American Hot Rodder’First…
Avec les abominables qui empoisonnent nos vies pourtant déjà limitées à une échéance de moins de 100 ans, dont seulement la moitié est vécue, plus personne ne s’étonne de se retrouver dans un monde dystopique plus réaliste que les livres et films de science-fiction. Divers suiveurs se sont naturellement emboîtés à merveille sur le contexte anxiogène mondial tels des hyènes qui vivent des contaminations merdiatiques dont les effluves proviennent des cadavres d’humains qui errent sans but dans les mégalopoles quasi-sentientes, déshumanisées et grouillant de vies sans espoirs.
Parce que s’enfiler quotidiennement les news, c’est presque aussi drôle que de pisser pendant une cystite en tentant de trouver du positif lumineux pour éviter de sucer la dépression et se décapsuler le cerveau. Oh boys and girls, imaginez que ce sont des mirages qui se juxtaposent à l’infini en mélodies tire-larmes flinguant trop efficacement les cœurs fragiles avec des arpèges de synthés et voix de puputes angéliques qui s’enroulent sur vous à n’en plus finir, vous donnant l’impression de dériver dans l’espace, en vous éloignant peu à peu de toute source de vie.
Le résultat est, si vous êtes mâle, que ça vous donnera l’illusion de baiser une collégienne hypersensible ou, si vous êtes femelle, l’illusion de vous faire enfiler par Brad Pitt… Dans les deux cas ce sera avant de vous réveiller dans la merde générale. Mais c’est la conclusion “Love” qui vous explosera instantanément la colonne vertébrale et vous rendra “chiéseu/chiéseuse” mélancolique, sombrant en dépression aux souvenirs des coups de reins ratés… Une constatation d’une beauté infinie, qui vous déboitera la tronche pour vous laisser abasourdi, en pleine crise de sanglots.
Chercher du grandiose, pour un même résultat nullissime, à chaque nuit passée à ne rien faire, à chaque weekend à chercher un truc à faire, pour avoir l’illusion de vous réconforter et vous broyer le palpitant, ad nauseam, jusqu’à en devenir fou comme le messie, dont vous vous souviendrez en crevant lentement, épileptique, en maison de retraite pour les “ceusses” qui en ont une… Vous aurez mes litanies en tête jusqu’à ce qu’elles se gravent au fer chaud dans vos cortex, le tout doré à l’or fin. Putain de chef d’œuvre. Je sauve votre moral, pour 15 minutes, le poids du monde sur vos épaules, après c’est fini.
Même en lisant religieusement chacun de mes articles trop sombres et pas assez optimistes, vous vous doutez que la mutation inattendue, s’éloigne de plus en plus drastiquement, pour quelque chose de plus sinistre au moment où tout part sacrement en couilles au mi-temps de cette année 2025 alors que vous désespérez de mon insolence et de mes attitudes visant à vous plonger mentalement dans les strip-clubs dépressifs, les artères cradingues pleurant la solitude et les avenues bordées de néons de mégalopoles en fusion.
Ahhhhhh ! Fidèles lecteurs/lectrices-abonné(e)s, vous cherchez une rédemption dans le cloaque de vies ou les puputes pitchées ultra émo sont absolument incontournables de l’ultra émotionnel sombre façon ballade nocturne en mode : “Je-rentre-saoul(e)-chez-moi-après-m’être-senti(e)-tellement-seul(e)-dans-ce-SiteWeb-de-merde”... Never the same, lente chute que ne renierait pas Zeelinsky après une sale rupture d’avec sa nanana qui s’est tirée en Russie avec les 100 milliards extorqués charitablement avec les impôts des connnard(e)e d’occident., c’est un peu nul, mais parfois drôlement magnifique quand même.
Il n’y a pas eu plus balaise que ce pianiste au pénis érigé au charisme puissance mille… Inclassable sans jamais faire de compromis ni tomber dans la soupe formatée sans un seul faux pas (ou presque). On garde nos espoirs pour les années à suivre. La guerre des étoiles. La tête dans une machine à laver, cerveau noyé dans la drogue, à regarder la vie défiler. Androïdes qui déboulent de partouzes et tabassent tout ce qui bouge… Ce Simulacre terrifie, fascine, hallucine et donne envie de chialer. Il va falloir rentrer avec protège-dents, gants-cloutés et rage au ventre, la bouche en cœur !
On s’est toutes et tous faits méchamment bolosser, c’est une certitude. Ça fait flipper et vomir… Mais c’est bientôt l’embrasement général, les paysages désolés et émotionnels. La cavalcade mélancolique de fin du monde. Mais surtout, surtout, oh mon dieu, la claque absolue d’une explosion atomique ! Une évidence… Donc, pour faire passer, j’en reviens (enfin) au Hot Rod illustrant cet article… Le premier amour des Hot Rodders américains est le frisson de fabriquer des machines puissantes et personnalisées qui prennent vie sur la route. C’est une culture d’innovation, de passion et de dévouement…
Ouaisss… La créativité rencontre ici l’ingénierie pour transformer des voitures ordinaires en œuvres d’art extraordinaires. Des muscle cars classiques aux démons de la vitesse modernes, le Hot Rodding capture l’esprit de liberté et d’individualité, ce qui en fait une tradition intemporelle qui continue d’inspirer des générations de passionné(e)s. Uli n’est pas un Hot Rodder californien traditionnel, il a grandi en Suisse et y avait son entreprise avant d’immigrer en Amérique et de s’installer à Palm Springs en Californie. De retour en Europe, il avait un grand magasin dans sa nouvelle maison et il a repris sa vie…
Là où lui et son fils s’étaient arrêtés, car ils avaient une longue histoire de personnalisation de voitures américaines derrière eux. Cela a commencé avec un pick-up 1951 type F150 qu’ils ont transformé pour gagner tous les spectacles auxquels ils sont allés. C’est juste la façon Suisse de faire les choses. D’autres voitures et camions américains ont suivi, l’un d’eux était une Lincoln 47 avec un V12, c’était une beauté comme une montre suisse, Uli l’a adoré. Et lorsqu’il a immigré aux États-Unis, son fils a repris l’entreprise dans son pays, il a donc pris sa retraite à Palm Springs, mais pas pour longtemps.
