John Buttera 289-Powered 1926 Ford Model T Tudor Sedan Street Rod

Ce Hot Rod Ford Model T 1926 a été construit en 1974 par Lil John Buttera pour le grand défi du magazine Hot Rod nommé “Great California Street Rod War” qui se situait en finale de l’appropriation d’une idée d’un nommé Jack Peters, devenue un magazine… Jack Peters était un pseudonyme dont l’histoire n’aurait peut-être jamais été racontée si divers passionnés n’avaient pas collecté tout ce qui pouvait l’être. Il est né Jack E. Jerrils, mais se surnommait Jack Peters dans les courses. Il avait de la personnalité, des yeux perçants, un large sourire et de grandes oreilles. Il avait une telle présence et une telle folie à conduire sa Ford B’32 “The Throttler” qu’on l’a surnommé “The Throttler” du nom qu’il avait donné à sa voiture ! Jack Peters a alors fondé le magazine “Throttle” à la fin de 1940 dont le premier numéro est sorti en janvier 1941. Il allait partout avec un paquet de magazines “Throttle” sous le bras et participait aux réunions de la SCTA… Son magazine Throttle a connu un succès instantané auprès “des gars de l’automobile” dans le sud de la Californie.
Peters a dû travailler dur pour convaincre les annonceurs que son petit magazine avait du pouvoir de persévérance ! Il a produit 11 numéros mensuels et un numéro spécial pour honorer et rendre compte de la plus grande course de toutes : les “500 miles d’Indianapolis”. Peters a parcouru les USA à la recherche d’histoires et son magazine “Throttle” a été la première publication à donner de l’espace aux courses de rue et sur les lacs asséchés avec des interviews de “coureurs de vitesse terrestres”... La qualité du magazine et la précision de ses reportages étaient exceptionnelles pour l’époque. Au fil des numéros, les amateurs de vitesse ont fait tout leur possible pour trouver et acheter le magazine “Throttle” qui a gagné en popularité, en contenu et en taille au point qu’au début de décembre 1941, Peters a écrit dans l’éditorial de ce mois-là, qu’en 1942 son magazine atteindrait une audience et un succès encore plus grands. Ce ne devait pas être le cas, quelques jours après la rédaction de l’éditorial et la publication de ce magazine, les Japonais ont bombardé Pearl Harbor !
Toutes les formes de courses de loisirs vont cesser jusqu’après la guerre. Peters va devoir ainsi stopper sa publication et va entrer dans le service armé obligatoire pour sauver l’Amérique et le monde ! Et, après cela, plus personne n’a plus jamais eu de nouvelles de lui. Il était courant que les hommes partent pour la guerre et ne reviennent jamais. Pour eux, “Jack, The Throttler-man”, était parti à la guerre et y avait péri. On n’a jamais plus entendu parler de lui après 1942. Il vous faut savoir qu’au fil des années d’après la guerre, les anciens lecteurs qui eux avaient survécu, relisaient “leurs” magazines “Throttle”, et rêvaient de ce qui se serait passé si la Seconde Guerre mondiale n’avait jamais eu lieu, à savoir que “Throttle” aurait continué à être publié et aurait finalement été proposé à la vente dans toute l’Amérique… L’occasion fait le larron et en 1948, Bob Lindsay et Robert “Pete” Petersen ont plagié “Throttle”, volé l’idée géniale de Jack Peters et commencé à publier le magazine Hot-Rod à leurs comptes exclusifs.
