StreetRod’34 Green Way
S’abonner à www.ChromesFlammes.com / www.GatsbyOnline.com / www.SecretsInterdits.com est un acte politiquement-incorrect qualifié par les autorités moralisatrices comme étant dangereux pour la santé mentale car alimentant la haute pression révolutionnaire de la plupart des humains, quelles que soient les circonstances. C’est comme pomper de la vapeur chaude dans des milliers de chaudières de tailles différentes afin de créer une surchauffe incontrôlable. Les lois de la physique stipulent que certaines exploseront avant les autres, bien qu’elles exploseront toutes, tôt ou tard, à moins que quelqu’un ne coupe la pression. J’aime moi-même le style SteamPunk, ses déviances et outrances car j’ai appris à survivre sous des pressions sauvages et contre nature, généralement créées par l’Ordre établi, ses ramifications fiscales politiciennes et ses pratiques corruptives.
Je suis un maniaque de la création de vapeurs dans les cerveaux que mes écrits chromes enflamment grâce à mes engrenages générant des tonnes de complexifications aléatoires que je pousse vers l’imprévisible, tel le présent article qui tente une mise en page plus folle avec diverses illustrations SteamPunk… Je peux tout prendre ou tout laisser. Je viens ici plusieurs fois par 24 heures, imprévisible, certains jours, certaines nuits, j’ai l’impression d’avoir déjà tout vécu dès qu’arrivé à la moitié de ma vie. Il y a du sang sur mes pages numériques… et une partie est le mien. Hier soir, j’ai coupé le bout d’un trop long texte qui a saigné si abondamment sur l’écran que j’ai eu pitié et l’ai rétabli. Mais personne ne s’est plaint. Je ne suis pas seulement aimé, je suis apprécié même des personnes importantes jetées ou mises sur liste noire sur un coup de tête.
Il y a un facteur politique épouvantable dans le fait de s’affairer. Vous ne pouvez pas vous en sortir sans vous astreindre à entrer dans le système qui tient lieu de l’astrologie incantatoire, j’ai toujours détesté les astrologues-politiques. Ce sont des charlatans inoffensifs dans l’ensemble, mais certains d’entre eux deviennent ambitieux et prédateurs. Ils sont tous (et toutes) constamment consultés, jamais loin, disposant de clients célèbres et ont leurs entrées en TV et disposent de tribunes labelisées créatrices de Fake-News et d’histoires alternatives qui créent des sifflements dans les cerveaux pré-amplis de la population hébété et “lobotomotivée”, incapable de parler ou de respirer sans assistance. Hier, à Saint-Tropez grand village du stupre, j’ai vu une plante carnivore et vénéneuse à moitié nue en patins à roulettes qui se faisait malmener par deux énormes gorilles Elyséens, apparemment en liberté…
Mais il n’y avait pas de bruit, et personne ne semblait le remarquer. J’ai empoigné mon stylo fétiche et me suis précipité pour l’aider, J’ai correctement décrit la scène dans un article qui s’est enfoncé profondément dans les cerveaux branchés. J’ai ramené la plante carnivore en mon chez-moi et appliqué de l’aloès sur ses blessures. Elle s’appelait Francette, a-t-elle dit, et elle venait d’arriver pour chercher du travail en tant que “Fouteuse-de-merde” . C’était la troisième fois en 10 jours qu’elle était attaquée par des gorilles Elyséens sauvages et elle était prête à quitter la zone pour vivre la quiétude Saint-Tropézienne, et moi aussi. Le rythme local nonchalant me rattrape sans cesse. Je ne m’ennuie jamais et j’avais encore du travail à terminer dans une affaire sordide mettant en scène un Hot Rod aux prises avec un régiment de défenseurs des Lois Républicaines…
Mais il était définitivement temps d’y aller avant l’extinction des feux de l’amour. C’était une très jolie fille, d’environ 30 ans, avec des jambes élégantes et une sorte d’intelligence méchante, mais elle était aussi très naïve à propos de tout. J’ai tout de suite compris qu’elle serait extrêmement utile lors du voyage que je projetais réaliser… Je l’ai écoutée pendant un moment, puis je lui ai proposé un poste d’assistante sexuelle, dont j’avais grand besoin. Elle a accepté et nous sommes partis. C’est la routine, le ton, de mes journées de travaaux divers et inutiles à Saint-Tropez sont : violence, joie et musique locale constante. Chez Sénéquier, j’ai joué avec ma carte de crédit pendant plusieurs heures. Nous avons passé beaucoup de temps à boire, à divertir les gens et le scribe toujours présent du journal Var-Matin… Sénéquier c’est le “Too Much Fun Club” chic/chac/choc des pêcheurs et prêcheurs locaux.
