Evgeny Grigoriev Steampunk Chopper “CCCP”
Evgeny Grigoriev, Russe sans complexe, artiste et inventeur, passionné de Chopper’s et de Hot Rod’s depuis qu’il a découvert la version Russophone de Chromes&Flammes d’avant le nouveau siècle 2.000, a construit un incroyable chopper surnommé “CCCP” (traduisez “URSS”) dans le style Steampunk pour célébrer le retour de la Crimée dans la Sainte-Russie. Ce fut un évènement grandiose, Vladimir Poutine s’étant joint en tête des Bikers du club “Les loups de Crimée” pour un trip mémorable relaté dans ce web-site… Voyage avec Vladimir Poutine et “Les loups de la nuit” en Crimée ! – Gatsby Online …
Au lieu d’un phare, une lanterne de navire… Le feu stop est un réveil… Pour démarrer le moteur, il faut tirer la poignée d’un véritable hachoir à viande… La vitesse maximale est de 120km/h, mais cela n’a pas d’importance en raison de sa conception unique. Tous les détails imaginés par le créateur de ce “cheval de fer” ont été achetés ou récupérés, puis vieillis artificiellement. Le cœur de cette moto Steampunk ainsi devenu un étrange monocylindre Russe des années 50 du siècle dernier (traduisez 1950)… En Union soviétique, de tels moteurs étaient installés pour entraîner des générateurs électriques…
Mais aussi des pompes, des machines agricoles et accessoirement pour recharger des batteries. Pour ces raisons, le carburant “essence” moderne ne convient pas à cet étrange vieux moteur car l’essence à indice d’octane élevé use rapidement le moteur. Par conséquent, l’ingénieur dilue le carburant avec du kérosène… C’est une des solutions “A-la-Russe”, un pays continent qui n’a plus envie d’avoir encore des rapport commerciaux et d’identité avec l’Occident considéré comme de plus en plus décadent depuis les évènement de la chute du mur de Berlin et les manœuvres politiciennes américano-européenne.
Le peuple Russe qui a combattu le nazisme et y a perdu des millions d’hommes, femmes, enfants, a mal supporté les ingérences occidentales et les diverses tromperies amenées par la corruption des leaders : “Les crimes contre des civils pacifiques, les purges ethniques et les mesures punitives prises par les néo-nazis en Ukraine le prouvent. C’est contre ce mal que nos guerriers se battent” discoure Vladimir Poutine : “Négliger l’histoire peut provoquer une répétition d’horribles tragédies. Les soldats russes participant à l’opération militaire spéciale en Ukraine combattent le mal apporté par ceux qui ont oublié les leçons de l’Histoire”…

Comment des humains ont-ils pu en arriver à tuer des millions d’individus sans défense ? Et pourquoi les avoir torturés, violés, tyrannisés de cette façon avant de les détruire ? Comment le parti national-socialiste Nazi a-t-il pu connaitre un tel succès malgré de telles méthodes ? Tenter de comprendre le phénomène nazi impose une analyse pluridisciplinaire : histoire, économie, droit, psychologie, philosophie. Et même à cette condition, la pensée vacille encore face à cette réflexion sur notre propre barbarie. Cerner la responsabilité des crimes, c’est parler de la responsabilité de l’individu face au groupe.

Refuser sa collaboration sous la terreur totalitaire entraîne des sanctions posant des problèmes de conscience d’une extrême complexité. Dans une telle situation, la conscience n’est plus d’aucun secours. Bien faire devient absolument impossible. La complicité de tous les hommes est si bien organisée qu’elle s’étend aux victimes. Lorsque les repères anciens s’effondrent, c’est l’âme des peuples qui est déboussolée. Angoissée par des menaces supposées ou réelles, les communautés en crise se mettent en quête de nouveaux repères. Le danger vient de la mémoire que l’on construit/invente sur le passé.
L’acte de massacrer constitue la pratique la plus spectaculaire pour affirmer sa transcendance. Cela passe par une exploration aux extrêmes, aux frontières de l’humain et de l’inhumain, qui met à vif notre sensibilité. Aucune société n’est à l’abri de tels processus dès lors qu’elle commence à se déliter. Lorsque le peuple se demande qui va réussir à le sortir de cet état traumatique et lui proposer de nouvelles perspectives, la voie s’ouvre aux démagogues les plus habiles. Les chefs savent toujours trouver les mots et construire des promesses en résonance avec les émotions collectives.

