Zimmer Golden Spirit
Depuis des décennies, la Monterey Car Week est l’endroit où les voitures les plus prisées au monde trouvent de nouveaux propriétaires et établissent des records de prix à couper le souffle. Mais depuis quelques années ça périclite “grâââve”... Les enchères de cette année 2025 qui ne concernent pas seulement les rares Ferrari, vont être un rappel à la réalité pour le marché des voitures dites “de collection”, qui est confronté à un changement générationnel, à une demande haut de gamme plus faible et à une nette inclinaison vers de nouvelles icônes. La vente d’une cinquantaine de vieilleries rarissimes (soit à peine 5% des presque mille exposées à Monterey et Pebble Beach cette semaine de mi août 2025), est estimée atteindre un résultat de 400 millions de dollars.
La réalité est que c’est la troisième année consécutive de baisse, soit 21 % de moins par rapport au pic de 471 millions de dollars de 2022…. C’est chaque année 7% de moins ! Le sommet du marché est encore plus révélateur, car une seule voiture cette année 2025 est estimée au-dessus de 10 millions de dollars, c’est la McLaren de 23 millions de $ présentée dans mes pages il y a quelques jours. C’est une masturbation intellectuelle de Sotheby’s mêlée à une tentative ratée de relations publiques tournant en relations inhumaines. C’est le “truc” le moins crédible imaginable depuis moins d’une décennie. Mon texte (que vous lisez) a donc été peaufiné/retouché par le savoir et la science inestimable et illimitée de mon nouveau Robot IA Bot ZXypfbfdw975…
Nous avons opté pour la rédaction/publication d’une satire sociétale “gouteuse” digne d’un mixage des savoirs d’Albert Einstein, Platon, Socrate, Jules Vernes et Tolstoï revisités par Raymond Devos, Pierre Desproges et moi-même, le fil conducteur étant : “Les icônes classiques font face à la réalité du marché“. La Monterey-Car-Week a longtemps placé la barre très haute pour les ventes aux enchères de voitures classiques dans le monde, avec RM Sotheby’s, Gooding & Co, Mecum et Bonhams qui donnaient le ton. Mais l’ambiance en 2022, 2023, 2024 est devenue différente, réellement “plombée”… Comme stipulé ci-avant les prix de vente sont en baisse, les lots très médiatisés des années 1950 et 1960 chutant de 30 à 50 % par rapport à leurs sommets.
Les baby-boomers, autrefois les principaux moteurs du marché, n’en veulent plus car elles coutent des fortunes à acheter, restaurer et entretenir alors que l’environnement tourne à la haine envers les belles choses, ils bradent donc leurs collections en conséquence pour s’éviter des frais d’entreposages et de vol et d’usage avec des garagistes retors et pervers… Dans le cas ou ils ne trouvent pas d’acquéreurs, soit elles brûlent dans des incendies, soit elles dont pré-transmises à leurs héritiers qui ne partagent pas du tout le même attachement aux Vintage’s et les revendent aux plus offrants. L’esprit des réunions et concentrations y est aussi pour beaucoup de dégoût et fatigues de sans cesse refaire les mêmes tours avec les mêmes têtes et les mêmes histoires.
