Wes Spark Harley
Haaaaa… C’est facile de faire une chronique sur un tel Chopper, non ? Ne manque qu’un fond musical de Mylène Farmer coulée sous 6 litres de béton qui débite un texte schyzo après avoir débité trop d’Early Morning… Mais ce que je tapote, ce ne sont pas que des ensembles de raccourcis d’un flemmard qui les assemble en suites pour raconter n’importe quoi concernant un putain d’engin ultra beau, voire hallucinant, qui te casse la colonne vertébrale dès que vu entouré de deux carnivores qui dansent. Ca va ne va pas faire fuir les internautes, mêmes les tristes et désaxés, mais attirer les déments qui veulent juste se branler et hurler en se grattant les couilles à la brosse de fer parce qu’heureux et triste tout en même temps, parce que ne comprenant plus rien de la vie, parce que vos cœurs explosent étouffés par la merde ambiante déversée par les TV Fake-News.
Même en tentant de vous faire dérouiller par un truc épique improbable qui vous donne envie de pogoter en club tout en pensant à vos morts et mortes trop tôt. Ce qui vous pousse à vous battre dans les rue contre n’importe qui parce que vous avez la rage et envie de vivre mais sans pas trop savoir comment. C’est la vie molle et nulle qui vous file la frousse, qui vous casse la colonne et qui vous crache à la gueule…. C’est une grenade dégoupillée sur vos nécroses… Vous voulez en mieux connaître du créateur de ce Chopper qui est Australien, le pays des Kangourous et des Aborigènes génocidés bien avant les Palestiniens… Le nom de Wes Spark devrait être mieux connu des internautes abonnés . Deux de ses Choppers ont déjà été présentés. Bien que Wes Spark soit électricien de métier, il construit des Hot Rod’s et des Chopper’s depuis 25 ans…
“J’adore mes créations roulantes, c’est une véritable passion et je fais tout mon possible pour les entretenir”, m’explique-t-il. Wes n’a mis que six mois pour réaliser ce Chopper hors-normes sur-mesure, et quand j’écris “sur-mesure”, c’est vraiment du “sur-mesure”. La liste des pièces fabriquées par Wes lui-même est interminable. Hormis un cadre RT Racing 2025 flambant neuf avec un angle de chasse de 38 degrés, très peu de pièces de cette moto ont été achetées dans le commerce. La fourche monotube a été fabriquée sur mesure par Wes, elle constitue l’élément visuel principal. Wes s’est ensuite attaqué aux garde-boues avant et arrière, également fabriqués sur mesure par ses soins, en tôle. Le garde-boue arrière a été minimisé pour mettre en valeur l’imposante roue arrière et son pneu, car vue de derrière, son cul est tout simplement impressionnant !
Vint ensuite le réservoir d’huile, conçu pour s’intégrer parfaitement à la forme du cadre ! Le phare, le guidon, les repose-pieds et les commandes manuelles ont également été fabriqués par Wes, tout comme le réservoir d’essence. Le moteur est un bloc Harley-Davidson Evolution de 96po préparé dans les détails, la plupart de ses pièces étant chromées ou polies. Wes a monté des cache-culbuteurs Panhead de style ancien sur le nouveau moteur pour lui donner un look vintage/custom/barbare. Le collecteur d’admission, a été conçu selon les spécifications de Wes pour permettre l’installation d’un compresseur Magna Charger en position verticale… ll est équipé d’un système d’allumage Crane à étincelle unique pour une fiabilité optimale. Une fois l’admission, le carburateur et l’allumage réglés, l’étape suivante consistait à installer la boîte de vitesses Rev Tech à cinq rapports.
Elle a été polie à la perfection par Tony de Metalart Plating. Les “ceusses” de Fat Pipe Exhausts ont fabriqué sur mesure l’échappement qui commence par deux tuyaux, serpente autour du cadre pour fusionner en un seul grand système, puis contourne la boîte de vitesses pour rejoindre le silencieux d’extrémité le long du cadre. Les fils électriques et câbles sont invisibles, Wes les a dissimulés avec un soin extrême tout comme la poignée d’accélérateur qui a été faite sur mesure et difficilement repérable ! Au moment de monter les magnifiques jantes en alliage de 18po “Malibu”, Wes a utilisé des moyeux modifiés avec des adaptateurs spécialement fabriqués pour permettre le montage de jantes de bagnole sur la moto… Vous vous demandez peut-être où sont les freins… Regardez de plus près le pignon arrière sur mesure : il fait office de disque de frein ! Il est serré par un étrier de Honda CBR600 poli à la perfection.
Pas de frein avant, en revanche. Une fois la fabrication de toutes les pièces sur mesure terminée, la moto a été démontée pour être peinte. Mark, de Qld Motorcycle Panel & Paint, a préparé le cadre, les garde-boues, le guidon, la fourche et le réservoir pour recevoir la teinte Passion Pearl de la gamme House of Kolor, choisie par Wes. Les jantes ont également été peintes en rouge brillant, toujours dans un esprit Hot Rod Vintage… Wes a conçu les graphismes et Little Mick de High Energy a réalisé les têtes de mort et les liserés à l’aérographe. L’assise a été conçue et fabriquée par Wes, puis confiée à Peter de Goodline Trimming pour le rembourrage et le revêtement en cuir verni rouge. Ce cuir brillant est celui qu’on utilise habituellement pour les chaussures pour femmes. Sans suspension arrière, hormis le pneu large, l’assise est le seul véritable point d’amorti entre le pilote et les nids-de-poule !
Interrogé sur d’éventuels problèmes de construction, Wes m’a expliqué : “Mon principal souci, c’était le temps. Je travaille dans mon atelier après mes heures de travail. Avec 60 heures de travail par semaine, ça empiète beaucoup sur mon temps de construction. J’ai rencontré les problèmes habituels d’approvisionnement en pièces détachées, alors j’ai fini par les fabriquer moi-même”… Bien que Wes n’ait jamais eu l’intention de construire une moto uniquement destinée aux expositions, cela ne l’a pas empêché de remporter un trophée de 1er prix lors de la seule et unique exposition de sa moto à ce jour : le prix de la meilleure moto customisée au salon Meguiar’s Superstars. Voilà, c’est terminé… C’est un des plus beaux Chopper’s tombé sur ma gueule depuis longtemps, et dans le genre, je peux affirmer tranquillement qu’il n’y aura rien de mieux, rien de plus aboutit en 2025…
La jouissance est instantanée, tout se soulève, avec hurlement et mur du son aberrant, et là, on sait qu’on est devant quelque chose de très fort. J’ai été obligé de m’introduire rapidos. Et surtout, mon écriture en roue libre totale s’est trouvée ici en totale adéquation, quasi automatique, alignant les phrases parfaitement maitrisée qui étonnent à chaque lecture (ici le coté hystérique est masqué). Mais le point d’orgue, c’est le coté pachydermique jouissif, prouvant que je peux encenser ou détruire.
























