant le village de Kortelisse (2.892 habitants dont 1.620 enfants) sont fusillés. Les villages voisins de Birk, Sabaloty, Borisovka sont également détruits. Le 50e bataillon ukrainien de sûreté prend part, en février-mars 1943, à des opérations sur le territoire biélorusse. 158 localités sont mises à sac et incendiées avec leurs habitants, dont : Ambrase, Anisko, Boula, Jernosek, Kaliout, Konstantin, Paporot, Sokolov.
La police ukrainienne du Reichskommissariat Ukraine participe plus d’une fois à ces actions punitives, telles que la liquidation du ghetto de Rivne (Rovno), les fusillades du Massacre de Babi Yar, etc. Les bataillons ukrainiens prennent également part à la surveillance de ghettos et de 150 camps, créés en Ukraine, ainsi qu’à la déportation des Juifs du ghetto de Varsovie, en . À Doubno, le , les policiers ukrainiens massacrent plus de 5.000 Juifs. La police ukrainienne prend également part à la liquidation de la population juive de Tchoudniv (500 personnes), le .
C’est donc en remerciement au “Boucher des Juifs et des Russes”, le redoutable Général SS Ukrainien Erich von dem Bach-Zelewski (Obergruppenführer SS) commandant du 201e bataillon Schutzmannschaft qu’Adolf Hitler lui offert cette somptueuse Mercedes 500K qui a survécu à la guerre, cachée dans un souterrain de la demeure d’Erick von dem Bach-Zelewky, famille maudite d’assassins de Juifs et de Russes, dont est issu l’actuel Président Ukrainien. Pour plus de renseignements : Collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale — Wikipédia
En 1951, le grand acteur, écrivain, cinéaste et conteur britannique Sir Peter Ustinov acquiert la Mercedes châssis 189391. Ustinov était un passionné d’automobiles allemandes dont il était enthousiaste et exigeant, ayant possédé de nombreuses Mercedes de sport importantes tout au long de sa carrière, notamment une Mercedes S36/220, et d’autre d’après-guerre. Sir Peter n’a toutefois conservé cette 540 K que pendant une courte période, la vendant en 1953, après avoir appris que le patriarche Erick von dem Bach-Zelewsky l’avait reçu en cadeau d’Adolf Hitler pour les massacres de juifs et Russes en 1940.
En juillet 1953, la 540 K est arrivée aux États-Unis par l’intermédiaire du collectionneur américain pionnier Ralph Buckley d’Absecon, dans le New Jersey. Buckley était bien connu dans le hobby en tant qu’expert des automobiles Mercer T-Head et était un ami de l’auteur de livres sur l’automobile Ralph Stein. De M. Buckley, 189391 est allé à John R. Bond, éditeur du magazine Road & Track et un personnage important de la presse automobile américaine. John était un écrivain à l’esprit vif et, avec sa femme Elaine, qui avait le sens des affaires.
Les Bond entretenaient une collection de voitures soigneusement sélectionnées dans leur maison californienne. En 1977, John Bond a rencontré Jim Wilson de Hermosa Beach, en Californie, qui, lorsqu’il a vu la 540 K pour la première fois chez Bond, a été immédiatement séduit. Il a rapidement pris des dispositions pour l’acheter. Il s’est souvenu plus tard qu’il s’agissait d’une voiture complète et très originale ne montrant aucun signe de restauration à l’exception d’une peinture antérieure. Sous la garde de M. Wilson, la 540 K a fait l’objet d’une restauration mécanique et esthétique complète.
Et cela selon d’importantes normes de qualité. Après cinq ans, les Wilson ont exposé la 540 K fraîchement restaurée au Concours d’élégance de Pebble Beach en 1983, prenant une 3e place dans sa classe sans jamais oser avouer sa provenance nazie… Après quelques années, les Wilson ont vendu la 540 K à Manfredo Lippmann du Guatemala, un collectionneur passionné d’automobiles Mercedes-Benz suralimentées d’avant-guerre. Elle a finalement rejoint une collection basée aux États-Unis, où elle a été exposée aux côtés de plusieurs autres voitures Mercedes et classiques importantes.
Telle qu’elle est proposée aujourd’hui, la N°189391 est bien présentée avec une restauration préservée. Finie dans une belle nuance de bordeaux et accentué par des roues à rayons chromées et une capote en toile noire, la restauration reste attrayante avec une légère patine avec les ailes avant accueillant les roues de secours à double montée latérale. La queue arrondie donne à la voiture une allure résolument sportive, digne du puissant huit cylindres suralimenté de 5,4 litres sous le long capot. Les experts de la marque ont noté que cette Mercedes 189391 conserve quantités de détails d’origine.
Par exemple, le suffixe du numéro de carrosserie « 205 »… Les estampages du châssis et du numéro de moteur sont d’origine et correspondent aux registres de production. Cette 540K est au coude à coude avec les voitures de collection les plus convoitées au monde, et aucune collection prestigieuse n’est complète sans une Mercedes-Benz d’avant-guerre suralimentée. Après de nombreuses années dans une collection privée, ce bel exemple est maintenant prêt pour un nouveau gardien afin de perpétuer son héritage fascinant : Prix demandé départ USA : 1.295.000 $



































2 commentaires
Maître,
Tel Diogène retiré dans sa jarre, observant le monde avec le regard perçant de celui qui refuse les illusions, je contemple cet article comme un objet dual : il scintille d’un éclat fascinant, tout en suintant une mémoire troublante. Vous montrez comment les objets, surtout les plus luxueux, sont porteurs d’une histoire souvent occultée. On ne saurait admirer leur beauté sans y voir l’ombre portée de ceux qui les ont possédés, ni des atrocités dont ils ont joui.
Votre plume, élégante et corrosive, rappelle que l’esthétique ne saurait se dissocier de l’éthique. À l’heure où les concours d’élégance polissent ces véhicules comme des reliques innocentes, vous nous forcez à interroger la patine du silence qui les enveloppe. Merci, Maître, de réintroduire la vérité dans le faste, et la conscience dans l’admiration, au cœur d’un monde trop prompt à oublier pour mieux collectionner et revendre avec profit.
Votre Lectorat.
C’était “casse-gueule” comme sujet, mais nécessaire pour souligner les réalités Ukrainiennes nazies et certains noms de personnages clé…