Urban Hirsch Hamster Beatnik T’27
Au fil d’inépuisables expériences vécues, j’en viens à me camoufler de tout, de tous et de n’importe qui et quoi, pressentant d’un sixième sens bien à point, d’en devoir revivre de trop semblables. Pour conserver l’espoir d’une longévité maximale, j’aime laisser supposer tout et son contraire tout en virant de bord soit toutes voiles dehors lorsque je “dilletante” ou en plongée maximale, façon corsaire des fonds d’océans, l’un l’autre pour ne pas m’obliger à trop solliciter mes neurones en fécondités intellectuelles d’argumentations contrefactuelles, quoique toujours si besoin, assumées de doctes et bonnes manières au sein d’une démonstration factuelle générale… Voilà, en cinq lignes, c’est mis en marche, d’entrée de lecture de jeu…
Même si c’est ici tapoté au clavier dans un environnement contemporain vue sur Méditerranée entre chez Brigitte et Bernard à Saint-Tropez et non écrit “à la plume d’oie” sur parchemin dans un château Royal comme Versaillon-en-Misère entouré de douves d’égouts, cet article concernant un Hot Rod T jaune 100% Trumpiste Yankee, ce texte plus couillu qu’un texticule, je ne puis accepter m’ennuyer d’écrire, sans ajouter la narration résumée d’une des diverses conséquences vécues de mes rapports tous vécus, que l’injustice de la justice, particulièrement judiciairement corrompue sans poursuites pour cause de ne pas avoir les budgets pour ne fut-ce que doubler les places de prison pour, à façonné en moi. Mais, pour le reste, c’est le plaisir d’un jeu avec le feu.
Cela meuble le vide intellectuel de ce qui reste un jeu, alors que le feu de l’humour continue de brûler ce qui l’entoure sans que quiconque puisse l’éteindre… L’art de l’écrit est moins direct que le parlé, mais en après prétoire dans la décoction de la justification des non-sens et affabulations des verbiages, le plus simple médiocre scribouillard de feuilles où tapoteur de textes sur clavier, fut-il Procureur, se doit paraitre savant sans plus alors de réactions savantes et contradictoires immédiates, qui, d’expériences, s’avèrent souvent des salmigondis d’erreurs volontaires utilisant les doubles négations des lois destinées à faire accepter les contraires tout en y ajoutant des empoisonnements textuels que seules décryptent (parfois) les Cours de Cassation.
C’est ainsi que par vécu de ces complexités, j’ai dérivé à croire aussi, depuis les origines mêmes de mon désir de devenir créateur d’écrits vains, que je daterais au bas mot au regard de mes 76 ans, au plaisir de l’estrangement cher à Montaigne, donc à Carlo Ginzburg, l’uchronie la plus vertigineuse servant de toile de vérités toutes aussi fausses que les réalités supposées, devant se situer sans douter dans les histoires, toutes simples, rendues complexifiées par le besoin de concevoir une logique dans l’inattendu et les aléas. Il s’ensuit que d’expériences vécues, discours et réquisitoires sont réalisés pour être assénés de mêmes façons sournoises, tandis que les plaidoiries et explicatifs se voulant modes-d’emplois ne sont que des messages enfermés dans des bouteilles…
Elles sont jetées à la mer(de) des sarcasmes. S’en est tellement partouze en dessous des robes, que tout cela se déroule dans l’indifférence, génératrice de crimes et de révolutions et de l’importance de préférer tuer dans l’ordre les bébés, les génitrices et géniteurs que les vieux gériatriques, cela pour au moins gagner le temps d’une pleine génération… L’image de la France, à bien décortiquer est de la même médiocrité que dans les autres pays… Et dans mon cercle d’amis, c’est toujours limité au vin rouge, au camembert et à l’adultère, voire aux grèves et congés payés. Que de clichés… Il faut changer tout ça. Prendre des mesures drastiques. Redorer notre image !
