Nashole…
Serait-ce un attentat visuel sur fond d’océan ? Cette Nash Blanchâtre et Turquoise a calciné mon cerveau en manque de conneries épiques… et son look m’a donné (gratos) en sus, l’équivalent d’un coup de genou droit dans mes Texticules pourtant bien couillus et connus des puputes des dancefloors, qui obligent les éberlués à se jeter contre les murs en guise de chorégraphie… Waouhhhh ! Faire un TikTok graphique sur cet engin, c’est simplement balancer son iphone par terre et le piétiner en rythme jusqu’à explosion. Le spleen est une notion qui n’existe quasiment plus depuis 2 ans, vu qu’on est triste, même en partouze, d’autant que nous sommes entre deux guerres potentiellement atomiques. Alors je me rappelle à vos bons souvenirs en vous hurlant dans les oreilles que pour la fin de l’année 2025 les 5.000 articles dans mon Web-site 3 en 1 seront dépassés…
On va pouvoir faire une pause de néons rouges et bleus au son de danses nonchalantes, avec des corps qui s’emmêlent, des basses qui flinguent les tripes, et des envies d’un soir noyées dans l’alcool… Ouaiiiss mes Popu’s, le monde s’effondre entre deux guerres, alors on se venge en vivant… Je suis fluide, alors qu’il est 3h22 du mat’, dans ma villa de St-Trop entre Brigitte et Bernard, quoique je suis un peu bourré, la larme à l’œil… Je ne sais plus trop ce qu’il convient de créer dans mes tapotages de texticules… Je vous ai un peu perdu, sans prévenir qu’en réalité je ne vous cherchais pas, m’étant mis en mode nihiliste. Ouaihhhh ! L’admiration intellectuelle est une chose, l´affinité politique en est une autre… Prenons le Président Macron en mauvais exemple de ce que je ne veux pas même démontrer… Ses allégations toutes contradictoires, ses élans puristes et son autosuffisance deviennent insupportables…
Pis pour ses assauts puérils contre la bien-pensance, la morale, qui nous font maintenant vomir… Ses persiflages hautains, son méta-réquisitoire contre les mythes révolutionnaires, les avant-gardes et l’héritage hypocrite des lumières, contre les artistes, philosophes, journalistes, éditeurs, sociologues, universitaires, architectes… se voudraient composés d´éruditions variées et scrupuleuse. Mais ses extrapolations prophétiques nous incommodent. Nous exposons ici quelques-unes de ses notions, afin que celles/ceux qui, encore étrangers/étrangères aux travaux du personnage, puissent en esquisser les intentions… Avec les premières secousses des avant-gardes, les révolutions mêmes ont commencé à représenter en soi des nouveautés déjà caduques. Avant qu’il n’émigre vers la politique, la banque à longtemps été le milieu naturel de ce sujet critique qu’est cet animal d´élevage bancaire…
Il est en effet capable de produire le plus grand nombre de représentations qui débordent le présent et en même temps le futur, nourrissant son monde d’événements en même temps qu´il s´en nourrit lui-même, entretenant depuis longtemps une catégorie particulière de fous et folles de cour, une nouvelle classe d’imprécateurs et imprécatrices professionnel(le)s, dont la tâche consiste à lui débiter des fausses vérités désobligeantes devenues parfaitement inoffensives ! Ayant fini par fusionner, le monde des faits et le monde des fictions laissent finalement afficher le vide qui a toujours constitué les images. Ce sera le black-out de tous ces événements. Et c´est seulement à ce moment-là que cette vision du néant qu´on appelle nihilisme cessera d´être une représentation. Il est en effet d’une subjectivité fictive qui a fini par acquiescer à sa condition…
Ce ne sont pas des mantras nietzschéens qui le soustrairont à sa position ontologiquement subordonnée. En effet, ses prises de positions, aussi racoleuses qu’insolentes, portent en elles des remarques à la sagacité proscrite, même lorsqu’elles s´amusent d´ambiguïtés taquines… Frivole ? Snob ? Élitiste ? Plein de vanité autonyme ? Ce malicieux sadique voué aux contre-cultures, a diminué les rares enthousiastes, même avec le style tranchant du pessimisme le plus manichéen, et polémique de surcroit… Notre entêtement s´appliquait à percevoir dans le discours du pamphlétaire, un énième effort philosophique consacré au dépassement d´une désillusion de parcours, désenchantement toujours forgé de navrante naïveté. On peut toujours le contempler ânonner un texte relayé par divers journaux de milliardaires dévots, aux mondanités dandy-pop, et aux autocélébrations sinistres, à l´esthétisme underground chic..
Il est alors entre le pathétique et le burlesque. Une étrangeté Hype que nous nous étions empressé de pasticher. Néanmoins, ce jeu pénible de la controverse s´essouffla lamentablement sur la confrontation au réel, étant l´expérience essentielle à toute forme d´entendement. Ce fût l´occasion de nier la présomption par les faits, de saigner l´hypothèse d´une confirmation. Car lorsque les discordances se font unitaires, que les confusions se mêlent aux culminances de l´absurde, les cautions s´évanouissent, sans mièvre consolation. J’aurais voulu singer, dans un sursaut d´indulgence, les approbations univoques que remportait le bel esprit, mais en ce Web-site, toutes et tous, et moi au devant, nous faillîmes… Alors histoire de rappeler que je suis sérieux, je vous balance une petite Nash de façon inattendue car elle est hors de contrôle, comme tunnée en plein drift.
