Saisissez le titre vous-même…
Sans vraiment penser à l’Ukraine, ni à Israël, aux pots de vinasses imbuvables et aux dons de fausses charités provenant de nos impôts détournés (avec retour de 50% sur les comptes off-Shores indétectables de nos chef(fe)s donneurs/donneuses), sans oublier les dessous de tables de bouffitudes destinés à oublier que les armes et munitions offertes sont vendues à des groupes terroristes qui peuvent ainsi renvoyer la France hors d’Afrique, on nous gonfle…
Oui, on nous gonfle de la gloire de Vercingétorix en gommant la défaite d’Alésia, on nous remet en tête l’épopée Napoléonienne jusqu’à Moscou en Russie en minimisant la fin de la Grande Armée engloutie dans la Bérézina… La France est passée maître dans l’art de changer les défaites en gloires éternelles. Cette surprenante faculté se retrouve dans nos réalisations techniques dont les villas d’avant-garde vaincues par les contingences pratiques…
Mais aussi dans les supersoniques de rêves fous, rattrapés par la crise pétrolière, dont les aérotrains du futur-passé sacrifiés pour de sombres intérêts corporatistes… Et les automobiles d’exception incomprises ou méconnues… Pfffffff ! Notre histoire regorge de flops légendaires et de succès qui ne sont que d’estime à l’opposé du pragmatisme, le goût de l’éclat de nos plus talentueux créateurs devenant maintenant transgenristes-gérontophiles…
Ils ne semblent guère s’accommoder que de compromissions et non de compromis. Se vendre ? Quelle bassesse ! L’hominidé, ce soi-disant prodige de la création, est le seul animal à s’abaisser devant une machine. Il va même, suprême ironie du “progrès”, jusqu’à s’assujettir aux esclaves mécaniques qu’il a créé pour le servir. Lorsqu’il n’est point en quête de nourriture ou de femelles, il s’adonne au fétichisme de la bagnole au lieu de roupiller à l’ombre…
Dormir comme le ferait n’importe quel mammifère supérieur, alors que pour sa bagnole, l’hominidé est capable de tous les abaissements : bouffer du cambouis des heures durant à la recherche d’une improbable fuite, perdre le sommeil à trop penser à son faisceau électrique, brimer femme et enfant pour une nouvelle ligne d’échappement, aller au bout du monde dégoter des jantes sans fêlures. Son auto, s’en moque comme de ses premières plaquettes.
Les tenants de cette pathologie devraient maintenant rétrograder vers l’électrification qui devait damer le pion des pétroliers et gaziers avec fabrication à 65% moins cher en utilisant la main-d’oeuvre au rabais de l’Ukraine préalablement trompée par le miroir du zéro taxe/TVA de l’incorporation dans la Communauté Européenne… Cela n’a pas fonctionné, Vladimir Poutine réagissant militairement aux tromperies et mensonges…
Comment ? Mais en récupérant militairement ce qu’il estimait que l’Europe avait volé à l’Empire Soviétique… En temps normal, tout péquin aurait composé… Et pas seulement pour préserver la vie de nos jeunes qu’on envoie dans une boucherie sans commune mesure avec les promesses d’une Europe 1000/% paradisiaque… Mais le masochisme n’a d’égal que sa mauvaise foi, car non content de subir les caprices d’un clown/clone de Napoléon…
Celui-ci réunit à peu près tout ce qui peut faire fuir, de préférence prématurément. Il nous faut donc subir les clameurs assassines… Subjugués, une fois encore, nous touchons le cœur de la pathologie, obligés toutes et tous d’écouter et de se ravir du chant des sirènes comme Ulysse, éminemment narcissique, dans un exutoire de pulsions refoulées. Spermettez avec moi un même raisonnement d’une plus grande portée physique que scientifique, cela va sans dire…
