MAD MAX FURIOSA
La créativité derrière les véhicules Frankensteinesque des films Mad Max est rien de moins qu’époustouflante. Chaque film est attendu avec impatience depuis le premier MadMax, sorti en 1979 en même temps que le premier mag’papier Chromes&Flammes (PrettyCar)… Et l’ultime “Furiosa 2024” est en salle dans quelques jours ce qui coïncide avec mon anniversaire le 16 mai…
75 ans pour moi et 45 ans pour la Saga des MadMax. Waouhh ! “Furiosa 2024”, le prochain volet de la série de Warner Bros Pictures, se déroule avant le génial “Fury Road 2015” et raconte l’histoire d’origine de la titulaire, jouée par Charlize Theron ici interprétée par Anya Taylor-Joy, plus jeune, amenant à positionner l’Opus Furiosa chronologiquement avant…
Il présente un tout nouveau casting de monstres métalliques, qui sont tous de vrais véhicules fonctionnels, du moins pour l’usage du film. Des chars Romains des jeux de cirque fabriqués à partir de motos en place des chevaux, jusqu’aux camions-citernes armés de lance-flammes et de fusils-harpons, tout est 100% absolument réel…
Le réalisateur George Miller, son chef décorateur Colin Gibson et les stars Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth ont offert à ChromesFlammes un aperçu de certains des véhicules dystopiques de Furiosa me précisant (pour publication) 1° que les concepteurs de ces voitures ne se sont pas contentés d’assembler un tas de pièces sans discernement. 2° que mon voisin Tropézien Bernard y inclus la pub pour un de ses produits…
Si vous regardez attentivement, chaque véhicule peut vous aider à en apprendre un peu plus sur l’histoire, car les véhicules représentent les personnages et sont très axés sur leurs caractères. Il y a maintenant quarante cinq ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante avec Mel Gibbson en star.
Ce film est soudain devenu emblématique et va générer les Rat Rods apocalyptiques d’autant plus populaires qu’ils étaient l’inverse des Hot Rods Klassieux à la Boydd Coddington qui affichaient des prix de construction inabordables aux Hot Rodders de base… Peu après, adoubé par Hollywood, George Miller nous éclatait la rétine avec une suite explosant le concept de base, livrant une chevauchée sauvage définitive et visionnaire.
Marqué par la mort brutale de son complice Byron Kennedy et jonglant avec les impératifs d’une production plus grand public, Miller s’était plus ou moins détaché d’un troisième volet sympathique mais bien loin de la puissance de ce qui avait précédé. En bisbille avec Hollywood suite à une expérience douloureuse sur “Les sorcières d’Eastwick”, comédie caustique égratignant une Amérique hypocrite et bien-pensante.
Après un passage vers le mélo avec le magnifique Lorenzo, George Miller était revenu sur le devant de la scène par la voie du cinéma familial. Des productions jugées enthousiasmante politiquement incorrectes par les spectateurs appréciant l’ahurissant défi technique relevé et surtout, le message désabusé et subversif qui en émanait, Miller prenant un malin plaisir à renvoyer au public son rapport biaisé envers le monde.
Mais le bonhomme continuait de rêver tranquillement à une des suites mettant en scène son guerrier de la route… Conçu avec l’énergie de nos jeunesses (éphémères), avec les couilles de nos vingt ans, le savoir-faire de nos quarante ans et la maturité de nos soixante-dix ans, Mad Max Fury Road s’érigeait comme un pénis en magnifique alternative à un cinéma sclérosé par des productions fades et impersonnelles, sans vision ni couilles.
George Miller (et je fais pareil) renvoie maintenant la concurrence dans les cordes et montre qui est le patron, proposant un cinéma de divertissement à l’ancienne tout en profitant des avancées technologiques. Si le cinéaste a bien évidemment recours au numérique, il privilégie une approche sensitive, presque analogique, comme le prouvent les cascades dantesques réalisées pour Furiosa.
Ce film va donc fêter mes 75 ans presque au moment de sa sortie en salle… Un beau et magnifique, même extraordinaire cadeau d’anniversaire… S’appuyant sur une intrigue épurée à l’extrême, George Miller revient aux fondements même du cinéma, racontant son histoire et l’évolution de ses personnages tel que le fait un vrai Hot Rodder Outlaw…
Non pas par l’intermédiaire d’un script riche en dialogues ou d’une complexité transcendantale, mais grâce à une succession d’images marquantes et parfaitement agencées entre elles, auxquelles s’ajoute une excellente bande originale, parfait mélange de riffs énervés et de sonorités tribales et industrielles. Reprenant la structure narrative des précédents volets, George Miller évite miraculeusement la redite que l’on pouvait craindre.
En effet, il développe au contraire son univers au max… en l’amenant vers une évolution 100% logique, celle d’un monde dévasté et complètement fou, vampirisé par un fanatisme religieux et une instrumentalisation horriblement d’actualité, érigeant des doctrines et des idoles à partir des vestiges d’un passé mal barré. C’est notre monde… L’allégorie est parfaite…
Désormais, l’on vénèrera les chromes et flammes et les V8 de 1000cv avec Blower, en attendant bien sagement de se sacrifier au nom d’un Valhalla de pacotille que nous concocte notre Président Macron… Dans ce combat, du Hot Rodding et du Kustom Franchouille, en pleine finale d’un cirque hystérique, ChromesFlammes/GatsbyOnline qui ne font qu’un, restent seuls sur la scène, qui plus est, en numérique mondial avec auto-traduction…
Les Editions “papier” ne sont plus que des fantômes du passé, désormais incapables de faire la différence entre rêves, souvenirs et réalités supposées, un tout faisant de moi en tant qu’éditeur 100% givré, un road warrior de 75 ans Badass à en crever, habité comme jamais et faisant irradier www.ChromesFlammes.com de toutes parts.
J’espère avoir réussi avant de crever, à offrir à mes lecteurs et lectrices maintenant internautes, une putain de vie de loisirs automobiles à en faire péter les braguettes (pour les mecs, mes nananas lectrices comprendront qu’elles bénéficieront de l’élan général jusqu’à un climax de pures folies furieuses bandatoires et jouissives, malgré parfois la sueur, la rouille et la poussière à pleine gueule et jonglant avec la censure des réseaux asociau…
Tout ça avec des shot’s d’adrénaline aussi éreintants qu’orgiaques)… Yeahhhh ! Hemsworth joue le rôle de Dementus, un abominable “saigneur de guerre” qui se considère comme un personnage royal (toutes comparaison avec Michel Hommel est la conséquence de hasards). Son principal moyen de transport est un char composé de trois choppers motos, dont l’une a un moteur d’avion que ChromesFlammes avait présenté il y a plus de 10 ans…
Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, il y a une cinquantaine de véhicules à apprécier encore plus dans le film complet :“Furiosa A Mad Max Saga” qui sort en salles aux USA le 16 mai 2024, jour de mon anniversaire… Merci d’avance de me souhaiter un “Bon anniversaire” en déposant un don financier conséquent… C’est fiscalement déductible, vous en éprouverez un plaisir indéfini et une joie immense en rapport avec l’intensité du DON…
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2 commentaires
Maître, Lorsque je clique sur le lien pour les dons, la page affiche le message suivant : “Un problème est survenu. Cette page n’existe pas.”. Je suspecte les Israëliens d’en être responsables…
Tudieu… Vous suspectez les Israéliens, moi j’aurais penché pour les Ukrainiens… Mais j’ai toutefois relevé et corrigé l’erreur qui n’était que de ma faute… Merci…