Le Hot Rod Trichromique : 41’Willys V8 Stroker 496ci
Attention, danger, cet article est susceptible de vous rendre fou (ou folle), car ce Hot Rod appartient à un professeur d’université spécialiste de la Trichromique qui en a fait son “utilitaire quotidien” pour peaufiner sa conception basée sur le “Spiritus, anima, corpus”, une expression latine signifiant “Esprit, âme, corps”, une conception philosophique et théologique définissant les trois constituants essentiels de l’Homme selon les écrits de Saint Augustin en référence à un enseignement donné par Paul de Tarse aux Thessaloniciens dans sa première épître… Cette conception, remontant à l’antiquité, a été utilisée durant le “Moyen Âge” et a encore cours chez certains théologiens qui ont analysé le sens de ces trois termes :“Trichromie”, “Anthropologie”, “Tripartite”… La trichotomique est l’art de faire des divisions en trois termes. Le premier marque le commencement, ce qui est original, spontané, gratuit… Le second, c’est ce qui est déterminé, achevé, terminé, corrélé, objectif, rendu nécessaire. Le troisième, c’est la médiation, le devenir, le développement, le dépassement.
Pour comprendre, sachez qu’une chose considérée pour elle-même, tel ce Hot Rod, est donc en Trichromie, une unité considérée simultanément comme corrélation, dépendance, effet, qui est seconde par rapport à quelque chose d’autre, qui, de quelque façon, met cette chose première en relation avec une autre qui est seconde qui s’avère être troisième car placée en suite de continuation des deux autres. Je pressens que vous avez du mal à comprendre mon exposé pourtant limpide, d’autant que l’arbitraire et la variété sont essentielles, mais absolues et non susceptibles de différences de degré. Elles peuvent toutefois être plus ou moins présentes, mais elles ne connaissent aucune différence de l’ordre de la complication… D’autre part, comme la secondéité peut être authentique ou dégénérée, il est essentiel de considérer qu’il y a deux variétés de secondéités dégénérées. De sorte que ce Hot Rod simple objet, considéré comme second par rapport à lui-même, est en fait un second dégénéré car aucunement relié aux autres…
De sorte que même si ces autres objets n’existaient pas, il conserveraient en un seul les mêmes caractères qui fondent cette relation… C’est avec tout cela en tête que James Blowenberg a décidé de se faire construire un Hot Rod Gasser coupé Willys de 1941 a été construit début 2008 en tant que dérivatif intellectuel, ayant viscéralement besoin de circuler en une “Street-Dragster-Gazer” utilisant une carrosserie en fibre de verre “Active Power” et d’un châssis “Pete and Jake”… Le V8 Chevrolet 496ci respire à travers un Blower et deux carburateurs Edelbrock au sommet d’un collecteur d’admission Cross-Ram Offenhauser le tout associé à une transmission manuelle à quatre vitesses Super T-10 et à un Pont-Différentiel Currie de 9 pouces. Les travaux ont duré jusqu’en décembre 2024 date de l’installation de soupapes électriques, de barres wheelie’s et de pneus Hoosier Pro Street. L’équipement comprend un boîtier de direction Borgeson, des freins à disque avant Wilwood, des jantes E-T Dragmaster, des ressorts à lames avant et des amortisseurs à gaz.
Il y a aussi des combinés filetés arrière et des barres d’échelle. La carrosserie est finie en noir “Démon” et l’habitacle est équipé de sièges baquets à dossier bas, de vitres électriques, d’un levier de vitesses Hurst, d’instrument Mooneyes, d’un système de caméra arrière, d’un récepteur CD Pioneer et d’une sellerie en cuir. Ce coupé Willys de style Gazer dispose d’un titre de propriété de la Floride propre au nom du Professeur qui répertorie son Hot Rod comme étant une Willys de 1941 qui n’en est pas une selon le principe de la Trichromie. Le Hot Rod Trichromique dispose de portes “rasées” qui s’ouvrent manuellement de l’extérieur ou en utilisant un système caché sous le bas de caisse. Les détails extérieurs supplémentaires sont légion et je n’ai pas envie d’en faire un roman pour Nitromaniaques dépressifs si ce n’est qu’il y a un interrupteur de coupure de batterie, des lentilles de phares, que la suspension est assurée par des ressorts à lames parallèles chromées et des amortisseurs à gaz .
