HotRod Ford’A Coupe 1930 /36.000$

Les Hot Rod’s Ford’A ne sont jamais parvenu à supplanter la popularité des Hot Rod’s Ford’B et même des Ford’T. Ce ne sont toutefois pas des déplaçoirs de beaufs comme les bas de gamme Franchouillards telles les Simca Aronde, Versailles et Peugeot 203… Difficile en effet d’imaginer ces “déplaçoirs-clubesques” archétypes du Kustom-Franchouillard sans le couvre-volant en skaï, le chien en carton bouilli qui opine soit sur le tableau de bord soit sur la plage arrière, accompagné d’un fond musical approprié avec une cassette d’Yves Duteil dans le Blaupunkt… Ces faits étranges souvent réalisés en bandes désorganisées.

Ils inspirent la sympathie émue des plus de soixante ans qui parviennent à expliquer à leurs petits-enfants (qui n’en ont rien à f…) pourquoi, dans Goldorak, le siège d’Actarus effectuait un demi-tour lors de la phase de transfert et pourquoi Pépé “faisait les concentres de tentes de camping” dans un vieux Van ex fourgon postal… Tout cela refait refait parfois sensation lors de l’enterrement d’un ami d’infortune chez les vieux-fan’s du Kustom-Nitrocéphale des années ’80 qui ré-écoutent en boucle l’hallucinante Bamba triste du non moins halluciné Pierre Billon…Tout cela en regardant quelques photos sauvegardées…

De qui ? Mais de Fufu et Jacky…. Toutefois, en dehors des nostalgies bienveillantes et des prières pour gagner a la loterie, point de salut.. ! Méritent-ils autre chose que sarcasmes ou compassions éthérées ?  Sans à-priori, il n’y a pas matière à acharnement dans tout cela. l’inesthétisme des bricolages n’est pas intéressante. Dans la première moitié des années Chromes&Flammes, tous les espoirs étaient encore permis avait quoiqu’en matière de design il n’y avait guère que Porsche ou Ford à préférer la ligne courbe à l’arête vive quand Peugeot apposait prudemment une bande de plastique à l’arrière de sa 205.

C’était pour en atténuer la rondeur trop prononcée ! Mieux, la symbolique Fuego qui se voulait être la Mustang Franchouille ressemblait à une Porscherie 924, qui symbolisait l’avenir de la voiture de sport de l’époque. L’influence de Robert Opron, venu de chez Citroën qui en était aux VISA, se ressentait dans la ceinture de caisse en plastique strié et le hayon à bulle qui caractérisait déjà la SM prétendue avant-gardiste. On raillait alors toutes les sous-motorisations, il ne fallait pas s’attendre au grand frisson tel que l’Amérique avait connu avec la Mustang… J’allais oublier d’ajouter ce qui suit que je récupère vite-fait…

A savoir que tous les coupés de masse fabriqués à l’époque (Ford Capri, Lancia Beta, Opel Manta, VW Scirocco) se vendaient majoritairement en versions 1300 de moins de 100cv. Le style du dérisoire passait avant les performances (et la surconsommation !) pour une clientèle soucieuse de se démarquer du commun des classes moyennes. D’abord l’apparence ! Rappelons qu’à la même époque, John Z. De Lorean entendait s’attaquer à la fine fleur des GT avec un V6 dégonflé à 130cv ! Le problème de la Fuego venait de la stratégie rétrograde commerciale. Appeler “Fuego” ainsi une telle horreur peut s’expliquer…

C’est parce que c’est une auto dont les mécaniques ne pètent pas des flammes, cela ne faisait guère sérieux… Là-dessus, les vendeurs de kit de carrosserie douteux qui avaient échoué à commercialiser des accessoires “Kustom’s” ont tôt fait de tout décrédibiliser, quoique Fufu et Jacky se sont lancé dans le Kustom-Tuning. L’aventure s’est arrêtée prématurément par indigestion d’horreurs. Depuis, la Franchouillerie ne s’est jamais départie de son image de voitures de crétins franchouillards caricaturaux, ces anti-héros finiront par dépérir lors de la faillite en millions d’euros du Groupe Michel Hommel…

Cependant, la France n’avait pas le monopole, les Allemands aussi avaient leurs “beaufferies”, ils en ont fait une mine de blagues récurrentes. Par exemple, savez-vous ce qui reste quand une Opel Manta brûle ? Une gourmette et une coiffeuse en pleurs… Cela marche très bien aussi avec la Fuego ! Tout n’était pourtant pas perdu pour les cas désespérés car en ces temps incertains certains irréductibles ont persisté à se réfugier dans une nostalgia à la guimauve dont les titres se sont tous pareillement engloutis… Ne reste que ChromesFlammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits devenu numérique et international…

