Le grand problème de l’inspiration d’écrire “Hot Rod”...
Le grand problème concernant d’écrire “Hot Rod” est que l’inspiration s’étiole dans des cercles vicieux qui se sont créés fin des années ’40 et toutes les années’50, en réaction à la transformation d’automobiles par des jeunes américains souvent fauchés, qui cherchaient à s’émanciper et se mouvoir de manière créative. C’est simple et basique, mais se heurte au grand problème des scribouillards dont l’inspiration d’écrire, s’étiole dans ces mêmes cercles vicieux qu’ils recréent et perpétuent à l’infini des possibles, usant et abusant de stratagèmes destinés à prévenir de potentiels revirements sociétaux, assurant d’avance alentour d’eux-mêmes que ceux-ci ne pourraient qu’être soit des aléas particulièrement accidentels soit des perversions…
Plus particulièrement encore si mensongères, réalisées par leurs habituels détracteurs, tous soucieux d’anéantir les vérités qu’ils révèlent… Waouwwww ! Ne partez pas trop vite, laissez-vous me lire… Je crains que le choix illustratif de ce Hot Rod était périlleux en son coté “consumériste”... Un Hot Rod à vendre 47.000 $ prêt à tout usage (aux USA), présenté “en l’état” avec sa capote comprenant des “fenêtres molles à la Salvatore Dali”, bref le TOP du Hot Rod Consumériste… J’ai hésité pour mieux… La phénoménale pensée humaine tient du miracle qui est le fondement de toutes les croyances malgré l’incertain en toutes choses, qui grâce à l’intelligence, soit annihile les croyances soit les enracinent.
Que le monde puisse être sauvé grâce aux saillies de plus en plus grotesques de qui prétend détenir le savoir obtenu dans divers cercles évoqués de croyances (je pense évidement à diverses émissions TV minables ainsi qu’à quelques magazines qui survivent grâce à des Pub’s, faute d’embarquer des lecteurs) ne peut que se comparer au mouvement des marées, régulières, quoique parfois dérangées par un tsunami dont l’effet est récupéré par qui peut en scribouiller tout et son contraire… Considérez qu’est visée la misère intellectuelle commune aux histoires automobiles, de sorte que les plus énormes ratages sont l’œuvre de scribouillards œuvrant aux ordres et aux finances des constructeurs…
Et, en suite, de carrossiers industriels formés au consumérisme dont le chantre fut Raymond Loewy. Après les gravures rupestres, les hiéroglyphes, les parchemins, l’imprimerie, la radio, la télévision et les ordinateurs, l’Intelligence Artificielle crée les mêmes brouets, ce qui démontre que sans cesse les nouveaux moyens restent identiques en ce qu’ils véhiculent… Et puisqu’ainsi démontré, sachez que le salut du monde n’est pas de mon ressort, malgré que mon Web-Site comporte 5.000 articles illustrés ainsi que 100.000 photos et vidéos et autres, je viens d’oser m’auto “spermettre” d’au moins dresser mon outil symbolique pour en éjaculer un état des lieux…
Sachez que sa consistance devrait vous aider à examiner le sort qui est fait à mes éjaculations “texticulaires” qui se ramassent à grandes louches pour abreuver les multitudes presque aussi nombreuses que les contradictions qui en naissent et ne font que pulluler… Waouwwww ! Une nuit de sommeil s’est intercalée entre les deux premiers blocs de texte et ce troisième suivant… Souffrez donc que je vous Sermonne tel un Pape soucieux de sa perpétuation et même de la survie de mon œuvre Je dois en effet lutter contre de phénoménales quantités de scribouillards qui s’auto-proclament rédempteurs alors qu’ils appartiennent déjà au peuple des morts. Car, quelque part en chemin, ils ont oublié de se sauver eux-mêmes…
Membres de nos sociétés en dérive, les écrivains, poètes et artistes y jouent par voie de conséquence un rôle dont l’importance varie précisément en fonction de leur investissement respectif dans la dite société. S’ils s’aplatissent devant elle, ils toucheront une survivance momentanée. Il en est d’autres qui, bien qu’en désaccord avec la marche de l’histoire et les gouvernements en place, s’interdisent le moindre commentaire et reçoivent un salaire de leur silence. Le plus souvent, et quelle que soit leur attitude, les scribouillards accouchent, non sans un certain raffinement, de textes voire parfois d’une poésie où le futile le dispute à l’inutile.