Ils ont laissé supposer au public et aux emmerdeurs posant des questions, que Petersen c’était Peters avec suppression du “en” qu’il ne mettait soi-disant pas du temps de “Throttle”... Petersen… Mais c’est bien sur ! Limpide ! Au plus un mensonge est une tromperie, au plus il devient une arnaque, au plus les gens adhèrent à toutes les “conneries” imaginables ! Vol, plagiat et mensonge, et vogue la galère, même s’il était plus qu’étrange de voir à quel point le magazine “Hot-Rod” était similairement recopié du magazine “Throttle”. Personne n’a fait le rapprochement ! Tout était normal ! “Hot-Rod” avait la même couverture, le titre dans un bloc rouge sur toute la largeur, une bande rouge en bas et un fond gris au milieu d’entre-deux avec une photo d’une voiture et de son conducteur (presque la même). Pour le contenu, les titres, les histoires, les articles et la façon d’écrire et d’organiser le contenu étaient 100% similaires. Les deux filous à la tête de “Hot-Rod” ont donc amené le public à croire que Lindsay et “Peters-en” (ressuscité) avaient simplement changé le titre…
Le nouveau terme “Hot-Rod” créé pour cette affaire était donc “normal”…! Au cas où quelqu’un aurait objectivé que… “Silence, vous là-bas”... L’alternative fut ensuite de faire courir le bruit qu’ils avaient racheté le magazine à Jack “Peters-en”, un cousin ! Après 7 ans que “Throttle” ne sortait plus, la confusion n’avait que peu d’importance puisque “Throttle” n’avait été diffusé qu’en Californie… Coup de chance ! Le coup de poignard dans le dos, c’étaient les clubs qui connaissaient la vérité mais ne disaient rien de crainte que le magazine ne “cause” plus de leur club ! De plus, le terme “Hot-Rod” a été créé en même temps que ce magazine ! Auparavant, JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS le terme “Hot-Rod” n’existait ! Dans aucun des 11 numéros originaux de “Throttle” le terme “Hot-Rod” ne se trouve ! ! D’ailleurs, dans strictement aucun des 11 magazines “Throttle”, le terme “Hot-Rod” qui n’existait d’ailleurs pas dans les authentiques publications d’avant-guerre, n’a été utilisé ! C’est un coup de Jarnac, complété d’un coup de génie d’avoir créé ce nom “Hot Rod” facilement mémorisable.
Il a donc servi de marque et de nom du magazine ! Peut-être que la plupart des magazines de l’époque avaient un style vaguement similaire : “Look”, “Life”, “Saturday Evening-Post” et d’autres magazines avaient des contours similaires, mais la similitude entre les magazines “Throttle” de 1941 et le magazine “Hot Rod” de 1948 était trop identique pour être honnête ! Le magazine “Throttle” a donc été oublié car enterré bien profond par Bob Lindsay et Robert “Pete” Petersen pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que “Hot-Rod” soit vendu un demi-milliard de dollars et que des collectionneurs commencent à trouver des exemplaires du magazine “Throttle” lors de réunions d’échange, de ventes de garage et sur eBay. Le magazine “Hot-Rod” était toutefois devenu emblématique et son tirage colossal ainsi que la fortune qu’y gagnait Robert “Peters-en”, ont dissuadé quiconque de se frotter à cet homme puissant ! Le magnat Petersen était donc intouchable ! Mais il avait eu la chance et le culot…
Robert Einar “Pete” Petersen est né le 10 septembre 1926 à East Los Angeles, Californie . Il était d’ origine danoise. Il ne connaissait rien aux automobiles si ce n’est que son père travaillait comme ouvrier dans un garage de camions. Après avoir obtenu un diplôme au Lycée de Barstow, il a servi dans l’Army Air Corps pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, Petersen a quitté Barstow, en Californie, pour Los Angeles et a trouvé du travail à la “Metro-Goldwyn-Mayer” (MGM), y devenant publiciste. Il a été licencié et il a créé “Hollywood Publicity Associates” , une société de conseils-publicitaires. À l’été 1947, la société a été chargée de faire connaître une exposition de voitures de courses de rue et sur les lacs salés, Petersen à proposé de les appeler “Hot-Rod’s” pour avoir une appellation mnémotechnique simple. Tout en travaillant à la promotion de l’exposition, Robert Petersen a vu une opportunité de recréer sans grands risques le magazine “Throttle” et il l’a plagié à 100% sans proposer quoique ce soit aux ayants-droits qu’il n’avait d’ailleurs pas recherché.