Faudrait-il que le ministère des affaires étrangères puisse promouvoir ChromesFlammes et GatsbyOnline ainsi que SecretsInterdits, partouze, par le biais des ambassades, des instituts culturels, dans les cours de langue, dans les avions Air France (pendant la petite vidéo de sécurité du décollage). Il faudrait que les gens du haut monde ne nous prennent plus comme de simples figurants pourris comme dans dans “Emily in Paris” (Netflix™), mais nous voient comme des cinglés qui écoutent de la musique ultra violente tout en chantant façon Piaf, à moitié nus, se masturbant dans des tenues fluos et circulant librement en Hot Rod’s, Kustom’s, Chopper’s et Van’s (le grand retour des baisodromes roulables)… Oui, nous Français(es), sommes toutes et tous des drogué(e)s…
Des dingues qui se tapent sur la gueule tout en pleurant comme des madeleines, des tessons de bouteilles dans les mains. Parce qu’en France, on s’est fait Talmundés et Druckrisés Grâââvos à devoir supporter des niaiseux et niaiseuses qui s’échinent à nous imposer d’aimer exclusivement les musiques chiantes et belliqueuses, épiques et de mauvais goût qui filent la frousse, cassent les oreilles et les voix, nous brisent les couilles, la colonne vertébrale et qui nous Kashèrent aux visages… C’est une grenade dégoupillée sur la piste de nos musiques labellisées club, nécrosées et casées dans les rayons de supermarchés entre les clacos surgelés et le sel de Guérande… En sus, les désinfos généralisées achèvent de détruire le peu de moral et de morale…
Voyez ce qu’il en est des Hot Rod’s, Kustom’s, Van’s et autres Néo-Classiques, rendus hors les lois (scélérates) à devoir fuir les contrôles de Gabelous pré-formatés… J’en suis obligé de ramener des clichés venus de l’autre coté de l’Atlantique et tapoter des texticules couillus, jours et nuits, pour que mes Popu’s abonnés, internautes (plus de 200.000 quand même, renouvelables) puissent se branler la nouille et intoxiquer leurs crânes de pifs, pour que leur quête apparaisse réellement fondée… Alors par réaction, je raconte et raconte… Par exemple, pour la partie 2/3 arrière de cet article qui se trouve maintenant dans la partie réservée aux abonné(e)s, il y a une règle Américaine non écrite, mais intéressante, à propos des vieux Hot Rods Ford’s, et c’est simple…
“Tant que le Hot Rod a une véritable pièce de carrosserie produite par Ford, elle reste une Ford à part entière, un boulon fait seul l’affaire”, c’est ainsi que les Hot Rod’s sont immatriculés chez Oncle Donald Trumpy et Joe Bidenboum avant lui, comme vieilles bagnoles authentiques avec délivrance d’un “Title”... Prenez par exemple le moteur d’une Chevy, la transmission d’une Corvette et le pont/différentiel d’une Olds avec nouveau châssis American Stamping Deuce, c’est OK 100%… Et si il y a de l’étain estampillé USA pour rectifier les bosses et coups, avec par dessus une peinture américaine recouvrant le tout, c’est alors une vraie américaine qui sera immatriculée… De ce fait, le Hot Rodding est devenu une industrie reconnue comme Ford et General Motors.
Ce qui compte, c’est de faire marcher le business, créer de l’emploi et imprimer des dollars à en avoir les moyens de sanctionner le reste du monde… Un Hot Rod Ford T ou A ou B’32 ou B’34 et autres répliques néo-classiques, peut fonctionner avec un moteur Chevy soutenu par une transmission Oldsmobile et un arrière AMC, avec une carrosserie réplique en fibre de verre de n’importe quoi, et c’est immatriculé… J’ai tout appris en étant ami avec Tom Mc Mullen dès les débuts de Chromes&Flammes dès le mi-temps seventies, ce qui remonte à 50 ans d’ici…Mais, la première fois que j’ai vu ce Hot Rod T jaune c’est lorsqu’il a été publié en couverture de Street Rodder puis de Hot Rod Mag,…
Woupeeeee ! C’était vers 1992 dans la maison de mon ami “Hamster Gene Koch” à Garden Grove, en Californie durant la semaine précédant la “Love Ride”, et tous les copains de Gene étaient en ville pour la balade. Pour vous qui n’avez jamais entendu parler des “Hamsters”, il s’agit d’un groupe de motards Harley-Davidson et de Hot Rodder’s qui n’utilisent que des Chopper’s et des Hot Rod’s qui sont devenus les engins personnalisées les plus renommées au monde. Le Hamster qui pilotait le Hot Rod Ford T jaune qui est ici en Star Américaine était un pote de Tom McMullen… Donc Gene Koch m’a parlé de son Track T avec passion. La plus notable des spécifications est qu’elle a un moteur V8 modifié par Paul Grichar Racing, il est entièrement en aluminium.