La pilote a tellement la rage que l’on hésite à appeler la police. Le tout fait autant de dégâts dans les cerveaux que le laser géant des aliens dans “Independence Day”… Chaud ! C’est une bagnole pour névrosé(e)s qui veut faire un track écrémé au max, réduisant tout, et ne gardant que l’émo…. Avec une longue fresque cristalline de son échappement qui n’en finit plus d’enfler sa mélodie première, il n’y a pourtant pas grand chose dans ce fourbi, un simple V8 qui claque ses notes à n’en plus finir, et ça fait pourtant un effet bœuf, quoique son compteur est au bout du rouleau, donc des réactions sont demandées dès que possible. Nashole, c’est le nom de baptême de cette sous-compacte construite au Royaume-Uni sous la houlette de la marque nord-américaine, que Greg Salzillo et Dave Ford ont décidé de transformer en “œuvre d’art”.
Ces deux zouaves se sont mis au travail pour recréer, dans leur garage, une voiture qui dépasse les lignes du modèle original, révélant l’esprit radical que Hot Wheels aime imprimer sur ses miniatures. Contrairement aux tuning’s, qui essaient de créer des voitures personnalisées qui vous obligent presque à porter des lunettes de soleil pour ne pas être aveuglés par l’éblouissement des chromes, cette Nashole, au contraire, a “la rouille” comme principal point d’accent. La calandre du moteur, déjà bien usée, donne le ton, couronnée par une peinture qui a connu des jours meilleurs, et des pneus pleins de blessures et de cicatrices qui ressemblent presque à un Lazarus… Et qu’est-ce qu’il y a de spécial dans cette Nash Metropolitan revitalisée ? Nous pouvons commencer par le moteur, puisqu’il s’agit d’un V8 de 5,0 litres équipé de filtres à air en forme de dés, cachant des carburateurs Edelbrock.
Le résultat est de plus de 300cv de puissance que le moteur délivre, c’est légèrement supérieur aux 40cv du moteur 4cyl d’origine qui équipait la Nash Metropolitan. Authenticité, originalité et “esprit garage” sont les gros mots utilisés par Mattel pour justifier la victoire de cette Nashole parmi les plus de 5.000 concurrents qui ont participé aux 20 étapes que le “Tour” a parcouru aux États-Unis. Dans le jury de la multinationale propriétaire de la marque Hot Wheels s’est distingué Jay Leno, qui a en sa possession une belle collection de près de 1.000 voitures classiques. En fait, au SEMA, un Ford Bronco 1968 restauré du célèbre comédien, était exposé. Véritable pièce de collection pour les amateurs de tout-terrain, le bug avait sous le capot le moteur qui équipe la Ford Mustang GT500 : un V8 suralimenté de 5,2 litres développant 770cv et 847 Nm.
Comme lors des éditions précédentes du “Hot Wheels Legends Tour”, cette Nashole verra une édition miniaturisée, à l’échelle 1:64, dans les bons magasins de jouets l’année prochaine. La charge épique aurait pu se caler tranquille dans le top plus haut. Complètement fou, aux visages multiples, traversant mille émotions, de la house glossy du début aux teintes depressivo-synthétiques, en passant par quelques sons plus guerriers ou tubesques… La jeune et jolie “Pinkpantheress” qui a créé et possède ce bonbon roulable, coche toutes les cases de mes plaisirs coupables… C’est trop concis pour broyer les colonnes, mais surtout trop court pour se lasser. Alors on regarde ad nauseam, encore et encore, dès que l’on a 20 minutes à tuer… La dépression sourde et ultra sombre, qui tabasse mon cerveau violemment comme une bande de Hells-Angels, me rend énervé jusqu’au point de non-retour.
Alors comment écrire une fin d’histoire positive pour cette Nash sans tomber dans le pathos ? Avec une vidéo toute en retenue, qui semble quasi statique et inintéressante pour les distraits, mais bourré d’émotions et avec un détail crève-cœur pour les regards attentifs. Ce clip fera un effet bœuf mais pourra être tout aussi touchante pour ceux qui se lèvent le matin, secrètement rongés par l’alcool et les maladies sexuellement transmissibles… Pfffffffffff !!! À ceux qui me soupçonnent déjà d´être trop plein de soupçons, comprenez que je ne transpire d´aucune frénésie, car guidé par le souci d´une sélection consciencieuse, une transmission ne pouvant donc pas être le résultat étourdi d´une appétence virtuelle débordante. Par ailleurs, rares sont les tweets qui franchissent l’anneau fragile des hashtags affectés aux louanges, et ce pour des motifs politiques.
Cette exception révèle aussi la valeur d´une telle communication, que vous ne pouvez pas considérer comme anecdotique. Le phénomène présent n´est malheureusement pas isolé, les stigmates arborés avec exagération par un conservatisme tout à fait contre révolutionnaire parviennent à conquérir les quelques cœurs déçus de toutes les simagrées “gôchistes” de tartufes moralistes. La censure qui leur semble devoir m’être imposée voudrait rehausser la médiocrité de leurs propos, mais même une pseudo-censure ne gage d´aucune grande pensée. Et dans ce cas précis, le simulacre de martyre convainc peu. Figure véritable de l´exclus, marginal et rebelle, à qui on ne donne aucun crédit démocratique, mais un simple mépris médiatique dépendant des cycles d’hybridations des mouvances extrêmes, conséquences des troubles économiques, culturels, banalités des siècles, banalité funeste tout de même…