De surcroit les “ceusses” croyant pouvoir entreposer leurs merveilles “à la campagne” sans risques, ont été de plus en plus victimes d’incendies violents voire de vols en Californie, en Espagne, en Sud France… La tendance est donc de vendre voire liquider, d’autant que les “gigas-garages sympas” de milliardaires se raréfient voire disparaissent. Le résultat est une offre excédentaire dans des segments autrefois invincibles, comme les Ferrari des années 1960, avec de nombreux exemples qui ont beaucoup de mal à atteindre 60% des sommets précédents. La voiture phare de la semaine, la McLaren diabolique de Gooding & Co., publiée il y a quelques jours devrait fait l’objet de messes et prières et offrandes pour que Dieu fasse qu’elle se vende à 23 millions de dollars…
Plus les frais et emmerdes habituels, et ce, alors que, comme des exemples similaires ont rapporté 30 millions de dollars dans un passé récent, c’est l’espoir qui “tient les prix” mais l’espoir n’a pas la possibilité d’acheter… Les ventes privées sont d’ailleurs de plus en plus courantes, car les vendeurs évitent les enchères publiques qui révèlent les remises importantes parfois à 50%… et peuvent profiter d’arrangement nébuleux et sordides : “au noir, sous la table, sous forme de pots de mauvais vins d’Ukraine”… Mais là aussi le vent tourne… Alors que les classiques de premier ordre d’avant 1970 sont sous pression basse, la Monterey Car Week espère et prie en conséquence pour qu’un miracle survienne sous la forme d’une demande sans précédent pour les légendes…
Pffffffffff ! Les légendes de la performance moderne… Pffffffffff ! Les acheteurs de la génération Y et de la génération Z qui enchérissaient agressivement sur les voitures exotiques d’après 1980 dont ils ont rêvé en grandissant et qui sont souvent plus utilisables, moins fragiles et plus faciles à entretenir que leurs homologues plus anciennes, se retrouvent dans des affaires “louchardes” de puputtes et d’escroqueries foireuses liées aux retours sur dons de charité en Ukraine et autres pays semblables. De plus, elles s’avèrent inutilisables et attirent des meutes d’emmerdeurs, donc génèrent des soucis à n’en plus finir… Les supercars modernes comme la Ruf CTR “Yellowbird” de 1989, s’est vendue “à-la-casse” plus tôt cette année pour seulement 6 millions de dollars…
Si vous pensez que c’est beaucoup d’argent, sachez que le zouave qui l’avait héritée espérait en avoir 10 millions. Il a du faire 40% de remise… L’année modèle dite “moyenne” des voitures vendues pendant la Monterey Car Week est passée de 1964 il y a seulement deux ans, à 1974 cette année, et si les ventes de Supercars modernes sont en passe de dépasser pour la première fois celles des Ferrari de l’ère Enzo d’avant 1988, c’est parce que plus personne ne veut plus acheter de Ferrailleries ruineuses et inutilisables… Quelques exceptions se font jour mais toujours mêlées avec des histoires de retour sur commissions liées à l’Ukraine, ce qui devrait tomber rapidement à rien… Certains experts avertissent que ces segments vont se diriger vers un territoire spéculatif visqueux !
Ils comparent ce businesse “de guerre” aux transactions de “Momentum” du marché boursier, le passage au automobiles plus “modernes” va remodeler les ventes aux enchères de la Monterey Car Week pour les années à venir. Ayant un sens de l’humour développé, j’ai donc amené une Zimmer Golden Spirit à Monterey sous couvert de l’esprit “collection”... En 2025, ramener une Zimmer à Monterey, c’est comme venir à un gala vegan avec un steak tartare dans la poche. C’est aussi comme débarquer à Davos en slip léopard : ça choque, ça dérange, et ça fait parler. Mission accomplie ! J’aime les provocations. Et si quelqu’un ose me demander pourquoi, je lui répond : “Parce que j’ose tout et que je peux tout me spermettre, ayant les moyens de le faire”…
Dans un monde où les McLaren se vendent comme des sextoys de milliardaires, j’ai donc décidé de ramener une Zimmer Golden Spirit à Monterey. Oui, une Zimmer. Une voiture qui ressemble à un croisement entre un cercueil chromé et un fantasme de vieux mafieux sous Viagra. Une voiture qui donne l’impression qu’un aristocrate cocaïné des années ’80 a fait l’amour à une Mustang dans un musée de cire… La Zimmer Golden Spirit, c’est ce qui arrive quand un designer sniffe du Xanax en regardant “Autant en emporte le vent”. Elle a des ailes dignes d’un Boeing, des pare-chocs qui pourraient servir de bancs publics, et un intérieur cuir qui sent le cigare frelaté et le divorce… J’explique… Zimmer Motor Cars était un fabricant d’automobiles néo-classiques…
Elles étaient construites avec autant de fibre de verre qu’un salon de tuning Moldave, la Zimmer était l’ultime fantasme de ceux qui pensaient à l’époque du Disco, que le bon goût était une maladie.. La société Zimmer a été constituée à l’origine dans l’Ohio en juillet 1980 sous le nom de “Zimmer Motor Cars Corporation“. En août 1980, elle a été enregistrée en tant que “Société étrangère à but lucratif” dans l’État de Floride sous le numéro de dossier 846776. La société était une filiale de la “Zimmer Corporation”, alors basée à Pompano Beach, en Floride qui fabriquait des accessoires de camping… L’idée de cette automobile a d’abord été dessinée sur une serviette de table pendant un dîner entre Paul Zimmer et son fils Robert dit “Bob”...
