2026 Lamborghini Fenomeno V12 1065cv /16 millions
Les archi-snobs, pis s’ils sont fauchés et faussement riches, ont l’art de se rendre antipathiques en posant des questions saugrenues destinées à ce qu’ils y répondent sans attendre du genre ; “Quel est le meilleur endroit pour trouver le bonheur ?” et d’y répondre : “Un club anglais, la campagne, une Aston Martin ou une Rolls-Royce ne faisant pas de mal non plus qu’une belle Dame”, ajoutant d’un ton bain : “Elles étaient assez sympas, comme disent les Britanniques”... Heureux comme des palourdes sont-ils, avec jus de citron et poivre pour mieux déguster, ajoutant : “De toutes les voitures que j’ai eu le plaisir de passer un peu de mon temps au fil des ans, ce qui signifie, en résumé, rouler et s’amuser, celles qui m’ont le plus marqué sont les Rolls-Royce, mon cher ami, J’ai toujours eu un faible pour ces géants anachroniques et hors du temps, avec leurs ciels de toit étoilés, leurs sièges massifs et leur insonorisation surnaturelle. Elles semblent un message d’une époque révolue, où l’on ne courait pas d’un rendez-vous à l’autre chaque jour et où l’industrie automobile n’était pas obsédée par l’efficacité, la frugalité et la durabilité”.
J’aime répondre : “J’appréhende sans impatience de devoir croiser un imbécile. Certes, la malchance d’en apercevoir un qui vient m’entretenir de ses déviances fait partie des aléas, mais tout dépend de la façon dont on doit subir l’abordage. Personnellement, je m’inspire de cette vieille blague sur les blondes comme quoi les chances qu’une blonde croise un dinosaure sont toujours de 50%”... Happy as a Clam est une expression originaire du nord-est des États-Unis, mais aussi populaire auprès des Britanniques lorsqu’ils parlent d’être particulièrement heureux. Le bonheur britannique, donc, et cela, bien sûr, exige une Rolls, une Aston Martin et un Pub placé sous le patronage du roi Charles III, un de ces sanctuaires secrets où ceux qui s’ennuient se rendent pour échapper au quotidien et ennuyer les autres, un endroit connu pour ses fêtes endiablées où, en été, les visiteurs très chics bon genre, se prélassent en short. Le roi Charles III, patron du club, observe depuis son portrait avec une indifférence sereine tandis que les membres érectiles se fascinent des élégantes en quête de sensations…
Je sors peu et dans mon périmètre Saint-Tropézien j’ai acquis un bon instinct pour choisir les thèmes de mes articles, parfois un peu énigmatiques, toujours poétiques, irrévérencieux et politiquement incorrects… Sur la route, dans la vie, dans l’instant présent, tout autour, des trésors cueillis sur le rivage de la vie, il est temps de plonger dans la palourde ! Fenêtres baissées, musique à donf. Les basses du vacarme des échappements de la Ferrari étaient si puissantes que je ne parvenais pas à me parler des sensations vécues, c’était plutôt comme un massage à air vicié comprimé qui détruisaient mes tympans. Le bonheur consiste souvent à trouver le bon côté des mauvaises choses. “Vous vous en êtes tiré à bon compte”, me dit souvent mon médecin, ajoutant : “Après tout, cela aurait pu être pire”... Autrement dit, la catastrophe a été évitée de justesse. En Russie, le bonheur est aussi capricieux qu’un chat : il peut changer de direction en un instant ou porter malheur aux autres. Un proverbe russe dit : “La joie de l’un fait la mort de l’autre”. Cela s’applique aux ennemis de la Russie…
En France, le bonheur de l’un se fait toujours aux dépens de l’autre. Et les Italiens Ferraristes ? Ils ont mille et une façons de parler du bonheur, selon l’humeur et le moment. Les subtiles distinctions ne sont vraiment claires que pour les autochtones. Qui peut faire la différence entre chance, bonheur, félicité, chance et béatitude ? Mais il y a toujours une certaine complaisance. Le bonheur automobile surtout Ferraillerie, c’est sans doute comme une palourde. Je n’ai aucune idée de ce que l’on ressent lorsqu’on est une palourde, ni même si les palourdes sont capables d’émotions. On projette constamment des sentiments sur d’autres êtres vivants qui n’en ont probablement pas. Comment savoir ce que ressent une palourde dans sa coquille ? Ou même si elle sait où elle est ? Tout ce que je sais, c’est que je ne me suis jamais senti en sécurité dans une Ferrari. Personne n’en a une idée précise. Chacun façonne sa propre version, façonnée par sa façon de vivre : liberté et dignité car la vie est une propriété privée qui appartient à celui qui la vit.