Le chef est un facteur d’identification du groupe. La liaison qui s’établit entre les membres d’un groupe passe par lui. Chacun des membres désire être l’objet d’amour du chef et met tout en œuvre pour cela. Lorsque des individus théoriquement indépendants entrent au contact d’un groupe, un changement s’opère toujours dans leur attitude. On parle de psychologie des foules ou de vie fantasmatique du groupe qui permet la réalisation de rêves et de désirs non satisfaits. Il transmet à l’individu ses normes, ses valeurs, ses modèles de conduite. Le groupe sert à se protéger de l’anxiété.
Le désespoir commun joue un facteur de cohésion auprès des masses. Conformisme et soumission permettent d’éviter la pression des groupes. C’est encore plus clair lorsqu’il y a injonction. Les célèbres expériences de Milgram font référence en ce domaine, montrant comment un individu peut se soumettre à une autorité officielle, oubliant sa part d’humanité. Quoi qu’il fasse, un être humain prend toujours la décision de faire ce qu’il fait, même lorsqu’il prétend ne pas l’avoir fait exprès. C’est dur à accepter, mais c’est ce qui fait de nous des êtres humains et non des automates entre les mains du pouvoir.

Comment alors bien agir ? C’est le délicat problème de la valeur morale des lois, que chaque homme de bonne volonté s’efforce de respecter. Nous vivons dans une France en paix depuis 80 ans, fait unique dans notre histoire. Mais il est rare que la chance accorde à l’homme une telle situation. Notre responsabilité est de tenter d’anticiper le pire. Le plus difficile est d’agir selon ses convictions propres, en dépit de l’influence du groupe. Au fond, seul celui qui est responsable de soi est vraiment solidaire des autres..
Le “Steampunk” est un genre littéraire, issu de la science-fiction. Apparu dans le domaine de la littérature, il est aujourd’hui une culture à part entière, passant également par le champ des arts visuels et allant jusqu’à la musique. Cette uchronie ouverte, basée sur la projection d’un futur probable partant du XIXe siècle et de l’époque victorienne en gardant les codes et l’esthétisme de cette époque, est enrichie par la vision et l’interprétation personnelle de chacun des membres de ce mouvement, parfois appelé “Vaporistes”…
On y retrouve l’utilisation de matériaux tels que le cuivre, le laiton, le bois et le cuir, et l’approche de l’aventure et de l’expérimentation dans un monde où tout reste à découvrir et à être développé, dans l’esprit de la première révolution industrielle et en s’appuyant sur les nouvelles sources d’énergie que sont le charbon et la vapeur (steam en anglais), d’où l’utilisation massive des machines à vapeur. Le nom Steampunk, est donc un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, même si des inspirations peuvent être trouvées dans des récits de Jules Verne…
En Steampunk, l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme a été forgé à la fin des années 1980 en référence au cyberpunk (terme apparu en 1984). Le Steampunk fait son apparition dans des œuvres littéraires fantastique, de fantasy, d’anticipation et certains sous-genres de la science-fiction. Cette esthétique a été forgée par allusion au cyberpunk par les auteurs K. W. Jeter, Tim Powers et James Blaylock à titre de boutade. Le Steampunk est présent dans le cinéma, la musique, le dessin et par le mouvement “Do it yourself” où les “Vaporistes” créent des costumes…
Mais aussi des accessoires et décorations dans l’esprit de cette culture, allant jusqu’à inventer des personnages évoluant dans ce monde imaginaire, les interprétant physiquement lors d’événements … Le Steampunk trouve son impulsion dans des inspirations d’œuvres de Jules Verne, Albert Robida ou H. G. Wells qui fournissent les caractéristiques et l’esthétique de l’univers d’expression à travers leurs romans ou les adaptations cinématographiques qui en ont été faites, tels : “Vingt mille lieues sous les mers” de Richard Fleischer (1954), et “L’Invention diabolique” (Vynález Zkázy) de Karel Zeman (1958)…
Il y a aussi “La Machine à explorer le temps” de George Pal (1960). Autre influence, “The Steam Man of the Prairies” (1868), de l’écrivain américain Edward S. Ellis, constitue l’un des fleurons des “Edisonades”, proto-science-fictions mettant en scène des inventeurs sur le modèle du pionnier scientifique Thomas Edison. L’univers des époques Victorienne et Edouardienne d’avant la Première Guerre mondiale reste l’un des décors favoris du genre. Par extension sont assimilés au Steampunk les récits qui se déroulent soit dans le futur, soit dans un présent uchronique alternatif.
