Volkswagen ID Buzz AWD…
Si vous étiez des post-ados, hippies baba-cool de la “Beat Génération” des sixties/seventies et êtes “deviendou” des vieux connards et connasses aigri(e)s, qui se sont fait baiser en s’imaginant un monde de fleurs et gâgateries sexuelles psychédéliques en se masturbant réciproquement tout en en matant mes mag’s Chromes&Flammes dans lesquels apparaissaient des Van’s pilotés par des gars comme Moustache, Super-Tramp, Léonard de Vinci et autres hypers délurés sympathiques, certains de contribuer à refaire le monde avec l’aide de la magie du Kustom…. Yeaaahhhh ! Cet article vous est dédié…
Maintenant, que vous avez abandonné vos caisses devenues pourries qui étaient in-revendables malgré les hideuses coupes en fer-blanc en trophées de concentrations guignolesques, désorganisées, dans des champs poussiéreux voire marécageux, au hasard… ou des parkings de supermarchés de périphéries de quart-monde et que vous vous souvenez de tout ça en repassant des 45 tours rayés sur un antique “mange-disque” 12 volts récupéré en abandonnant votre Van dans un sous-bois ou une casse, vous comprenez soudain, avant de ne plus pouvoir, car devenant séniles…
Le monde n’a pas évolué comme le “Flower Power Time” des sixties et seventies semblait le promettre aux rêveurs qui susurraient-ânonaient du Joan Baez et du Bob Dylan avec une fleur dans les loooongs cheveux…. Yeahhhhhhh ! Si vous êtes des “Vanneurs” maintenant du troisième âge, restés un peu familier avec le Microbus original, le nouveau VW ID Buzz que je présente ici vous arrêtera dans votre élan. C’est ce qui m’est arrivé car je suis moi-même devenu un peu des “ceusses” (vous ?) que je caricature ci-avant avec ma bonhommie légendaire politiquement-incorrecte de vieux (76 ans) briscard et pirate.
Dans ma balade Californienne dans cette boîte bicolore argentée et rouge, tout en conduisant, iI me suffisait de faire le salut des doigts en V aux gens qui souriaient, saluaient, hululaient, hurlaient en me lançant des signes de paix, pour qu’on me fasse signe de stopper… Ils disaient, lors de mes arrêts que cette VW est une machine à vibrations, une pure dose de nostalgie pour les baby-boomers et la génération X, et une flexibilité élégante pour les milléniaux et au-delà : “De la sérotonine pure, servie chaude et fraîche”… Mais au fur et à mesure que je passais du temps dans ce “Van”, de gros problèmes surgissaient…
La gamme ne peut pas suivre l’émotion qu’elle génère, le prix est incroyablement élevé (100.000 US$ avec quelques options) et elle sent la fourgonnette adaptée pour faire du fric et sauver l’ex-Allemagne toujours nazie dans l’âme en dopant l’industrie en déclin de vouloir se venger de la défaite nazie écrasée par les Russes alors Soviétiques… L’histoire ne passe pas et au vu et à l’écoute des discours militaristes aux accents “Goebelsliens” je me dis que nos pontifes ont eu tort de réunifier les Nazis de l’Ouest et de l’Est, prêts à toutes les compromissions pour que notre Président Macron leur offre le pouvoir atomique.
Le Buzz VW original était tout au sujet de la liberté et des possibilités de la route… et le Buzz moderne dégage le même esprit jusque dans son visage souriant et sa peinture bicolore (en option). Mais la réalité ne correspond pas à l’optique. Sous forme de traction intégrale, l’autonomie de l’ID Buzz s’attarde toujours à 230miles soit 370kms selon VW, ce qui signifie que l’aventure sur route s’accompagne d’une forte dose d’anxiété liée à l’autonomie électrique. C’est le conflit au cœur du Buzz : il représente une fausse liberté infinie qui en réalité exige de planifier chaque trajet en fonction des stations de recharge.
Et c’est d’autant plus vrai si ces voyages impliquent une conduite sur autoroute. Dans ma balade/test, le Buzz a réussi à parcourir 205 miles d’autonomie totale, soit environ 11 % de moins que l’affirmation VW. Mais il se charge raisonnablement rapidement. Avec un pic de 200 kW, mon test de charge rapide a montré qu’il peut ajouter 94 miles d’autonomie soit 150kms en 15 minutes. Pour tout recharger et pouvoir parcourir 370 autres kms, vous attendez une heure…Pourtant, cette fourgonnette Buzz attire l’attention, j’ai conduit des Ferrari qui ont suscité moins d’intérêt. Tout le monde veut en parler.