Le père Paul Zimmer était président du conseil d’administration de Zimmer Corporation, et Robert “Bob” Zimmer, était le fils de Paul Zimmer, employé et actionnaire de la société. Probablement entre deux shots de bourbon et une dispute sur les impôts l’idée de construire une réplique des années trente comme la famille Stevens à Milwaukee, a amené la famille Zimmer à construire la Zimmer Golden Spirit… C’est né comme on crée une blague qui a trop duré en tête… Paul Zimmer a donc dessiné ce qui allait devenir la Golden Spirit sur une serviette de table, l’a tendue à Bob Zimmer et lui a dit que non seulement ils allaient construire une voiture néo-classique, mais que le jeune Zimmer serait responsable de toutes les fonctions de l’exploitation et de la supervision.
Waouwwww ! En 1982, Bob Zimmer est devenu le président de Zimmer Motor Cars Corporation. À son apogée mitant de la décénie des années 1980, Zimmer Motor Cars Corporation comptait 48 concessionnaires dans 28 États, employait 175 personnes et générait 25 millions de dollars de revenus annuels. La Zimmer Golden Spirit était et restera le vaisseau amiral de la Zimmer Motor Cars Corporation pendant sa production de 1980 à 1988. La Golden Spirit originale était l’auto parfaite pour dire : “Je suis riche, mais je n’ai aucun goût”. Construite sur base d’une Ford Mustang, la production commençait par la découpe et le retrait de tous les panneaux de carrosserie, à l’exception des portes et du toit. Le châssis était ensuite allongé de 38po.
La direction et les freins étaient récupérés tels quels. Les panneaux de carrosserie en fibre de verre fabriqués par Zimmer étaient décorés de pare-chocs chromés et d’autres pièces extérieures très clinquantes du style pour faire mousser/jalouser le capitaine milliardaire d’un yacht d’oligarque Russe (avant les saisies et confiscations ). L’intérieur était regarni de cuir avec des sièges Recaro et un volant Nardi, mais portait par ailleurs l’instrumentation standard de la Mustang. Alors que la majorité des Golden Spirit étaient des “Coupés” à toits rigides et deux portes, il y a eu un nombre limité de cabriolets et de variantes à toit en T’Top ainsi qu’une limousine 4 portes. Le numéro d’identification du véhicule Mustang était conservé afin de pouvoir obtenir une immatriculation.
Les Zimmer Golden Spirit répondaient à tous les dispositifs de sécurité requis par les États-Unis à l’époque. Selon la juridiction dans laquelle le véhicule était présenté pour être immatriculé il était considéré par certains états comme une Zimmmer et comme une Ford Mustang customisée dans d’autres. Le deuxième produit de Zimmer Motor Cars Corporation fut la Pontiac Fiero Quicksilver à moteur central, construite entre 1986 et 1988. C’était une voiture dite “Coupé de luxe” deux places conçue et dessinée par l’ancien designer de General Motors : Don Johnson. Chaque Quicksilver a été construite à partir d’une nouvelle Pontiac Fiero, qui avait été démontée et modifiée structurellement à l’usine Zimmer en ajoutant une section de 13po derrière les roues AR.