Le bonheur est un produit artisanal, fabriqué sans recette, à chaque fois de toutes pièces. Le héros tragique d’un drame grec peut se sentir exalté même si tout son entourage affirme qu’il est condamné. J’ai connu des gens qui avaient tout et qui se sentaient pourtant malheureux. J’ai connu des gens qui avaient peur du bonheur et qui s’enfuyaient quand la vie devenait trop belle. Trop de bonheur peut être néfaste. Le bonheur est comme l’amour : un feu qui peut vous réchauffer ou vous brûler. Mieux vaut l’aborder avec prudence, sans foncer tête baissée. Et ne faites jamais confiance à ceux qui vous souhaitent le bonheur. L’un dit “Ne change jamais”, l’autre veut qu’on continue à se surpasser. L’un recherche des sensations fortes à chaque tournant, un autre rêve de passer soixante-seize ans avec ses amours et de mourir heureux dans son lit en atteignant les 100 ans et plus… En général, les Ferraristes ont tendance à avoir un sentiment exprimé de manière non mesurée. Les émotions sont des explosions d’artifices et les grands moments de joie sont toujours théâtraux.
Les grandes explosions émotionnelles sont toutefois pénibles… Ils sont contents d’eux-mêmes, autrement dit : “heureux comme des palourdes”. Le bonheur humain est ambivalent, tout comme la sagesse et la raison. L’Occident et l’Orient peuvent les définir différemment, mais il existe des points communs, au-delà des cultures et des religions. Que l’on soit bouddhiste, chrétien ou athée, l’équilibre intérieur a toujours été la clé du bonheur et essentiel à la véritable sagesse. Les grands penseurs du passé ont toujours parlé avec prudence, calme, ironie et assurance, esprit flexible et agile. La vie est une invitation à explorer le monde sans solution définitive. Une certaine obstination est profondément humaine, la plupart d’entre nous croyons d’ailleurs secrètement détenir la seule et unique vérité. Pour beaucoup, il ne peut exister que deux opinions sur une question : la leur et la mauvaise. Les têtus sont toujours prêts à se battre. Les heureux sont ceux qui peuvent envisager plus de deux points de vue et qui traversent la vie tels des explorateurs.
Ce genre de personne est ouvert à l’inconnu. Son monde est un vaste horizon de découvertes. Il aspire à vivre la vie avec légèreté et à trouver la joie dans chaque nouvelle découverte. Cette planète a tant à offrir, et chacun peut trouver le bonheur à sa façon. Il existe d’innombrables formes de bonheur, et nous venons d’en découvrir une : Ne pas posséder de Ferrari ni de Bugatti, ni de Lamborghini… Avec 1065cv, le dernier projet “Few-Off” est prétendu être la Lambo la plus rapide de tous les temps. En 2005, Lamborghini a ouvert le Centro Stile sur son campus de Sant’Agata Bolognese. Le centre de design interne a autoproclamé avoir produit certains des produits Lamborghini les plus rares et les plus emblématiques du 21e siècle, notamment la Reventón, la Sesto Elemento, la Veneno, la Centenario, la Sían et la Reborn Countach. Afin de célébrer les 25 ans du studio de design, le constructeur automobile vient de dévoiler la présentation de sa dernière série limitée : la Lamborghini Fenomeno, supercar V-12 hybride qui n’est pas seulement un exercice de style.
