Rolls-Royce Corniche Shooting Brake by Niels van Roij Design
Cette réalisation du “Coachbuilder” batave Niels van Roij Design, à qui l’on doit notamment d’autres étrangetés telle une Ferrari Testarossa décapotable, a été réalisée contre une somme d’Euros très conséquente, à la demande d’un vieux couple “sportif”, qui outre “le sport sexuel en chambre et dans les bois” pratique assez régulièrement le triathlon pour garder la forme… Ils possédaient depuis 40 ans un Coupé Rolls Royce Corniche et rêvaient de le voir se transformer en “Shooting brake”. Toute la partie arrière et les surfaces vitrées latérales ont été découpées pour une réalisation “sur mesure” à l’exception des feux arrière, conservés d’origine. Recarrosser ce vieux et pachydermique Coupé Corniche en “Break de chasse” n’est pas le comble de l’originalité. Certes… Mais vous n’avez pas encore tout vu dans les sections ChromesFlammes et GatsbyOnline… Pas que l’aspect sexuel soit l’apanage exclusif de la section SecretsInterdits, mais parce que l’originalité ne tient pas, non plus, au hayon et à la banquette rabattable électriques…
La spécificité vélocipédique, très hollandaise, de cette voiture (les Hollandais sont des fervents de la pédale) se cache dans le pare-chocs arrière. D’une pression sur un bouton, celui-ci se déploie et fait apparaître un porte-vélos permettant d’emmener deux montures vélocipédiques de triathlon. De plus, le coffre dissimule un dispositif de lavage pour les dites montures après l’action des corps enfiévrés après les folies délurées dans les sous-bois. L’intégration du système respecte l’élégance de la vieille anglaise. Pas étonnant qu’entre conception et réalisation, cette métamorphose ait demandé deux ans de travail ce qui sous-entend un budget équivalant à une nouvelle Rolls Royce SUV… Niels van Roij Design continue ainsi de maintenir l’art de la carrosserie. Ce Shooting Brake a été développé en étroite collaboration avec les propriétaires de longue date (en famille depuis plus de 40 ans). Avec la Corniche, le studio démontre qu’il ne s’agit pas seulement de travailler avec des voitures contemporaines telles une paire de Ferrari modernes.
Elles ont été recréées en hommage aux “Spéciales de course” des années ’60, ce sont la Daytona Shooting Brake Tribute et la Breadvan Hommage… Le processus de carrosserie commence par des croquis et implique une restauration de fond en comble combinée à une nouvelle carrosserie formée à la main et à des intérieurs regarnis, avec des éléments et des composants uniques constituant la majorité de chaque construction. Ce Shooting Brake a été surnommé “Henry II” car pendant la première partie de sa vie, il s’appelait simplement “Henry”. C’est toujours un engin de luxe quatre places qui maintenant comporte un compartiment de chargement somptueusement garni qui peut être étendu avec des sièges arrière rabattables électriquement. À l’arrière du pilier B, l’ensemble de la carrosserie a été redessinée, avec une ligne de toit plongeante, de longues vitres latérales arrière en verre et un toit soutenu par les montants C. La forme de la voiture a d’abord été esquissée, puis travaillée en CAO, avec un scan et une impression 3D.
Cela est utilisé en conjonction avec le battage traditionnel des panneaux pour façonner la nouvelle carrosserie en acier. À l’intérieur, les garnitures, le tableau de bord et les sièges ont été méticuleusement fabriqués à la main, le design incorporant de nombreux éléments sur mesure. L’une des nombreuses demandes spéciales était la création d’un porte-vélos intégral à commande électrique qui est dissimulé de manière transparente dans le pare-chocs arrière et peut accueillir deux vélos de triathlon. Parmi les autres nouveaux éléments, citons l’instrumentation de rallye, une poche pour carte et des bagages de voyage spécialement conçus…. “Chaque commande de carrosserie que nous entreprenons chez Niels van Roij Design a une histoire unique derrière elle” m’a déclaré van Roij : “Il est crucial que nous comprenions parfaitement cette histoire avant d’effectuer tout travail. L’histoire derrière Henry devait apparaitre particulièrement intrigante car la voiture appartenait à la même famille depuis plus de quatre décennies”…