Mon rôle via ce web-site ne peut que me moquer de ces déferlements de paroles martiales “Va’t’en’guerre”… En ce cas, un joyeux retour à des débordements sexuels (et textuels) spermet de se dégager au moment fatidique… Ouiiiiiii, il existe un érotisme de la bagnole comme il y a un érotisme de la chaussure. Les deux font l’objet de fétichismes parmi les plus obsessionnels observables chez l’homme non content de ressembler à une godasse…
L’auto fantasmée renvoie au même imaginaire érotique… Quand le sage montre la montagne, l’imbécile regarde le doigt. Si toutes les autos grisâtres exhalent le même sex-appeal qu’une pantoufle orthopédique, les exagérations américaines ne sont pas des escarpins de parkings souterrains. Je fais dans les Hot Rod’s et Street Machine’s comme avec des bottes de cuir, et avec les Supercar’s comme avec des cuissardes lacées (et non lassées)…
De l’hallahi, à l’alibi et à la libido, il n’y a que des sous-entendus… Capots phalliques et poupes callippiques répondent de concert aux talons agressifs et cambrures affolantes des chevilles. Comment ne pas y déchiffrer autant de métaphores friponnes, entre détournement de symbolique masculine, exaltation de la féminité, goût du pouvoir et jeu de séduction ? Vous connaissez tous ces sondages de magazines féminins pour les avoir parcourus d’un œil distrait ?
Mais oui, chez le dentiste en attendant nerveusement votre tour de roulette. Certains prétendent que les femmes, une fois casées, achètent moins de chaussures, à fortiori sexuellement connotées (de là à croire que la hauteur des talons renseigne sur la disponibilité de la belle !)… C’est aussi fréquemment après avoir enterré leur vie de garçon que bien des étalons fougueux se résolvent à quitter leurs bombinettes bolidées pour une bétaillère à mioches…
A moins d’acheter une honnête familiale, l’érotisme de l’auto et de la chaussure se confondent dans le fétichisme du cuir, matière connotée, symbole de luxe et de luxure, qui épouse et fait reluire les sièges comme des mollets affolants. La descente de voiture de la beauté bottée en cuir noir coordonné à l’habitacle fait partie des poncifs des calendriers de tuning, imagerie porno chic et autres vidéos d’écraseuses de champignon élégamment chaussées.
GatsbyOnline et ChromesFlammes s’en sont fait une spécialité avec SecretsInterdits. Le piétinement, justement, est un “fantasme spécialisé” étonnamment fédérateur en ces temps de communautarisme numérique. A longueur de vidéos on ne compte plus les bottes de cuir vengeresses, à chaque spécialité sa clientèle ! Les nombreux clips vidéos disponibles se terminent généralement par un gros pétage de plomb.
Les fantasmes sophistiqués étreignent les solitaires en nos temps de repli sur soi ? Quoiqu’il y a des situations où je confesse un total manque de tact, particulièrement lorsqu’on verse un Bordeaux dans un gobelet en plastique sous mes yeux déconfits, lorsqu’une pseudo-élégante ose m’aborder en bottes SANS talons ou qu’un blaireau se hasarde à me vanter son merveilleux HDCTDi qui ne boit pas autant que lui.
Nul besoin d’enfiler une mouche, depuis ce jour béni où la symphonie enchanteresse des huit cylindres m’a mis en émoi, je voue une condescendance quasi aristocratique à la fatalité des quatre cylindres obligatoires pour tous, Diesel par surcroît. Pire encore si pas de cylindres car tout électrique… Doux, rageurs, stridents, métalliques, les V8 déclinent leur musicalité sur toute la plage du compte-tour pour faire une fête des sens renouvelée à chaque démarrage…
Icône de la platitude universelle, plus petit dénominateur commun de la niaiserie planétaire, symptôme du broyage des goûts et des couleurs en une seule bouillie informe, fossoyeuse de tout élan créatif forcément non rentable, adversaire résolue de l’avant-garde au point de conserver le même patronyme éculé d’une génération sur l’autre, toutes les automobiles non pourvues d’un bon gros V8 de 7L0 ne présente qu’un moindre intérêt.