Les gens qui s’y noient ont souvent plusieurs voitures de toutes couleurs dans leur garage, mais ne peuvent en conduire qu’une seule à la fois. C’est un problème récurrent insoluble, mais contournable, certains conduisent en se faisait passer pour d’autres. Finalement, lorsque tout devient too-much, alors tout le monde s’enfuit. Pourquoi pas ? La fille s’est avérée être d’une aide considérable, et d’ailleurs, j’ai commencé à l’aimer. Le soleil se couchait lorsque nous avons quitté le port de Saint-Tropez et nous sommes dirigés vers le nord en longeant la merde-i-térranée jusquà Gassin. Ma compagne était un peu nerveuse à propos de ma vitesse trop lente, alors je lui ai donné du gin pour la calmer. Bientôt, elle s’est détendue contre moi et j’ai mis mon bras autour d’elle. Une partie de mon intimité s’est raidie, mais j’ai monté la musique et nous nous sommes installés pour en profiter en regarder la lune se lever.
Les choses ont commencé à devenir bizarres quand j’ai remarqué que j’étais au téléphone portable avec mon chien Cocker Blacky qui me demandait de lui ramener des croquettes et des lardons... “Oui”, lui disais-je, “c’est horrible, c’est un cas d’erreur d’identité”.. J’ai souri à mon assistante, ne voulant pas l’alarmer, mais j’ai vu qu’elle s’accroupissait et que ses doigts s’agrippaient à mes bijoux de famille. Juste à ce moment-là, nous avons croisé deux voitures de police garées sur le bord de la route… “Ralentissez ! Ralentissez ! Nous allons être arrêtés. Je ne peux pas le supporter !”... Elle sanglotait et griffait l’air. J’ai tendu la main pour lui tapoter le bras, mais elle m’a mordu. Elle avait l’impression d’être déjà enchaînée : “Vous êtes hors de contrôle. C’est comme avoir affaire à un vampire”… C’était comme conduire sur de la glace vanille, aller droit vers l’abîme : “Vous êtes bien étrange, et vous ne savez pas pourquoi, n’est-ce pas ?”…
“C’est parce que vous avez l’âme d’un adolescent dans le corps d’un vieil éditeur de 76 ans”, a-t-elle chuchoté. “C’est pourquoi les internautes sont subjugués, ils rient de peur chaque dix lignes de vos textes”… J’ai regardé la mer et je n’ai rien dit pendant un moment. Mais d’une manière ou d’une autre, je savais qu’elle avait raison. Pas étonnant qu’ils ne puissent pas me comprendre. Eh bien, cela explique beaucoup de choses, n’est-ce pas ? Nous n’avons pas besoin de chercher plus loin pourquoi les gens se demandent pourquoi j’ai l’air si bizarre et que mon étiquette personnelle semble souvent improvisée et contradictoire, voire cliniquement folle… Bon sang, ces murmures, ces doux gémissements de peur quand j’entre dans une pièce civilisée, je ne me manque pas d’en rire. Je sais ce qu’ils pensent, et je sais exactement pourquoi ils sont extrêmement mal à l’aise.
J’ai été écrasé, battu, choqué, noyé, empoisonné, poignardé, abattu, étouffé et incendié par mes propres bombes… Toutes ces choses se sont produites dans ma tête, et elles se reproduiront probablement. J’ai donc développé quelques tours en cours de route, quelques compétences aléatoires et des techniques d’évitement simples. Mais c’est surtout la chance, je pense, et une attention particulière au karma, ainsi que mon charme naturel. Pour ce qui est d’écrire, il est difficile d’imaginer les États-Unis des années 1950 alors que j’avais entre 1 et 10 ans… Comment vivre les maisons de banlieue avec des clôtures blanches, du rock and roll et beaucoup de voitures forcément américaines alors que dans mon bled d’enfant, Papa roulait en Volkswagen Split-Windows verdâche “Vert-macht”.