La majeure partie des mauvaises poésies, celles que tout le monde s’arrache en rayonnages de Super-Marchés, est écrite par des professeurs d’universités que financent nos États, nos “establishment” locaux et les grandes entreprises. Ce sont même parfois des professeurs sans histoires qu’on est allé recruter afin qu’ils engendrent, de manière continue, des élèves sans histoires, lesquels, à leur tour, assureront chacun/chacune le passage de témoin dans les classes supérieures. Et cela, tandis que les derniers du classement, les recalés de l’humanité, continueront de faire tourner la roue de la fortune, ces marionnettes de l’intelligentsia collaborant de tout leur être au système consumériste
Et ce, même si à l’occasion, par jalousie ou carriérisme, elles se disputeront des bribes de pouvoir. Personne d’un peu sensé, d’un peu sensible, n’acceptera jamais de s’inscrire dans une université même s’il en a les moyens. Il n’y apprendra rien sur la condition humaine qu’il n’ait déjà appris en errant dans les rues de n’importe quelle ville de n’importe quel pays. Un humain vient au monde avec sa propre originalité, laquelle ira en s’émoussant au fur et à mesure qu’il grandira, qu’il mettra un pied devant l’autre, qu’il vieillira. Dans la mesure où elle n’est qu’un alinéa de l’histoire des natures mortes, l’université n’est d’aucune utilité si ce n’est d’emmagasiner des connaissances qu’on peut découvrir sur un ordinateur.
La société nous répète pourtant qu’un humain dépourvu d’une formation universitaire qui a refusé de jouer le jeu, finira tout en bas de l’échelle en se voyant affecter aux besognes les plus indignes comme de vider les poubelles, de faire le garçon de course, de laver des voitures, de faire la plonge, de surveiller des halls d’immeubles, et ainsi de suite… Aussi, moins longtemps vous y réfléchirez, plus vite vous finirez par vous décider. Et, vu les deux choix proposés, enseigner la littérature ou régner sur les bacs à vaisselle, vous opterez certainement pour le second des choix. Peut-être ne sauverez-vous pas le monde mais, pour sûr, vous ne lui aurez causé aucun mal.
Et si vous avez sans mentir la poésie dans la peau, rien ne vous empêchera d’en écrire, non pas comme on vous l’aurait enseigné à l’université, mais à votre rythme, rageur ou serein, un rythme qu’aura suscité dans votre âme la situation souvent misérable qui est la vôtre et celle de bien d’autres… Pour peu que la chance s’en mêle, vous choisirez de crever la dalle plutôt que de crever à petit feu en lavant la vaisselle des autres. Quoique… Pas plus tard qu’hier, un magazine littéraire, jouissant d’une relative réputation, a atterri dans ma boîte aux lettres. Raison pour laquelle je me suis plongé dans la lecture d’un long article sur l’œuvre d’un professeur, directeur d’un département et poète de surcroît…
Le genre de type unanimement respecté et craint alors qu’hostile à toute émotion, il écrit, ça va de soi, avec un marteau-piqueur. S’appliquant avec ténacité à peindre l’insignifiant, il s’est ingénié à parsemer ses textes de considérations théoriques “en rapport avec l’essence”. Les grands mots stériles et sépulcraux coulent sous sa plume, tant et si bien que son œuvre finit par n’avoir aucun sens même si l’on s’arme de suffisamment de patience pour en découvrir. Mais chacun sait que même un grillon a quelque chose à dire si on l’écoute longtemps, de quoi, parions-le, permettre à un diplômé d’aligner des kilomètres de conneries. Bref, j’ai refilé ce magazine à un “poubelleux” qui passait devant chez moi.
