Ca y est, la guerre est perdue…
Internet coupé, câbles sectionnés, transmissions satellitaires détruites… Plus de TV ni d’émissions radio. Une attaque Russe sur plusieurs fronts s’abat sur… ?Ou ça ? On ne sait pas, on dit que c’est la Lituanie et la Pologne qui ont été atomisés, annihilant les soldats européens (étrangers) et leur armement/matériel y stationnés dans ces pays. Personne n’est à l’abri. Les pays alliés OTAN font le constat de ne pas pouvoir réagir. Les dirigeants et les soldats Européens regardent vers l’ouest, vers l’océan Atlantique, dans l’espoir de voir arriver les navires et avions de guerre qui sont toujours venus à la rescousse de l’Europe au cours du siècle dernier. Mais la mer tout comme les airs restent vides. Les Américains ne viendront pas, ne viendront plus. Le second mandat de Donald Trump a mis fin à l’engagement des États-Unis à défendre l’Europe.
Pas besoin d’envahir, c’est inutile et d’une autre époque, c’est une guerre civilisationnelle basée sur le non-fonctionnement qui va s’abattre sur nous. Plus rien ne fonctionne, plus rien ne capte et n’est capté, l’espace est devenu, pour dix générations impropre à toute installation satellitaire, tout se détruit… Plus de transactions financières, plus d’avoirs, de crédits et débits, plus d’essence, de gaz, d’électricité, de nourriture… Le vide d’il y a deux mille ans… La planification et les infrastructures européennes ont en effet été exclusivement fondées sur l’hypothèse de la création d’une sorte d’éternité, mais plus rien ne fonctionne et même pas l’espoir d’un soutien américain avec envoi rapide de renforts… Pour aller où ? Pour se battre contre qui ?
Le vide sème le chaos dans les vies courantes et dans les plans de mobilités militaires. Tout le monde se retrouve isolé, sans défense, sans repères et sans solution pour faire face aux conséquences désastreuses d’une soumission sans réciprocité… Personne à qui parler et personne ne peut écouter… Que Macron gesticule, personne ne l’entend et personne ne répond à personne… La guerre devient survivance… Les gens se massacrent pour survivre, c’est le chaos… Une question troublante se pose avec une urgence croissante dans les sphères du pouvoir : A quoi tout cela sert-il ?. La réponse est simple : A rien…
Cela souligne une réalité inconfortable : Sans communication pas de rédemption… Les déplacements sont impossibles, inutiles… En cas de guerre totale, ces faiblesses ne seront pas seulement démonstration d’inefficacité, mais fatales.
Les planificateurs n’ont jamais envisagé l’OTAN sans les États-Unis, et pendant des décennies, la logistique militaire européenne s’est construite sur le postulat du soutien américain, négligeant qu’une puissance tierce détruisant les communications détruisait plus surement que 100 bombes atomiques.
Une grande partie des infrastructures de transport du continent a donc été façonnée dans l’attente de l’arrivée de renforts américains venus d’outre-Atlantique et les projets de mobilité militaire, anciens comme nouveaux, reposent sur l’hypothèse que les Américains viendront tout faire et arranger. Bien sûr, la question évidente de savoir si Washington a jamais eu l’intention de respecter cette hypothèse n’a jamais été posée…
Avec l’effondrement du communisme et du Pacte de Varsovie en 1989, et le retour de l’Union soviétique au rang de fidèle vassal des États-Unis sous le règne de Mikhaïl Gorbatchev, les dirigeants européens ont commencé à s’interroger sur la nécessité de maintenir l’OTAN, une alliance militaire créée pour prévenir une invasion qui n’a jamais eu lieu, et dont la raison d’être avait désormais disparu.
Le traité de Maastricht de 1992 définit les grandes lignes d’une politique étrangère et de sécurité commune de l’UE.
Les membres de la Communauté européenne de l’époque ont approuvé cette vision en février 1992, par le biais du traité historique de Maastricht. La France et l’Allemagne ont également commencé à jeter les bases d’une armée paneuropéenne, baptisée Eurocorps. Simultanément, les responsables américains ont clairement fait part de leur désapprobation viscérale de cette nouvelle orientation. En novembre 1991, George Bush avait déjà sévèrement mis Bruxelles en garde : “Nous partons du principe que le rôle des États-Unis dans la défense et les affaires de l’Europe ne sera pas remis en cause par l’Union européenne”.