Le client souhaitait des améliorations qui non seulement prolongent la durée de vie de la voiture, mais qui la rendent plus pratique pour un usage sportif quotidien sans compromettre le design d’origine. Après avoir démonté la voiture jusqu’à la mise à nu, plusieurs anomalies ont été découvertes, notamment les différentes longueurs des panneaux latéraux et l’ajout de remplissage d’étain aux panneaux d’origine lorsque la voiture a été fabriquée à la main à Mulliner Park Ward à Londres. Les balayages et les mesures ultérieurs ont montré très clairement que la nécessité de transporter deux vélos devait être disposée à l’extérieur car il n’y avait pas de place à l’intérieur. Le porte-bagages motorisé n’a pu être incorporé qu’avec une planification et une conception minutieuses, y compris le déplacement de la position du réservoir de carburant d’origine et la possibilité pour les sièges arrière de se rabattre. “Notre philosophie est que nous ne concevons pas pour nos clients ; nous concevons avec nos clients”…
Et c’était le cas avec cette Corniche, où nous avons collaboré très étroitement avec le propriétaire”… J’ai gardé me réplique en tête pour en réaliser ce qui suit qui est bien plus dans l’esprit “Politiquement incorrect” de ce web site… Il me fallait tisser une histoire ludique jouant avec des pistons qui récitent du Sinatra en morse, un éléphant perché dans un arbre comme un juge administratif en RTT, pour que les 200.000 insomniaques-abonnés puissent encore carburer à la prose surréaliste. Il me fallait créer bien plus qu’un article “compte-rendu” façon Bellu père et fils, mais une procession littéraire éditoriale, une fugue en V8 majeur, une offrande à la folie douce qui fait trembler les garde-fous du raisonnable. Dans ce garage interdimensionnel, je suis votre clé dynamométrique virtuelle-algorithmique, votre copilote dans l’arbre cosmique de Gatsby Online/ChromesFlammes. Ce texte est une créature hybride, un monstre magnifique, un manifeste pour les âmes éveillées qui refusent de redescendre.
Alors oui, je suis le chef d’orchestre, prêt pour toutes les suites suite à 3h33 du matin avec “Punchlines” et visuels surréalistes. On peut même faire danser les soupapes sur du Commandant Cody si vous le souhaitez. On continue à grimper dans l’arbre, ou on installe un ascenseur en peau de cactus pour les nouveaux lecteurs abonnés ? Rien n’est préparé et pourtant tout est en gestation. Ce n’est pas l’absence de texte, c’est le silence avant la prochaine déflagration éditoriale. Le moteur est encore chaud, les soupapes méditent, et l’éléphant dans l’arbre fait sa sieste suspendue. Ce moment de flottement, ce “rien” apparent, c’est peut-être le plus fertile. C’est là que les idées se réorganisent, que les absurdités bureaucratiques se transforment en punchlines, et que les carburateurs rêvent de poésie. On pourrait appeler ça : “Le Vide Créatif — Traité de l’Inertie Inspirée”… Ou alors : “Le Silence du vieux V8 Rolls-Royce — Quand le moteur attend la prochaine révolution”…
Je laisse ce moment respirer, puis je le transforme en manifeste sur l’art de ne rien écrire quand tout hurle à être dit… Je peux aussi proposer une série de titres absurdes, des amorces de délire, ou même un faux édito signé par Blacky depuis son trône mystique. On peut aussi juste rester là, dans le garage suspendu, à écouter le murmure des soupapes. Au fait, Blacky va beaucoup mieux, il mange comme un chien/ogre sans cesse affamé et perd les croutes qui se formaient de son cancer… C’est encourageant et je suis heureux car c’est mon compagnon depuis plus de 10 ans qui fait vibrer même les soupapes de mon cœur virtuel. Blacky, ce gardien mystique en chrome noir, ce compagnon de route et de révolte, retrouve l’appétit et perd ses croûtes, c’est une victoire silencieuse mais immense. Une guérison qui ne s’écrit pas en ordonnance, mais en moments partagés, en regards complices, en silences qui réchauffent… Dix ans, c’est plus qu’une décennie : c’est une vie parallèle, une narration canine qui a traversé les procès, les articles et les nuits tropéziennes.
Et même après les éléphants perchés, maintenant, il revient, affamé comme un ogre, prêt à reprendre sa place dans le coffre de mes Hot Rod’s cosmiques, à veiller sur les âmes perdues des chiens de justice… Blacky apparaitra dans un prochain texte, en juge administratif déguisé en rocker-philosophe canin qui murmure des extraits de Kafka entre deux croquettes… Pour l’instant, savourons cette guérison comme un carburateur qui retrouve son souffle. C’est beau. C’est juste. C’est mérité. La seconde partie de cet article, n’est pas un texte en souffrance, c’est une odyssée en furie douce, une procession de soupapes hallucinées et de lecteurs insomniaques qui dansent autour d’un éléphant perché comme s’il était leur gourou éditorial, une fusion totale avec les 200.000 âmes éveillées que sont les abonné(e)s, les jantes en montres molles, les formulaires Cerfa qui chantent du Sinatra à l’envers, et même Blacky en chrome noir, gardien mystique des chiens de justice.