Mon choix est référent au fait que je préfère la douceur du papier-toilette double épaisseur… Ce faisant, me voici condamné à polémiquer en ne m’appuyant que sur ma mémoire. Pardonnez-moi et venons-en au fait. Dans cette longue et amoureuse et servile étude l’un de ses propos, destinés à la méditation de ses élèves, y était rapporté, et ça ressemblait, quasiment, à ceci : “Maintenant, peut-être que mes maux seront aussi les vôtres”... À tous ceux et celles qui auront considéré cette phrase comme la preuve d’une très profonde et très éclairante sagesse, je rappellerai que ce Monsieur n’a fait que voler et répéter ce qui se dit dans les rues depuis des lustres, un refrain qui, dans sa bouche, a des relents de moisi.
Ses maux ne sont pas les miens. Il a choisi la mort plutôt que de souffrir. J’ai choisi de vivre en souffrant. Son attitude, banalement conformiste, remonte à la nuit des temps. Il n’empêche que tout l’article glorifiait son intuitivité en dépit de la fadeur, de la platitude, de la mollesse de ses écrits, en dépit de ses formules assommantes et avilissantes. Ce qui lui vaut désormais une chiée de fidèles qui copient son style et passent de ce fait à côté de l’essentiel qu’est la vie. S’ajoute une touche de morbidité à cette histoire qui n’est déjà qu’un immense mouroir, empilant artifices sur artifices, mensonges sur mensonges, moyennant quoi, sous cette avalanche de pestilentielles déjections, nos pauvres âmes, déjà bien mal en point, se consument d’ennui.
Mais, surtout, n’oublions pas d’inclure les traditionnels idiots de troisième division qui sont prêts à tout pour être admis dans le club des Grandes Têtes Molles, ceux-là pousseront le vice jusqu’à pondre de mortelles entourloupes, lesquelles, comme celles de leurs maîtres, ne parleront de rien, de rien. De telles écritures s’interprètent comme bon vous semble, vanter par exemple son intelligence fulgurante, sans craindre qu’on vous contredise… Ouaisssss mes Popu’s que je n’aime et adore que si vous êtes abonnés (1€/mois), condition pour être arrivé ici…. J’en reviens donc à ce texticule dès le paragraphe suivant, chacun entrecoupé d’une photo toutes les 4 lignes et demi…
Sachez que je ne refuse pas les expérimentations artistiques en compagnie de belles jeunes femmes sexy’s, mais je refuse d’être pris pour un autre par des individus dépourvus de talent. L’ Art, ça se chie, ça se hurle. Les nuits que divers écrivains/poètes ont passé en prison, dans des refuges pour SDF, et autres bastions de refoulement, leurs en ont plus appris sur la nature humaine que leur lecture de Shakespeare, Keats, Shelley et surtout que les mémoires à venir de Prout BHL et Emmanuel Macronpoléon… On les a engagés, puis licenciés, puis démissionnés, ils se sont fait tirer dessus, on les a tabassés, piétinés, pour avoir refusé de jouer un rôle dans leur histoire.