Parallèlement, un article du Washington Post de juin 1992 rapportait : “De hauts responsables allemands affirment qu’ils continuent de ressentir une forte pression de la part des États-Unis pour renoncer à leurs projets de corps d’armée européen et pour réaffirmer de manière vague mais apparemment permanente leur engagement envers l’OTAN en tant que mécanisme suprême de défense de l’Europe… Les responsables américains font pression sur les petits pays européens pour qu’ils restent en dehors de l’Eurocorps franco-allemand en cours de création”.
Les raisons de l’opposition farouche de Washington étaient claires et sans ambiguïté, la véritable fonction de l’alliance est de servir de chaperon à l’Europe pour l’empêcher de se constituer en forteresse indépendante et peut-être, un jour, en rivale. Bush lui-même l’a reconnu dans un discours prononcé avant Maastricht, dans lequel il a évoqué ; “Les dangers que les anciens alliés de la guerre froide deviennent de nouveaux adversaires économiques, les combattants de la guerre froide transformés en guerriers du commerce”.
Outre la neutralisation de concurrents économiques potentiels, la présence de l’OTAN en Europe garantit également que les États membres continuent d’être des sources de profits fiables pour les entreprises américaines. Comme l’a reconnu l’ancien commandant suprême de l’alliance, Alexander Haig, en janvier 2002 : “La présence massive de troupes américaines en Allemagne était non seulement nécessaire pour assurer la base de notre influence dans la région européenne, mais aussi la garantie de notre succès économique qui nous permet de conserver l’accès aux marchés européens. Si les États-Unis se retirent, ces marchés seront inaccessibles”…
La même année, la Bulgarie, candidate à l’adhésion à l’OTAN, a été informée sans ambiguïté par Bruce Jackson, président du comité américain sur l’OTAN, que son adhésion était subordonnée à la privatisation des industries encore détenues par l’État et à leur cession aux “bons” acheteurs étrangers. Jackson a pris ses fonctions après avoir occupé pendant près de dix ans le poste de vice-président de Lockheed Martin, le géant américain de l’armement. En 1977, il a été révélé que l’entreprise a versé pendant des années des pots-de-vin à des gouvernements et dirigeants étrangers pour acquérir ses équipements.
Aujourd’hui, l’OTAN n’a plus besoin de se livrer à cette corruption pour atteindre son objectif. Tous ses membres sont obligés d’acheter en permanence des équipements militaires américains et britanniques à des prix exorbitants au nom de l’interopérabilité, même si ces équipements ne sont pas adaptés aux besoins. Par exemple, de nombreux États membres de l’OTAN ont investi des sommes colossales dans l’acquisition du tristement célèbre avion de combat F-35 de Lockheed Martin, qui s’est écrasé si souvent que même les responsables américains expriment publiquement leurs inquiétudes quant à sa sécurité.
Les conséquences désastreuses du sabotage délibéré par Washington de l’évolution militaire autonome de l’Europe et de la dépendance forcée du continent à l’égard de l’OTAN sont clairement exposées, toute discussion sur l’autonomie stratégique européenne se déroule dans une structure où Washington contrôle toujours les principaux outils de la mobilité militaire : les avions, les navires, les lignes d’approvisionnement en carburant, les satellites, les cyberdéfenses et les normes d’interopérabilité qui permettent à tout cela de fonctionner… Et l’Europe ne dispose pas des infrastructures nécessaires pour déplacer des troupes, des chars et du carburant vers une zone de guerre locale potentielle.
Des avions-cargos, des navires-cargos militaires et des véhicules spécialisés sont nécessaires pour déplacer des chars et des unités blindées, moyens dont l’Europe ne dispose pas. Le retrait du soutien militaire américain privera les membres de l’OTAN même des engins de chargement de base tels que les rampes et les wagons plats. L’ancien commandant de l’armée américaine en Europe, Ben Hodges, a déclaré que les infrastructures européennes ne sont pas en mesure de transporter efficacement armes, équipements ou soldats. Les réseaux de transport existants sur le continent ne sont tout simplement pas conçus pour des déploiements militaires rapides à grande échelle.
