Mensonges et menteries de fin d’un monde…
La guerre Russo-Ukrainienne débutée le 24 février d’il y a un certain temps qui s’oublie sous les mensonges et menteries de fin d’un monde, tourne une page dans l’histoire. C’est la fin du monde “post-“ (post-socialiste, post-soviétique, post-communiste…), dans lequel une génération d’Européens avait grandi avec la certitude que, malgré les difficultés et les crises, l’ère des grands conflits était terminée en même temps que le temps des idéologies. Cet autre “post-“, le post-modernisme, s’effondre à son tour : cette guerre entre deux États européens ne peut plus être “euphémisée” comme une simple guerre civile ou une guerre localisée, hybride, de basse intensité, voire d’être un conflit gelé… L’heure n’est plus aux frappes chirurgicales et la “post-vérité” se révèle n’être que le classique bourrage de crâne, avec manipulation de l’information et censure par les États, la France se retrouvant en tête de la désinformation Etatique “boostée” par le “Kulte Napoléonnien” du Président Macron qui se voit diriger l’Europe de manière Bonapartiste en se servant de ce qui passe à portée de ses capacités illusionnées, nous présentant le nouvel grand ennemi à abattre en se servant d’un différent issu des turpitudes américaines entêtées à détruire l’Empire Russe en se servant suite à la défaite de la guerre du Viet-Nam de tous les prétextes imaginables…
Les peuples ukrainiens et russes que ni l’oppression tsariste ni la dictature stalinienne n’avaient pu dresser l’un contre l’autre s’opposent aujourd’hui aussi frontalement que les Français et les Allemands il y a quelques décennies. L’histoire que les nationalistes des deux bords écrivaient depuis 20 ou 30 ans devient vraie : la haine que sème la guerre actuelle est désormais considérée comme ancestrale alors que c’est une création américaine de diversion extrapolée d’un mécanisme archaïque qui a conduit à la guerre actuelle pour rappeler que, si elle est devenue inévitable, les raisons en sont platement politiques. Tout y est psychologique, mais d’un académisme totalement récupéré par des clowns inventant des sketches sur des fausses interrogations et questions mémorielles et identitaires pour occuper et surtout encombrer l’espace académique et merdiatique qui eux aussi battent de l’aile ces derniers temps. Les chercheurs/créateurs de stratégies mettent ainsi l’accent sur “la construction des identités” qu’ils inventent tout comme “les Communautés imaginaires” présentées comme des socles civilisationnels récupérés de bibliographies.
Basiquement le simple fait de faire regarder le réel à travers ce prisme revient à ranger les personnes par catégories. Or, en fait, les humains n’arrêtent pas de passer d’un tiroir à l’autre et ne respectent aucune discipline, fût-elle celle de la sociologie. Ces phénomènes, nous font passer de l’autoritarisme politique éculé à la dictature politicienne basée sur l’amassement des commissions financières obligées, qui gangrènent l’Union Européenne incluant un recul général des libertés publiques sous couvert d’un imaginaire national en brandissant le patriotisme… Le terme de “patriote” ramène a une connotation
péjorative dans la langue populaire. À un travailleur un peu bête qui s’échine à la tâche sans en tirer aucun bien, on demande, moqueur : “T’es patriote ou nazi, ou Russe, ou chinois, ou arabe ?”. Les choses étant amplifiées à coup de politiques mémorielles liées en France au Pétainisme et au Nazisme. Vieilles “élites” et problèmes nouveaux, les clichés étant en effet nombreux… Donc, on nous vend l’Ukraine comme on nous vend des produits de consommation. C’est avant tout publicitaire et marketing avec des slogans niais et basiques destinés aux couches primates qui forment le réservoir de la consommation… Nous vendre l’Ukraine et les dirigeants ukrainiens, implique de créer des biographies.