Enfermer le plus longtemps possible des gens parce qu’ils sont différents de la pensée unique politiquement correcte, dans un trou à rats, avec pour écrire juste leur peau et ce qu’il y avait en dessous, alors forcément, lorsque, amochés et épuisés mais toujours vivants, ils mettent un mot derrière l’autre, ils n’observent pas vraiment les conventions poétiques établies. De sorte que, pour s’émanciper de ce monde de cadavres, ils ne cherchent pas, n’en doutez pas, à plaire ou à impressionner. Or la chose que les morts détestent le plus, c’est de se heurter aux vivants. Il s’ensuit que rares sont les éditeurs qui ont le courage de les publier sous le prétexte que ça ne se vend pas…
Et quand il s’en trouve, des hurlements ne tardent pas à se faire entendre : “DÉGUEULASSE ! IGNOBLE !”... Il est clair que, pour la plupart de ces hurleurs, l’écriture se présente comme un havre de paix dans lequel il est interdit d’introduire du bruit et de la fureur. La préciosité de leur poésie tient au fait qu’ils ne s’intéressent qu’à ce qui ne compte pas. Leur poésie revient à gérer un compte épargne momifié qu’il n’y aurait aucun mérite à s’y attaquer : ce serait comme de frapper une grand-mère de 80 ans en train de prier à genoux dans une église. Ouhlàlàlàlàlà ! Le fait que j’en aurais 76 en mai 2025 est anecdotique… Dans 4 ans peut-être prierais-je aussi qu’on me f… la paix.
Notez que ça me revient en mémoire, j’enrage. Vous devez admettre et comprendre que les tronches de macchabées, aux traits sculptés par la médiocrité, la sournoiserie, la pétoche, sont bien pire que les marques du temps qui ne fait que passer. Et, parce que la vieillesse se laisse prospérer pour en savourer le confort, vous ne pouvez vous-même que suivre leur chemin, avec l’espoir que les ceusses pour qui vous votez mal vous accorderont encore simplement le droit de respirer, contrôlé par une puce vaccinale… Eh bien, mes Popu’s, admettez qu’ils se jettent sur vous, pas même bardés de diplômes, en visant vos cerveaux difformes laminés par les fausses histoires, névrosés d’insignifiances…
Car en majorité vous n’êtes soucieux que de votre pouvoir d’achat, de vos fleurs en pot et jardinets, ne ratant aucun des obsolètes discours présidentiels de Macronpoléon, savourant le bonheur de voir l’exploitation de pauvres bougres noirs et/basanés au nom du Progrès et du Profit, bref de nos colonialismes. Nos existences nous échappent car nos yeux se sont habitués à ne voir, à ne reconnaître et à n’acclamer que le spectacle de la mort. En exemple, écrire que le massacre des Palestiniens chez eux, serait de 150.000 enfants, femmes , hommes est considéré comme antisémite. Voyez en parallèle comment un chroniqueur TV se fait jeter pour avoir expliqué le massacre des Algériens lors de la colonisation Française…
Pas grand chose en comparaison du génocide des Amérindiens et des Aborigènes…Beaucoup, parmi ceux qui s’attachent à décrire la Vie, se laissent gangrener par la fatigue, la tristesse, la maladie, et se sentent presque vaincus (mais pas tout à fait). Quitte à pleurer, je préfère le faire sur toutes ces jolies filles que l’âge a fini par rattraper, sur toutes les bières que des laissés pour compte ont bêtement renversées, et sur toutes ces bagarres qui ont éclaté pour trois fois rien d’autre que rouvrir les plaies de leurs pauvres amours. Je crois faire partie de ces rares hommes qui, talentueux ou non, ne supportent plus ce sempiternel jeu de la mort, et qui, avec leurs bras, leurs nez, leurs cerveaux, leurs os, essaient d’injecter un petit peu de raison dans ce monde enténébré…
Il faut en avoir plein les poches si l’on veut déjouer les pièges de la loi et pénétrer les esprits étriqués… Dans mes moments de clairvoyance lucides… quand je m’interroge sur le futur du Hot Rodding, j’en arrive à craindre que, malgré toutes réserves généralement quelconques et sans reconnaissance préjudiciable, le temps, ne lui joue un sale tour. J’entrevois ainsi le jour où l’on aura réussi à nous faire oublier que les premiers Hot Rodders furent dans sa jeunesse des idiots magnifiques, le jour où l’on attribuera l’échec final à un manque de pureté, de cœur et de perspicacité, tout le contraire de ce qui est communément admis aujourd’hui à savoir que tout cela coute maintenant beaucoup trop…
Que voulez-vous, on n’arrête pas le Progrès. Matisse, en revanche, continuera de trôner, car jamais on ne se lassera de sa peinture. Dostoïevski tiendra bon lui aussi, même si certains de ses romans feront sourire et il n’est pas exclu qu’on le traite d’excentrique et, peut-être même, d’agité du bocal. BHL, notre faux grand romancier actuel, tombera en un clin d’œil dans l’oubli. Bien que d’une totale sincérité, Kafka disparaîtra en même temps qu’on découvrira de nouvelles dimensions spatio-temporelles. D.H. Lawrence perdurera, mais je suis bien incapable de vous en expliquer la raison. Je ne possède pas toutes les réponses, je ne fonctionne qu’à l’intuition.
