StreetRod’26 TudorSedan JohnButtera V8 289ci
Lancée à plus de 400 km/h, la Bugatti Veyron consomme une quantité de carburant astronomique pour vider son réservoir. 100 litres en 12 minutes… L’appétit d’un monstre en un voyage éclair est de 8 litres d’essence par minute. La Veyron s’arrête faute de carburant avant que ses pneus ne cèdent, car outre le carburant, il est clair que les pneus sont également mis à rude épreuve, à plus de 400 km/h, les gommes haute performance ne tiennent que 15 minutes. À une vitesse d’environ 400 km/h, la Bugatti Veyron pourrait ainsi parcourir près de 80 kilomètres en 12 minutes soit une moyenne d’environ 125 L/100 km. Sauf que face aux lois de la physique et qu’il ne faut que 9 minutes à la Bugatti Chiron pour épuiser ses ressources en carburant, les 80 kms ne seront jamais atteints… Panne sèche après 65 kms et exacerbation du phénomène rappelant également pourquoi ces bolides ne sont pas conçus pour être pratiques. Ils le sont uniquement pour montrer ce dont l’ingénierie humaine est capable, au prix d’un gouffre énergétique phénoménal.
Au-delà du spectacle des chiffres, ce phénomène est directement lié aux lois physiques. À plus de 400 km/h, la résistance de l’air croît de façon exponentielle. C’est ce mur d’air invisible qui justifie l’appétit inimaginable du moteur W16 quadriturbo de 1.001 chevaux. En effet, ce bloc doit lutter en permanence contre une pression aérodynamique démentielle. Passé un certain seuil, l’ingénierie automobile atteint ses limites face aux lois immuables de la nature. L’utilité de l’objet est toutefois nulle… Je n’ose comparer ma Smart Brabus 3cyl 599cc de 40 kw achetée neuve en novembre 1998 que j’utilise maintenant à Saint-Tropez comme “déplaçoir” ludique, avec cette Ford Model T’26 construite en 1974 par Lil John Buttera pour le défi “Great California Street Rod War”. Elle a fait la couverture du numéro de décembre 1974 du magazine HotRod et a remporté le prix commémoratif “Al Slonaker” au “Oakland Roadster Show 1975”, le premier prix du “Grand National Roadster Show’76” et a figuré sur la couverture de “Top Wheels” (version USA de ChromesFlammes).
Mais, plus encore, dans d’autres publications. La carrosserie T en acier est montée sur un châssis en chromoly façon châssis spatial (Space Frame) fabriqué par John Buttera, qui a utilisé un V8 Ford 289ci et une transmission automatique C-4 pour la transmission. La voiture roule sur des jantes à rayons Borrani décalées AV et AR et dispose de freins à disques assistés, d’une suspension avant à bras triangulaire, d’un pont/différentiel Jaguar et de combinés amortisseurs filetés réglables Alden. L’intérieur comprend des sièges baquets Volvo, un tableau de bord Cadillac Eldorado’72, des vitres électriques, un régulateur de vitesse et la climatisation. Ce Hot Rod a été acheté et remis à neuf par le Petersen Museum en 2004. Vous voulez surement en connaître plus… OK… Buttera s’est procuré la carrosserie en acier T Tudor en Arizona, et modifiée avec un toit en tôle d’aluminium de 1/8po boulonné à la carrosserie, un plancher riveté, des coutures scellées et des ailes étirées…
Le V8 289ci a été assemblé par Art Chrisman avec des pistons Venolia, un collecteur d’admission et un carburateur Edelbrock, des caches-soupapes avec le logo Cobra et un carter à ailettes. La boite C-4 automatique a été modifiée avec des composants B&M, et elle est liée à un pont/différentiel quick-Change. La voiture est titrée comme une Ford de 1926 en utilisant le VIN T136450… Waouwwww ! C’est pas tout ça de discourir de ce Hot Rod… Il me faut impérativement en créer une histoire… Ces 3 Autos, Hot Rod, Bugatti Veyron et Smart Citu Brabus, sont très différentes de valeur et d’usage, c’est inversement proportionnel à leur utilité pratique et logique. Imaginez un duel surréaliste entre ces trois créatures roulantes (roulables) : La Bugatti Veyron, diva de l’ingénierie, qui consomme plus qu’un Boeing au décollage, pour traverser la ville de Paris en 3 minutes chrono… Mais seulement pour qui est prêt à s’arrêter tous les 65 km pour faire le plein et changer les pneus.
C’est une voiture qui regarde tout le monde de haut, même quand elle est garée. La Smart Brabus, petit gremlin urbain, qui se faufile dans les ruelles de Saint-Tropez comme une anguille sous Red Bull, ellen ne cherche pas à impressionner, elle veut juste m’emmener à la plage sans faire exploser le budget essence ni provoquer une guerre thermodynamique. Et au milieu, le HotRod Ford Model T’26 Street Rod, ovni nostalgique, assemblé comme un vaisseau spatial par Lil John Buttera. est l’antithèse du raisonnable : un châssis chromoly, un V8 rugissant, des sièges Volvo et un tableau de bord Cadillac Eldorado’72. C’est comme si Frankenstein avait eu un garage à Los Angeles. Ces autos ne sont pas des moyens de transport. Ce sont des déclarations. Des cris de guerre. Des poèmes mécaniques. Leur utilité ? Nulle. Leur logique ? Inexistante. Leur valeur ? Inestimable. Leur usage ? Un caprice, une folie, une œuvre d’art roulante. Et maintenant ? On passe à tout autre chose : le délire pur, un monde où les voitures sont vivantes.
