Franck Einstein Rat Rod Chevy’41
Jeffrey Epstein n’a rien de commun, ni n’est commun à Franck Einstein, qui n’est pas commun à Albert Einstein… Les confusions de genre se mélangent jusque dans les semeurs de zizanies dans la coalition Trumpiste qui fait face à une fronde de la base Maga critiquant la manière dont Donald Trump a géré l’affaire de ce financier accusé d’avoir dirigé un réseau de prostitution et d’avoir abusé sexuellement de centaines d’adolescentes et de jeunes femmes.
Et, voilà que la controverse ne cesse de prendre de l’ampleur ! De prime abord, Frankenstein est souvent perçu comme un roman d’horreur résumé en : Un homme est poursuivi par un monstre sans pitié… Sauf que ce n’est pas du tout aussi manichéen, bien au contraire. Si l’aspect physiquement monstrueux est un acquis dans le roman et ne sera jamais remis en question, la personnalité n’est pas aussi noire que ce que l’on pourrait croire.
La créature est meurtrière car elle est rongée par la souffrance, mais elle est intelligente et sensible et ne souhaite finalement qu’avoir de la compagnie et du sexe. Lors de l’acte final (qui ne l’est pas), la créature fera d’ailleurs preuve de compassion vis-à-vis de son créateur Victor Frankenstein, l’Humain de ce duo, qui est, à l’inverse, un individu plutôt piètre, absolument incapable d’assumer ses actes et qui passe son temps à fuir plutôt que de chercher des solutions.
On retrouve souvent le thème de l’inconséquence des créateurs dans la plupart de ce type de dystopie mettant en scène un mégalo qui a voulu jouer à Dieu (qui n’existe que dans l’imaginaire religieuse) sans penser que créer des créatures intelligentes et conscientes pouvait créer quelques soucis… Notamment des besoins purement humains, papotages et sexe… La créature de Frankenstein n’est pas mauvaise par essence, elle le devient car, rejetée de tous.
L’histoire décrit la méchanceté des Humains vis-à-vis des créatures artificielles de telle manière qu’elle paraisse incontournable. Ici, la créature est hideuse et terrifiante mais même quand les robots ont une apparence humaine, voire une certaine beauté, les créatures sont souvent mal traitées, sous prétexte qu’elles ne sont pas humaines. La cruauté humaine est d’autant plus exacerbée que les créatures sont empreintes d’une certaine naïveté…
Elles ne comprennent pas le comportement déplacé des Humains, ce qui donne lieu, parfois, à d’étranges scènes. La créature de Frankenstein est, dans cette collection d’humanoïdes, la plus humaine des créatures… Alors que certaines créations décident de se débarrasser des Humains imparfaits et faibles comme dans Terminator, la créature de Frankenstein n’a aucune velléité de détruire quoi que ce soit, elle n’est que le résultat d’une expérience malheureuse.
Elle aimerait poursuivre sa vie tranquille. Loin des humains qui ne la tolèrent pas. Si Frankenstein a certainement inspiré une part de ces dystopies à base d’humanoïdes, peu ont repris cette dimension d’une créature qui est simplement malheureuse. Elle n’a pas été créée pour des raisons de servilité ou d’utilité. Elle est simplement le fruit d’une expérience scientifique menée par un homme qui n’a pas eu le courage d’assumer les conséquences de son expérience.
Si Frankenstein reste aujourd’hui dans l’imagerie populaire comme étant un monstre au crâne carré, imagerie issue du film de 1931, le questionnement de base est souvent délaissé, malgré le sous-titre faisant directement référence à Prométhée. Quand les Humains jouent à Dieu, que se passe-t-il ? Et qui, de la créature hideuse ou de son créateur lâche, est le plus monstrueux ? En 1818, Mary Shelley auteure du roman, posait la question sans réponse…
Et quasi deux siècles plus tard, de nombreuses fictions essaient encore d’y répondre… J’ajoute donc sournoisement que dans la mythologie grecque, les champs Élysées, les champs Élyséens, ou simplement l’Élysée, sont les lieux des Enfers ou du séjour des morts où les héros et les gens vertueux goûtent le repos après leur trépas. Le rapport entre l’un et l’autre est là-aussi une distorsion des genres qui se mêle au transgenrisme avec une touche de gérontophilie.