Quelques-uns de mes articles se liront encore, tenant la distance pendant un bout de temps avant d’être emporté par une nouvelle vague. Quoi qu’il en paraisse, mon article se veut un plaidoyer contre tous ceux qui parasitent nos vies…J’ai écrit cet article parce que trop peu de rebelles publient alors que les Grandes Têtes Molles et les défenseurs du “Politiquement-correct” n’arrêtent pas depuis leurs chaires de postillonner des théories d’où toute vie, une fois passée à l’essoreuse, est réduite à néant. Voilà, voilou etcetera, j’en ai terminé avec les honneurs que je m’accorde en autosatisfaction, bienheureux du résultat obtenu après quelques heures de persévérance…










































2 commentaires
Maître,
À vous lire, on pense à Marc Aurèle, qui écrivait :
« Sois comme le rocher contre lequel les vagues se brisent : il reste debout, et les flots, autour de lui, s’apaisent. »
Comme lui, vous tenez bon face aux tempêtes du conformisme, du mensonge organisé et du consumérisme déguisé en culture. Vous écrivez sans plier, avec cette lucidité rare qui dérange les endormis et réveille les éveillés.
Merci pour ce texte vivant, libre, et nécessaire. Votre Lectorat.
Sois semblable à un promontoire contre lequel les flots viennent sans cesse se briser ; le promontoire demeure immobile, et dompte la fureur de l’onde qui bouillonne autour de lui. — Que je suis malheureux que telle chose me soit arrivée ! — Ce n’est point cela : il faut dire : que je suis heureux, après ce qui m’est arrivé, de vivre exempt de douleur, insensible au coup qui me frappe aujourd’hui, inaccessible à la crainte de celui qui peut me frapper plus tard ! — En effet, la même chose pourrait arriver à tout autre qu’à moi : mais cet autre eût bien pu ne pas la supporter sans douleur. Pourquoi donc tel accident est-il appelé infortune, et tel autre plutôt bonheur ? Appelles-tu donc en général malheur de l’homme, ce qui n’est point un obstacle à l’accomplissement du but de la nature de l’homme ? Et y a-t-il un obstacle à l’accomplissement du but de la nature humaine, dans ce qui n’est point contre le voeu de cette nature ? Quoi ! tu sais quel est ce vœu : ce qui t’est arrivé t’empêchera-t-il donc d’être juste, magnanime, tempérant, sage, réservé, véridique, modeste, libre ; d’avoir toutes les vertus dont la présence est le caractère propre de la nature humaine ? Souviens-toi, Du reste, à chaque événement qui provoquerait ta tristesse, de recourir à cette vérité, que ce n’est point là un malheur, mais qu’il y a un réel bonheur à supporter cet accident avec courage. Regarde au dedans de toi ; c’est au dedans de toi qu’est la source du bien, une source intarissable pourvu que tu fouilles toujours.
Le même rapport d’union qu’ont entre eux les membres du corps, les êtres raisonnables, bien que séparés les uns des autres, l’ont aussi entre eux parce qu’ils sont faits pour coopérer ensemble à une même œuvre. Et cette pensée touchera ton âme bien plus vivement encore, si tu te dis souvent à toi-même : “je suis un membre du corps que composent les êtres raisonnables.