Une section supplémentaire de 16po était placée juste derrière la suspension avant. La direction assistée, qui n’était pas disponible sur la Fiero, était systématiquement ajoutée. La carrosserie de la Fiero était remplacée par une nouvelle carrosserie en fibre de verre d’un style spectaculaire. Les grands pare-chocs avant et arrière chromés étaient fabriqués à Taïwan et chromés en Floride. L’intérieur redessiné était garni de cuir et de bois. Le numéro d’identification de la Fiero était conservé pour immatriculation. Les deux modèles étaient construits dans la même usine de Pompano Beach, en Floride, sur des lignes de production simultanées, cela a fonctionné de 1980 à 1988. Comme souvent la chute fut rapide et engendra des drames…
Bien qu’il n’existe aucun registre de production d’usine, on croit, sur la base d’une enquête sur les voitures survivantes (et leurs plaques de production ajoutées par Zimmer Motor Cars), qu’environ 1.500 Golden Spirit et 170 QuickSilver ont été construites. En 1987, la société mère Zimmer Corporation a déclaré une perte de 9,9 millions de dollars sur un chiffre d’affaires de 98,8 millions de dollars réalisé par les filiales qui comprenaient Zimmer Motor Cars Corporation, Zimmer Motor Coach Corporation et Zimmer Recreational Products Corporation… Le président Paul Zimmer a démissionné le 1er janvier 1989, en raison de sa mauvaise santé, mais a continué en tant qu’administrateur de la société soucieux de ne pas perdre ses bénéfices et avoirs.
À cette époque, un groupe d’employés, dirigé par l’ancien avocat général de Zimmer Corporation, Terry McMahan (nommé président et chef de la direction en août 1988), s’efforçait de sortir l’entreprise de la faillite sous “Chapter Eleven”. Au moment où Zimmer est sorti de cette situation en juillet 1989, tout, à l’exception d’une usine de conversion de fourgonnettes à Cordele, en Géorgie, avait été fermé. En septembre 1996, Art Zimmer (qui n’avait aucun lien de parenté avec la famille Zimmer d’origine) a profité de la situation pour s’accaparer de “l’Empire Zimmer” en utilisant son même nom Zimmer faisant croire qu’il avait les Droits, ce qui était une escroquerie… Qu’une voiture avait été fabriquée qui portait son même nom de famille était un hasard….
Peu de temps après, il a acquit pour 100.000$ le nom de “Zimmer Motorcars” et divers matériaux de la Zimmer Motorcars Corporation et a créé le Zimmer Motor Car Club, principalement pour vendre des pièces aux propriétaires de Golden Spirit, avec peu ou pas de soutien pour les propriétaires de QuickSilver. En 2001, “le club” comptait plus de 500 membres. En 2023, le club a disparu en même temps que la caisse des cotisations… La dernière Zimmer Golden Spirit “officielle”, s’est vendue 175.900 $ et était présentée par la société comme “l’automobile la plus impressionnante du monde”. Il s’agissait du prototype d’un cabriolet quatre portes qui était basé sur un châssis de Lincoln Town Car. La société proposait alors une 2 portes construite sur un châssis Ford Mustang…
Elle se vendait 109.900 $. En mai 2000, Art Zimmer est réaparru avec Sam Vigliotti, président du Sam’s Auto Body and Service Center sur West Genesee Street, situé dans l’historique Automobile Row de Syracuse, ils ont annoncés qu’une nouvelle Zimmer serait fabriqué chez Sam’s Auto Body. Grâce à cette alliance, en 2001, l’entreprise espérait être en mesure de fabriquer un nouveau véhicule toutes les six à huit semaines. Il n’en a rien été… Et c’est tant mieux. Parce qu’au fond, une Zimmer, ça ne se fabrique pas à la chaîne comme des saucisses industrielles. Ça se conçoit dans un délire de grandeur, entre deux cigares et trois coupes de bourbon, avec la ferme intention de choquer les puristes et de faire pleurer les designers italiens. Ahhhhhh !
