Ferrari SC40 One Off 2025
Le voile est levé… Quel voile ? Levé sur quoi ? Sur un nouveau modèle unique Ferrari issu du programme “Projets Spéciaux” : la Ferrari SC40. Waouwwww ! “Lever le voile” est une expression tirée du latin “Revelare Velum” qui signifie littéralement : “Retirer quelque chose qui gênait la vision de la réalité”. Ouaisssss ! Dans ce cas : “Ferrari a retiré quelque chose (un Velum) qui gênait la vision de la Nouvelle Ferrari One Off 2025″... OK ! C’est un projet préparé depuis des mois, en cachette, en catimini, quelque-part de n’importe où… Mais quel est ce “Quelque chose” qui gênait la vision de cette Ferrari SC40 ? Un Velum ? Ce n’est pas certain… Le doute est permis… A-t-il plus d’importance que la réalité révélée aux yeux qui se doivent d’être ébahis ? “Quoi ? Hein ? Kékékoi vous dites ?”…
“Le doute ou la chose qu’on découvre ?”… Charabia ! Je me pince et me gratte… Quoi donc est-ce la chose qui cachait l’autre chose qui a été découverte ? Qu’est ce qui a donc plus d’importance dans la construction de la phrase que ce que le sens mal interprété laisse sous entendre ?… Point besoin d’aller plus avant sur le descriptif, l’intérêt résidant sur ce que cachait un non descriptif tant que l’ébauche du décrit n’est pas même décrite (sic !) puisque l’action n’est que de lever le voile… Sur quoi donc ? Je me dois d’abréger en m’inspirant ou en recopiant le texte diffusé à l’appui de l’action de découvrir ce qui est jusqu’alors inconnu… On touche au but à atteindre… Il s’agit d’une nouvelle Ferrari conçue par le Centre de Style Ferrari sous la direction de Flavio Manzoni… Ouf !
Il s’agit de la SC40 qui est équipée/motorisée d’un V6 central arrière riquiqui… dont l’architecture, le sous châssis et le groupe motopropulseur sont issus de la 296 GTB… C’est mièvre !… Pas même achetée on crie Remboursez !… La pulsion d’auto-possession n’est pas évidente et il est difficile d’imaginer que ce détournement d’action fort banal pour une “auto-chose équipée d’un bloc 6 cylindres a essence”… Difficile à mon sens (je rime avec essence) de considérer que cette nouvelle Ferrari SC40 rejoint le segment le plus exclusif de la gamme, celui des voitures uniques sur mesure, conçues/construites uniquement selon les désirs uniques d’un client unique, représentant l’unique expression la plus aboutie de la philosophie unique de personnalisation de Ferrari… Waouwww !!!!
Un vide abyssal traverse mon cerveau qui peine à comprendre l’intérêt de cette affaire… Il parait, selon ce qui a été indiqué dans la brochure accompagnant la présentation, que le nom de la voiture rend hommage à la F40, la légendaire Supercar Ferrari dévoilée en juillet 1987. Ahhhhhhh ! Vous m’en direz tant… Je surnage littéralement dans l’incompréhension… La SC40 ferait écho à ses lignes nettes et anguleuses, prétendument habilement combinées à des transitions de surface plus douces, donnant à la voiture une sensation contemporaine et une identité forte et incomparable ?… C’est ça ? Waouhhhhhhhh ! Je regarde et cherche, allant jusqu’à cligner des yeux, puis du seul oeil gauche…et je ne vois rien qui ressemble à la description…
Rien en elle nommée SC40 me semble présenter un design entièrement nouveau et unique…. Que nenni… Rien… Je scrute… Je vois que l’inscription “SC40” est comme gravée en relief sur chaque côté des ailes avant ce qui serait à voir comme étant un hommage clair à l’emblématique Supercar Ferrari… Ah bon… Comment ça ? Je ne vois rien…. L’objectif devait sans doute être de créer une réinterprétation littérale, d’un modèle doté d’une personnalité propre. Mon avis par ailleurs repris d’avance dans la littérature produite à usage de la presse (qui a bon dos de supporter ces conneries) est que le style s’inspire du design industriel, défini par des géométries et des volumes dont les proportions se caractérisent par des éléments qu’on retrouve sur la majorité des automobiles.