Il avait envie de construire des voitures et des motos folles, et il l’a fait ! Jim Ries, le propriétaire de Classic Performance Products à Anaheim en Californie, est devenu son ami, et Uli lui a commandé un châssis TCI personnalisé pour recevoir un V12 Lincoln-Spear qu’il a couplé avec une boite et le pont différentiel d’une Jaguar V12 qu’il a acheté et fait expédier de Suisse. C’était un bon début pour une centrale électrique, mais pas pour Uli. Il a aussi acheté un Supercharger avec des carburateurs Holley, une configuration très inhabituelle pour les USA, mais c’était “son bon plaisir” et il l’a payé en conséquence !
Non seulement en argent Suisse, mais en temps de reconstruction ! À ce qu’il semble, il a fait du bon travail ! Il a également fabriqué les collecteurs et l’échappement, comme n’importe quel Hot Rodder entre 40 à 50 ans. La carrosserie métallique a été raccourcie et les phares ont été modifiés à partir de deux motos. Les sièges sont tout en cuir et de nombreux instruments en sus du V12 proviennent d’une Lincoln. Et pour une conduite en douceur, tel que déjà indiqué ici plus avant, il a installé l’arrière indépendant d’une Jaguar qu’il a acheté en Suisse.
Les roues avant et arrière sont des billettes fabriquées chez Ripple Custom avec des 225-40-ZR-18 Dunlop. Cela a un air “ride” tout autour, car construit par TCI, c’est pourquoi vous voyez les roues à un angle si étrange sur certaines des photos, la tige repose sur le sol ! Inutile de le dire, mais Uli a ainsi créé un Hot Rod unique en son genre, qui ne prend pas la poussière dans son garage, il l’a conduit toutes les semaines, adorant le son profond et sérieux de son Hot Rod qui passe (et trépassera) avec le bruit caractéristique du compresseur qui hurle “à la mort”. Ce coté “Apocalypse” est jouissif…
Que vous soyez un technicien ou que vous aimiez simplement les voitures, la dopamine circule librement pendant longtemps en marchant autour de la voiture d’Uli et en parlant avec lui, qui a le même pedigree que n’importe quel autre Hot Rodder américain, nouveau ou ancien, c’est la preuve que cette partie de la culture américaine est populaire où que vous soyez ou viviez dans le monde. En ce cas, vu que rester chez soi est devenu la norme entre longues journées de télétaff et week-ends passés sur un canapé, cet article aura au moins, été propice à l’avide découverte d’une originalité…
Dans cette mi année 2025 lugubre, hors norme, troublante, avec seulement quelques pointes de lumière sous un océan d’inquiétudes, il n’est pas surprenant que j’ai flashé sur ce Hot Rod complètement déviant. Impossible à décrire, difficile à conseiller, qui de plus pue la mort, le renoncement, la dépression, la re-descente de drogue. Mais il arrive pourtant à captiver, insufflant de l’incroyable en tête, une éclaircie qui redonne espoir même aux zombies cancéreux via ce Hot Rod “Gonzo” qui balance l’équivalence d’une mixture visqueuse et viscérale, quasi-repoussante par moment, belle à crever, toujours captivante.
Mais, après 40 min de sombre mélasse à tenter de le remettre en marche, la conclusion sublime, rayonnante, pleine d’espoir, fut l’explosion du 12 cylindres… Grandiose… Une explosion sans sommation au bout d’une nuit passée sous paralysie du sommeil à regarder la voûte céleste en chialant, espérant qu’une supernova apparaisse pour engloutir le monde en espérant un miracle… J’étais franchement impatient qu’on annonce la mort du Hot Rod pour me permettre de me plonger dans un sommeil réparateur puis disparaitre dans un nouvel univers… Pas de suspense, rien que le silence !
Le “Boum” m’avait foutu une mornifle gigantesque. Je m’en étais presque enflammé, soutenant que c’était la meilleure chose qui soit arrivée au Hot Rodding Californien… Foutre ainsi la mort à ce Hot Rod alors que son Suisse avait re-taffé dur pour se le remettre à niveau en Californie y compris à chanter sous la douche des mélodies hardcores, à en faire trembler les murs… Ce fut donc ultra violent à supporter que de voir l’effondrement du proprio Suisse qui est resté cloitré dans dans son mutisme… Calme avant la tempête, il s’est révélé double facette d’un monolithe implacable qui écrasait tout sur son passage…