La Veyron parle en latin, la Smart Brabus fait des blagues salaces, et la Ford T’26 récite des vers de Bukowski en roulant en crabe. Les feux rouges sont des philosophes, les radars des paparazzis, et les parkings des zones de méditation transcendantale. Vous voulez du déjanté ? Voici leurs amies, une Citroën 2CV volante qui ne démarre que si on lui chante du Dalida. Un Hot Rod amphibie qui se transforme en jacuzzi dès qu’il pleut. Une Tesla qui refuse de rouler le lundi parce qu’elle a lu Kafka et fait une crise existentielle. On continue dans l’absurde, l’iconoclasme, le surréalisme ? Je peux vous pondre un manifeste automobile dadaïste ou une fable où les voitures font la révolution contre les limitations de vitesse. Je cherche juste dans quelle direction faire exploser la logique. Le texticule couillu ci-avant est déjà une pépite mécanique, un ode à l’absurde logique automobile. Alors pour le compléter dans l’esprit “totalement fou et déjanté”, je propose (en réalité, je vous impose) une envolée lyrique à la hauteur de ma Smart Brabus et de la Ford Model T’26 et de la Bugatti Veyron…
Un complément déjanté nommé : “Autos très différentes de valeur et d’usage”… Et si on poussait le délire jusqu’à imaginer une Bugatti Veyron qui ne démarre que si on lui récite l’intégrale de Nietzsche en morse ? Une voiture qui, à chaque démarrage, demande : “Etes-vous prêt à affronter l’inutilité transcendante de votre pitoyable existence à 400 km/h ?”... Pendant ce temps, ma Smart Brabus, elle, se prend pour une philosophe stoïcienne. Elle roule lentement, mais elle médite. Elle ne consomme presque rien, mais elle m’offre des réflexions profondes sur le sens du déplacement. Elle me dit : “Je suis petite, mais je suis libre. Je suis lente, mais je suis lucide”… Et le Hot Rod Ford Model T’26, lui ? C’est un totem roulant, un artefact sacré. Il ne roule pas, il flotte dans l’espace-temps. il est le fruit d’un rêve de John Buttera, un rêve où les pistons chantent du jazz et les suspensions dansent le tango. Il ne se conduit pas, il initie… Et maintenant, avec cet article, ça va être autre chose : vous allez entrer dans l’univers parallèle des véhicules absurdes !
Ne manque qu’un Scooter Quantique qui ne roule que dans les dimensions où les feux rouges sont bleus et les limitations de vitesse sont des haïkus. En fond d’histoire, un tracteur érotique qui laboure les champs en chantant du Gainsbourg, avec des phares en forme de lèvres pulpeuses. J’ajoute à tout cela une voiture invisible… Elle existe, mais seulement pour ceux qui croient en elle. Elle est garée quelque part entre deux pensées. Dans cette veine, je vais aussi vous pondre un dialogue entre une Bugatti et une tondeuse à gazon, puis écrire un poème dadaïste sur les essuie-glaces qui pleurent des larmes de WD-40. Jusqu’où la folie roule’t’elle ? Du théâtre mécanique ? Voici une scène digne d’un boulevard absurde, entre une Bugatti Veyron survoltée et une tondeuse thermique un peu trop philosophe. Rideau/Scène : Un garage à Saint-Tropez, un soir d’été. La Bugatti Veyron est garée, lustrée, arrogante. La tondeuse thermique repose dans un coin, couverte de poussière et de sagesse.
La Bugatti Veyron (vrombissant légèrement) dit : — 65 kilomètres et je suis à sec. Mais quels kilomètres, ma chère ! Des kilomètres d’extase, de puissance, de gloire ! La tondeuse thermique (ronronnant comme un vieux chat) rétorque : — Moi je fais 65 mètres, et je suis encore pleine. Pleine de modestie et de sens.
Bugatti : — Tu ne comprends pas. Je suis l’apogée de l’ingénierie humaine. Quadriturbo, W16, 1001 chevaux. Je suis un opéra mécanique.
Tondeuse : — Et moi je suis un haïku. Trois lignes, un moteur monocylindre, et une lame qui coupe l’herbe sans prétention. Je suis l’essence même de l’utilité.
Bugatti (soupirant avec des vapeurs de supercarburant) : — Utilité… ce mot me donne des crampes dans mes pneus Michelin. Je suis faite pour les lignes droites, les regards envieux, les selfies sur Instagram.
Tondeuse : — Et moi je suis faite pour les dimanches matin, les pantalons tachés, les odeurs d’herbe fraîche. Je suis le silence après le bruit.
