Hot-Rod Brass-Junkie’32
En règle générale, mon Popu qui me lit avec dévotion, si une jeune belle et ensorcelante hyper sexy en mini-short moulant avec des jambes interminables qui en sortent et se terminent dans des bottillons… t’invite, oui toi mon Popu, à monter dans son Hot-Rod Brass-Junkie’32 pour aller admirer le soleil couchant, soit tu rêves, soit tu es Brad Pitt réincarné. C’est pourtant mon presque quotidien d’éditeur de Chromes&Flammes et GatsbyOnline…
Paf ! Il y a soudain un verrouillage de ton cerveau… et toute l’expérience narrative qui allait soudain surgir comme ton pénis érigé que tu t’apprêtais à… Stop ! Déraper sur une flaque d’huile de vidange n’est pas pareil que sur une flaque de sperme et cyprine ! Mon texticule est d’emblée trop couillu. On m’en fait le reproche assez souvent, je démarre trop brutalement en négligeant les préliminaires. Il faut être progressif. L’amour façon Dragster ce n’est pas romantique.
Mais pourquoi devrais-je l’être ? L’amour en quatrième vitesse comme le titre d’un film-navet avec Elvis Presley, c’est jouissif aussi. Donc, quand une jeune belle et ensorcelante hyper sexy en mini-short moulant avec des jambes interminables qui en sortent et se terminent dans des bottillons m’a invité à réaliser un article concernant son Hot-Rod Brass-Junkee’32, j’ai répondu avec désinvolture que je désirais d’abord l’essayer car son Hot-Rod ne respirait pas le neuf…
Un tour relax pour commencer était nécessaire car je ne m’attendais à ce que son Hot-Rod tout rouillé ne soit pas zen ! La première chose que la jeune belle et ensorcelante hyper sexy en mini-short moulant avec des jambes interminables qui… Je me dois d’abréger les préliminaires. Waouhhhhhh ! Démoniaque ! En quelques secondes nous étions ailleurs et hors de vue pour ce que je croyais être prétexte à un flirt poussé si affinité…
Mais rien ne s’est déroulé comme imaginé ! Point n’est besoin de couvrir tout ceci de préjugés. L’éclatement d’un pneu suivi d’un début d’incendie qui en a résulté, est resté incrusté dans ma tête pour toujours en superposition de ses seins jaillissants soudain hors de tout contrôle en plus d’une augmentation de mon rythme cardiaque ! Pas bon ! “Tu vois old-Man, c’est complètement sûr et conduisible, tu payes 70.000 Bucks et c’est à toi “ m’a dit la belle avec un sourire…
Je n’ai pas pris la peine de regarder ses cuisses, trop occupé a mater le compteur de vitesse. J’aurais du agir à l’inverse ! Valait-il mieux ne pas le faire où le faire ? Quoi ? Le ralenti à 1.000 tours était trop haut pour être honnête, il déferlait de partouze… Qui aurait voulu que ce soit lisse ? A l’intérieur, il y avait des poches pour les affaires, le toit en tissu de parasol était usé par le vent… et partout, des bibelots et des pièces d’accastillage en laiton.
Regardez les photos de plus près pour apprécier le bric-à-brac issu d’années de brocantes et remarquez-voir que le tunnel de transmission est en fait la partie d’un baril de poudre datant de la guerre de sécession. Au tableau de bord disparate il n’y a que quelques compteurs significatifs, le reste est à apprécier… Le mec de la belle et ensorcelante hyper sexy en mini short moulant avec… Pfff ! J’abrège ! Son mec se nomme John Moss et a construit ce Rod.
C’est un artiste du métal fanatique de Hot-Rods. Son magasin-atelier-garage-habitation est situé à Huntington Beach qui vaut le détour. Vagues, sable chaud et soleil à Surf City. On y découvre le meilleur de la Kulture du Sud californien, ainsi que le mode de vie authentique incarné par le surf et le Hot-Rodding sur 16 kilomètres de côte ininterrompue. C’est une petite ville accueillante où l’’atmosphère est détendue et ou il fait bon vivre grâce aux petits plaisirs…
Il règne une atmosphère à la fois douce et légère qui mixe le symbole par excellence de la véritable culture de la plage californienne et celui du Hot-Rodding, un mode de vie revendiqué et perpétué depuis les années cinquante. La prétention et l’arrogance laissent ici la place à la décontraction et à la simplicité. Balades le long de l’océan Pacifique avec grosses vagues pour des séances de surf inoubliables… Il ne faut pas longtemps pour être imprégné de l’ambiance.