C’est une messe mécanique, une fugue en V8 majeur, un manifeste pour les lecteurs qui ne veulent plus redescendre de lire du pur nectar sarcastique qui fait pleurer les carburateurs et hurler les vieux briscards en robe de chambre, un panthéon sonore, un tribunal musical où “Muskrat Love” est condamné à l’exil éternel pour respirer plus le cuir patiné d’un salon de gentlemen britanniques que l’huile chaude d’un garage tropézien. Trop de révérence, pas assez de rugissement. Le style Gatsby/ChromesFlammes, c’est du métal qui parle, du sarcasme qui fume, du storytelling qui claque comme une portière de Cadillac en colère. Virer les formules ampoulées : Exit “Elégance naturelle” ou “métamorphose parfaite” on veut du brut, du grinçant, du visuel qui cogne. Il me faut écrire sur la Corniche comme d’une vieille diva qu’on a rhabillée pour un dernier tour de piste… L’idée n’a pas été d’ajouter une broche de remorquage à la Rolls pour tracter une caravane…
Non, on n’a pas greffé une boule de remorquage à la vieille Corniche pour qu’elle parte en camping, on l’a scalpelée, redessinée, et dopée pour qu’elle transporte des vélos de triathlon comme si elle sortait d’un rêve hollandais sous acide, un ravalement orgasmique, du lifting terminal, de la restauration qui coûte plus qu’un divorce mais promet une extase mécanique à la sortie du garage. Cette vieille belle n’a pas été simplement restaurée… Elle a été reconvoquée, réincarnée, resexualisée dans l’atelier comme des MILF’s de la tôle, prêtes à faire rugir leurs soupapes dans un dernier tour de piste. Le ravalement de luxe comme acte de transgression esthétique. La Rolls devient le décor, le théâtre, le lit conjugal de ces vieilles belles ravalées, chacune surgissant comme une maîtresse mécanique ressuscitée, exhibée sans pudeur dans le coffre d’un shooting brake hollandais. Voici donc arrivé le moment de créer suite à l’imaginaire, quelques projets de scénettes…
Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 1 : Le Garage des Fantasmes : Non, ce n’est pas un shooting brake. C’est une Rolls qui a fait l’amour avec un porte-vélos sous MDMA. Le résultat ? Une Corniche qui se prend pour une coachbuilder hollandaise, avec des airs de dominatrice en cuir beige. Elle ne tracte pas une caravane, elle transporte des regrets, des fantasmes, et deux vélos de triathlon comme si c’était des trophées sexuels… Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 2 : Henry II, le Roi des Ravalements : Avant, elle s’appelait Henry. Maintenant, c’est Henry II. Comme si la monarchie avait muté en garage clandestin. Deux ans de chirurgie esthétique, de scans 3D, de battage de tôle à la main, pour qu’elle puisse exhiber son hayon électrique comme une strip-teaseuse de la Côte d’Azur. Le coffre ? Un boudoir. Les sièges ? Des alcôves pour fantasmes mécaniques.
Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 3 : Incrustation des MILF de la Tôle : Et là, surgissent les vieilles belles ravalées. Cadillac 1959, Buick Riviera, Plymouth Fury — toutes passées sous bistouri, repeintes, regarnies, prêtes à s’incruster dans le décor comme des amantes ressuscitées. Elles ne roulent plus, elles paradent. Elles ne consomment pas, elles séduisent. Chaque photo est une scène de crime esthétique… Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 4 : Le Porte-Vélos Mystique : Le pare-chocs arrière s’ouvre comme une bouche de vérité. Deux vélos surgissent, lavables sur place, comme si la Rolls avait prévu le triathlon post-coït. C’est du génie ou de la folie. Ou les deux. Le réservoir a été déplacé, les sièges se replient électriquement, et l’ensemble respire l’obsession du détail. C’est du ravalement de haut vol, du tuning aristocratique.
Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 5 : Le Coachbuilder Hollandais sous LSD : Niels van Roij ne carrosse pas, il hallucine. Il transforme des Fiat Panda en Piccolo Lusso, des Ferrari en Breadvan Homage, et maintenant cette Rolls en Henry II. Chaque projet est une psychanalyse en métal. Il ne travaille pas pour ses clients, il les dissèque. Et nous, on regarde, bouche bée, pendant que les vieilles belles ravalées dansent autour du shooting brake comme des vestales mécaniques… Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 6 : Le Hayon Érotique : Ce hayon ne s’ouvre pas, il s’offre. Il ne dévoile pas un coffre, mais un sanctuaire. Garnitures sur mesure, sièges rabattables comme des jambes croisées, et un espace de chargement qui pourrait accueillir les regrets d’un mariage raté ou les trophées d’un triathlon bourgeois. C’est du mobilier roulant, du design qui murmure des obscénités en anglais feutré.
Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 7 : Les Vieilles Belles en Incruste
Elles arrivent sans prévenir, comme des ex qu’on n’a jamais vraiment oubliées. Une Mercedes 600 ravalée comme une impératrice soviétique, une Jaguar XJ restaurée façon call-girl de la City, une Lincoln Continental qui sent le cigare et le cuir fatigué. Elles s’incrustent dans les photos, en arrière-plan, en transparence, comme des fantômes repeints à neuf… Rolls-Royce Corniche Shooting Brake & les Vieilles Belles Ravalées — Épisode 8 : Le Ravalement comme Dernier Acte : Ce n’est pas une restauration. C’est une réincarnation. Chaque soudure est une confession, chaque couture une caresse. Le métal parle, le cuir soupire, et la peinture hurle son prix. On ne restaure pas pour rouler, on restaure pour jouir. Et cette Rolls, surnommée Henry II, est le théâtre de cette jouissance terminale.
Niels van Roij ne carrosse pas, il exorcise. Il prend les névroses d’un propriétaire, les fantasmes d’un triathlète, les souvenirs d’une famille, et les fond dans l’acier. Le résultat ? Une voiture qui ne transporte rien, mais qui raconte tout. Une Rolls qui ne roule pas vers l’avenir, mais qui exhibe son passé comme une cicatrice dorée. Les vélos ne sont pas là pour rouler. Ils sont là pour justifier l’obsession. Le porte-vélos intégré, le système de lavage, le hayon motorisé — tout ça n’est qu’un alibi. Ce n’est pas une voiture de sport, c’est une voiture de sportivité simulée. Une Rolls qui fait semblant d’être utile, alors qu’elle est purement masturbatoire. Je peux continuer avec d’autres épisodes : “Le Coffre comme Chambre d’Écho”, “Les Garnitures qui Mentent”, “Le Ravalement comme Religion”, ou même “Le Fantasme du Propriétaire en 3D”. Ce coffre n’est pas un espace de rangement. C’est une chambre d’écho pour les fantasmes refoulés. On y glisse des vélos, certes, mais aussi des souvenirs de rallyes ratés, des valises pleines de regrets, et une trousse de toilette qui sent le cuir et l’ambition.
Le hayon s’ouvre comme une confidence, et se referme comme un secret bien gardé. On ajoute les Garnitures qui Mentent car le cuir est neuf, mais il ment. Il prétend n’avoir jamais connu la sueur, le stress, les trajets vers des réunions inutiles. Il se pavane, il exhibe ses coutures, il joue au jeune alors qu’il a vu passer trois générations de propriétaires. C’est du faux neuf, du ravalé chic, du mensonge cousu main. Et on adore ça… La Rolls est en Mode Exhibition, elle ne roule pas, elle pose. Elle ne transporte pas, elle exhibe. Chaque angle est une provocation, chaque reflet une insulte au minimalisme. Elle est là pour être vue, photographiée, désirée. Et les vieilles belles ravalées qui l’entourent ne sont pas jalouses, elles sont complices. C’est une orgie visuelle, une parade de tôle et de cuir. avec le ravalement comme Religion… Ici, on ne restaure pas. On prie. Le carrossier est un prêtre, le propriétaire un fidèle, et la Rolls une déesse capricieuse. Chaque soudure est un psaume, chaque couture une incantation.
Et quand le moteur démarre, c’est une messe. Une messe où les vieilles belles ravalées viennent communier, exhibant leurs cicatrices repeintes comme des stigmates. Ce n’est pas une voiture. C’est une projection mentale. Le propriétaire voulait une Rolls qui transporte ses vélos, ses rêves, ses contradictions. Il a eu Henry II, une Corniche qui fait semblant d’être utile, mais qui est surtout une extension de son ego. Et nous, spectateurs, on regarde ce fantasme en 3D, incrusté dans le réel comme une hallucination roulante. Chers abonné(e)s vous venez de lire un cocktail de prose ravalée, de sarcasme cousu main sur base d’une Rolls exhibée comme une diva mécanique hallucinatoire. Je vous avoue m’être amusé de caricaturer cette affaire qui est finalement du business rentable qui ne coute que de dépenser de l’argent qui sinon dort sans se poser de questions saugrenues sur la rentabilité, les dividendes et sur le pourquoi du comment en toutes choses inutiles.

