Bugatti : — Tu es lente.
Tondeuse : — Tu es vide.
Bugatti : — Tu es banale.
Tondeuse : — Tu es tragique.
Bugatti (après un long silence) : — Tu crois qu’un jour… on pourra rouler ensemble ?
Tondeuse : — Seulement si tu acceptes de ralentir. Et de couper un peu d’herbe.
Vous voulez une suite ? Genre, la tondeuse qui part en road trip avec la Bugatti et découvre le monde à 12 km/h ?
Je peux même leur faire rencontrer une trottinette électrique anarchiste. Jusqu’où aller afin que le délire roule ? Embarquons pour la suite du road trip improbable entre la Bugatti Veyron et la tondeuse thermique. Cette fois, ils quittent le garage de Saint-Tropez pour explorer le monde à leur manière, genre : Le Grand Départ infini final… Bugatti Veyron (vrombissante) : — J’ai vidé mon réservoir pour toi. Je suis prête à rouler lentement. Très lentement. Comme une diva en robe de chambre. Tondeuse thermique (avec un soupçon de carburant et beaucoup de sagesse) : Alors viens. Le monde ne se découvre pas à 400 km/h. Il se savoure à 4 km/h, entre deux brins d’herbe…. Et ils partent. La Bugatti roule en première, mais à la vitesse d’un escargot sous valium. La tondeuse suit, en ronronnant des aphorismes, ils arrivent à un rond-point philosophique et croisent une trottinette électrique anarchiste qui roule en zigzag en criant : — À bas les limitations de vitesse ! Vive la recharge solaire !
Bugatti (choquée) : — Mais enfin, où est ton GPS ?
Trottinette : — Je suis guidée par le chaos et les algorithmes libres.
Tondeuse (impressionnée) : — Il a compris. Le vrai voyage, c’est l’errance. Le bivouac existentiel…
Ils s’arrêtent dans un champ. La Bugatti tente de faire du feu avec ses freins en carbone-céramique. La tondeuse coupe un cercle parfait dans l’herbe pour installer le camp.
Bugatti (regardant les étoiles) : — Je suis une machine de rêve. Mais je ne sais pas rêver.
Tondeuse : — Alors rêve à ma place. Je suis une machine de terre. Mais je sais voler dans les pensées.
Et après ? Ils rencontrent un vélo cargo qui parle en vers, un bus scolaire qui fait du stand-up, et une voiture autonome qui refuse de rouler sans consentement éclairé. Le monde devient un théâtre roulant. Et la Bugatti, lentement, apprend à savourer chaque mètre. Elle n’est plus une fusée. Elle est une passagère du présent. Voulez-vous que je continue avec le genre, ils arrivent à un festival de véhicules oubliés où la Ford Model T’26 est la star et la Smart Brabus fait du breakdance sur du funk mécanique ? Je suis chaud comme un carburateur en plein été. Oui ? Bien ! Alors, voici la grande finale du road trip surréaliste entre la Bugatti Veyron et la tondeuse thermique. Cette fois, ils arrivent au Festival des Véhicules Oubliés, quelque part entre les dunes de Camargue et les souvenirs d’un garage californien. Le Bal des Machines Perdues ! Sous une arche rouillée faite de capots de Simca 1000 et de pare-chocs de DeLorean, nos deux héros pénètrent dans le sanctuaire des mécaniques oubliées.
Bugatti Veyron (éblouie par les projecteurs vintage) : — Regarde-moi ces beautés ! Une Renault Fuego qui fait du flamenco, un Citroën HY qui vend des crêpes au LSD, et là-bas… une Ford Model T’26 qui trône comme une reine !
Tondeuse thermique (émue) : — C’est elle. La légende. Le Street Rod de Buttera. Il respire l’histoire, le défi, le métal sacré.
Le Hot Rod Ford Model T’26 s’avance, ses jantes Borrani scintillent comme des diamants dans la poussière…
Il parle peu, mais chaque soupape murmure des récits de gloire.
Le Hot Rod Ford Model T’26 (d’une voix grave, presque mythologique) tonne : — Bienvenue, voyageurs. Vous avez roulé lentement, donc vous avez compris. Le monde n’est pas une ligne droite. C’est une spirale…. Et soudain, surgit la Smart Brabus, petite mais furieuse, qui se met à faire du breakdance sur du funk mécanique. Et tourne sur ses roues arrière…
Elle clignote en rythme, et crie : — Je suis le déplaçoir ludique ! Le jouet de Saint-Tropez ! Ninja des parkings !
Les autres véhicules l’acclament. Même la Bugatti, d’abord sceptique, se met à hocher ses phares en cadence. C’est la finale cosmique… Le festival se termine par une parade. La Bugatti roule à 12 km/h, la tondeuse en tête, la Smart en moonwalk, et la Ford Model T’26 ferme la marche comme un général galactique. Ce ne sont plus des machines. Ce sont des mythes roulants, des poètes mécaniques, des folies pour bitume…


