Jusqu’aux années 2000 les dirigeants Ukrainiens étaient directement issus de la nomenklatoura soviétique. Le premier président, Leonid Kravtchouk (1991-1994), était l’ancien responsable à l’idéologie du CC du Parti Communiste d’Ukraine ; le second, Leonid Koutchma (1994-2004), était le directeur de Ioujmach, une importante usine du complexe militaro-industriel soviétique ; Viktor Iouchtchenko (2005-2010) était passé de la Gosbank soviétique à la Banque nationale ukrainienne, avant d’entrer au gouvernement puis à la présidence. La génération suivante est plus haute en couleurs. Viktor Ianoukovitch (2010-2014) est passé du monde ultra-criminel à la politique après un intermède énigmatique dans un emploi subalterne pour une entreprise soviétique de transport ; Petro Porochenko (2014-2019) a fait fortune dans le chocolat et cet oligarque était connu pour un rapport totalement opportuniste à la politique, avant de se découvrir patriote belliciste et conservateur une fois élu ; Après le roi du chocolat, ce fut le roi de la blague opportuniste sous la ceinture avec Volodymyr Zelensky, qui était connu comme un clown faisait du piano avec son pénis érigé… Un tel clown pornographe qui devient président et serre la main du Pape et des divers membres érectiles des gouvernements à un goût spermatique poisseux que seuls les retours de 50% sur les dons offerts par milliards peuvent faire oublier les éjaculations patriotiques…
Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à reconnaître que le saltimbanque est devenu un homme d’État. Etat érectible, convenons-en… Il faut toutefois convenir également que tous les autres présidents avaient tant bien que mal tenu leur rôle. Ils ont certes tenté de profiter de leur position pour s’enrichir et se débarrasser des gêneurs, mais, ce faisant, ils défendaient aussi leur clan, c’est-à-dire la fraction de la couche dirigeante qu’ils représentaient : rien de nouveau sous le soleil du marxisme. En outre, ils ont su emboucher les trompettes nationalistes, alors qu’ils avaient subi ou même inculqué la vulgate soviétique sur l’internationalisme pour la première génération et professé des idées libérales pour les autres. Tous se sont à leur façon coulés finalement dans le costume de clown en chef de l’État ukrainien indépendant et ils ont dû, à ce titre, inventer une politique extérieure qui n’avait jamais existé… Les Gouvernements Européens y ont contribué grâce à la Hyène ayant détourné des millions à la Bundeswher lorsqu’elle était ministre des armées en Allemagne, puis des milliards détournés grâce aux faux vaccins rendus obligatoires, ensuite en mettant sur pied les dons de charité à l’Ukraine avec retours de 50% sur compte off-shore indétectables…
Eradiquer ce fléau de l’opportunisme politique maffieux n’avait rien d’évident faute de personnel formé mais surtout parce que la situation politique générale Européenne était d’une précarité frisant au loufoque dans lequel les pires bouffons se sont précipités. C’était une occasion rare que de pouvoir profiter de la géopolitique Ukrainienne. Vue d’Europe de l’ouest, l’Ukraine c’est un poids lourd, plus grand que la France par la superficie et plus peuplé que l’Espagne. C’est aussi le pays le plus oriental, à part la Russie. Or sa voisine est 30 fois plus étendue et trois fois et demie plus peuplée. De ces données intangibles le président Koutchma avait tiré un concept, la “multivectorialité” : tout mouvement vis-à-vis de l’Occident devait être équilibré par un mouvement symétrique vis-à-vis de la Russie. Ainsi, la création d’une commission Ukraine-OTAN en 1997 est contemporaine de l’accord Koutchma-Eltsine sur le partage des bases navales de Crimée. L’équilibre était toutefois précaire, car, quand Koutchma a entériné le rapprochement avec l’OTAN dans la loi de sécurité nationale de 2003, la tension est montée dans la mer d’Azov : les forces spéciales russes et ukrainiennes sont alors larguées sur des îlots artificiels en béton qui forment une digue entre Kertch (Crimée ukrainienne) et Taman (Russie) pour y affirmer la souveraineté de l’un ou l’autre État.