J’en reviens à Monterey 2025… Avoir ramené une Zimmer Golden Spirit à Monterey, ce fut comme débarquer à un concours d’élégance en peignoir Versace et pantoufles en croco : ça ne se fait pas, mais ça laisse une empreinte… Une empreinte de chrome, de cuir, et de foutage de gueule assumé…. Car dans ce monde où les McLaren se vendent comme des NFT périmés et où les Ferrari pleurent leur gloire passée, la Zimmer Golden Spirit est un doigt d’honneur roulant à l’esthétique consensuelle. Et c’est tant mieux. Parce qu’une Zimmer, ça ne se fabrique pas comme une Clio diesel dans une usine roumaine. Ça se rêve, ça se fantasme, ça se dessine sur une serviette imbibée de whisky, entre deux crises d’égo et trois appels à son comptable véreux.
Ramener une Zimmer à Monterey, ce fut comme débarquer à un dîner de la haute avec une dinde en plastique sous le bras, ça dérange, et ça fait parler. Dans un monde où les McLaren se vendent comme des sextoys pour milliardaires sous coke, la Zimmer Golden Spirit est un doigt d’honneur chromé à la bienséance automobile. Elle ne cherche pas à plaire, elle cherche à dominer. Et moi, j’aime les dominatrices à quatre roues. Parce qu’au fond, dans ce monde de conformistes en mocassins vernis, il faut bien que quelqu’un ose rouler en Zimmer. Et tant pis si ça fait grincer les dents des puristes : le mauvais goût, quand il est porté avec panache, devient de l’art. La Zimmer entrée à Monterey comme une erreur de casting, elle est ressortie comme une légende…
Monterey Car Week Headquarters Pebble Beach, California 15 août 2025
À l’attention de Monsieur l’éditeur de ChromesFlammes/GatsbyOnline et SecretsInterdits Écrivain, provocateur et conducteur de Zimmer !
Objet : Votre Zimmer, votre prose dans votre magazine numérique et les conséquences diplomatiques
Monsieur, votre arrivée à Monterey ne fut pas un événement comme les autres, non. Ce fut un séisme, un opéra, une gifle en velours. Dès que votre Zimmer Golden Spirit a franchi les grilles, trois dames se sont évanouies. Une quatrième a tenté de s’allonger sur le capot en criant “C’est du Warhol mécanique !” avant d’être évacuée par nos équipes. Le doyen du comité d’élégance a renversé son verre de Chablis en murmurant “Est-ce la fin du bon goût ou son renouveau.”… Votre texte, quant à lui, a circulé dans les coulisses comme une rumeur interdite.
Lu à voix basse dans les loges, commenté dans les salons privés, il a provoqué des réactions venues de très haut. Un prince du Moyen-Orient a demandé si la Zimmer était disponible en version blindée. Un oligarque ukrainien a proposé de l’échanger contre une cargaison de vin rouge douteux. Et un ancien ministre français a simplement dit : “Enfin quelqu’un qui écrit comme il pense”... Nous avons donc décidé, à l’unanimité (moins deux abstentions et un malaise vagal), de créer un nouveau prix “Le Trophée du Panache Inacceptable”. Il récompensera à l’avenir les voitures qui ne devraient pas être là mais qui sont là quand même. Nous vous invitons à présider ce jury l’an prochain. Dress code : cape, monocle et répliques ainsi que Néo-Classiques. Et surtout, ne changez rien. Avec admiration, stupeur et un soupçon de jalousie, sachez Monsieur que Monterey Car Week est réservé au bon goût même en crise et envahi de paradoxes roulables…










