La direction passe par une boîte Borgeson, et la voiture est arrêtée par des freins à disque Wilwood. Le moteur a été construit à l’aide de culasses en aluminium Edelbrock, de bielles Eagle et de pistons JE à compression 10,0:1. L’allumage est assuré par un distributeur MSD Pro-Billet et un boîtier de commande d’allumage, et la puissance de refroidissement est fournie par un radiateur en aluminium, une pompe à eau électrique à haut débit Mesiere chromée et un ventilateur de refroidissement électrique à commande thermostatique complété par une paire de ventilateurs auxiliaires commutés. Voilà, il faudra vous contenter de ce qui précède en sus d’un approfondissement universitaire, car l’expression est une sorte de représentation ou de signification alors qu’un signe est un troisième établissant une relation entre l’esprit du destinataire (mon lectorat, vous…) et l’objet/Hot rod représenté. Si la tercéité est dégénérée, la relation du signe à l’objet signifié ne subsiste qu’en vertu de la relation du signe à l’esprit des regardant(e)s (vous)…
C’est-à-dire que le signe n’est relié à son objet qu’en vertu d’une association mentale. Les modes conventionnels d’expression et les autres modes reposant sur la force de cette association comptent pour une part importante dans toute forme d’art. Ils représentent la plus grande partie du langage. Si la tercéité est dégénérée au premier degré, le signe établit une médiation entre l’objet et l’esprit en vertu des connections dynamiques qui l’unissent, d’une part, à l’objet et, d’autre part, à l’esprit. C’est là le seul type de signe qui peut démontrer la réalité des choses ou établir des distinctions entre des choses semblables… Pendant que je marchais seul durant une nuit très sombre, un homme a surgit soudainement d’un coin avec un “Bouuuuh !” et m’a ainsi manifesté sa présence de cette manière particulièrement odieuse mais c’était Trichromique… Ainsi le dramaturge que je suisse par moments, produit souvent la configuration mentale désirée sur son lectorat (vous) par la force en affectant directement le système nerveux.
Si la tercéité est dégénérée au second degré, l’idée dans l’esprit du destinataire, via l’objet représenté et l’instance de représentation ne sont reliés que par une ressemblance mutuelle. Le signe est alors une similarité ; et ceci représente le principal mode de représentation dans toutes les formes d’art. Dans ce cas, il n’y a pas de distinction fine entre le signe et la chose représentée, et l’esprit, ne portant aucune attention à savoir si les choses sont réelles ou non, flotte dans un monde idéal. Ce caractère marque un point central de différence entre cette sorte de représentation et celle qui appartient à la secondéité ; et c’est pourquoi l’emploi du mode de la secondéité dans la représentation est si peu artistique. Puis le mode de la tercéité, dans la représentation, n’est pas analytique, il présente l’objet total, tel qu’il existe concrètement et non pas seulement par le biais de simples relations abstraites entre des traits et l’objet. Et ceci constitue un contraste marqué avec le premier mode de représentation.
Et c’est ce qui fait du premier mode une représentation non artistique. Le Professeur Hot Roddeur de ce Gazer, distingue dans l’expression dramatique la pantomime, la voix et le langage. On pourrait, dans un premier temps, établir une distinction entre la langue et la gestualité, ce qui, hors de tout doute, semblerait mieux répondre à certains objectifs. Mais la référence aux valeurs des différents instruments qui sont à notre portée nous permet de faire une distinction qui correspond de façon beaucoup plus juste aux différentes sortes de représentation. Maintenant, la langue écrite, par la force de l’association, constitue ICI la principale représentation, ce qui suppose que l’on analyse tout ce qui peut être transmis, autant de la part du lectorat que de l’auteur… La conscience est formée de trois éléments : la conscience unique, la conscience duelle et la conscience plurielle. La conscience unique ou simple est une conscience telle qu’elle existe, dans un simple instant, c’est la conscience de tout ce qui est immédiatement présent…
Tout ce qui n’est pas immédiatement présent est un vide absolu. C’est là la pure sensation, l’enveloppe et la trame de la conscience ou, dans le vocabulaire de Kant, sa matière. Dans cette sorte de conscience, sujet et objet ne sont aucunement discriminés ; en fait, il n’y a aucune discrimination, aucune division, aucune analyse, aucune chose considérée en fonction d’une autre, aucune relation, aucune représentation, mais seulement une pure qualité, indescriptible, qui disparaît… Et ce en un clin d’œil et cela n’apporte aucune ressemblance avec quelque objet qui a été mémorisé. C’est la simple qualité de ce qui est immédiatement présent, qui est continuellement versé à travers nous, qui est toujours présent mais qui ne s’arrête jamais pour être examiné. C’est toujours frais, toujours nouveau, appartenant à des variétés non reliées entre elles. La conscience duelle est le sens d’un autre, absent, le sens de frapper et d’être frappé, une action et une réaction réciproques, une énergie.
C’est là le type de conscience la plus répandue ; elle se donne énergiquement des objets contre le sujet au lieu de simplement reconnaître la situation qui appartient à la sensation. La conscience duelle inclut la volonté… La conscience duelle, parce qu’elle est la conscience d’un second, connaît deux degrés, la forme dynamique et la forme statique ou dégénérée. La conscience duelle dynamique consiste en des actions et en des réactions orientées vers l’extérieur, le sens de l’extériorité et la volition ; la conscience duelle statique consiste en des actions et en des réactions orientées vers l’intérieur, la conscience de soi et l’auto-contrôle. La conscience plurielle, parce qu’elle est conscience du troisième, connaît deux degrés de dégénérescence. La conscience authentique synthétique, la conscience de ce qui appartient à la tercéité, est la raison. La variété statique réside dans la comparaison des sensations et peut alors être appelée une compréhension esthétique… Fin de l’exposé…