Les “crises du gaz” qui prenaient prétexte du non-paiement de la consommation par les Ukrainiens et du loyer du transit par les Russes s’inscrivaient dans la même logique de coups de pression permettant de réaligner les rapports réciproques. Faire ainsi de nécessité vertu permettait également de faire monter les enchères. C’est l’exercice auquel s’est livré le président Ianoukovitch. Tout en ne tournant pas le dos à Moscou, il poursuivit mezzo voce les négociations avec l’OTAN, et de façon tonitruante celles sur l’Accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne. On sait ce qu’il advint. Après s’être finalement jeté dans les bras de Moscou, Ianoukovitch a été renversé par un coup d’état financé en milliards par les USA et l’Europe au profit d’un gouvernement qui faisait “le choix de l’Europe”... Le choix de l’OTAN s’est imposé de la même manière, par réaction et dans la précipitation. Avec l’annexion de la Crimée par la Russie et la proclamation des républiques séparatistes dans le Donbass, les foyers de la contestation la plus active contre l’atlantisme en Ukraine avaient d’ailleurs disparu. En somme, l’État ukrainien a perdu la faible liberté de manœuvre dont il avait tenté de jouir pendant les deux premières décennies de l’indépendance.
Certains en concluent que “l’Occident” a bien joué en suivant scrupuleusement la partition qu’on dit écrite par l’ancien conseiller de Ronald Reagan, Zbigniew Brzeziński : “Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un Empire pour redevenir un pays”... En ce cas, c’est une victoire paradoxale de l’Occident vu que la guerre commencée le 24 février a été présentée au contraire être la démonstration violente de l’impérialisme russe ! Surtout, c’est appliquer une grille de lecture largement téléologique qui prête aux Occidentaux une connaissance des fins et une parfaite maîtrise des moyens. À y regarder de près, rien n’est moins sûr. Dans les années 1990, le FMI est régulièrement intervenu pour sauver l’État ukrainien de la banqueroute en conditionnant ses aides à une “transformation structurelle” visant à sortir le pays du soviétisme au niveau social et économique. Les réformes n’ont pas été lancées car les dirigeants voulaient juste continuer à piller tranquillement le pays sans provoquer inutilement une révolte en brandissant l’épouvantail du libéralisme. Le FMI a toutefois continué à verser bon an mal an un argent vite détourné car il ne voulait pas ajouter du chaos au chaos, particulièrement en 1998, quand la crise asiatique s’était étendue à tout l’espace post-soviétique sous forme de crise financière.
Dans les années 2000, alors que la situation économique se stabilisait, les enjeux géopolitiques sont revenus au centre de l’attention. Les dirigeants ukrainiens voulaient afficher une perspective occidentale populaire à la mesure de l’espoir de prospérité qu’elle suscitait. Le rapprochement avec l’Union Européenne portait cette promesse sans provoquer de tensions internes comme l’OTAN. L’accord d’association, qui fut négocié en 2007, n’était pourtant pas sans inconvénients pour la partie ukrainienne. Politiquement, il ne valait pas promesse d’adhésion, mais au contraire servait plutôt à l’éviter. Économiquement, il s’avérait être un piège : avant 2013, l’UE représentait 34 % des importations ukrainiennes et 28 % des exportations, la Russie respectivement 32 et 24 %. Faire le choix de privilégier un partenaire par rapport à l’autre exposait l’Ukraine à mettre de toute façon en danger un quart ou un tiers de son