Le Rod peint en jaune est presque impossible à conduire sans brûler les pneus arrière jusqu’au lettrage des flancs avant que le conducteur ne puisse reprendre le contrôle… Dans l’ensemble, ce Track ‘T avait beaucoup de très beaux composants haut de gamme, mais il n’y avait aucun doute que cette réplique était en fibre de verre de part en part ce qui pour les lois de roulage et d’immatriculation n’a aucune importance. Ce qui est important c’est que le business “tourne”... Quelques 30 ans plus tard, j’étais au rassemblement hebdomadaire du samedi des “Donut Derelicts” à Huntington Beach, en Californie, lorsqu’une montagne d’hommes et femmes sont arrivé(e)s escortant une suave beauté presque nue dans le Hot Rod T jaune de cet article.
Le Hot Rod était toujours comme neuf de la semaine dernière… Dans la foule de spectateurs stupéfaits, j’ai entamé une conversation avec un gars hirsute vêtu d’une veste violette de Beatnik, c’était un vieux gamin des années ’50 qui essayait de se rappeler le nom d’un engin d’inspiration similaire que George Barris avait construit pour Paul Revere et les Raiders-Boy’s…. Plus j’entendais l’accent new-yorkais du Beatnik, plus je me rendais compte que j’avais papoté avec lui au téléphone une décennie auparavant. C’est à la suggestion de mon copain préparateur dans l’Utah, Bo Huff, que j’ai appelé le fabricant qu’il avait rencontré en Floride. Bo m’a dit qu’ils l’appelaient Chopit et qu’il construisait un bubbletop radical connu sous le nom de Beatnik à partir de zéro.
Il a ajouté que ses compétences en métallurgie dépassaient l’entendement. Plus tard dans la journée, je me suis souvenu de la création de Barris faite pour Mark Lindsay et son groupe qui s’appelait le “Raider Coach”, et j’ai appelé/recontacté Chopit qui m’a invité à venir visiter sa boutique à Stanton et à voir de quoi il s’agissait. “Chopit Kustom” se trouve à un pâté de maisons au nord de l’endroit où se trouvaient les Hot Rods de Boyd et Kustom Kolors de Vale sur Monroe en Californie. Entrer dans sa boutique familiale était similaire à une distorsion temporelle avec un vol de 2 secondes vers le meilleur Deli de New York où le menu est composé de Mercs hachées et de savoureux Hot Rod’s assaisonnés d’un style et d’une ingénierie totalement uniques à Gary Chopit !
Ce gars m’a avoué avoir refait “A NEUF” le Track’T jaune d’Urban Hirsch qui lui avait demandé de le restaurer comme neuf avec une véritable carrosserie en acier de Roadster T 1927… Du véritable acier produit par Henry Ford… La carrosserie que Gary a trouvé était relativement exempte de rouille, mais avait des bosses d’un bout à l’autre. Au fil des jours, Gary et son fils aîné Nicholas ont transformé la carrosserie métal du Roadster pour en faire un Hot Rod T-bucket 1927 immaculé… J’ai appris que la première chose que font les gars de Chopit Kustom lorsqu’ils commencent un projet est de restaurer la voiture à l’identique de son état d’origine, puis de commencer à la personnaliser à partir de là.
Après que le dessus du T ait eu l’air totalement OK, la carrosserie a été retournée et un plancher en acier a été conçu et fabriqué pour ajouter de l’espace pour les jambes avec une rigidité structurelle accrue. Le plus jeune fils de Gary, Fabian, a fabriqué des goussets, puis les a soudés en place par TIG. Aussi artistiques que précis, les panneaux de carrosserie formés à la main ont reçu une attention égale et des détails ont été accordés à des parties de carrosserie qui ne seront plus jamais vues. Retournés vers le haut, les montants des portes ont été plus serrés et fortement renforcés, de sorte que lorsque les portes sont fermées, elles cliquent silencieusement comme on s’attendrait à ce que les portes d’une Rolls-Royce s’adaptent et sonnent.
