Relatif… Tout est-il vraiment relatif ?
Au sens le plus basique “Tout est relatif” signifie que rien n’est absolu ou universel, et que tout ce qui existe est défini en relation avec quelque chose d’autre. On entend souvent dire que : “La théorie de la relativité restreinte indique que tout est relatif”. Ce qui équivaut à la présenter comme une caution scientifique du relativisme philosophique. Cette façon de dire est d’abord paradoxale, car s’il était vrai que tout est relatif, il serait relatif que tout soit relatif, donc cette phrase ne serait pas absolument vraie. La relativité est une doctrine de l’absolu qui va au-delà des apparences, au-delà des premières apparences, mais au-delà surtout de ce qui a pu dominer les apparences dans une pensée antérieure. La théorie de la relativité restreinte, est une doctrine de l’absolu et c’est précisément parce qu’elle a ce statut surplombant qu’elle condamne l’espace et le temps à n’être plus que relatifs…
Et cela en mettant en avant une grandeur qui ne change pas quand on change de référentiel, autrement dit, la vitesse de la lumière. Authentique révolution, renversement dans le champ des concepts, elle est pourtant présentée comme une simple évolution, racontée dans les termes et avec les notions de la théorie qu’elle est venue détrôner, en l’occurrence la mécanique de Newton. Plus d’un siècle après sa publication, on entend encore souvent dire que la théorie de la relativité établirait que “la vitesse d’écoulement du temps dépend de la vitesse de l’observateur”. Cette formule, qui inonde par ailleurs d’innombrables manuels, est doublement trompeuse. D’abord parce qu’elle affirme que le temps serait comme Newton l’avait pensé, sauf qu’il aurait désormais une vitesse d’écoulement. Or toute vitesse est une variation, plus précisément une dérivée, par rapport… au temps !
Donc tout est faussement relatif tel que l’indique les prix indiqués pour les “objets” auxquels ils se réfèrent… Le sens de “relatif” dans cette expression indique qu’il n’existe aucune vérité absolue ou immuable. Celle-ci dépend du cadre, du contexte, de l’angle d’approche et de la temporalité. Tout est donc affaire d’appréciation suivant sa situation, ses connaissances et son expérience. Ce principe de relativité correspond à une remise en question, et à une capacité à changer de point de vue. Au-delà de considérations matérialistes, ce constat peut avoir une portée philosophique, voire scientifique pour certains domaines tels que la physique théorique. Tout cela écrit quoique peut-être pas vraiment compris, permet de rendre “reatif” les valeurs attribuées à diverses “choses/objets” disparates réunis au hasard d’une vente aux enchères Sotheby’s…
“32’Ford Highboy Hot Roadster”… Vern Tardel-Built, 255ci Flathead-Powered 3-Speed
110.000 US$
“Euclid”… The Norman copy of the most influential, enduring, and beautiful books in the history of science, Venice 1482.
100.000 US$
“Blackhawk”… Very Very Old Fitzgerald 15 Year Old 121 Proof 1950 (1 Bottle 4/5 Quart) Stitzel-Weller.
65.000 US$
“Hermès”… Limited Edition Black Chèvre Chamkila Bouclerie Moderne Casaque Birkin 20 Sellier Palladium Hardware, 2024.
60.000 US$
“Sir William Hamilton”… The Botfield copy of the spectacular Campi Phlegræi, London, 1776–1779
90.000 US$
“Château Mouton Rothschild 2000“… A Quintessential Southern Cellar (6 BT)
100.000 US$
“Nike Air Jordan”… Retro Eminem ‘Encore’ Sample 2005 (Size 9)
45.000 US$
Cette Ford a été acquise par son propriétaire actuel en 2011, qui a ensuite confié sa restauration à Vern Tardel, auteur de « Hot Rod Your Model A » et du manuel d’atelier « How To Build a Traditional Ford Hot Rod », don’t un exemplaire signé est fourni. La carrosserie roadster en acier Brookville repose sur un châssis de 1932 et est propulsée par un V8 Mercury à soupapes latérales de 4,2 litres (255 ci) équipé d’un arbre à cames Isky 400 Jr, de culasses Offenhauser et de deux carburateurs Strombery 97. Le moteur est accouplé à une boîte manuelle trois vitesses de 1939 et à un pont arrière de 1936. La voiture est chaussée de roues à rayons Kelsey-Hayes de 16 pouces et équipée d’un essieu avant abaissé de 1932. La carrosserie a été peinte en gris « Cloud Mist Gray » de Ford 1940 pour faire ressortir les jantes et la calandre vert pomme de 1932. L’intérieur, la capote et le couvre-capote proviennent d’une LeBaron Bonney. Ce modèle Highboy de 1932 est désormais proposé en Californie par GenauAutoWerk , avec un historique d’entretien, des pièces détachées, une housse de protection et un titre de propriété du Nevada en règle indiquant qu’il s’agit d’une Ford de 1932. La carrosserie du roadster, en acier Brookville, est peinte en gris nuage Ford de 1940. La calandre et le tablier proviennent d’un modèle de 1932. L’insert de calandre et les jantes Kelsey-Hayes de 16 pouces de 1935 sont peints en vert pomme Ford de 1932. La capote et le couvre-capote sont des pièces LeBaron Bonney. Les pneus Firestone (4.75-16 à l’avant et 7.00-16 à l’arrière) ont été rectifiés et équilibrés. Un essieu Mor Drop de 3,5 pouces a été installé à l’avant, associé à un ressort à lames transversal à œillet inversé, une traverse de Model A, des triangles de suspension de 1932 et des amortisseurs Houdaille. Le pont arrière provient d’une Ford de 1936. Des freins à tambour hydrauliques de 1940 ont été montés sur les quatre roues. L’équipement intérieur provient également de LeBaron Bonney, et un chauffage sous le tableau de bord est installé. Un volant de type « banjo » de 1939 a été installé, ainsi que des instruments Stewart-Warner intégrés dans un cerclage tourné. Les 1 550 miles correspondent à la distance parcourue lors de la restauration. Le V8 à soupapes latérales de 255 pouces cubes (4,2 litres) provient d’une Mercury de 1948, d’après les notes de construction. Tardel aurait utilisé un vilebrequin SCAT, des pistons Ross, un arbre à cames Isky 400 Jr, des soupapes en acier inoxydable et une pompe à huile à haut débit. Le moteur est équipé de culasses Offenhauser et de deux carburateurs Stromerg 97 montés sur une admission Offenhauser. Une pompe à essence électrique auxiliaire permet de démarrer le véhicule. Une boîte de vitesses manuelle à trois rapports de 1939 a été utilisée pour la construction. Des notes et des factures de Vern Tardel sont incluses, ainsi que d’autres documents exposés dans la galerie. Un exemplaire signé du livre de l’atelier de Mike Bishop et Vern Tardel est également inclus. La voiture est immatriculée comme une Ford de 1932 avec le numéro VIN 1875162


