commerce extérieur. De plus, l’exigence européenne de mise aux normes de la production ukrainienne impliquait une restructuration économique profonde, aussi traumatique que celle des années 1990. Le Premier ministre Azarov avait chiffré à 20 milliards d’euros le montant nécessaire à amortir le choc alors que l’Union européenne voulait bien donner 610 millions sous condition d’adhésion au programme de réformes du FMI, poussant le régime Ianoukovitch définitivement vers la Russie et, en réaction, déclenchant la contestation qui était en réalité financée par les USA désireux que l’Europe ne vienne grignoter l’Empire Américain…
Ces aveuglements de tous bords à la fin 2013 ont-ils servis de leçons ? Une fois que l’Ukraine du Maïdan, qui avait fait le choix européen, s’est retrouvée en guerre dans le Donbass, ce fut le début de la fin… Les réformes libérales du système de santé (2017), des retraites (2021) et du marché de la terre (2021) n’ont été faites qu’après le Maïdan, plus de 25 ans après l’indépendance ! Celle du Code du Travail, initiée en 2015, n’était toujours pas adoptée en février 2022)… Parallèlement, les investissements directs étrangers sont restés au plus bas jusqu’en 2004, montrant le peu d’appétence du grand capital international au risque, fut-ce pour encourager la transition vers la démocratie libérale et l’économie de marché. Après la Révolution orange, on a constaté une brusque envolée, mais le flux provenait en premier lieu de Chypre et correspondait au retour de capitaux russes et ukrainiens après leur évasion et leur blanchiment. Le PIB de l’Ukraine est remonté en 2008 à 60 % de son niveau – soviétique – de 1990, alors qu’il était descendu à 30 % en 1998. L’aide occidentale a été plus vite annoncée qu’abondée. En 2014-2017, l’UE avait donné “le montant le plus élevé jamais versé à un pays non membre de l’UE”, soit 2,81 milliards d’euros sur trois ans… en réalité moins que le budget d’une ville comme Genève sur le même exercice. En somme, on voulait bien séduire l’Ukraine, mais pas au point de se mettre en frais pour elle. Et on n’évoquera pas ici l’engagement de la France en Ukraine et sa volonté de voir le pays avancer alors qu’elle livrait des équipements militaires à la Russie entre 2015 et 2020… Macron était faux cul comme pas possible…
L’approche russe de la question ukrainienne est bien différente. On ne parlera pas ici des justifications historiques et idéologiques qu’avance Vladimir Poutine et on discutera plutôt le positionnement qu’il adopte. On a souligné son anti-occidentalisme sans le mettre en contexte. Dans le discours du 21 février 2022 qui reconnaissait les républiques séparatistes du Donbass, deux jours avant de déclencher la guerre, un passage a été peu commenté. Dans une séquence digne de la téléréalité, le président russe a déclaré en regardant le téléspectateur dans les yeux : “Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit en public, que je vais dire pour la première fois”… S’ensuivit le récit d’une idylle avortée lors de la visite du président américain Bill Clinton à Moscou en 2000. Le Russe lui demande “Comment l’Amérique envisagerait l’adhésion de la Russie à l’OTAN” et la réponse fut tout à fait réservée… Surtout, les actes considérés comme hostiles vont se succèder, comme l’élargissement de l’OTAN à d’autres pays d’Europe orientale alors que la proposition russe n’avait même pas été considérée. La question n’est pas l’orgueil blessé d’un homme (Poutine) mais les enjeux d’une telle proposition et de son refus.