Située le long de la côte sud de la Californie, dans le comté d’Orange, à 56 kilomètres au sud de Los Angeles et à 152 kilomètres au nord de San Diego, Huntington Beach est le paradis du surf et du Hot-Rodding. De plus s’y trouvent les plus grands parcs à thème de la région, tels que Disneyland et Knott’s Berry Farm. Des températures clémentes, un climat doux et un soleil radieux toute l’année en font le cadre idéal pour de nombreuses activités en extérieur.
Les conditions météorologiques uniques permettent d’organiser divers événements aux quatre coins de la ville, que ce soient les innombrables compétitions de surf, dont l’U.S. Open of Surfing, la plus grande de ce type au monde et diverses manifestations regroupant parfois des milliers de Hot-Rod’s qui ne se résument pas à de simples activités, tout cela fait partie de la culture locale et ses habitants s’en donnent d’ailleurs à cœur joie !
Au-delà des plages, le centre-ville animé regorge également de boutiques et de magasins consacrés au surf. Les commerces plus traditionnels, quant à eux, se trouvent sur Main Street ou à Bella Terra, un centre commercial à ciel ouvert aux couleurs de Toscane. Le tout nouveau centre Pacific City propose une nouvelle approche du dîner artisanal avec son marché de producteurs locaux entre autres, le tout face à l’océan offre l’embarras du choix.
Ce Hot-Rod est l’expression roulante du nouveau style en vogue créé par John Moss qui travaille les métaux et les boiseries pour obtenir l’apparence d’un âge avancé. Ce B’32 représente ce qu’il a appris aux barbes grises comme “Sammy V” et “ZZ-Top” qui lui ont acheté à prix d’or les subtilités des vrais Hot-Rod’s d’Huntington Beach réservés aux fanatiques. Son premier Rod était un Ford’34 qui est maintenant véhicule accessoire décoratif dans un bar au Texas…
Il y a eu plusieurs dizaines de Hot-Rod’s intermédiaires, mais quelque chose à propos de cette voiture en fait une star. John Moss a acheté une carcasse de Ford B’32 dans la ville voisine de Garden Grove (Californie), à un fabricant passionné de produits pharmaceutiques récréatifs pour 500 $ (comprennent ceux qui se droguent)… À l’époque, c’était juste une carrosserie et un châssis avec un “Title” Californien. Puis il a commencé à rassembler des pièces.
Un Chevy 355ci et un compresseur Weiand ont été négociés chez Matt Hunt en contrepartie d’un surplus de produits pharmaceutiques récréatifs et la boite TH400 était un coup de dés réussi sur Craigslist. Le Holley 750 provient d’un bac à pièces et le pont quick-change 9 pouces date d’un emprunt des années 1970. En trois mois, le ’32 est passé d’être un ensemble de pièces au statut de piège mortel pour piéger les jolies surfeuses Californiennes bronzées.
John Moss a ajouté des bobines, des triangles, des ressorts et des amortisseurs, a surbaissé le châssis correctement a “pincé” le châssis pour l’adapter ses idées, puis a ajouté des jantes Steelies de 15 AV et 16 pouces AR sur des croûtes Firestone 650/950… Le secret du look ? John Moss réalise son travail jusqu’au métal nu sans réparer les emplacements pourris, puis y pulvérise de l’acide pour obtenir de la rouille instantanée et de la détresse dans la peinture.
La touche finale est l’ajout de sa substance nommée “Brass Junkie” (brevet en instance). Il vient de se lancer dans la refonte d’un Ford’34 qui devrait apparaître en juillet 2023 à Huntington Beach et y rester longtemps. Depuis qu’il y a des voitures, il y a des gens qui les modifient pour qu’elles aillent plus vite et qu’elles aient une meilleure apparence. La course automobile remonte au 19ème siècle.
Les Hot-Rods tels que nous les connaissons sont apparus fin des années trente, lorsqu’un groupe de passionnés de voitures amateurs du sud de la Californie (Huntington Beach) ont commencé à dépouiller des roadsters bon marché, principalement des Ford Model A et des Deuces, pour les faire courir sur les lits des lacs asséchés du désert de Mojave, sans vouloir lancer un mouvement mondial et une gigantesque industrie, mais ils l’ont fait.
Il manquait “une voix , un journal” diffusant avis, dates et localisations des courses, renseignements pour obtenir pièces et conseils et surtout “pour défendre les intérêts des gars de l’automobile”... Dans ce vide est entré Jack Peters, un jeune homme qui croyait passionnément à la promotion des intérêts du public pour les nouvelles automobiles de récupération qui ne s’appelaient pas encore des “Hot-Rod’s” !
