Ringbrothers Aston Martin DBS Octavia
De la sensation virale positiviste que cette Aston Martin DBS 1970 reconstruite, recomposée et rebaptisée “Octavia” par Ringbrothers, a généré lors de l’époustouflant choc de sa première mondiale au Quail, lors de la Monterey Car Week en aout 2025, puis à celle occasionnée de même recette et ingrédients sur le stand Gentex # 23889, situé de manière appropriée sur la HOT-ROD Alley dans le hall central du SEMA show de LasVegas en novembre 2025, cette merveille en fibre de carbone se voulait être la démonstration que le style britannique traditionnel lourd et pesant auréolée de la mystique JamesBonderie de la fin du siècle précédent, allié à la puissante folie typiquement HotRodienne américaine, pouvaient former une combinaison irrésistible puisant toutefois dans le suranné avant-gardiste…
Suite à ces débuts fanfaronnés en fanfares diverses (sic !)avec Pompompom-Pidoux Girls et Boys (re-sic !) et à un boost artificiel de l’intérêt moins mondial qu’auto-proclamé qui s’en est suivi par manque d’autres véritables automobiles avant-gardistes, les journaleux en manque de sujets se sont forcés de tarir d’éloges “barnumnesques” cette construction auto-qualifiée de manière superfétatoire d’extraordinaire… Après être devenu viral cet été, SEMA représentait la seconde occasion pour une majorité de Californiens de voir l’Aston Martin sur un stand et la Mustang sur un autre et de s’en faire meilleures idées de l’ampleur des deux projets. Les deux “bombes roulantes” ont captivé l’imagination de nombreux nouveaux fan’s, non exposés aux constructions traditionnelles de Hot-Rods et Muscle-car’s de Ringbrothers…
Captiver le public par des manipulations habiles est un moyen généralement utilisé par les “Grands-Constructeurs” et le fait “d’offrir l’exclusivité” à certains plus qu’à d’autres supports Presse, garantit de consolider les liens commerciaux privilégiées… ChromesFlammes/TopWheels n’ont pu que s’auto-servir d’accès exclusifs de tiers à leurs constructions relatées aux USA en épisodes mensuels jusqu’au dévoilement. Cela donne à ce Web-Site l’occasion de ne pas suivre le même chemin et de ne pas devoir s’astreindre à des louanges du style “Ce sont de loin les plus grands projets que nous ayons jamais vus”, jusqu’à des fausses inquiétudes privées qu’ils pourraient manquer les délais fixés et que les dernières vis seront serrées dans chacune des voitures de show ! Malgré des décennies d’expérience dans les suivis de constructions de certaines des meilleures machines du monde, il était clair que la DBS était différente…
Surtout différente des projets habituels, l’intention était d’aborder la DBS de la même manière que la Camaro “Valkyrja” 1969 construite par Ringbrothers en 2019 ou ils avaient superposé une carrosserie en fibre de carbone sur la structure d’origine… Ils ont toutefois découvert que la structure de l’Aston-Martin serait plus difficile à manipuler que de construire une Street Machine sur base Camaro ou Mustang… Jim Ring a osé m’avouer que lorsque l’équipe de Rigbrothers s’est lancé dans les deux projets projet, il restait très peu de structure une fois les panneaux extérieurs en aluminium retirés. Ce que m’a confirmé leur designer Gary Ragle… Il m’a avoué : “Nous nous attendions à plus de structure, mais la DBS n’est pas une muscle car typique. Par conséquent, l’équipe s’est rabattue sur la conception CAO, créant une structure interne en fibre de carbone pour fournir un support et modifiant radicalement les lignes extérieures “…
Pour donner plus de muscle à “Octavia”, la voie arrière a été augmentée de 4po de chaque côté. D’un flanc à l’autre, l’arrière a été porté à 82po de large, tandis que l’avant a été renforcé jusqu’à 78po, générant les courbes classiques des bouteilles de Coca-Cola associées aux modèles Aston Martin antérieurs et plus récents, mais absentes de ce modèle de 1970. Les nouvelles ailes en fibre de carbone, le capot et les quartiers arrière ont été façonnés par croquis, puis convertis en CAO avant d’être traduits en moules. Le designer avait profité de l’occasion pour modifier subtilement les dimensions, en allongeant l’empattement de 2po, en modifiant le profil des portes et en créant de nouveaux montants, tout en supprimant les vitres arrière et bien plus encore. La carrosserie fortement modifiée a été posée sur un châssis “Roadster Shop” avec suspension avant à ressorts hélicoïdaux et arrière indépendant.
En fait, c’est le seul domaine qui a changé depuis les débuts de la voiture, Roadster Shop fournissant une mise à jour de la suspension et de nouveaux combinés filetés réglables dans trois directions pour un meilleur contrôle de la conduite. De manière quelque peu controversée, le V-8 original d’Aston Martin a été abandonné au profit d’un V-8 Ford Coyote suralimenté, Ringbrothers l’abordant de manière pragmatique ! Le V8 produisait en effet une puissance fiable de 805cv et pouvait être entretenu n’importe où aux USA, ce qui était très loin d’être le cas avec le V8 AstonMartin peu fiable et abominableùment couteux à entretenir et surtout quasiment impossible réparer. Boulonné à une boîte-pont manuelle à six vitesses Bowler TREMEC TR-6060 Magnum, le son et la puissance fournissent une motivation suffisante pour ignorer les puristes…
Bien sûr, la DBS était équipée de larges pneus Michelin PS Cup 2 sur des jantes HRE personnalisées de 19 et 20po avec des disques Brembo de 15po et des étriers à six pistons pour s’assurer que l’investissement du propriétaire ne serait pas perdu dans le premier virage. Conformément à son statut classique, Ringbrothers, Ragle et Upholstery Unlimited ont collaboré sur l’intérieur, qui a été mis à jour de manière experte à l’aide de panneaux en mousse usinée, d’un tableau de bord et d’une console, le tout en fibre de carbone et de cuir. Il y a aussi des accents en acier inoxydable imprimés en 3D et c’est là que la connexion Gentex est révélée : la société a fourni des visières à atténuation automatique, marquant la première fois qu’elles étaient apparues dans une “Street-Machine. Ils ont également produit les rétroviseurs extérieurs sculptés et le rétroviseur intérieur.
Ce ne serait pas un projet Ringbrothers sans les œufs de Pâques, qui comprenaient des emblèmes Aston Market magnifiquement réinventés, ainsi que des caches-soupapes personnalisés, usinés pour accepter les emblèmes originaux d’Aston Martin, avec l’ajout ironique d’un “i” supplémentaire pour lire “Aston Martini”. La poignée a également été usinée pour ressembler à un verre à Martini et il y a un emblème combiné du drapeau Stars’n Stripes/Union Jack sur les seuils. Voilà.. Reste à évoquer un prix facturé pas très loin si pas plus du million de dollars ce qui amène là à une sorte de folie mal venue dans le contexte général actuel surtout que le propriétaire Ukrainien est un bénéficiaire des fonds généreux par milliards en dons de charité versés à Zeelinsky avec une grosse part ristournée au chef du Gouvernement du pays Européen donneur d’ordre… Comme quoi l’Amérique profite du malheur des Français ruinés.


