Les grands et gros Cruisers Cadillac de Détroit avec leurs ailerons arrière levés et les Hot Rods issus des voitures des années 1920, 1930 et 1940 avec des carrosseries presque entièrement dépouillées, des peintures sauvages et des adolescents au volant, ça n’existait pas en Franchouillerie… Aujourd’hui, ils sont reconnus dans le monde entier comme des symboles de la culture américaine, tout autant que le Big Mac. D’où vient cette culture automobile ? Comment se porte-t-elle aujourd’hui et quelles sont ses perspectives pour l’avenir ? L’origine précise du terme Hot Rod est théoriquement inconnue. Il existe plusieurs théories, l’une étant que “Hot” fait référence à la voiture volée (ce qui en fait un choix beaucoup plus intéressant dans les courses où un seul survivra), et une autre que “Rod” est l’abréviation de Roadster.
Cependant, la théorie la plus populaire est qu’il s’agit d’un “Hotting Up”, c’est-à-dire de la modification d’une voiture pour plus de performances. Les ancêtres des Hot Rods étaient les voitures modifiées conduites par des coureurs de clair de lune… Comment alliez-vous échapper aux flics pendant la Prohibition ? Les premiers vrais Hot Rods sont apparus en Californie à la fin des années 1920 et au début des années 1930, il y avait un nombre croissant de Ford Model T et Model A qui avaient fait leur temps. À l’époque, il s’agissait des voitures les plus répandues, vous pouviez donc obtenir une Ford d’occasion pour moins de 50 dollars. Même aux États-Unis, qui sortaient tout juste de la Grande Dépression, ce n’était pas beaucoup d’argent, c’est donc ainsi que beaucoup de jeunes ont acheté leurs premières bagnoles.
Mais quel genre de jeune homme se satisferait d’une Tin Lizzy standard, arborant la peinture noire qui était la seule option offerte par l’usine et à peine capable de s’en sortir sur la route ? Les premières modifications ont commencé avec les moteurs. Au début des années 1930, Ford a lancé son premier moteur V8, et en quelques années, les décharges, où les Hot Rodders avaient l’habitude d’acheter des pièces, en étaient pleines. Une Ford Model A ou Model T (au début, il devait s’agir d’un roadster pour être aussi légère et rapide que possible) serait équipée d’un moteur V8, sa carrosserie serait démontée autant que possible, ce qui resterait de la carrosserie serait peint avec des couleurs vives et des dessins, et voilà, vous avez un Hot Rod d’avant la Seconde Guerre mondiale. Les adolescents faisaient courir ces hybrides sur les lits de lacs asséchés ou dans les déserts, où la Californie en avait abondamment.
Et c’est ainsi que le Sunny State est devenu le berceau de la culture Hot Rod. Ces V8 ont créé une véritable révolution à la fin des années 1930, les décharges en ont été surchargées (sic !) et vous pouviez en mettre un dans votre beauté flamboyante pour seulement quelques dollars et voler à partir d’un départ arrêté le long du paysage Californien. L’essentiel était qu’il soit aussi bon marché que possible, ce qui était l’essence du mouvement des Hot Rods. Cependant, la culture des Hot Rods avait aussi ses inconvénients, même s’ils couraient principalement sur des lits de lacs asséchés, les hormones, les moteurs puissants, la mauvaise maniabilité de l’ancienne Ford (certains Hot Rods, en particulier les Ford Model T, avaient encore des freins contrôlés par un câble plutôt que par un système hydraulique), et le fait qu’il n’y avait pas d’autre moyen de transport était beaucoup pour les adolescents locaux.
Et les accidents graves n’étaient pas rares dans leurs courses… Mais le véritable zénith de la gloire du Hot Rod a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce qui a directement contribué à la propagation du Hot-Rodding à travers les États-Unis. Pour beaucoup de jeunes vétérans, coller un V8 dans une vieille Ford était une forme de réalisation de soi. Surtout en Californie, mais aussi dans d’autres États, de plus en plus d’ateliers de réglage de performance ont commencé à apparaître, capables de fabriquer des Hot Rods pour tous ceux qui en voulaient un. Et bien que tout ce qui sortait de Détroit puisse devenir un Hot Rod, la plupart des Hot Rodders choisissaient quelque chose de Ford ou de Mercury… A ce jour, ce sont les marques qui sont reconnues comme les Hot Rods les plus authentiques.