Jack Peters était un pseudonyme dont l’histoire n’aurait peut-être jamais été racontée si divers passionnés n’avaient pas collecté tout ce qui pouvait l’être. Il est né Jack E. Jerrils, mais se surnommait Jack Peters dans les courses. Il avait de la personnalité, des yeux perçants, un large sourire et de grandes oreilles. Il avait une telle présence et une telle folie à conduire sa Ford B’32 “The Throttler” que les gens l’ont surnommé “The Throttler” du nom donné à sa voiture !
Jack Peters a alors fondé le magazine “Throttle” à la fin de 1940 dont le premier numéro est sorti en janvier 1941. Il allait partout avec un paquet de magazines “Throttle” sous le bras et participait aux réunions de la SCTA. Son magazine Throttle a connu un succès instantané auprès “des gars de l’automobile” dans le sud de la Californie, bien que Peters ait dû travailler dur pour convaincre les annonceurs que son petit magazine avait du pouvoir de persévérance !
Il a produit 11 numéros mensuels et un numéro spécial pour honorer et rendre compte de la plus grande course de toutes : les “500 miles d’Indianapolis”. Peters a parcouru les USA à la recherche d’histoires et son magazine “Throttle” a été la première publication à donner de l’espace aux courses de rue et sur les lacs asséchés avec des interviews de “coureurs de vitesse terrestres”... Le magazine et ses reportages étaient exceptionnels pour l’époque.
Au fil des numéros, les amateurs de vitesse ont fait tout leur possible pour trouver et acheter le magazine “Throttle” qui a gagné en popularité, en contenu et en taille au point qu’au début de décembre 1941, Peters a écrit dans l’éditorial de ce mois-là qu’en 1942 son magazine atteindrait une audience et un succès encore plus grands. Ce ne devait pas être le cas, quelques jours après la publication de ce magazine, les Japonais ont bombardé Pearl Harbor !
Toutes les formes de courses de loisirs vont cesser jusqu’après la guerre. Peters va devoir ainsi stopper sa publication et va entrer dans le service armé obligatoire pour sauver l’Amérique et le monde ! Et, après cela, plus personne n’a plus jamais eu de nouvelles de lui. Il était courant que les hommes partent pour la guerre et ne reviennent jamais. Pour eux, “Jack, The Throttler-man”, était parti à la guerre et y avait péri. On n’a jamais plus entendu parler de lui …
Après la guerre, les anciens lecteurs qui eux avaient survécu, relisaient “leurs” magazines “Throttle”, et rêvaient de ce qui se serait passé si la Seconde Guerre mondiale n’avait jamais eu lieu, à savoir que “Throttle” aurait continué à être publié et aurait finalement été proposé à la vente dans toute l’Amérique… L’occasion fait le larron et en 1948, Bob Lindsay et Robert “Pete” Petersen ont plagié “Throttle”, volé l’idée géniale de Jack Peters et ont publié “Hot-Rod”…
Ils ont laissé supposer au public et aux emmerdeurs posant des questions, que Petersen c’était Peters avec le “en” qu’il ne mettait pas du temps de “Throttle”… Petersen… Mais c’est bien sur ! Limpide ! Au plus un mensonge est une tromperie, au plus il devient une arnaque, au plus les gens adhèrent à toutes les “conneries” imaginables ! Vol, plagiat et mensonge, et vogue la galère, même s’il était plus qu’étrange de voir que “Hot-Rod” était recopié de “Throttle”.
Personne n’a fait le rapprochement ! Tout était normal ! “Hot-Rod” avait la même couverture, le titre dans un bloc rouge sur toute la largeur, une bande rouge en bas et un fond gris au milieu d’entre-deux avec une photo d’une voiture et de son conducteur (presque la même). Pour le contenu, les titres, les histoires, les articles et la façon d’écrire et d’organiser le contenu étaient 100% similaires.
Les deux filous à la tête de “Hot-Rod” ont donc amené le public à croire que Lindsay et “Peters-en” (ressuscité) avaient simplement changé le titre avec le nouveau terme “Hot-Rod” créé pour cette affaire ! Au cas où quelqu’un aurait objectivé que… “Silence, vous là-bas”... l’alternative fut ensuite de faire courir le bruit qu’ils avaient racheté le magazine à Jack “Peters-en”, un cousin ! Après 7 ans que “Throttle” ne sortait plus, la confusion n’avait que peu d’importance !