Et c’est aussi 200.000 abonnés… Alors, quel sort réserver au Kustom et au Hot Rodding ? Je me contente de publier un nouvel article par jour car tel est mon bon plaisir… Et celui-ci malgré qu’il part en couilles, tente d’en revenir à vous causer d’un Hot Rod Ford modèle A Coupé 5 fenêtres… Rouge de surcroit. Il est équipé d’un Small-Bloc V8 Ford 350ci bon marché à construire dont les pièces de rechange sont peu coûteuses et abondantes. Un V8 350ci ne nécessite pas d’avoir un gros budget que ce soit en Ford ou en Chevrolet et est toujours bienvenu pour tout projet que l’on peut construire avec un micro budget.

Ce sont de bons moteurs pour débutants. Vous n’avez pas besoin d’avoir beaucoup d’expérience pour obtenir un 350 décent. Ce Hot Rod coupé Ford Model A de 1930 affichant 1.390 miles  dispose d’une carrosserie en acier et de beaucoup de nouvelles pièces. Le bestiau a gagné une multitude de trophées lors de shows remontant à 2012. Le vieil adage “vous ne pourriez pas le construire pour le prix affiché” s’applique ici, car tout, de la suspension à l’intérieur en passant par le réservoir aux 3/4 plein et bien plus encore, a reçu l’attention requise avec de nouvelles pièces ou des reconstructions ces dernières années.

La couleur du bestiau n’est pas vraiment rouge mais “Sinful Cinnamon” c’est un brun-rouge-orangé qui fait rebondir la lumière sous tous les angles avec l’assistance des pièces chromées. Cela comprend la calandre, l’éclairage, les rétroviseurs, le moteur, le klaxon et les roues American Racing Torque Thrust, de 14 po AV et 15 po AR avec des pneus de taille décalée. De profil, la cabine à un râteau prononcé, ce qui est tout à fait cool !  Les flammes intérieures sur les garnitures intérieures sont astucieusement embossées dans le cuir beige bicolore. Les sièges viennent d’une Pontiac Fiero de 86 et sont recouverts de cuir.

Mieux, ils sot “embossés” avec le texte “30 COUPE” sur les dossiers des sièges. Un volant Grant cerclé de bois monté sur une colonne inclinable mène à un tableau de bord en bois Wabbit, qui abrite des compteurs “Classic Instrument”, des voyants lumineux et des boutons, et tout est spectaculairement propre et bien rangé. Un levier de vitesses Lokar s’élève du sol et sa base sert également de console de maintien de tasses ou cannettes. Sur la console de pavillon, une radio AM/FM/CD a été montée et sous les pieds, un luxueux tapis beige recouvre le sol et le coffre reprend les matériaux et les couleurs de l’habitacle.

Le moteur peut gagner des prix et coupes à lui seul, c’est un V8 350ci avec deux carburateurs Edelbrock à 4 corps et des filtres à air à induction au-dessus d’un collecteur d’admission poli de grande hauteur. La boite de vitesse automatique est une TH350 à 3 rapports qui envoie la puissance à l’essieu Ford de 8,8 po. Les freins à disque assistés sont à l’avant et les tambours “électriques” sont à l’arrière. Une crémaillère et un pignon Unisteer sont également à bord. Super propre en dessous, mis en valeur par un carter d’huile chromé et un différentiel poli  ainsi qu’une paire de silencieux Flowtech Purple Hornie…

Le double échappement s’écoule vers des embouts chromés carrés à l’arrière. Faire ensemble une balade fantaisiste commence par le rugissement substantiel du V8, et une fois passé en Drive, le Hot Rod avance comme de la lave déboulant d’un volcan en furie. Il se comporte droit et vrai et a plus qu’assez de puissance sous le pied. La  visibilité est facilitée par des rétroviseurs latéraux des deux côtés. Rien ne manque et tout fonctionne sur cette voiture à vendre 40.000 dollars qui roule avec des documents Ford 1930 authentifiés “secure” et qui ne devraient pas poser de problèmes en Franchouille.

Voilà, sachez que l’ambassade américaine peut garantir que c’est légal USA, donc que ce doit l’être ici en Europe… Ce Hot Tod est vendu et donc ne coute que seulement 36.000 dollars ! C’est 65% moins cher que d’autres Hot Rod’s en vente dans des garage Français (ils ne me publient pas de pubs donc j’emmerde tout le monde, avec de la pub, je suis comme Uncle Donald Trump, j’adapte prix et pourcentages divers)… Ajoutez les taxes Françaises à l’arrivée (ancêtres) et vous pourrez rouler relax en Franchouille et venir m’offrir cet été un dîner chez Senequier à Saint-Tropez durant les vacances d’Aout 2025…