En fait, c’est la Lamborghini la plus puissante à ce jour. La Fenomeno est le dernier né de la série “Few-Off” de l’ex marque de fabriqy=uant de tracteurs agricoles, qui transforme maintenant les voitures de série en quelque chose de nouveau… Le nom, comme celui de la plupart des Lamborghini, tire ses racines d’un taureau de combat, dans ce cas, celui qui a participé à un combat à Morelia, au Mexique, en 2002… Pauvre taureau… La voiture est clairement basée sur la Revuelto, avec un moteur V-12 de 6,5 litres plus un moteur tri-électrique. Cela ne veut pas dire que Lamborghini n’a rien changé, ce nouveau modèle recevant une augmentation de puissance considérable. La puissance s’élève désormais à 1065cv à un ridicule 9250 tr/min, contre 1001 dans le modèle de série. Le couple maximal reste de 535 lb-pi. Cette puissance est transmise aux quatre roues par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses à double embrayage à huit rapports, qui comprend un moteur électrique intégré qui peut actionner indépendamment l’essieu arrière.
Cela signifie que la voiture peut maintenir quatre roues motrices même en mode électrique pur, ce qui vous permet de ne pas conduire une Supercar à traction avant. Utilisez toute la pédale droite et Lambo dit que le Fenomeno peut arracher un sprint de 0 à 100km/h en seulement 2,4 secondes. (Cela devrait se traduire par des temps vraiment impressionnants sur le port de Saint-Tropez entre les Yachts et les terrasses des restaurants “à Palourdes” style chique ma chère pute hors de prix une fois que les “Lamborghineurs/flagorneurs3 auront mis leurs mains et doigts entre les cuisses des belles)… Lambo revendique également une vitesse de pointe supérieure à 350km/h. Et bien que vous puissiez supposer que l’hybride est une machine lourde, Lamborghini affirme que la voiture a le meilleur rapport poids/puissance de toutes les voitures qu’elle a jamais produites, mesurant 1,64 kilogramme par cheval métrique : “Avec la Fenomeno, Lamborghini présente une fois de plus une super voiture de sport incomparable en édition limitée”, a auto-déclaré le président…
C’est le chef de la direction de Lamborghini, Stephan Winkelmann (le gars aux super grandes chaussures qui sont incompatibles aux pédaliers des Supercars), dans un communiqué : “La combinaison du V-12 le plus puissant de notre histoire (celle de Lamborghini, pas la sienne qui était d’être clampin chez VW Bugatti), d’un design à couper le souffle, d’un aérodynamisme supérieur et de technologies de pointe telles qu’une construction légère extrême fait de la Fenomeno la super voiture de sport la plus extraordinaire de notre époque”. La Ferraillerie Fenomeno ne s’appuie pas uniquement sur la puissance brute, Lamborghini a doté son jouet pour milliardaires désœuvrés, d’un système de suspension de course qui est réglable manuellement pour différentes surfaces de piste… Les freins sont des unités carbone-céramique CCM-R Plus, similaires à celles utilisées sur la SC63 LMDh de la marque. À côté des butées massives se trouve un ensemble de jantes forgées Centerlock, enveloppées de pneus Bridgestone Potenza Sport.
Les clients peuvent également opter pour un jeu de caoutchoucs Potenza Race lorsque vient le temps de faire des tours de parkings. L’intérieur est une affaire entièrement en carbone qui a l’air très science-fiction lorsque l’éclairage ambiant est en plein effet.
Le tableau de bord, la console centrale et les sièges baquets sont tous finis en fibre de carbone, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de place pour la personnalisation car Lamborghini affirme que les clients peuvent choisir parmi une liste presque illimitée de couleurs et de matériaux intérieurs.
La Lamborghini Ad Personam s’étend également à l’extérieur, où la marque a sélectionné plus de 400 teintes extérieures uniques. Seuls 29 exemplaires de la Lamborghini Fenomeno sont prévus pour la production.
Le constructeur automobile n’a pas partagé de prix pour la voiture, si ce n’est dans la proposition qui m’a été faite et qui dépassait de très loin les 10 millions d’Euros plus options, frais et taxes… Voilà, j’en ai terminé…
Note de fin et de frais : Il est plus que probable que toutes ces voitures ont déjà été prises en appels téléphoniques… “Allo, oui, c’est moi, le Boss de ChromesFlammes, GatsbyOnline et SecretsInterdits, j’en veux une rose avec des zébrures vertes, oui, tendance pistache, avec du rose” !…



