Le rêve de modernité électrique, aseptisé, déshumanisé, du meilleur des mondes possibles, dépasse, à mes sens, les plus effroyables fictions d’Huxley ou d’Orwell. Dramatiquement anonyme, sans histoires et sans histoire non plus, ces insignifiances sur roues fonctionnent à parfaire l’ordinaire sinon au quelconque, distillant divers triviaux services sans heurt ni saveur particulière, n’attirant pas plus le blâme que l’envie, rasant les murs et marchant à l’ombre.
Evoquant la navrante insipidité des collègues de travail toujours tirées à quatre épingles et propres sur elles, ces bêcheuses désopilantes qui arrivent toujours à l’heure au boulot et se tiennent raides dans leurs petites bottines, ces proprettes qui rebouchent consciencieusement le capuchon de leurs petits stylos ro-roses, ces frigides dont on aimerait qu’elles aient pour une fois cette petite mèche revêche ou ce bouton de chemisier défait.
Hélas, les électriques ne décroisent pas les cuisses pas plus qu’elles ne se dérident le minois. Il nous faudra hélas apprendre à supporter l’insupportable. En politique comme dans le commerce, le leadership ne se prend pas, il se ramasse, et nous ne sommes pas loin de traiter les responsables de ce hold-up de gros cons, ce que nous nous garderons bien de faire, de peur d’insulter injustement ce trésor d’anatomie féminine complice de nos plus inavouables émois…
Voilà… Me reste à conclure dans un texticule bien couillu… Le corps poisseux d’amour, je m’éveillai ce matin-là le bigorneau encore englué dans les muqueuses entrebâillées d’une soupirante indolente. En m’extrayant péniblement du gastéropode humain où je bandais mou, je tentai de reprendre une quelconque consistance, soudain alarmé par ma montre coulante de mes obligations professionnelles.
Je me coulais dans de lâches frusques négligemment abandonnés sur le parquet flottant, dégustai sans conviction ma panade de temps à parapluie puis me fondis au dehors. Je tombai là sur la vieille limace du troisième dont la poignée de main, sans plus de teneur qu’à l’ordinaire, semblait me couler entre les doigts. Puis, le pas ralenti par mes semelles gélatineuses trop adhérentes sur le trottoir humide, j’arrivai en nage devant mon auto.
Ses lignes fuyantes m’évoquaient une baleine échouée à même le pavé. Je m’avachis à l’intérieur, le séant comme avalé par les fauteuils à la consistance d’huître. Le démarreur s’essoufflait quand le tournebroche toussota. Dans une langueur de soupirs hydrauliques, mon cétacé se hissa paresseusement sur ses coussins d’huile et daigna s’arracher à la place de parking où il gisait. Au fil des virages, la suspension chamallow buvait l’obstacle…
Elle déglutissait les nids de poules. L’auto louvoyait sur des avenues en guimauve, voguait sur un lit de crème anglaise bordé de lampadaire façon Chuppa Chup’s. Autour de moi, les minables se faisaient poissons bulles et friandises roulantes, rouge, vert, bleue. Feux rouge, panneaux, immeuble, tout un petit monde s’écroulait en coulis crémeux. Les commandes à la fermeté douteuse, comme plantées dans du beurre, je ne sentais déjà plus mes roues.
J’étais en retard. Hélas, mon pied sans consistance passa à travers la pédale d’accélérateur. Panique à bord. Je me liquéfiais à vue d’oeil confit. Le temps de me répandre sur la moquette, j’avais pris la consistance de la crème renversée. Spoltsh ! J’embrassai une borne à incendie et ma raplaplamobile acheva de s’alanguir dans une marre d’huile. Par un interstice du plancher fuyant, je rejoignis le caniveau où une bouche d’égoût finit d’engloutir mes restes…