NE PAS JETER NI VIDER LE CONTENU…
On va faire simple mes Popus-abonnés… Ce p’tit Hot Rod Blanc qui a l’air fragile est de toute beauté. Mais que les “ceusses” qui aiment le coté basique ne partent pas en courant parce qu’il n’y a pas de bande-son en accompagnement, pas de claviers lunaires, de passages ambiants, ni de légers tourbillons synthétiques…. Certes, c’est dommage ! Oui… Peut être ! Mais il n’y a plus non plus d’éléments traumatisants, et ça, c’est un soulagement… C’est un putain de chef d’œuvre qui devrait vous prendre la gueule, mes Popu’s, qui fracasse vos colonnes vertébrales. Il est parfait, tout en retenue, bourré de légers détails à filer le vertige. Et en action, je vous garantit qu’il n’est pas nécessaire de deviner que l’inconscient au volant va se créer des émotions alors que vous, mes Popu’s, allez vous prendre un coup de coude dans le bide… En le voyant pour la première fois, j’ai hululé grave mais calmement, j’ai direct reconnu que le publier allait sauver un tas de Franchouillard(e)s dépressifs/dépréssives, désabusé(e)s…
Les “Ceusses” qui gémissent à longueurs d’années qu’immatriculer des Hot Rods en France est devenu un chemin de croix qui se termine en cruxi-fiction-christique… Je compatis, c’est devenu affolant ! Refrain, chœurs lointains, mélodie lumineuse à pleurer. Si vous ne pleurez pas, mes Popu’s-abonnés, c’est que vous êtes des putains de salopards insensibles. Il y a tout sur ce Hot Rod pour tirer des larmes aux plus purs et durs, aucune surprise. La vraie satisfaction, c’est qu’il est le sujet de mon putain d’article, qui devrait passer en infos TiVi placé au centre du studio, servir de star dans dans un film de Luc Besson, et être chanté dans les rues. Tout le peuple des Franchouillards chialerait et ça serait beau. Oui. Magnifique, la perfection. Pourquoi perfection ? Parce que c’est l’équilibre parfait qui donne envie de s’arracher la peau de bonheur sado-masochiste puis de le piloter à donf la caisse avec un sourire gigantesque parce qu’on est heureux… Et le plus drôle, c’est que ca va finir en couilles dans un bordel, un miracle d’auto-branlage.
Vous n’avez pas fini de vous en prendre plein la tronche mes ptits Popu’s-abonnés… “Drawn To The Blood” en fond sonore… Avec guitare voix, parfaite à chaque “How” filant la chair de poule. Rien d’autre, vous devriez même vous attendre à faire chialer vos mères si elles vivent encore. Ma Maman est partie le jour de la sortie du film Interstellar… On l’a mise dans une urne à l’allure d’un beau vase du 19ième siècle, tellement beau que je me suis senti obligé d’y coller une étiquette “NE PAS JETER NI VIDER LE CONTENU”… En 4 langues… A chaque fois que repasse ce film en TiVi j’ai les larmes aux yeux comme si je me retrouvais dans une cathédrale. J’ai même eu envie de placer l’urne a coté de moi pour regarder le film et en écouter la musique… C’est à chaque fois une montée en puissance jusqu’à déchirement total, un retour vers le passé bien émo… Vraie mandale…. Attendez, attendez, mes Popu’s, z’êtes abonnés, vous avez le temps de tout lire ce qui est un peu plus bas, jusqu’au point final quasi sépulcral, j’en ai presque honte. Mais bordel, comme c’est beau.
Alors, mes Popu’s, vous allez tous (et toutes parce qu’il y a des Popu’s mâme et des Popu’s femelles qui me lisent) me dire : “Ouaisss Pat’, tu exagères, c’est beau, mais là tu pars en couilles, comme souvent”. Et vous auriez raison mes Popu’s, oui, raison. Mais il y a le texte qui accompagne les photos… D’habitude, je ne m’attarde pas vraiment, parce que chacun interprète à sa manière. Mais là, c’est le souvenir d’une conversation entre une mère (ma Maman)en train de caner dans son lit d’hôpital, et un fils, qui est moi-même en personne qui présentement tapote ce texte et qui s’étouffe de tristesse… Et vu que je tente l’ultra réalisme, bien que poétique, ben forcément, ça me renvoie à mes propres démons et aux trucs dégueulasses que divers s’ingénient à me mettre dans le chemin, qui, il est vrai, ne mène nulle-part si ce n’est à la mort… Me rappeler la chambre d’hôpital où ma mère est morte, ça me chamboule. Alors que je m’attriste ma fan-base pratiquant l’adoration de mes texticules couillus 24 sur 24 va m’écrire sur les réseaux asociaux que mes textes sont “Top”…