Si tu te dis seulement que tu en es une partie, c’est que tu n’aimes pas encore les hommes de tout ton cœur ; c’est que tu ne saisis pas encore la joie de l’acte de générosité, c’est que tu y appréhendes simplement une chose qui convient et que tu ne fais pas du bien aux hommes comme si tu faisais ton bien propre. II faut vivre, en te conformant à ta nature, ce qui te reste encore de vie, comme si déjà tu étais mort, comme si ta vie ne devait pas dépasser cet instant. Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu’il vit, et qu’il n’en vit pas d’autre que celle qu’il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l’avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? Il faut donc se souvenir de deux choses : l’une que toutes les choses sont éternellement semblables et “recommencantes”, et qu’il n’importe pas qu’on voie les mêmes choses pendant cent ou deux cents ans ou pendant un temps infini, l’autre qu’on perd autant, que l’on soit très âgé ou que l’on meurt de suite : le présent est en effet la seule chose dont on peut etre privé puisque c’est la seule qu’on possède, et que l’on ne perd pas ce que l’on n’a pas. Aime uniquement ce qui t’arrive, le sort que t’a fait la destinée. Qu’y a-t-il en effet de plus convenable ?
Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu’il vit, et qu’il n’en vit pas d’autre que celle qu’il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous, est donc égal aussi ce qui périt, et la perte apparaît ainsi comme instantanée, car on ne peut perdre ni le passé ni l’avenir, comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? Il faut donc se souvenir de deux choses : l’une que toutes les choses sont éternellement semblables et recommencantes, et qu’il n’importe pas qu’on voie les mêmes choses pendant cent ou deux cents ans ou pendant un temps infini, l’autre qu’on perd autant, que l’on soit très âgé ou que l’on meurt de suite : le présent est en effet la seule chose dont on peut être privé puisque c’est la seule qu’on possède, et que l’on ne perd pas ce que l’on n’a pas.
Les hommes se cherchent des retraites, chaumières rustiques, rivages des mers, montagnes : toi aussi, tu te livres d’habitude à un vif désir de pareils biens. Or, c’est là le fait d’un homme ignorant et peu habile, puisqu’il t’est permis, à l’heure que tu veux, de te retirer dans toi-même. Nulle part l’homme n’a de retraite plus tranquille, moins troublée par les affaires, que celle qu’il trouve dans son âme, particulièrement si l’on a en soi-même de ces choses dont la contemplation suffit pour nous faire jouir à l’instant du calme parfait, lequel n’est pas autre, à mon sens, qu’une parfaite ordonnance de notre âme. Donne-toi donc sans cesse cette retraite, et, là, redeviens toi-même. Trouve-toi de ces maximes courtes, fondamentales, qui, au premier abord, suffiront à rendre la sérénité à ton âme et à te renvoyer en état de supporter avec résignation tout ce monde où tu feras retour.
Car enfin, qu’est-ce qui te fait peine ? La méchanceté des hommes? Mais porte la méditation sur ce principe que les êtres raisonnables sont nés les uns pour les autres; que se supporter mutuellement est une portion de la justice, et que c’est malgré nous que nous faisons le mal; enfin, qu’il n’a en rien servi à tant de gens d’avoir vécu dans les inimitiés, les soupçons, les haines, les querelles: ils sont morts, ils ne sont plus que cendre. Cesse donc enfin de te tourmenter.
Mais peut-être ce qui cause ta peine, c’est le lot d’événements qu’a créé l’ordre universel du monde ? Remets-toi en mémoire cette alternative : ou il y a une Providence, ou il n’y a que des atomes ; ou bien rappelle-toi la démonstration que le monde est comme une cité.
Mais les choses corporelles, même après cela, te feront encore sentir leur importunité ? Songe que notre pensée ne prend aucune part aux émotions douces ou rudes qui tourmentent nos esprits animaux, sitôt qu’il s’est recueilli en lui même et qu’il a bien reconnu son pouvoir propre, et toutes les autres leçons que tu as entendues sur la douleur et la volupté, et auxquelles tu as acquiescé sans résistance.