De plus, le terme “Hot-Rod” a été créé en même temps que ce magazine ! Auparavant, JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS le terme “Hot-Rod” n’existait ! Dans aucun des 11 numéros originaux de “Throttle” le terme “Hot-Rod” ne se trouve ! Le magazine “Throttle” a donc été oublié car enterré bien profond par Bob Lindsay et Robert “Pete” Petersen pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que “Hot-Rod” soit vendu un demi-milliard de dollars !
Pour en savoir plus : https://www.gatsbyonline.com/automobile/hot-rods/441402-441402/
Comme écrit plus haut, les Hot-Rods avaient une mauvaise réputation. L’industrie cinématographique aimait exploiter cette impression négative, produisant des films de série B destinés aux jeunes avec des titres comme “Hot Rod Gang”, “Dragstrip Girl” et “The Devil On Wheels”, ainsi que des intrigues centrées sur la décadence et la délinquance. Mais comme on dit, il n’y a pas de mauvaise publicité. Ces films ringards n’ont probablement alarmé personne !
Mais ils ont popularisé le Hot-Rodding. Les émissions de télévision ont créé une image plus attrayante des Hot-Rods, le meilleur exemple étant “77 Sunset Strip”, mettant en vedette le Pick-up “Roadster-T” de Norm Grabowski sous le nom de “Kookie Car”. Le film “American Graffiti”, sorti en 1973, a contribué au regain d’intérêt pour la nostalgie. Dix ans plus tard, les vidéos de ZZ Top sur MTV mettaient en vedette le coupé “Ford Eliminator” 1933 de Billy Gibbons !
2 commentaires
Maître,
La fortune de Petersen serait donc fondée sur un plagiat ? Cette histoire est bigrement intéressante, en particulier la mystérieuse disparition de Peters. J’ai lu que le puzzle a été résolu en effectuant des recherches sur le vrai nom de Jack Peters, Jack E. Jerrils. Personne ne sait pourquoi le pseudonyme a été utilisé plus souvent que son prénom, mais l’acte de décès le répertorie comme Jerrils. Grâce au petit-fils de Jack, Steven Jerrils, The Rodders Journal a pu résoudre le mystère. En septembre 1941, Jack devint rédacteur en chef d’un journal communautaire du district de Crenshaw à Los Angeles appelé Boulevard News. Après son retour de la guerre, il a déménagé à Carson, en Californie, en 1947. À ce moment-là, il travaillait pour le Harbour Belt Line Railroad dans le port de Los Angeles. Jack est décédé d’un cancer du poumon en 1980 et sa femme Phyllis est décédée en 1999. Il est difficile de se demander pourquoi Jack n’a pas ramené le magazine après la guerre, ou pourquoi il n’a plus jamais été entendu dans les cercles de course / hot rod. Selon son petit-fils Steve Jerrils, il était dans la nature de Jack de s’impliquer dans quelque chose, puis de le laisser tomber et de passer à autre chose. Steve a également déclaré que Jack n’était pas un réducteur, il est donc naturel de supposer que Jack était fatigué de la scène hot rod / course et a décidé de passer à autre chose. Croyez-vous à cette histoire ? Si j’étais le petit fils d’un type qui s’est fait voler un magazine revendu un demi milliards de dollars, je ne me serais jamais laissé faire ?
Moi aussi je me serais battu pour faire valoir mes droits. Sauf qu’ayant vécu un problème avec TopWheels aux USA, l’avocat que j’ai consulté m’a dit que pour réclamer un million de US$ il me fallait consigner le même montant en cash ou en obligations ou en crédit voire avec une garantie bloquée qui était restituée si l’assignation menait a un procès condamnant la société visée, au bon vouloir du juge et nonobstant appel. J’ai résolu le problème à ma façon… Donc pour cet éditeur manifestement spolié, soit qu’il a du se contenter d’un dédommagement, soit qu’il a “laissé tomber” devant la masse de problèmes potentiels surtout financiers. Soit qu’il s’en moquait. Le plus étrange est son changement de nom, sa nouvelle orientation et le fait que des confrères américains ont attendu que tous les protagonistes sont décédés pour mettre cette histoire en scène, d’autant plus que le magazine Hot-Rod n’appartenait alors plus à Petersen et que le nouvel éditeur fermait une vingtaine de titres automobiles en un coup ! J’ai fait un rapprochement avec ce que Michel Hommel m’a fait et j’ai pensé que c’était un bon sujet à publier… Personne n’en connaitra plus car tous les intervenants sont décédés !