Robert Petersen a proposé à Robert Lindsay, un autre membre de l’équipe de promotion de l’exposition, de remonter ce magazine ensemble et ils ont quitté “Hollywood Publicity Associates” en automne et commencé le développement du magazine “Hot Rod” . L’histoire s’est re-déroulée de même lorsque j’ai créé Chromes&Flammes et que Michel Hommel m’a copié un an plus tard et a sortit Nitro, assortissant son plagiat de délations fiscales faites dans le but de me couler au profit de Nitro… La guerre du Kustom en France a ainsi commencé et s’est terminée 20 ans plus tard par la faillitte du Groupe Michel Hommel (en centaines de millions) laissant ses employés et journaleux dans la merde la plus totale… De mon coté j’étais lançé dans la création numérique de ChromesFlammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits à l’international qui en est à 200.000 internautes abonnés par mois… Voilà…
Pour en savoir plus : Hot-Rod/Throttle Chromes&Flammes/Nitro : l’enfer des magazines ! – Gatsby Online et aussi : Décembre 2020, le Groupe Michel Hommell en faillite est définitivement liquidé ! – Gatsby Online
Ce Hot Rod, créé par Lil John Buttera a fait la couverture du numéro de décembre 1974 du magazine Hot Rod et a remporté le prix commémoratif Al Slonaker au Oakland Roadster Show en 1975, et elle a été reconnue au Grand National Roadster Show et a figuré sur la couverture de Rod and Custom en 1990, ainsi que d’autres publications. La carrosserie en T en acier est montée sur un châssis en chromoly de style cadre spatial fabriqué par Buttera, qui a utilisé un V8 Ford 289ci et une transmission automatique C-4 pour la transmission. La voiture roule sur des roues à rayons Borrani décalées et dispose de freins à disque assistés, d’une suspension avant à bras triangulaire, d’une partie arrière de style Jaguar, de combinés filetés réglables Alden et de freins à disque. L’intérieur comprend des sièges baquets Volvo, un tableau de bord Cadillac Eldorado 72, des vitres électriques, un régulateur de vitesse et la climatisation. La voiture a été remise à neuf et acquise par le Petersen Museum en 2004…
Buttera lors de la construction de son Hot Rod, s’était procuré la carrosserie en acier T Tudor en Arizona, et elle a été modifiée avec un toit en tôle d’aluminium de 1/8 po boulonné à la carrosserie, un plancher riveté, des coutures scellées et des ailes étirées. La voiture a été repeinte par un ancien propriétaire. Le cadre à double tube utilise des rails principaux en acier doux de 1,125 , 1,5 x3 rigidifiés avec Parois 090, tubes chromoly 2 4130. Buttera a fabriqué le système de suspension avant à bras triangulaire avec des montants usinés en aluminium 7075 T6, des bras de suspension 4130 utilisant des embouts de tige Fabroid en acier inoxydable, un ensemble de direction à crémaillère MG 1100, des combinés filetés réglables et des freins à disque Kelsey-Hayes modifiés. L’arrière indépendant basé sur Jaguar a également été modifié par Buttera. Le montant avant droit a été reconstruit en avril 2025 et Buttera (toujours lui) a utilisé des jantes à rayons Borrani décalées (plus larges à l’arrière qu’à l’avant) et chromées.
Elles sont sont actuellement montées avec des pneus Goodyear 185/70-14 à l’avant et 235/75-15 à l’arrière. Les sièges Volvo ont été regarnis de cuir et de tweed par Tony Nancy, et les composants du tableau de bord proviennent d’une Cadillac Eldorado de 1972. Les commodités comprennent la climatisation, le régulateur de vitesse, les vitres électriques, une chaîne stéréo CD avec quatre haut-parleurs et plusieurs détails personnalisés en aluminium Buttera. Un volant cerclé en bois a également été installé dont un compteur kilométrique volontairement illisible… Le V8 289ci a été assemblé par Art Chrisman avec des pistons Venolia, un collecteur d’admission et un carburateur Edelbrock, des couvercles de soupape avec le logo Cobra et un carter à ailettes. Le vendeur note qu’un collecteur Edelbrock de remplacement de spécification 302 a été installé en 2025, bien que le carburateur puisse nécessiter un remplacement et que le moteur ne fonctionne pas correctement.