Ouaisssss mes Popus, mais l’humanité est vouée à disparaître… Mais le but de cette phrase, ce n’est pas ça. Le but, n’est pas non plus de bouffer le contenu des merdias qui donnent envie de se faire sauter le caisson direct ni d’aller tester l’aérodynamisme de notre enveloppe charnelle entre le 13ième étage d’un moche immeuble et l’asphalte pisseuse en bas, ça va pas et n’enrichit pas les masses, même les Popu’s littéralement hantés par les morts de Gaza qui se défoulent en grognant comme les Corses qui ont (enfin) reconnu la Palestine (créée en 1947 par l’ONU) : Yaouhhh ! Va te faire enculer Netanyahou… Tout joyeux au départ, quasiment mielleux et guimauve, jurant avec les sommets de dépressions désabusées précédentes, il choquerait presque. On se croyait au début des massacres presque dans une fête foraine. Mais on sent maintenant qu’il y a des milliers de moignons éparpillés partout et pas cachés quelque part… C’est un truc vicié et vicieux, quelque chose qui ne va pas du tout…
Evidemment, sans que tu t’en aperçoives, mon Popu, de façon discrète, ça glisse vers le christique… Oui, mais c’est à chialer, comme toujours. Et voilà qu’après un refrain de folie, ça part dans un ambiant funèbre, avec pour seul compagnon la solitude, et quelques quelques notes de mitraillages. Un moment où on a le temps de maudire mille fois le yaouhhh pour nous filer un bourdon pareil…. Hey ! On avait dit mollo sur le pathos, mollo sur le pathos, mollo, mollo, mollo sur le pathos…. L’art de la cassure… Pendant les massacres nos zélus pontifes pontifiants chantent des psaumes façon petits chanteurs de la croix de bois, et les président(e)s s’autorisent a switcher complètement d’une atmosphère à une autre. C’est comme transformer les pop-song quasi Taylor Swiftiennes en monuments dépressifs… On plonge dans un océan de sang. Et on ouvre les portes du paradis en finale… Et hop, tu as mille anges qui déboulent pour faire sauter nos cerveaux, qui ne savent plus comment réagir.
Tout cela relègue mon Interstellar au rang de vulgaire reportage de France 3 sur un planétarium dans l’Hérault, ambiance caverne de glace avec des “Wouououuuu” à s’arracher le cœur… Putain de merde, j’ai le vertige d’en écrire… 4h du mat, zombie, je ne m’attendais pas à cette pulsion d’en tant tapoter… Pause soudaine, silence d’une seconde, avant un décollage affolant, indescriptible, qui va littéralement violer mon cerveau. Adieu mon pays. Fantômes et femmes nues, c’est ça, les deux dernières minutes… Je n’avais pas envie de l’écrire, mais je vais quand même lâcher le morceau. Il me semble que cette chronique est sublime de bout en bout, parce que gargantuesque, évidente, pas avare en retournement de situation. C’est un aboutissement après avoir balancé un sujet qui me hante : ma mère, sa mort, et les souvenirs avec son fantôme… Forcément, ce n’est pas à lire par par les “ceusses” qui ne vont pas très bien, parce que même si les flingues ne sont pas légaux, vous aller vouloir dégotter un calibre aussi rapidement qu’un camé en manque de Méthadone.
Certes… Désabusé(e)s… toujours, mais joyeux/joyeuses. L’ambivalence d’être constamment entre cercueil empli de larmes et souvenirs…. Ouaihhhh mes Popu’s, Pupuputes hautement recommandées par plaisir régressif de jeunesse, rien d’autre à ajouter si ce n’est que la jouissance n’est pas instantanée, c’est parasité, puis tout se soulève, avec hurlement et mur du son aberrant, et là, vous savez que vous êtes devant quelque chose de fort. C’est le Hot Rod blanc qui revient… C’est le genre à posséder à Saint-Tropez pour réveiller tout le monde après trois heures de r’n’b serpillière, à l’aube, histoire de voir tout le monde hurler à la mort avec les oreilles en sang… Bon je ne vais pas refaire un laïus, il me faudrait upgrader mon cerveau dont tout le monde parle et que personne ne comprends. Alors pour vous faire patienter avant de rameuter la foule alors que j’avais tout terminé, je me dois d’écrire que rajouter une image risque de tout décaler (qui tapote sur Word, connasse bien cette angoisse).
Bref, je suis un rouleau compresseur en puissance, maintenant plus flingué que d’habitude alors que mon écriture est de plus en plus en roue libre totale, quasi automatique, aux couplets alignant des phrases sans aucun sens, d’une absurdité abyssale, et pourtant parfaitement maitrisées, qui étonnent à chaque nouvelle publication (ici hystérique)… Mais le point d’orgue, c’est l’effet pachydermique, jouissif, prouvant que je peux toujours détruire n’importe quel concurrent en trois minutes de mélancolie pure, avec même le temps qui s’arrête ! De la pure contemplation, presque trop froide mais qui vous poussent toujours à la larmichette mes Popu’s… Il y a le bruit des vagues et les parasites règlementaires, mais c’est putain de beau, difficile à encaisser d’une traite, excepté explosé au Rivotril en plein milieu de la nuit, mais bordel, qu’il est bon de se perdre dans ce bordel de merde… Voilà, voilou, je suis au bout et à bout, mais je suis arrivé à en terminer ce cet article… @Pluche…