1963 Corvette Rondine by Pininfarina
Au début des années 1960, la Chevrolet Corvette cherchait encore sa place en tant que voiture de sport américaine. La C2 de deuxième génération venait d’être lancée avec un style audacieux et une sérieuse amélioration des performances.
Mais, alors que General Motors s’efforçait d’affiner son image, un châssis de Corvette a été envoyé chez Pininfarina en Italie pour créer “quelque chose” de complètement différent, à la limite de l’indéfinissable entre une Ferrari 400 “Fiatisée”, une Peugeot 504 “Ferrarisée” et une Triumph Stag “JamesBondisée”.
Ce qui est revenu était fade et riquiqui, fluet, mièvre, pas une version Hard façon Drag-Racing pour V8 Big Bloc respirant la bestialité et la puissance… C’était un nouveau look doux et aimable, passe-partout. Cette Corvette ne ressemblait en rien à la Sting Ray en fibre de verre qui faisait ses débuts la même année.
Avec ses panneaux d’acier lisses et sa silhouette riquiqui, la Rondine aurait pu passer pour une Renault Floride si vous aviez couvert les badges. A cause de tout cela la GM n’a jamais mis cette bêtise en production. Elle a été discrètement été rangée et stockée en Italie pendant des décennies.
Et ce, avec une interdiction “pré-Trumpiste” de sanctions, représailles et boycott… Aujourd’hui, la plaque signalétique représente un moment fascinant d’une époque où le muscle américain aurait pu s’apparenter au style bellâtre italien ! Une réécriture de l’histoire de la Corvette.
Rien que le choix du nom “Rondine” faisait Transgenre. Ce bonbon avait été conçu par le carrossier italien Pininfarina et dévoilée au Salon de l’automobile de Paris en 1963. Sous la carrosserie en acier de la Rondine se trouvait un châssis standard de Chevrolet Corvette 1963.
Cela signifiait un V8 à petit bloc de 327ci produisant 360 chevaux, soutenu par une transmission manuelle à quatre vitesses. Le bonbon conservait la suspension arrière indépendante et les freins à disque avant de la C2.
Même avec le poids supplémentaire de la carrosserie métallique, Pininfarina n’avait pas changé les os… Ce qu’ils ont donné à la voiture, c’est une nouvelle identité préfigurant le Trans Genre et le mouvement de libération de l’homme sans couilles.
Fini le Macho-Ricain style Cow-Boy, la lunette arrière divisée, les phares cachés et les ailes en fibre de verre. Au lieu de cela, la Rondine présentait des profils latéraux épurés comme un visage de cow Boy rasé et parfumé, des courbes élégantes et une extrémité arrière qui se rétrécissait en queue de canard.
Tout cela explique pourquoi ce bonbon a divisé l’opinion chez GM. L’utilisation de l’acier avait permis de façonner les panneaux ce qui n’était pas possible avec la fibre de verre standard de la Corvette. Bien que cela ait féminisé la voiture, cela l’a également rendue “substantielle”.
Le savoir-faire “façonné à la main de Pininfarina” a donné à la Corvette un sens de l’élégance multi sexe européenne qu’elle n’avait jamais porté auparavant. Bien qu’elle n’ait jamais vraiment décollé, la Rondine soulève toujours des envies de vomissement et un rejet de recommencer ce gag…
