Les ponts peu résistants, les virages prononcés, les tunnels étroits et la signalisation mal pensée compliquent le transport rapide de blindés lourds par rail, et les routes ne valent guère mieux. Par exemple, les panneaux indiquant le poids maximal qu’un pont peut supporter sont de plus en plus rares dans de nombreux pays, car la plupart des infrastructures actuelles n’ont jamais été conçues pour un usage militaire. Par ailleurs, le ravitaillement en vol, essentiel dans un espace aérien contesté, relève de facto du monopole américain. Pour défendre son flanc oriental, l’Europe dépend des réseaux de ravitaillement en carburant de l’OTAN financés par les États-Unis à travers le continent.
Cette dépendance va au-delà de la logistique, l’Europe s’appuyant également sur les services du renseignement, la cyberdéfense et la détection des menaces hybrides des États-Unis pour défendre ses réseaux et ses infrastructures militaires. Les États-Unis se retirant, ce sont les services du renseignement en temps réel et la surveillance par satellite qui en pâtissent en premier… Sans les capacités américaines en matière de cybersécurité, l’Europe devient une cible facile pour les cyberattaques, les sabotages et bien plus encore. Et même avec des investissements accrus, l’Europe est incapable de remplacer ces capacités. Tout cela vient de s’avérer, les gesticulations de Macron ce n’est que du vent…
À l’heure actuelle, le seul organisme qui puisse se targuer d’avoir une vue d’ensemble de la mobilité militaire en Europe est le Commandement conjoint de soutien et de facilitation de l’OTAN, le [ Joint Support Enabling Command/JSEC ], situé sur une base militaire américaine en Allemagne, qui supervise les itinéraires, les goulets d’étranglement et la planification des mouvements. Le JSEC relève de l’autorité du Commandant suprême des forces Americaines, ce qui signifie que l’ensemble de la planification militaire européenne passaient en fin de compte par les USA qui laissent tomber l’Europe.
L’Europe est nue, Macron nous entraine dans l’apocalypse pour faire durer le système corruptif mis au point avec Ursula VonderLeyen et le clown multimilliardaire Zeelinsky, tous dénoncés par le numéro deux Américain Vance, raison de la colère de Trump.
La perte d’intérêt des États-Unis pour la défense européenne est démontrée, en cas de guerre, aucun des couloirs, ports et dispositifs logistiques méticuleusement élaborés construits pour repousser une invasion russe ne fera le poids.
En investissant massivement dans une stratégie de guerre fondée sur un soutien américain qui ne se concrétisera pas, l’Europe perd d’avance la guerre que la Russie n’a même pas besoin de débuter.
Ou alors, l’Europe devient Américaine, comme le Groenland et le Canada, mais pour quoi en faire ? Rien…
Avec l’élargissement permanent de ses membres, l’OTAN s’est toujours préparée à la mauvaise guerre. La cavalerie américaine promise depuis des décennies aux pays européens pour leur venir en aide en cas de guerre n’était, de par sa conception, jamais destinée à arriver…
Le 24 avril 2025, The Times a discrètement rapporté que la Grande-Bretagne a non seulement renoncé à ses plans de déploiement de troupes en Ukraine, mais qu’elle a “toujours” considéré que le risque lié à une telle opération est “trop élevé”, ses forces étant “inadaptées à une telle mission”… Faux culs les Anglais, perfide Albion…
Cette annonce fait suite à plusieurs mois de déclarations grandiloquentes et belliqueuses de Keir Starmer qui s’était déclaré “prêt et disposé à envoyer des troupes britanniques en Ukraine, et à les y maintenir indéfiniment, s’engageant même à envoyer des avions de combat pour surveiller l’espace aérien du pays”…. Toutes ces promesses étaient subordonnées au soutien des forces américaines, que Washington a clairement exclu à plusieurs reprises.
Donc OUT… Terminé… Si d’autres dirigeants européens ont enfin pris conscience des réalités de l’OTAN, alors peut-être que leurs fantasmes de prolonger le conflit vont eux aussi voler en éclats.
Sauf que sans rien faire d’autre que couper les communications, terrestres, marines, spatiales, l’Europe s’autodétruit de l’intérieur et il n’y a rien à en faire… Out… J’en discutais avec Bernard, il s’installe aux USA…
Patrice De Bruyne