Le retour Australien des “Luges de plomb”…
Je commence façon documentaire à vous causer “doctement” de “La Vallée de la Barossa” qui doit son nom à la chaîne de montagnes “Barossa Ranges” appelée ainsi par le colonel William Light en 1837 qui avait choisi ce nom en souvenir de la victoire britannique sur les soldats français à la bataille de Barrosa le 2 mars 1811, bataille à laquelle il avait participé. The Barossa Valley est maintenant une importante région touristique de l’Australie-Méridionale à 60 km au nord-est d’Adélaïde, en particulier grâce aux vignobles.
La vallée fait 14 km de long sur 13 de large et a une population totale d’environ 20.000 habitant(e)s. Les trois principales villes de la vallée qui comptent chacune à peu près 1.000 habitants sont : 1° Tanunda, une ville à forte composante germanique avec des traditions qui se perpétuent depuis les années 1840 lorsqu’arrivèrent les premiers colons allemands. Beaucoup d’entre eux étaient originaires de Silésie ; ils appelèrent la région Neu-Schlesien ou New Silesia (Nouvelle-Silésie)…
En 2° Angaston, au contraire, est considérée comme une ville anglaise avec des habitants venant le plus souvent de Cornouailles ou d’autres régions anglaises et en 3° Nuriootpa est une ville dont les habitants viennent tant d’Allemagne que de Grande-Bretagne.;; Voilà qui est écrit et qui ne vous changera pas plus votre vie que la mienne car ce qui sort actuellement de nos têtes de PIF’s, se résume en “Qu’est ce qu’on en a à foutre, on n’ira jamais là-bas à l’autre bout de la planète Terre qui, étant une boule, n’a d’ailleurs pas de bout”…
C’est dire que ça débute assez mal et qu’aucun abonné à ce web-site n’ira là-bas voit l’œuvre des colons ayant génocidés les populations autochtones Aborigènes qui de générations en générations, vivaient là chez eux depuis des millénaires sans jamais avoir ressenti le besoin d’aller trucider le Royaume Uni d’Angleterre réputé partouze dans l’univers comme étant la patrie des Faux-culs colonisateurs et exterminateurs qui de surcroit roulent à gauche ce qui est un geste politique.
La région de Barossa produit 68 % de vins rouges faits surtout à partir de cépages syrah, sauvignon, merlot et grenache… et 32 % de vins blancs utilisant les riesling, sémillon et chardonnay. L’endroit accueille un club de Hot Rod’s œuvrant en bande désorganisée, qui a été créé sur “un tard” en 1973 sous le nom original de “Valley Hot Rodders inc”, qui propose “des activités familiales composées de personnes de tous les horizons”... Comme dans tous ces genres de clubs, le principe est de se réunir en regroupant les Hot Rods comme du temps de la colonisation…
C’est-à-dire en formant un cercle pour surveiller le périmètre et attendre l’arrivée de Soeur-Anne qui comme partouze ne vient plus… C’est dire et médire que l’ennui est le meilleur compagnon de toutes et tous… Je précise que si les Hot Rodder’s Australiens sont membres du club, le club est membre de l’Australian Street Rod Federation, lui même membre de la SA Hot Rod Association… et que tout ce bazar ne semble n’aboutir à rien si ce n’est que le club a accueilli de nombreuses courses “entre potes”…
Le génocide colonisateur de l’Australie a été reconnu par une enquête menée par la commission Yoorrook, qui a établi que les colons européens ont commis des actes de génocide contre les Aborigènes. Les massacres, les maladies, les violences sexuelles, l’enlèvement d’enfants et les politiques d’assimilation ont conduit à la destruction quasi complète des Aborigènes. La commission a recommandé des mesures de réparation, telles que l’indemnisation financière et la restitution de terres ancestrales.
À partir de 1834, les massacres, les maladies, les violences sexuelles, la destruction des langues et des cultures, la confiscation des terres, l’éloignement des enfants des familles et des communautés se sont conjugués pour provoquer la destruction physique quasi complète des peuples premiers, estime le rapport présenté devant le Parlement. Les peuples indigènes ont été littéralement décimés. Au cours des vingt années qui ont suivi la colonisation de l’État, la population locale a été réduite de trois quarts, passant de 60.000 à 15.000 en 1851.
Créée en 2021, la commission Yoorrook (qui signifie “vérité” en langue wemba wemba) est la première enquête officielle de ce genre en Australie. Son objectif était d’étudier les injustices systémiques dont ont été victimes les Aborigènes. Après quatre ans de travaux, des centaines de témoignages recueillis, deux mois d’auditions et la collecte de milliers de documents, ses conclusions sont accablantes. Le rapport a documenté les massacres et les violences, ainsi que les politiques gouvernementales qui ont contraint les peuples autochtones à s’installer dans des réserves.
Là où les pratiques traditionnelles étaient interdites. Il se penche aussi sur la législation qui a permis de retirer de force des enfants à leur famille et à leur culture. Dans les années qui ont suivi la fondation de ce qui allait devenir l’Australie, l’action du gouvernement s’est intensifiée. La préoccupation de la colonie est passée de la terre aborigène au sang aborigène. Une fois la terre clôturée, sondée et rebaptisée, l’attention s’est portée sur les corps et les lignées de ceux qui restaient.
En 1886, une loi a été imposée comme un mécanisme pour faire disparaître les Aborigènes sous le prétexte permanent d’un régime de protection. Les colons avaient décidés que les peuples premiers devaient disparaître. Il s’agissait d’une élimination culturelle préméditée, c’est à dire un génocide visant à déstabiliser la présence d’un peuple là où il a toujours été, mais aussi de le faire disparaître de manière proactive. La commission Yoorrook s’est intéressée non seulement à la colonisation elle-même mais aussi à ses conséquences aujourd’hui désastreuses pour les populations autochtones.
Les disparités économiques actuelles et les obstacles à la prospérité des Premières Nations sont des héritages directs des pratiques coloniales et de l’exclusion autorisée par l’État. L’Australie peine depuis longtemps à combler le fossé entre les peuples autochtones et le reste de la population en termes de santé et de bien-être. Les minorités ont une espérance de vie inférieure de moitié à la moyenne nationale et leur taux d’incarcération ne cesse d’augmenter. Les Aborigènes sont plus exposés au risque de cancer et de suicide.
Nombre de jeunes sont forcés de quitter l’enseignement sans aucun diplôme et se retrouvent sans emploi. La Première ministre Jacinta Allan, a remercié la commission, assurant que son gouvernement examinerait attentivement ses recommandations, mais a tout enfermé dans un coffre-fort et rien n’a changé sauf en pire, mettant en lumière de dures vérités. Les Australiens ont voté contre un référendum historique en octobre 2023 ce qui a fermé quasiment à tout jamais une modification de la Constitution qui aurait créé un organe national pour les populations autochtones.
La préoccupation essentielle du gouvernement Australien a été définie comme devant acheter des sous-marins et des avions de chasse pour aider l’Ukraine. M’est avis qu’Hitler ne s’est pas suicidé ni n’est parti en Amérique du sud, mais en Australie… Les illustrations d’un Hot Rod Lincoln à la façon des très pesantes “Luges de plomb” me semble égayer l’ambiance neurasthénique d’autant qu’une colonisatrice blanche est venue en sur-illustration en apportant une touche de sexe réjouissant…
