Regardez tous les espaces sur la voiture et vous remarquerez un ajustement… Pour le pare-brise, Nick a utilisé un cadre Speedway DuVall. La touche finale a été un voyage à Nashville pour un bon vieux chromage à l’ancienne du Tennessee recommandé par Speedway Motors. La seule exigence d’Urban concernant la date d’achèvement de la voiture était qu’elle devait être prête à se rendre à El-Paso-Maria et au spectacle de la fête des pères. Une tâche trop monumentale pour terminer la voiture en un an de temps, cela signifiait que Gary, Nick, Fabian, y compris la fille unique de Gary, Tiffany, ont du sauter sur le Hot Rod pour le préparer. En tout, le T a été complètement démonté et reconstruit trois fois.
Gary, Nick et Fabian ont préparé la voiture pour la peinture, utilisant une teinte nacrée façon bonbons jaunes, mélangée sur mesure de chez House of Kolor, nommée Hamster Yellow. La suspension avant est un essieu Super Bell chromé suspendu avec des axes Ford et des freins à disque JHRS Kinmont Safety Stop Buick à tambour. Les quatre freins dépendent d’un maître-cylindre Corvette assisté d’un booster de 7po. Les jantes sont des SO-CAL Knockoffs 16×5 AV montés sur des Firestones 5.00-16 Coker… et des SO-CAL Knockoffs 16×8 AR montés de Firestone 8.90-16 Coker. La petite amie de Nick, Kiera Brady, a “blanchi” les marques des pneus à la main et Nick a fabriqué le pare-feu du T à partir de plaques d’acier de 1/8 de pouce d’épaisseur.
Cela n’a permis à aucun trou de montage de pénétrer la face avant du pare-feu et a créé un support extrêmement solide pour un Tri-C Engineering Steer Clear pour résoudre le problème de désencombrement de la zone autour de la plinthe. Une fois qu’il y avait plus d’espace pour les jambes, Chopit Kustom a fabriqué des pédales personnalisées pour en profiter pleinement. La sellerie en cuir de Fat Lucky de Glendale, en Californie, est l’une des rares choses qui n’a pas été faite en interne par le clan des Chopits qui ont formé une pièce de finition à mettre en place là où une bande d’accrochage entoure normalement un T-bucket. Puis le cuir Fat Lucky a recouvert la paire de sièges baquets en aluminium Speedway ainsi que le coffre et les panneaux intérieurs.
Sur le tunnel de transmission également recouvert de moquette Fat Lucky, il y a un levier de vitesses Genie équipé d’un levier de vitesses en acier inox formé par Chopit qui se connecte à la boite 700-R4 construite par Harrell’s Transmission de Covina, en Californie. Le volant surmonte une colonne inclinable personnalisée qui a été fabriquée sur mesure par Chopit Kustom, puis enveloppée de cuir. Le tableau de bord est un modèle T modifié de 1926 rempli de compteurs Stewart-Warner. Comme vous le comprenez, beaucoup de choses se sont passées depuis que Gary Chopit a construit le toit bulle du fameux Beatnik en Floride avant de déménager son entreprise familiale en Californie en 2011.
C’était en 2012 quand Urban Hirsch a déposé son Track T chez Chopit Kustom, et il est fort probable qu’Urban n’avait aucune idée que les modifications mineures qu’il a demandé à Gary d’effectuer se transformeraient en une voiture d’exposition digne d’un gagnant de l’AMBR 2015, qui a eu les honneurs de la couverture du magazine STREET RODDER de mon ami Tom Mc Mullen avant son décès dans son bimoteur Beechcraft avec son épouse Deana. Et, aussi étonnant que cela puisse paraître, ces deux étapes n’ont pas empêché Urban de réaliser son intention initiale de conduire le T comme une “canne de rue” 100% en état de marche. Cool… Voilà, j’en ai enfin terminé et comme j’oeuvre de nuit, sachez que c’est le lundi 14 juillet et qu’il est 04h14…







