La C-4 automatique aurait été modifiée avec des composants B&M, et elle est liée à une partie arrière à changement rapide. Des copies des multiples publications dans lesquelles la voiture est apparue sont exposées dans la galerie et incluses avec la voiture. La voiture est titrée comme une Ford de 1926 en utilisant le VIN T136450. Lil John Buttera est décédé des complications d’une tumeur au cerveau. “Lil John”, comme l’appelait l’industrie du Hot Rodding, avait 67 ans au moment de son décès. Ses premiers travaux consistaient à construire d’autres dragsters à moteur avant, mais il s’est rapidement lancé dans les Funny Cars, puis les Pro Stocks, chacun arborant un design particulièrement innovant et un savoir-faire sans faille. Bientôt, « Lil John Race Cars » est devenu une marque de fabrique parmi les meilleurs coureurs de dragsters des années 70. Parmi ses clients très très connus, il y avait 2 qui sortaient du lot : Don Serpent Prudhomme et Don Stardust Schumacher.
C’est également Buttera qui a conçu et construit la très réussie et unique Pro Stock Vega à moteur Chevrolet du début des années 70, l’une des voitures Pro Stock les plus réussies de la côte ouest, appartenant à Barry Setzer, conduite par Bruce Walker.Buttera était doué non seulement comme fabricant et soudeur, mais aussi comme machiniste. Toutes ses œuvres étaient ornées d’exemples de sa créativité effrénée et intuitive. Il se peut très bien qu’il ait été le « père des composants en billette » dans les courses et le Street Rodding, car son amour de prendre un morceau d’aluminium et de l’usiner pour en faire quelque chose de fonctionnel unique était légendaire. Buttera a attrapé le virus de la canne de rue dans les années 70 et a créé plusieurs cannes de haut vol. Il ne s’agissait pas seulement d’exemples roulants de son talent, mais aussi de randonnées à kilométrage élevé dans lesquelles il s’empressait de se lancer et de parcourir des centaines de kilomètres uniquement pour le plaisir de conduire une voiture qu’il avait lui-même créée.
Véritable Hot Rodder et amoureux de tout ce qui avait des roues et allait vite, Buttera a prouvé que même un petit gars sans énormes sponsors d’entreprise pouvait, avec beaucoup de travail acharné, d’ingéniosité et de dévouement, construire une voiture de course capable de se qualifier et de participer à l’Indy 500 de 1987. Le rêve de Buttera a commencé avec un châssis Dan Gurney Eagle abandonné que Buttera a repensé, redessiné et reconstruit, pour aboutir à un chef-d’œuvre virtuel qui a fait admirer même aux vétérans de l’Indy ce qu’un optimiste de la culture du Hot Rodding pouvait produire. La voiture de Buttera n’a pas remporté l’Indy, mais elle s’est qualifiée huitième, une position de troisième rangée qui était nettement en avance sur un peloton rempli de voitures et d’équipages soutenus par au moins dix fois les ressources financières que Buttera avait dans ses jeans. C’était la même attitude optimiste, jamais entravée, qui a marqué le métier de Buttera et sa vie. Lil John Buttera, maître métallurgiste et icône passionnée du Hot Rodding, a laissé dans le deuil son fils Chris et sa fille Leigh, son gendre Ronnie Capps, sa petite-fille Katie et son petit-fils Max.






































