Ƨ Ĥ Λ П Σ B Λ X ᄂ Σ Y (Shane Baxley )
Shane Baxley né le 13 février 1986 à Santa Clara, en Californie, a obtenu son diplôme du lycée de Los Gatos en 2004 et est diplômé du département de design des transports de l’Art Center College of Design. Cest un designer américain spécialisé dans les médias. Il a créé des dessins conceptuels pour des véhicules, des personnages et des environnements pour des films ainsi que des programmes télévisés, notamment Alita : Battle Angel, Bumblebee et la série Loki, Il a également travaillé sur la publicité (primée) “Apple Home Pod” de Spike Jonze.
Plus récemment, il a contribué à la conception de “The Suicide Squad” de James Gunn, y compris “Starro” et “The Thinker”, ainsi qu’à la conception de la série “Peacemaker” et “Les Gardiens de la Galaxie” Volume 3. D’autres contributions incluent “Star Wars”, “Obi-Wan Kenobi”, “Furiosa”, “Black Panther 2″ et “Blue Beetle”. Pour être plus précis, en 2012, il travaillait en tant que designer indépendant pour plusieurs studios de design automobile et de produits, dont : “Gruppo Bertone”, “Boombang”, “Design by Eleven” et “Astro studios” avant de se tourner vers le cinéma.
En 2014, il est apparu dans huit épisodes de l’émission de télé-réalité “Motor City Masters”. En 2015, Baxley a lancé “Baxley Corp”, qui s’occupe d’un large éventail de design et de direction artistique. En 2019, pendant la pandémie de Covid, il a créé la marque de motos connue sous le nom de “BAXMOTO”. Plus récemment, il a contribué à une nouvelle pour le livre “TRAVERSE : Vehicles From the Outer Rim of Imagination”. Le projet de Shane Baxley d’électrification de la Mercedes 280SL est arrivé avec un demi siècle de retard… Mais alors il n’était pas encoré né...
“Je me suis fait posséder par une”… Ce pourrait être une mauvaise chanson, pis avec les hoquètements d’un chanteur d’époque dit “de salle de bains”, mais c’est de la Mercedes Pagode dont il s’agit… Surtout connue pour son style distinct, en particulier le toit concave “Pagode” parce qu’il faisait penser à certains, aux Pagodes Japonaises, la 280SL ne me laisse que des mauvais souvenirs… Même en version 280, il semblait qu’il manquait une vitesse, le moteur “moulinait” et le bruit associé à une mollesse de comportement s’avérait insupportable…
Elle à marqué les faibles d’esprits et se caractérisait en son temps comme étant une auto “de femme” ce qui alors était péjoratif. Les temps ont changé, mais elle est quand même restée une auto “de femme”, avec une vitesse manquante, une mollesse de vieux chien d’intérieur incapable de pister le gibier, un inconfort exaspérant, une mauvaise position de conduite “raide”, un volant gigantesque comme la roue-gouvernail d’un paquebot et elle donne l’impression à son volant d’être catalogué comme un idiot/fauché incapable de se payer une vraie Mercedes classieuse…
Elle restera à jamais l’une des voitures les plus mémorables de Mercedes-Benz, sans doute la plus mémorable de sa gamme SL ou “Sports Leicht”, vénérée pour son design en forme de boîte de chaussures… Certains y trouvent des lignes épurées et s’avancent pour la qualifier d’avoir une esthétique intemporelle… Il est vrai que son langage de conception se retrouve comme être le remake d’une classique. L’auteur de cette “chose” est prétendument Paul Bracq qui dit-on se serait trop attaché à respecter le cahier des charges de l’usine…;
il a apporté le moins d’une touche personnelle sans inspiration. Il a aplati la ligne ponton espérant donner une légère finesse de ligne au roadster allemand inspiré d’un char Panzer-Tigre, mais également pour accroître la visibilité vers l’extérieur. De plus, c’est suite à une lamentable erreur de calcul que la SL Pagode possède des petits bourrelets d’ailes qui comme pour les femmes en appétences de petits gâteaux et gâteux financiers durant les déjeuners… Cela, dit-on, donne du caractère qu’on nomme “poignées d’amour”...
En effet, la plate-forme réalisée à Untertürkheim a été mal calculée par Paul Bracq, ce qui a contraint les concepteurs d’adaptations/machines à élargir les passages de roues… Je n’ai rien d’autre à en raconter… Mais je me dois d’être complet concernant cette version électrifiée… Conçu par l’artiste conceptuel américain Shane Baxley, cette “TWO 80 SL” (prononcez “two-eighty-SL”) est une réinterprétation d’un modernisme dépassé depuis trois quart de siècle, avec une touche prétendue rétrofuturiste et une transmission électrique en dessous…
Certes, l’art conceptuel de Baxley s’est retrouvé dans divers films, notamment “The Transformers”, “Suicide Squad” et même “Alita : Battle Angel”. Mais ça ne l’innocente pas ! Bien qu’il soit prudent de dire que ce concept particulier est plus ancré dans la réalité que n’importe lequel de ses travaux de la franchise “Transformers”, il captive toujours par le sens de “ce qui aurait pu être si Mercedes avait décidé d’électrifier ses vieux classiques”. La 280SL originale qui dit-on (par erreur ou faussement) aurait été créée par Paul Bracq a en réalité été conçue par Friedrich Geiger…
Geiger était également responsable de l’emblématique coupé Mercedes 300SL “Gullwing”. Plutôt que de réinterpréter l’ensemble de l’esthétique retouchée à l’époque par Paul Bracq, Shane Baxley est resté fidèle à la vision originale de Friedrich Geiger, en s’appuyant sur une retouche légèrement modernisée de la carrosserie et en supprimant les pare-chocs chromés ouvertement rétro pour quelque chose qui se voulait un peu plus contemporain, mais qui en fait s’avéraient pire design. Pour tout passionné, la refonte a l’air absolument indubitablement grotesque.