Là, apparaissent des personnages historiques ayant réellement existé, quand leur décor rappelle le design de l’environnement industriel du XIXe siècle ou que la société qu’ils décrivent ressemble à celle de l’époque Edouardienne, socialement très rigide et cloisonnée, comme dans “Les Chemins de l’espace” de Colin Greenland (1993). Les œuvres Steampunk relèvent aussi de l’aventure et du roman policier, voire du western comme “Wild Wild West“. Pour les distinguer du récit où interviennent des éléments relevant du fantastique, les critiques utilisent le terme de “Gaslamp fantasy”…
C’est un genre dans lequel s’illustrent notamment Anne Rice et le Français Fabrice Bourland. Le Steampunk recoupe fréquemment d’autres genres référentiels de la SF comme le voyage temporel, l’uchronie (décalage temporel et histoire alternative) et les univers parallèles. Cet aspect uchronique canonique a valu aux œuvres de SF Steampunk les labels de “Chroniques du futur antérieur” ou de “Rétrofutur” chez les fans du genre. Une des principales différences entre le Steampunk et la science-fiction des auteurs d’anticipation du XIXe siècle réside dans la présence d’éléments anachroniques tardifs.
Comme pour les ordinateurs ou les manipulations génétiques qui n’existaient évidemment pas à l’époque, le Steampunk se distingue aussi par son humour, bien des auteurs en premier lieu K. W. Jeter, qui porta le genre sur les fonts baptismaux considérant le genre comme un jeu littéraire font tout en clins d’œil aux pères de la science-fiction, du roman fantastique et du roman d’aventures extraordinaires. On pourrait dire que le Steampunk est un univers où les machines à vapeur ont progressé au-delà de ce que nous connaissons et où l’humanité n’a pas éprouvé le besoin d’inventer les moteurs à combustion…
L’esthétique de cette civilisation Uchronique est très différente de la nôtre, puisque l’absence de pétrole entraîne celle des matières plastiques ainsi qu’un retard dans le développement de l’électricité et de l’informatique, ou leur absence pure et simple. Le décor s’inspire de l’architecture industrielle de la fin du XIXe siècle. L’industrie du charbon étant très développée, en parallèle avec celle de la métallurgie, le fer puddlé y tient lieu de matière première principale. De même, l’esthétique est souvent associée aux boiseries sombres et au laiton.
Les engrenages complexes ou simplement décoratifs sont, eux aussi, souvent employés. En ce qui concerne les transports, l’avion et la voiture individuelle sont souvent en retrait, en faveur du dirigeable et du train. L’allure vestimentaire est un mélange du siècle Victorien et d’accessoires divers. Elle incorpore des éléments d’avant et après les deux guerres mondiales. L’esthétique vestimentaire Steampunk se rapproche de la mode gothique, elle aussi d’inspiration Victorienne. Tandis que l’ère de l’électronique tend vers la miniaturisation, l’élément esthétique fondamental du Steampunk est son gigantisme.
Cette technique, délibérément bloquée au stade de la machine à vapeur, produit des constructions démesurées, complexes et extravagantes de tuyauteries actionnées par des leviers et des claviers aussi nombreux que compliqués. Les véhicules à vapeur semblent souvent lourds et difficilement maniables, nécessitant une forte dépense d’énergie pour un rendement mécanique faible. Le héros classique dans ce genre d’univers est le mécanicien de génie. Toutefois certains univers Steampunks semblent posséder une avancée technique sur l’époque contemporaine.