Celles qui sont fabriquées, vendues et utilisées avec moins de salamalecs et gestuelles… Un nez long et bas spécifiquement équilibré par un porte-à-faux arrière spécifiquement court, court vers un aileron arrière haut et fixe, peint dans le blanc SC40 spécifique à la voiture, qui s’étend spécifiquement sur les flancs de la carrosserie… L’aileron fixe s’étend verticalement depuis le capot moteur et s’y fond harmonieusement, souligné par une ligne de séparation noire qui met en valeur le bouclier arrière noir. Cette zone est composée d’un maillage ouvert révélant les composants mécaniques et structurels situés en dessous. Le moteur V6 est également mis en valeur par des ouïes en Lexan fumé distinctives, qui se connectent visuellement à la prise d’air inférieure…
Elles sont reprises par des ouïes plus petites creusées dans les ailes arrière musclées près des passages des roues. C’est du bel ouvrage que la description, car sans ce blavbla bla, on n’y verrai rien qu’une auto peu pratique et inutilisable dans toutes les circonstances de vie… La partie arrière sculptée (par un sculpteur ?) est complétée par un échappement central réalisé en fabrication additive (koi ça veut dire ?), doté d’embouts en titane et fibre de carbone, et par des feux arrière qui évoquent clairement la 296 GTB, dont la voiture est issue. “La vue latérale est dominée par les prises d’air de l’échangeur, une réinterprétation du conduit NACA classique, accentuée par une grande plaque triangulaire en fibre de carbone”… Clairement la vue est occultée par ces “machins/bazars”….
Waouwwww ! Quel baratin… La suite à l’honnêteté de définir qu’au dedans de la chose, on ne doit avoir aucune visibilité. Le rythme visuel du design est décrit défini par des lignes verticales qui dessinent avec précision les contours nets des ailes avant, des découpes de portes et du capot moteur. Ouiiii… Et ? Ces traits verticaux forment une grille subtile, structurant la tension visuelle de la voiture, presque comme une partition musicale. Super… Mais qui est l’olibrius qui pond de tels descriptifs totalement crétins mais intelligemment tournés pour paraître savant… Vous faites ça dans un restaurant populaire ou chez Renault pour acquérir un “déplaçoir”, que vous ne recevrez jamais. Avec un descriptif aussi cabot on va vous regarder comme étant un extra-terrestre…
Le reste verse pire dans le gros bouillon de tripailles en insistant qu’à l’avant, le design est fortement marqué par les phares placés aux angles extérieurs… Ou mettre les phares ailleurs qu’aux angles ? De plus ils sont intégrés dans un boîtier noir qui se prolonge vers le bas pour rejoindre la prise d’air inférieure qui traverse tout le pare-chocs avant, conférant à la voiture une allure affirmée et ré-affirmée, renforcée par deux cadres rectangulaires soulignant les prises d’air de freinage redessinées, au-dessus desquelles se trouvent les feux de jour…. Je suppose que les feux de nuits sont partis flirter avec les feux de camp et feux de forêts… Si Raymond Devos vivrait encore, il utiliserait le texte tel quel… C’est hilarant ! La suite répépépépétititivr devient lassante… Je zappe…
L’attention attentionnée particulière qui a a été portée à l’utilisation du Kevlar, fatigue, on nage dans le ridicule d’une niche de chien au milieu d’un salon Louis XVI de mauvais goût…, Le carbone-Kevlar réinterprété et repensé qui se retrouve dans les repose-pieds, derrière les sièges et sur certaines parties des tapis de sol, ca devient grotesque… Mais arrivant à la fin inéluctable (même du texte) arrive un sursaut de folie sur la couleur blanche teinte extérieure “Blanc SC40″ qui présente la particularité d’être blanc, cette teinte qualifiée de froide (un racisme sous-jacent ?) accentuant les courbes de la carrosserie au soleil.. Fortiche le robot qui a fourni ce texte qui fait partie du programme “Projets Spéciaux” qui vise à créer des Ferrari uniques (appelées One-Off’s). Pffffffff !
Elles sont caractérisées par un design complexe et déjà vu un peu partouze dans des ailleurs identiques, cela est indiqué comme “conçu sur mesure pour le client”, qui devient ainsi propriétaire d’un modèle unique… C’est’y pas réducteur ces bétises ?… Et pour final, indiquer que chaque projet naît d’une idée du client et est développé en étroite collaboration avec l’équipe de designers du Centre de Style Ferrari une fois les proportions et les formes de la voiture définies, les plans détaillés et un modèle de style étant réalisés avant le début du processus de fabrication, est un fourre-tout méli-mélo, qui apparait comme carrément déplacé dans un étal de vente de salades…. Voilà, j’en ai terminé…






