Elle a le même toit de style Pagode sur le dessus, les phares verticaux en forme de capsule, les feux arrière d’apparence conventionnelle et le logo Mercedes-Benz retouché à l’avant et à l’arrière. Cependant, compte tenu que la bête est ici électrifiée, Baxley a abandonné la calandre à l’avant pour une surface plane, ce qui, selon certains, sacrifierait l’aérodynamisme pour la précision visuelle… Cependant, l’énorme étoile à trois pointes qui se trouverait autrement sur la calandre se fraye un chemin jusqu’au capot de la voiture, lui donnant une touche haut de gamme.
“Mon intention était de conserver ce coté “funky” original dans des proportions légèrement modernisées. La voiture a été modélisée à partir de zéro dans “Maya”, et rendue dans “OTOY”, m’a révélé Baxley, ce à quoi je n’ai strictement rien compris… La première chose que l’on remarque vraiment avec la “TWO 80 SL”, ce sont les étranges phares. Abandonnant la lampe à réflecteur pour quelque chose de beaucoup plus moderne, Baxley a utilisé deux lampes LED puissantes avec un graphique en demi-teinte à l’avant pour diffuser l’éblouissement…
Chaque phare en forme de capsule est également doté de bandes LED sur les bords, renforçant sa forme “spatiale” semblant venir de l’ère Soviétique. Le concept de Baxley suit une tendance courante de voitures classiques “cyberpunk” avec une métamorphose spatio-temporelle. Une Chevrolet Camaro aurait fait l’objet d’une refonte assez éblouissante l’année dernière par le même Baxley et j’ai noté que je devrais en faire une recherche pour un éventuel article (sous réserve, j’ai découvert une illustration et cela me semble suffisant pour justifier de ne pas en faire un article…).
Baxley s’est également attaqué à la refonte inutile puisque plus fabriquées de la Chevy Camaro et de la Dodge Viper, ainsi que tout comme une Dodge Charger RT, dont j’ignore quelle fut l’étendue du massacre devant équivaloir à Fort-Alamo… Bien que mon coup de cœur reste en attente du magnifique remake de la Lamborghini Countach réalisé par des fans, s’étant dit-on inspiré du génie de Baxley… Sans nul doute science fictionesque… Shane Baxley ne s’est pas arrêté sur cette Mercedes, il a utilisé son ordinateur pour concevoir une moto électrique équipée de roues sans rayons.
Il s’agit de roues dites orbitales, sans moyeux, développés par le designer italien Franco Sbarro à la fin des années 80. Le bras oscillant est relié à l’intérieur de la roue en trois points. Il n’y a pas d’avantages par rapport aux roues normales, seule l’apparence extraordinaire est en cause. Comme il s’agit d’une étude de conception pure, il n’y a pas d’informations sur les données techniques. Cependant, sur les photos, on découvre un levier de vitesses, ce qui démontre l’existence (virtuelle) d’une boîte de vitesses, rareté ou incompréhension car ce n’est pas nécessaire sur les motos électriques…
De plus, elle est (virtuellement) équipée de larges coussinets de protection pour tout protéger en cas de chute. Les pneus sont “grobstollig” et sont donc destinés aux terrains meubles. En pratique, cela ne fonctionnerait probablement pas vraiment avec les roues spéciales, mais il ne s’agit que d’une étude de conception sans vraiment d’arrière, car se terminant par le siège solo. Le cadre étant présenté comme une monocoque en fibre de carbone. Ce qui est inhabituel pour la moto futuriste, c’est l’instrument rond apparemment analogique, qui a été installé derrière une petite vitre de carénage.
Shane Baxley s’et également approprié virtuellement d’une Plymouth Road Runner 1968 en lui ajoutant des fonctionnalités qui semblent coller à leur ADN initial, en y greffant numériquement des pièces en fibre de carbone pour certains éléments sans devoir s’inquiéter des coûts évidents du matériau.. Ce maître des pixels a réalisé deux versions, cependant, les aspects qui les distinguent sont plutôt subtils, avec des exemples tels que le profil de l’aile ou celui d’éléments complémentaires du capot qui sont là pour s’assurer que les deux turbos assistant le V8 de la Plymouth sont protégés…
Ahhhhh, chers puristes, il n’y a pas de raison de s’inquiéter, puisqu’il s’agit d’une créature numérique. Donc l’aileron, quel qu’en soit sa taille et sa manière d’être fixé à la carrosserie sont sans importance, c’est numérique et dans ce jeu passe-temps pour pixels, vous devez savoir qu’il n’est pas le seul à s’efforcer de fournir du rêve sous prétexte ici de faire de l’appui d’ingénieurs… À l’époque, du film, Plymouth avait payé 50.000 $ à “Warner Bros.-Seven Arts” pour pouvoir utiliser le nom “Road Runner” (ce qui représenterait environ 380.000 $ d’aujourd’hui). L’autocollant de pare-brise est une référence à Ken Block.