Pas plus que Recep Tayyip Erdoğan aujourd’hui, Vladimir Poutine ne voulait faire partie de l’OTAN en 2000 par attachement aux valeurs libérales affichées par le “Monde libre”. Il entendait par contre que son grand pays participe pleinement à la domination du monde. L’idée d’un tel condominium n’avait rien d’insensée. On pense aux accords de Yalta partageant l’Europe en zones d’influence où les parties prenantes maintenaient l’ordre, de l’écrasement des communistes grecs par les Anglais (1949) à celui de la révolution hongroise par les Soviétiques (1956). Exemple plus parlant pour un conservateur comme Poutine, la couronne russe avait fait sa part au XIX ième siècle au point que le tsar Nicolas 1er y gagna le surnom de “Gendarme de l’Europe”... En fait Vladimir Poutine avait déjà raconté l’anecdote dans un documentaire réalisé en 2017 par le cinéaste américain Oliver Stone “Le jour où Poutine voulait intégrer l’Otan” (Le Point, 21 novembre 2021)…
Les références du dirigeant russe aux populations russes et orthodoxes partageant un espace spirituel ainsi que le soutien appuyé que lui apporte l’Église orthodoxe achèvent de dessiner le paysage mental de ce conservatisme russe nationaliste, telle qu’il s’est formé sous le tsarisme. Le facteur subjectif qui empêche aujourd’hui l’entente avec les Occidentaux vient sans doute de là : le rejet fondamental des soi-disant valeurs qui sont proposées aujourd’hui par ceux qui prétendent au pouvoir mondial (selon les mots du patriarche Kirill). Ces considérations élevées n’ont toutefois pas empêché les autorités russes de rendre des services qualifiés à l’Occident décadent quand il s’agissait de maintenir l’ordre impérialiste dans le monde. En 2015, l’intervention russe en Syrie aux côtés de Bachar El Assad voulait aider à fonder une véritable coalition mondiale contre le terrorisme… En janvier 2022 encore, l’envoi d’une unité des forces spéciales au Kazakhstan pour soutenir le président Kassym-Jomart Tokaïev et rétablir l’ordre après la révolte populaire n’avait pas suscité l’émoi des chancelleries ni guère d’indignation chez les éditorialistes. Les grands groupes pétroliers occidentaux (tels Chevron, ExxonMobil, Shell, ENI, Total) avaient ainsi grâce à la Russie vite pu reprendre leurs affaires. Pour Poutine, l’attitude des dirigeants occidentaux dépasse l’ingratitude : “Vous ne voulez pas nous voir comme un ami et un allié, d’accord ! Mais pourquoi faire de nous un ennemi ?”…
L’explication est évidente dans une perspective nationaliste : le seul but est d’empêcher le développement de la Russie… Peut-être Poutine pense-t-il à Nicolas 1er récompensé de son ardeur répressive en Europe par la Guerre de Crimée où les Anglo-Français s’allièrent aux Turcs en 1853 pour bloquer l’expansion russe vers le sud. Aujourd’hui, l’Ukraine joue le rôle de place d’armes avancée de l’OTAN et des États-Unis contre la Russie. Derrière la laborieuse dissertation sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens, il y a un noyau rationnel simple : l’État Russe préfère que ce soient ses troupes qui stationnent aujourd’hui en Ukraine plutôt qu’à terme celles de l’OTAN. On entendait les mêmes propos dénués d’idéologie en URSS dans les années 1980 pour justifier l’intervention en Afghanistan.
Si la comparaison entre les deux guerres ne tient pas militairement, elle permet de rappeler quelques données socio-politiques importantes. D’abord, les populations payent le prix du sang pour des parties d’échec planétaires qu’elles perdent toujours alors qu’on ne les consulte pas. Ensuite, la stratégie occidentale de tester et d’épuiser l’adversaire dans un conflit périphérique finit par avoir des conséquences au centre, qu’on pense à l’action d’Al Qaeda en 2001 ou au piteux retrait américain de Kaboul ensuite. Un empire s’effondre d’abord sous le poids de ses contradictions. On assiste à l’opposition de deux impérialismes. L’un correspond à la définition de Lénine qui décrit une tendance à la domination économique du capital qui provoque des conflits entre États. Il reste que l’exportation de capitaux vers Kiev aura été fort limitée en temps de paix. Les sommes ne se chiffrent en milliards cash que depuis qu’il s’agit d’acheter des armes aux entreprises occidentales pour “aider” l’Ukraine dans la guerre tout en récupérant cash 50% sur les comptes off-shore secrets des chefs de gouvernements Occidentaux…