Maverick F/A-18…
Alors que vous pensiez avoir atteint le summum du désespoir en matant gratos dans les rayons presse des Grands-magasins consuméristes des mag’s pourris remplis de pubs pour des lingettes post-masturbations, des préservatifs, des trucs pré-avariés à bouffi sous les ponts, des boissons pré-périmées à l’eau des décharges… et des additifs sexuels pour qui veulent être performeurs et vous transforment en super queutard 4 étoiles à neutrons, sans oublier les reportages de pré-entrepreneurs posant à côté de Lamborghini’s de location avec des photos tellement ratées que même le filigrane en a honte, voilà que débarque la Maverick F/A-18… On dirait le rêve fiévreux d’un enfant de huit ans : une Corvette déguisée en avion de chasse F/A-18.
Et oui, une certaine “société européenne” du nom de Mxtrem jure de pouvoir en construire 12 à travers le monde durant la prochaine décennie. Elle promet même un prototype kustom dopé au nitrométhane pour Noël, comptant apparemment remplacer l’ex-mythique barquette Hommel (ce groupe qui éditait Nitro a fait une faillite spectaculaire en centaines de millions d’euros). Bien sûr, cela suppose d’être patient. On ne peut s’empêcher d’apprécier l’absurdité de la chose, même si on a un côté enfantin. Mais quelle est donc l’entreprise qui se cache derrière tout ça ? C’est une autre histoire. Mxtrem n’indique aucune adresse sur son site web, et son communiqué de presse la décrit vaguement comme étant : “Une jeune entreprise européenne”…
Elle s’affiche comme étant dotée d’une équipe qualifiée comme étant : “Forte de plus de 20 ans d’expériences diverses dans la conception illustrative de véhicules de type Supercars et Hypercars”. Dans quelle région d’Europe, au juste ? L’Ukraine !!! Waouwwww !!! Il est demandé de verser des dons charitables ce qui est devenu une quasi obligation dans cet état corrompu…. Bonne initiative… Nous n’avons pas tenté de les contacter, mais nous vous tiendrons informés s’ils répondent quand même… Avant de lire la suite, sachez que la reproduction de cet article n’est autorisée que dans les limites des conditions générales d’utilisation de ce site-Web ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement (même scolaire).
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Cela concerne les dommages juridiquement obligatoirement pris en charge par les responsables d’explosions nucléaires et les dégâts réellement provoqués. Un tel “fossé” est le constitutif même de l’industrie nucléaire, pourvu qu’il soit l’œuvre d’une forme de gouvernement (des affaires économiques et de l’espace public) historiquement constitué, et que son maintien effectif s’avère une condition sine qua non de la survie même du secteur nucléaire. La notion de “responsabilité” dans le domaine nucléaire opère dans ce cadre avant tout en tant que régime discursif, en tant que moyen d’organiser diverses et complexes responsabilités ou d’irresponsabilités, quelle que soit l’échelle géographique (nationale ou internationale) à laquelle elles se déploient.
Un scénario-accident retenu comme alternative prend comme cas d’étude la centrale nucléaire Ukrainienne et se base sur l’hypothèse du relâchement de l’un des réacteurs, avec une dispersion dans l’environnement pendant deux heures continues. Selon l’étude de l’IRSN, un tel accident aurait des coûts divers et forcément très élevés. Mais ce serait moindre que des explosions de bombes nucléaires, en tel cas, une zone énorme (d’une surface de 250.000 kilomètres carrés) deviendrait inhabitable. Suivant les normes de radioprotection en vigueur, il conviendrait alors d’évacuer près de 2,6 millions de personnes, mais une telle action (dite optimale) est irréaliste car très coûteuse, la situation des victimes (99% de ceux qui vivent en Europe) devraient être prise en compte…
Dans ce calcul en tant que coût sanitaire dû à la sous-optimalité des mesures d’urgence, plus de 500.000 cas de cancers (mortels) seraient à prévoir, dont le coût économique est estimé à 280 milliards d’euros environ, soit un chiffre qui à lui seul pose des problèmes d’ordre moral bien connus : en effet, que veut dire chiffrer la valeur économique d’un dommage sanitaire grave ? Que veut dire estimer à 280 milliards d’euros le prix des vies anéanties par la faute de nos dirigeants Européens désireux d’en découdre avec la Russie pour cacher les retours sur dons de charité à l’Ukraine ? Parmi les autres coûts pris en compte par les experts de l’IRSN, citons les coûts relatifs aux évacuations et aux relogements et les coûts liés aux mesures d’interdiction et de contrôle alimentaires.
Il faut y ajouter es coûts du nettoyage et de la réhabilitation (dans l’hypothèse de la construction d’un sarcophage, le coût est estimé à 5 milliards d’euros…). Les coûts de soutien et d’aide aux catégories socioprofessionnelles et aux territoires mis à mal (notamment les exploitations agricoles), ainsi que les coûts dits d’image (tourisme) sont à ajouter. En fin de compte, le coût total atteindrait près de mille milliards d’euros, selon un scénario qui est loin d’être le pire. En effet, la simulation d’un “accident nucléaire” survenant dans une centrale nucléaire située plus près de Paris ou de grandes villes, ou dans le centre de retraitement de la Hague, aboutirait à des coûts maintes fois plus élevés, étant donné la taille des populations alors concernées.
L’éventualité d’un relâchement beaucoup plus important et plus long de radioéléments doit être pris en compte. Mais le chiffre de mille milliards d’euros est déjà suffisamment spectaculaire, parce qu’il correspond au produit intérieur brut de la France. Plus concrètement, selon les dispositifs juridiques en vigueur, environ 1/5000 seulement de ce montant serait pris en charge par EDF… L’État, pour sa part, prendrait en charge des sommes allant jusqu’à 110 millions d’euros. Et environ 145 millions d’euros proviendraient du fonds alimenté par les États signataires de la convention de Paris. La somme totale qui serait débloquée d’emblée correspondrait donc à seulement 345 millions d’euros, soit moins que la somme estimée…
Voilà, autrement écrit, en théorie, 999/1000 du coût du dommage engendré (qui est loin d’être le plus grave possible) ne serait pas couvert, du moins pas nécessairement et pas facilement. En fait il ne resterait strictement personne qui pourrait s’en plaindre. Nous reviendrons plus tard apporter d’autres imprécisions relatives concernant ce possible drame, en attente, vous ne pouvez qu’attendre et lire les autres articles de ce web-site politiquement incorrect en n’oubliant pas de vous abonner… 1 euro (ou 1 dollars) pour mettre la machine en marche… Bienvenue… Théoriquement pour début 2026 ce web-site devrait comporter 5.000 articles…


