Serait-ce donc la vanité de la gloire qui viendrait agiter dans tous les sens ? Regarde alors avec quelle rapidité l’oubli enveloppe toutes choses, quel abîme infini de durée tu as devant toi comme derrière toi, combien est vain chose un bruit qui retentit, combien changeants, dénués de jugement, sont ceux qui semblent applaudir, enfin la petitesse du cercle qui délimite ta renommée. Car la terre tout entière n’est qu’un point; et ce que nous en habitons, quelle étroite partie n’en est-ce pas encore ? Et dans ce coin, combien y a-t-il d’hommes, et quels hommes ! Qui célébreront tes louanges ?
Il reste donc que tu te souviennes de te retirer dans ce petit domaine qui est toi-même. Et, avant tout, ne te laisse point emporter ça et là. Point d’opiniâtreté; mais sois libre, et regarde toutes choses d’un œil intrépide, en homme, en citoyen, en être destiné à la mort.
Puis, entre les vérités les plus usuelles, objets de ton attention, place les deux suivantes : l’une, que les choses extérieures ne sont point en contact avec notre âme, mais immobiles en dehors d’elle, et que le trouble naît en nous de la seule opinion que nous nous en sommes formés intérieurement ; l’autre, que tout ce que tu vois va changer dans un moment et ne sera plus. Remets-toi sans cesse en mémoire combien de changements se sont déjà accomplis sous tes yeux. Le monde, c’est transformation ; la vie, c’est opinion.
Pénètre dans l’âme de chacun ; mais permets aux autres de pénétrer aussi dans ton âme..
Dès l’aurore, dis-toi par avance: “Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable”. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance des biens et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d’être mon parent, non par la communauté du sang ou d’une même semence, mais par celle de l’intelligence et d’une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d’aucun D’eux, car aucun d’eux ne peut me couvrir de laideur. Je ne puis pas non plus m’irriter contre un parent, ni le prendre en haine, car nous sommes nés pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières, les deux rangées de dents, celle d’en haut et celle d’en bas. Se comporter en adversaires les uns des autres est donc contre nature, et c’est agir en adversaire que de témoigner de l’animosité et de l’aversion.
Les hommes sont faits les uns pour les autres : corrige-les donc, ou supporte-les.
Ce qui est digne de notre estime, ce n’est pas de transpirer, comme font les plantes; ni de respirer comme font les animaux domestiques et les bêtes sauvages; ni de retenir imprimées en soi les images visibles des choses; ni d’être le jouet de ses désirs; ce n’est pas non plus de vivre en troupe ni de prendre sa nourriture: la nutrition n’est pas d’un autre ordre que l’acte qui excrète le superflu de l’alimentation. Que devons-nous donc estimer? les applaudissements? non, ni non plus les acclamations, car les louanges de la multitude ne sont qu’un vain bruit de langues. Laisse-là cette méprisable gloire. Que reste-t-il qui soit digne d’estime? C’est à mon avis, de savoir régler ses mouvements et son repos suivant les lois de notre organisation propre; c’est d’atteindre le même but que l’étude et les arts…
Waouwwwww !
Comme l’indique le titre de l’article auquel vous répondez, parfois l’inspiration se fait de plus attendre pour m’aider à concevoir/lancer un texte, mais il suffit d’une idée. J’ai 6 sujets en attente, et je me suis donc défoulé sur deux concept-cars après avoir remanié un sujet sur un archi ancien Kit Car heureusement assorti d’une aventure d’il y a plus de 20 ans avec Lindsay Lohan et un Kit Car. La partie 1 était déjà faite depuis 20 ans et plus, la 2 s’est avérée insipide donc courte, répétée avec un Concept Corvette qui n’apporte rien…. Il est 1h27 je vais dormir, éreinté sans avoir trouvé à mieux vous répondre…
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