Un amateur de marijuana réalisant un plein d’essence pour sa Corvette C3 à côté de moi a jeté un coup d’œil et a déclaré : “Oh merde, quel machin de pédés richos”... Un autre voulait me parler du Van de son grand-père dans les années 1970. D’autres voulaient juste jeter un coup d’œil à l’intérieur. En ne cessant de susciter l’attention, l’ID Buzz est la fourgonnette anti-minifourgonnette. Le transport complet de couvées sans le stigmate de la minifourgonnette ? C’est peut-être sa plus grande réalisation. Une fois à l’intérieur, vous êtes accueilli par une excellente visibilité et des sièges confortables.
Ouaihhhhhh ! C’est lumineux, aéré et étonnamment spacieux. Le sol plat et les grandes fenêtres donnent plus l’impression d’être dans une salle d’exposition de meubles “roulante” que dans un Van. Mais l’entrée est étrangement maladroite. La batterie montée en plancher, a créé un ensemble peu profond de marches à monter obligeant à une petite manœuvre de saut pour y entrer, cela ne semble pas naturel. De plus, une fois à l’intérieur, certaines conceptions sont déroutantes. Un exemple : Où se trouvent les porte-gobelets de la deuxième rangée ? Ils n’existent pas. Pour en obtenir, non courage tout en roulant !
Il faut déplacer la console centrale avant vers l’arrière si vous avez des sièges capitaine à la deuxième rangée, ou acheter une deuxième console chez VW pour 570 $ ! Ou alors il faut acheter les porte-gobelets accessoires de VW pour 98 $ la paire. Au moins, ceux-ci fonctionnent avec la banquette. De plus, les ancrages de ceinture de sécurité ne sont pas montés sur les sièges eux-mêmes, ce qui rend l’installation plus délicate et laisse les passagers adultes avec des ceintures qui leur coupent le cou. Le design général est rétro-cool, mais pour un prix de minima 70.000 $ il y a trop de plastiques durs à la vue de tous.
La console centrale amovible est une idée intéressante, elle peut être montée/démontée/remontée à trois endroits dans la cabine et dispose d’un grattoir à glace et d’un ouvre-bouteille intégrés (sic !) mais pour autant d’argent, pourquoi ne pas en inclure deux ? Le dernier système d’infodivertissement de Volkswagen est bien amélioré, rapide, intuitif et réactif. Mais parmi les bizarreries, SiriusXM ne vous permet pas de régler directement ! Au lieu de cela, vous devez attendre quelques secondes pour que la liste des canaux se charge. Et le bouton d’alimentation indique toujours “Engine Stop/Start”… Pfffffffffffff !
Pour autant d’argent, VW aurait pu se lancer dans une étiquette spécifique. Une fois lancé, le Buzz roule à l’endormissement, la direction offre peu de sensations, quoique légère et précise et le réglage du châssis est exactement ce que vous attendez d’une camionnette de transport familial. La configuration à traction intégrale (4Motion dans le jargon VW) ajoute une stabilité et une traction bienvenues pour ceux qui vivent dans des zones où les intempéries sont une préoccupation fréquente. La conduite est souple, l’habitacle est silencieux et la réponse de l’accélérateur est immédiate.
Le Buzz AWD est également assez rapide pour surprendre les gens aux feux rouges, ce qui rend l’ensemble encore plus ridiculement génial. Le système de freinage régénératif nécessite cependant un peu d’intervention manuelle. À moins que vous ne sélectionniez le mode “B”, vous n’obtiendrez pas une véritable conduite à une pédale. Le verdict est que ; les maths ne font pas les maths… Le Volkswagen ID Buzz AWD 2025 est toutefois un véhicule électrique qui fait ressentir quelque chose aux gens. C’est charmant, confortable et la portée limitée n’a pas d’importance si l’utilisez comme navette familiale locale.
Mais malgré tous les sourires, la nostalgie et la bonté inhérente, il est difficile d’ignorer les mathématiques. Au prix de l’ID Buzz et avec son autonomie, les limites de ce fourgon ternissent sérieusement son éclat. Il est difficile d’encaisser autant d’argent pour ce qui devrait être, mais ne peut tout simplement pas être, le principal véhicule de la plupart des familles. Jusqu’à ce que le Buzz parcoure au moins 1.000kms avec une seule charge complète et coûte quelques milliers de dollars ou d’euros de moins, tous les voyages avec planches de surf devront rester locales…
































