Une véritable bataille navale a eu lieu en Antarctique le mercredi 6 janvier 2010.
Le “Shonan- Maru 2”, un bateau de pêche japonais, a éperonné le trimaran ultrarapide du groupe écologiste “Sea Shepherd” qui tentait de les empêcher de tuer des cétacés !
L’incident entre ce baleinier japonais et le trimaran “Sea Shepherd” illustre encore une fois la difficulté de faire appliquer des décisions internationales fondées, lorsqu’elles vont à l’encontre des intérêts nationaux.
Le Japon a signé en 1986 un moratoire contre la pêche à la baleine.
Mais une clause hypocrite lui permet de prélever des milliers de cétacés : la pêche pour raison scientifique.
Trois remarques :
– aucune démonstration de la réalité de recherches scientifiques n’a été faite sur les baleines pêchées.
– le marché de la viande de baleine est régulièrement alimenté au Japon par la pèche “scientifique”.
– le Japon pêche en toute illégalité dans les eaux de l’Antarctique, sanctuaire baleinier mondial.
C’est le cas dans l’épisode du mercredi 6 janvier 2010 à 6h44 heure locale.
Le trimaran de Sea Shepherd tentait de sauver les baleines d’une mort affreuse.
Le baleinier japonais a d’abord arrosé le trimaran, au risque de le faire volontairement chavirer.
Puis il a délibérément foncé dessus alors qu’arrivant de la droite (tribord) le trimaran avait la priorité.
Le baleinier devait anticiper, ralentir, dévier de sa route pour éviter l’accident…et un baleinier cela peut manoeuvrer vite et bien…, il n’en a rien été.
Le bateau a foncé tout droit, virant légèrement au dernier moment comme pour ne pas rater le trimaran.
Ce faisant le baleinier a ouvertement mis en danger le trimaran de Sea Shepherd, car même si le but de celui-ci était de gêner les japonais, rien ne peut justifier cet éperonnage, totalement contraire aux lois de la mer.
Le capitaine japonais s’est donc rendu coupable d’un acte contraire aux lois maritimes.
On peut même parler d’acte de guerre contre Sea Shepherd.
Le gouvernement japonais soutien l’équipage du baleinier et se rend donc complice de cet acte de guerre.
Que faut-il faire pour que les japonais cessent de tuer des baleines dont la pêche excessive fragilise la survie ?
Le recours à la force contre les baleiniers serait justifié.
Sans imaginer des torpilles, un arraisonnement et une mise sous séquestre des bateaux serait une bonne manière de freiner cette chasse, en particulier en région de sanctuaires baleiniers.
Un bateau affrété par l’ONU serait le bienvenu, même en eaux internationales, car le comportement de ce baleinier est ouvertement criminel.
On peut aussi refuser d’acheter des voitures ou produits japonais, ou disposer d’une affiche de baleine sanglante que l’on déploie en ville devant le sourire béat des japonais dont la seule activité semble être de faire rentrer les images dans leur boîte photographique.
Japanese boats, go home !