Les voitures ont été descendues, repeintes avec plusieurs couches de peinture et décorées de divers dessins, équipés de silencieux qui modifiaient le son du moteur, etc., et surtout, d’un moteur V8 à tête plate (Flathead) pour les rendre aptes à la course, parfois même à mort. Certes, les Hot Rodders ont plus tard pris goût aux moteurs d’autres fabricants de Detroit, surtout après l’introduction de modèles plus avancés avec de meilleures caractéristiques que Ford qui les rendaient plus rapides. À la fin des années 1940, la fièvre des Hot Rods s’est répandue dans tous les États-Unis et ils sont rapidement devenus un attribut populaire des adolescents qu’Hollywood a également pris goût – par exemple, “Rebel Without a Cause”, qui était l’un des films les plus célèbres de James Dean, présente pas mal de Hot Rods.
La culture des Hot Rods s’est répandue et, avec le rock and roll, a lancé la sous-culture des “graisseurs” chez les adolescents, les voitures modifiées devenant l’un de leurs symboles…Au fur et à mesure de son expansion, des publications consacrées au Hot Rodding ont commencé à émerger. Des associations officielles de courses de Hot Rods ont suivi, ce qui a permis de courir légalement sur des pistes de course de dragsters fermées sans avoir à se soucier de la police. C’est donc de la culture Hot Rod qu’est née la course de dragsters qui est encore populaire à ce jour. Étant donné que les cultures de Hot Rods de la côte est et de la côte ouest étaient quelque peu différentes. Alors qu’en Californie, les Hot Rods étaient de véritables œuvres d’art qui n’avaient parfois plus rien en commun avec la voiture d’origine, la conception des Hot Rods dans l’est du pays était un peu plus subtile et axée sur les capacités techniques.
La Mercury Eight de 1949 (qui, parmi les passionnés, est considérée comme le dernier modèle approprié pour construire de véritables Hot Rods) a même conduit à l’émergence d’une sous-culture distincte : les traîneaux en plomb, dont l’essence était de rendre la voiture aussi lisse que possible en abaissant la Mercury, en “rasant” les garnitures inutiles et en lui donnant une peinture agressive. Des adolescents bricolaient de vieilles Ford dans des garages de banlieue partout, les transformant en véritables joyaux qu’ils sortaient le samedi soir pour se promener en ville et se rendre au drive-in. Il semblait que les jours de gloire du Hot Rod ne finiraient jamais, mais… Au milieu des années 1960, Detroit a sorti deux nouvelles classes : muscle car et pony car. Soudain, il n’y avait plus aucun intérêt à fabriquer sa propre voiture rapide…
En effet, alors que vous pouviez obtenir un étalon (ou une Mustang – jeu de mots) avec quelques centaines de chevaux chez le concessionnaire automobile le plus proche. La culture des Hot Rods a rapidement commencé à s’estomper et s’est complètement éteinte au milieu des années 1980… La population croissante de voitures sportives européennes et japonaises a également contribué à sa disparition. Cependant, les Hot Rods sont redevenus à la mode au début des années Chromes… Chromes&Flammes… Mais cette fois-ci non pas comme un moyen pour les adolescents qui voulaient faire la course de passer leurs soirées, mais comme un type distinct de réglage de performance. Le mouvement des Hot Rods est de nouveau vivant aujourd’hui. Cependant, si vous voulez vous joindre à la fête, vous allez devoir creuser profondément voire vous branler assez souvent…
Un Hot Rod peut vous coûter des dizaines de milliers de dollars et même jusqu’au million celui-ci est annoncé 150.000$… Et ils ne sont pas disponibles dans tous les pays, seulement principalement aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Incidemment, la Suède et la Finlande ont leur propre type de Hot Rods, comme il n’y a pas beaucoup de vieilles voitures américaines comme le modèle T en Scandinavie, les Suédois fabriquent des répliques à partir de vieilles pièces Volvo et ont même leurs propres clubs de Hot Rods. Et le Plymouth Prowler qui a été introduit au début des années 2000 a été lancé avec cette intention précise. En tant que Hot Rod du 21e siècle… Ainsi, la culture qui a donné au monde des choses comme les courses de dragsters, les magasins de Hot Rods et le réglage des performances est bien vivante aujourd’hui, et continuera probablement à prospérer à l’avenir ! Voilà, j’en ai terminé… Bye…