C’est ce qui forme le lit des faux semblants qui est aussi le lit ou se déroulent les ébats… De là à en écrire que “tout part en couilles” serait assez osé et restreindrait la magnificence Elyséenne de la mythologie Grecque et Romaine à des pratiques masturbatoires d’esprits éminemment névrosés. De là à imaginer des déviances il n’y a qu’un pas… Les conséquences sont en cours d’analyses diverses et contradictoires…
Le Styx est l’un des fleuves des Enfers qui séparaient le monde terrestre de celui-ci. Le Styx, affluent de la haine, le Phlégéthon, rivière de flammes, l’Achéron, fleuve du chagrin, le Cocyte, torrent des lamentations, et le Léthé, ruisseau de l’oubli, convergeaient au centre du monde souterrain vers un vaste marais : l’Elysée, lieux des enfers… Vous sentez une forme d’analogie perverse se pointer de même manière qu’une érection intempestive… Calmons_nous…
Ce pick-up Chevrolet de 1941 est aussi ambigu que mon texte et de ce qui s’y découvre… C’est une monstruosité, d’une hideuse beauté, l’équivalence de l’embarcation qui transporte Charon qui a pour rôle de faire traverser le Styx aux morts dans une barque, contre une pièce ou un objet selon certaines croyances. Ceux qui ne pouvaient payer, faute d’avoir été enterrés selon les rites, étaient condamnés à errer sur les bords du fleuve Styx pendant cent ans…
Il est dit aussi que Phlégyas aidait les morts à traverser le Styx, mais la plupart des traditions affirment que Charon faisait plutôt traverser l’Achéron et Phlégyas le Phlégéthon. Comme les autres fleuves infernaux, le Styx avait aussi pour objectif d’empêcher les morts de s’enfuir des Enfers. Une légende raconte que toute partie du corps qu’on y plongeait devenait invulnérable. Ainsi, Thétis plongea-t-elle son fils Achille dans ses eaux…
Mais il resta vulnérable au talon, la seule partie non submergée puisqu’elle le tenait par le pied, erreur qui coûta la vie au héros, mort durant la guerre de Troie touché d’une flèche au talon… Le serment sur le Styx était particulièrement irrévocable, même pour les dieux… Zeus jura ainsi d’accorder à Sémélé ce qu’elle désirait et dut s’y plier malgré les conséquences du souhait de la jeune femme ; l’apparition du dieu dans toute sa gloire causa sa mort.
Hélios fit une promesse similaire à Phaéton et lui permit de conduire le char du Soleil. Phaéton embrasa le Ciel et la Terre, Zeus le foudroya… Les Aloades, ayant brisé un serment fait sur le Styx, reçurent un châtiment exemplaire, celui de rester attachés dos à dos à tout jamais, dans le vent et les ténèbres… Toute analogie avec la guerre en Ukraine est un hasard arbitraire. J’en reviens avant qu’il ne soit trop tard à ce Rat Rod supposé créé par Franck Einstein…
Il est motorisé/propulsé par un V8 Ford 4L6 à injection, couplé à une boîte automatique à quatre rapports. La restauration (soignée comme vous le constatez), a été réalisée il y a environ trois ans par un artiste illuminé qui a utilisé une carrosserie de petit camion qu’il a abaissée, rabaissée, surbaissée, équipée de sièges baquets sur mesure “avioniques” façon bombardier transporteur de la 1er bombe atomique, avec un châssis pourri fabriqué sur mesure.
Mais aussi une suspension pneumatique brinquebalante, une direction floue assistée et des freins sans consistance mais également déréglés. La carrosserie, présentant des marques indéniable de corrosion et des bosses, a été laissée telle quelle au nom de l’art, mais recouverte d’un vernis transparent protégeant la corrosion, les bosses et les soudures apparentes. Ce pick-up a été monté sur des jantes Milanni à six branches de 24po chaussées de pneus Winrun.
Ce sont des 305/35 AR et 275/25 AV. La calandre a été artistiquement personnalisée, les flancs et les panneaux de support de benne étant percés de trous ronds estampés, tandis que le toit est orné d’une structure métallique soudée sur mesure. Un pare-brise amovible en plexiglas a été installé. Parmi les autres détails personnalisés, on note des clés à molette intégrées servant de poignées de porte et un plancher de benne en bois semi-pourri avec trappes d’accès.
Il y a également des feux arrière à LED, des feux de recul à LED et une barre lumineuse à LED au-dessus du pare-brise. La suspension pneumatique Air Lift avec compresseurs VIAIR fonctionne par à-coups intempestifs et aléatoires, mais le pick-up a été adapté en y greffant une direction assistée et un freinage également assisté à disques aux quatre roues, utilisant un maître-cylindre et un servofrein montés sur le tablier.
L’intérieur est doté des sièges bombardiers déjà cités et d’une console centrale personnalisée intégrant deux caissons de basses, un autoradio JVC double DIN et des airbags. Une isolation Dynamat a été installée sur le plancher côté conducteur, tandis que celui côté passager reste apparent. Un volant noir à trois branches fait face à des indicateurs Equus affichant la température du liquide de refroidissement, la tension de la batterie et le niveau de carburant.
Il n’y a pas de compteur kilométrique, le créateur Franck Einstein estimant que 480 kilomètres ont été parcourus depuis la fin de la restauration qui a eu lieu à une date qu’il ne sait déterminer. Le V8 Ford de 4,6 litres à injection transmet sa puissance aux roues arrière via une transmission automatique Ford à quatre rapports avec surmultiplication. La fiabilité de l’ensemble reste aléatoire et est même considérée comme dangereusement mortelle…
L’équipement comprend un radiateur en aluminium, un ventilateur de refroidissement électrique, un refroidisseur de transmission externe et un réservoir de carburant arrière avec des conduites d’alimentation et de retour en acier inoxydable tressé. Le système d’échappement double sur mesure est équipé de silencieux Magnaflow, et le train arrière proviendrait d’une Lincoln Town Car de 2000. Voilà… C’est fini…






































